Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 mars 1917 23 mars 1917
Description : 1917/03/23 (T5,N387). 1917/03/23 (T5,N387).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503328f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
NISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 387
Paris, 23 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Le Nieuwe Rotterd. Courant, 9.3, annonce
que les Allemands creusent des tran-
chées profondes à la frontière Est des Pays-
Bas, dans les environs de Gildehaus ; des
trains amènent de grandes quantités de
fil de fer barbelé et de bois. Il s'agirait de
mesures préventives contre une invasion
possible des Anglais.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Dixmude et l'Yser,
la route de Menin et Messines, la région
de La Bassée, Lens et La Fère sont les
points fixes que les Allemands n'ont pas
l'intention d'abandonner. Le plan de Hin-
denburg pourrait bien consister à nous at-
tirer vers des positions très fortes, aména-
gées pendant l'hiver, sans doute devant
Cambrai, et à lancer toutes ses réserves
contre nous, soit par Dixmude, sur notre
gauche, soit par Loos, sur notre centre,
soit sur le point de soudure de notre armée
avec les Français. Il a en vue une victoire
stratégique qui pourrait lui valoir d'impor-
tantes captures d'hommes et de matériel.
L'unité de conception (sinon l'unité de com-
mandement), sur tout le front, peut seule
nous permettre de déjouer ce plan. — (Ed.)
Manchest. Guard., 19.3.
— Notre communiqué annonce avec con-
cision que sur le front occidental, à l'angle
formé par nos lignes dans la région de
Roye, où le front français rejoint le front
anglais, « des tranchées ont été abandon-
nées, conformément à notre plan ». On ne
peut encore préciser l'étendue du terrain
cédé ; les Allemands disent » entre Beu-
vraignes et Lassigny », et les Français :
Il sur les deux rives de l'Avre, entre Ande-
chy et Lassigny ». Il est facile de deviner
que le mouvement allemand qui s'effectue
ici est dû aux mêmes motifs qui ont provo-
qué le repli allemand sur l'Ancre. Notre
manœuvre s'est continuée sur le front an-
glais : l'initiative appartient toujours aux
Allemands et l'ennemi, qui ne fait ni bu-
tin, ni prisonniers, ne suit qu'avec hési-
tation. Si nous abandonnons sans combat-
tre de bonnes positions, c'est que nous nous
retirons sur des positions plus fortes en-
core. — Frankf. Ztg., 18.3.
MATERIEL
11 Etats-Unis. — En cas de guerre, la tota-
lité de la marine marchande américaine
serait notoirement insuffisante pour fournir
* la flotte de guerre le nombre de navires
Auxiliaires dont elle aurait besoin. De plus,
a plupart des navires ne seraient pas
captés au service qu'on leur demanderait.
Les Etats-Unis possèdent, en effet, surtout
des bateaux de cabotage, capables seule-
ment de faire de courts et- rapides voyages,
et des vaisseaux trop peu robustes pour
tre employés comme charbonniers ou
t
auxiliaires. — (Raph E. Cropley) Sea-
Power, cité par Brooklyn Eagle, 18.2.
— Au moment de la proclamation de la
guerre sous-marine à outrance, la « Subma-
rine Boat Corporation » du fleuve Saint-
Laurent faisait le dernier envoi des 550
« guêpes marines » ou bateaux chasse-sous-
marins qu'elle avait construits en l'espace
de 550 jours pour le compte de l'Angleterre.
Longs de 24 mètres, larges de 3 -1, avec un
tirant d'eau de 1 mètre 35, qui les met à
l'abri des torpilles, munis de moteurs de
500 chevaux qui leur permettent d'atteindre
la vitesse de 22 milles, capables d'un rayon
d'action de 700 milles à cette vitesse et de
1.500 à la vitesse de 14 seulement, assez
souples de maniement pour pouvoir tourner
sur place et assez résistants pour faire des
croisières de dix jours, ces petits et robus-
tes esquifs sont les plus redoutables adver-
saires du sous-marin. Leur équipage de dix
hommes et officiers sont en étroite colla-
boration avec l'aviateur dont la vue, d'une
hauteur de 700 ou 1.000 mètres plonge à
12 mètres au-dessous de la surface et qui
signale par la chute d'une bombe à fumée
l'endroit précis où il a aperçu l'ennemi. —
Boston Transcript, 20.2.
Allemagne. — Plusieurs écrivains alle-
mands ont souligné récemment l'intérêt
national qui s'attache à l'utilisation promp-
te des inventions, et ils ont préconisé la
création d'un Institut ou office central, au-
quel elles seraient déférées au fur et à
mesure et par les soins duquel elles se-
raient examinées en vue d'une exploitation
rapide. Le professeur Dr Bechtold, éditeur
de die Umschau [la Revue], particulière-
ment favorable à cette initiative, a provo-
qué un échange de vues des propagateurs,
nommément du Dr Robert Sommer, de l'in-
génieur Jacobi-Siesmayer, du professeur
r Sigmund von Kapff et de M. Max Ba-
ruch. Cette conférence a pris fin par le vote
d'une résolution, recommandant l'ouver-
ture d'un Institut allemand des inventions,
sous la forme d'un organisme privé sub-
ventionné par l'Etat, à titre d'utilité publi-
que. Cet office aurait pour fonction d'exa-
miner les suggestions des inventeurs, d'ap-
précier la mesure dans laquelle elles sont
opportunes et utilisables, de fixer les ap-
plications économiques que l'on en peut
faire, de leur conférer la forme extérieure
qui les rend accessibles au grand public,
d'assurer enfin leur diffusion. — Frank!.
Ztg., 17.3.
———'
- QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Quel rôle jouerait la flotte américaine, au
cas d'une guerre avec l'Allemagne ? On
semble croire généralement que, parce que
nous ne sommes pas préparés à envoyer
unie armée en Europe, notre rôle se borne-
rait à fournir de l'argent, des munitions et
des vivres aux Alliés. Cette opinion n'est
nullement justifiée. En cas de guerre, la
flotte américaine assumerait la surveillance
de tout l'Atlantique occidental ; l'Angleterre
n'aurait plus à se préoccuper du transport
du pétrole mexicain, le grand combustible
des flottes alliées, et le commerce améri-
cain se ferait avec plus de sécurité. — New
York Times, 18.2.
La guerre sous-marine à outrance. —
Les résultats obtenus par notre guerre
sous-marine à outrance ressortent bien
dans le tableau ci-dessous :
PERTES ENNEMIES PERTES DES NEUTRls
1916 de; antres •—-- rîRTES
1916 ang aises nations l'OTA LES
TONNES TOXXKS TOT A LES
Mars. 207.000 ? .!
Avril. 225.000 ?
Mai. 118.000 ?
Juin. 101.000 •?
Juillet. 103.000 ?
Août. 170.799 3b.50b 1b 209.367
Septembre 182.000 72.000 2b 254.000
Octobre. 306.500 87.000 22 393.500
Novembre.. 244.500 1 70.000 91.000 23 408.500
Décembre. 240.000 89.000 86.500 2b 415.500
1917 )
Janvier 245.000 j 91.000 103.500 23 409.500
Février. 644-000 137.500 17,6 781.500
Depuis le début 5 01" 5(0 -'-I 778.500 13. i Iooo
de la guerre. ,i' c
Frankf. Ztg., 17.3.
— Les résultats de la guerre sous-marine
à outrance, communiqués par l'Amirauté,
doivent être examinés avec calme. Les es-
pérances des milieux officiels sont dépas-
sées ; le peuple allemand n'est pas déçu et
déjà le chiffre atteint (781.500 tonnes cou-
lées) indique un brillant succès. On ne
nous donne pas le chiffre des pertes an-
glaises pour février, on peut les évaluer
entre 400 et 500.000 tonnes. En admettant
des constructions nouvelles et des achats
nombreux de navires, la diminution subie
par la flotte anglaise est au moins de
250.000 tonnes pour le mois. Notre guerre
sous-marine a, d'autre part, exercé une ac-
tion très importante sur la navigation neu-
tre. Plus de la moitié de tout le tonnage
neutre disponible pour l'Entente n'a pas
été utilisé. Les exportations américaines
en février ont diminué de 30 0/0. Nous
avons donc le drot de considérer que ce
succès obtenu le premier mois est le début
d'une évolution pleine de promesses. Au
moment où notre peuple en souscrivant à
l'emprunt de guerre peut prononcer son
jugement sur l'état de choses actuel, nous
avons le droit de dire : tout va bien, l'offen-
sive contre les importations ennemies a un
réel succès. — Frankf. Ztg., id.
ALIMENTATION
Italie. — Le Commissaire général pour la
consommation invite les préfets à interdire
la vente des pommes de terre nouvelles et
leur emploi comme aliment, en vue d'em-
pêcher que les cultivateurs ne soient ame-
nés à limiter la capacité productive de
leurs terrains pour vendre, à des prix plus
(E.-M.-A., 2' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 387
Paris, 23 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Le Nieuwe Rotterd. Courant, 9.3, annonce
que les Allemands creusent des tran-
chées profondes à la frontière Est des Pays-
Bas, dans les environs de Gildehaus ; des
trains amènent de grandes quantités de
fil de fer barbelé et de bois. Il s'agirait de
mesures préventives contre une invasion
possible des Anglais.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Dixmude et l'Yser,
la route de Menin et Messines, la région
de La Bassée, Lens et La Fère sont les
points fixes que les Allemands n'ont pas
l'intention d'abandonner. Le plan de Hin-
denburg pourrait bien consister à nous at-
tirer vers des positions très fortes, aména-
gées pendant l'hiver, sans doute devant
Cambrai, et à lancer toutes ses réserves
contre nous, soit par Dixmude, sur notre
gauche, soit par Loos, sur notre centre,
soit sur le point de soudure de notre armée
avec les Français. Il a en vue une victoire
stratégique qui pourrait lui valoir d'impor-
tantes captures d'hommes et de matériel.
L'unité de conception (sinon l'unité de com-
mandement), sur tout le front, peut seule
nous permettre de déjouer ce plan. — (Ed.)
Manchest. Guard., 19.3.
— Notre communiqué annonce avec con-
cision que sur le front occidental, à l'angle
formé par nos lignes dans la région de
Roye, où le front français rejoint le front
anglais, « des tranchées ont été abandon-
nées, conformément à notre plan ». On ne
peut encore préciser l'étendue du terrain
cédé ; les Allemands disent » entre Beu-
vraignes et Lassigny », et les Français :
Il sur les deux rives de l'Avre, entre Ande-
chy et Lassigny ». Il est facile de deviner
que le mouvement allemand qui s'effectue
ici est dû aux mêmes motifs qui ont provo-
qué le repli allemand sur l'Ancre. Notre
manœuvre s'est continuée sur le front an-
glais : l'initiative appartient toujours aux
Allemands et l'ennemi, qui ne fait ni bu-
tin, ni prisonniers, ne suit qu'avec hési-
tation. Si nous abandonnons sans combat-
tre de bonnes positions, c'est que nous nous
retirons sur des positions plus fortes en-
core. — Frankf. Ztg., 18.3.
MATERIEL
11 Etats-Unis. — En cas de guerre, la tota-
lité de la marine marchande américaine
serait notoirement insuffisante pour fournir
* la flotte de guerre le nombre de navires
Auxiliaires dont elle aurait besoin. De plus,
a plupart des navires ne seraient pas
captés au service qu'on leur demanderait.
Les Etats-Unis possèdent, en effet, surtout
des bateaux de cabotage, capables seule-
ment de faire de courts et- rapides voyages,
et des vaisseaux trop peu robustes pour
tre employés comme charbonniers ou
t
auxiliaires. — (Raph E. Cropley) Sea-
Power, cité par Brooklyn Eagle, 18.2.
— Au moment de la proclamation de la
guerre sous-marine à outrance, la « Subma-
rine Boat Corporation » du fleuve Saint-
Laurent faisait le dernier envoi des 550
« guêpes marines » ou bateaux chasse-sous-
marins qu'elle avait construits en l'espace
de 550 jours pour le compte de l'Angleterre.
Longs de 24 mètres, larges de 3 -1, avec un
tirant d'eau de 1 mètre 35, qui les met à
l'abri des torpilles, munis de moteurs de
500 chevaux qui leur permettent d'atteindre
la vitesse de 22 milles, capables d'un rayon
d'action de 700 milles à cette vitesse et de
1.500 à la vitesse de 14 seulement, assez
souples de maniement pour pouvoir tourner
sur place et assez résistants pour faire des
croisières de dix jours, ces petits et robus-
tes esquifs sont les plus redoutables adver-
saires du sous-marin. Leur équipage de dix
hommes et officiers sont en étroite colla-
boration avec l'aviateur dont la vue, d'une
hauteur de 700 ou 1.000 mètres plonge à
12 mètres au-dessous de la surface et qui
signale par la chute d'une bombe à fumée
l'endroit précis où il a aperçu l'ennemi. —
Boston Transcript, 20.2.
Allemagne. — Plusieurs écrivains alle-
mands ont souligné récemment l'intérêt
national qui s'attache à l'utilisation promp-
te des inventions, et ils ont préconisé la
création d'un Institut ou office central, au-
quel elles seraient déférées au fur et à
mesure et par les soins duquel elles se-
raient examinées en vue d'une exploitation
rapide. Le professeur Dr Bechtold, éditeur
de die Umschau [la Revue], particulière-
ment favorable à cette initiative, a provo-
qué un échange de vues des propagateurs,
nommément du Dr Robert Sommer, de l'in-
génieur Jacobi-Siesmayer, du professeur
r Sigmund von Kapff et de M. Max Ba-
ruch. Cette conférence a pris fin par le vote
d'une résolution, recommandant l'ouver-
ture d'un Institut allemand des inventions,
sous la forme d'un organisme privé sub-
ventionné par l'Etat, à titre d'utilité publi-
que. Cet office aurait pour fonction d'exa-
miner les suggestions des inventeurs, d'ap-
précier la mesure dans laquelle elles sont
opportunes et utilisables, de fixer les ap-
plications économiques que l'on en peut
faire, de leur conférer la forme extérieure
qui les rend accessibles au grand public,
d'assurer enfin leur diffusion. — Frank!.
Ztg., 17.3.
———'
- QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Quel rôle jouerait la flotte américaine, au
cas d'une guerre avec l'Allemagne ? On
semble croire généralement que, parce que
nous ne sommes pas préparés à envoyer
unie armée en Europe, notre rôle se borne-
rait à fournir de l'argent, des munitions et
des vivres aux Alliés. Cette opinion n'est
nullement justifiée. En cas de guerre, la
flotte américaine assumerait la surveillance
de tout l'Atlantique occidental ; l'Angleterre
n'aurait plus à se préoccuper du transport
du pétrole mexicain, le grand combustible
des flottes alliées, et le commerce améri-
cain se ferait avec plus de sécurité. — New
York Times, 18.2.
La guerre sous-marine à outrance. —
Les résultats obtenus par notre guerre
sous-marine à outrance ressortent bien
dans le tableau ci-dessous :
PERTES ENNEMIES PERTES DES NEUTRls
1916 de; antres •—-- rîRTES
1916 ang aises nations l'OTA LES
TONNES TOXXKS TOT A LES
Mars. 207.000 ? .!
Avril. 225.000 ?
Mai. 118.000 ?
Juin. 101.000 •?
Juillet. 103.000 ?
Août. 170.799 3b.50b 1b 209.367
Septembre 182.000 72.000 2b 254.000
Octobre. 306.500 87.000 22 393.500
Novembre.. 244.500 1 70.000 91.000 23 408.500
Décembre. 240.000 89.000 86.500 2b 415.500
1917 )
Janvier 245.000 j 91.000 103.500 23 409.500
Février. 644-000 137.500 17,6 781.500
Depuis le début 5 01" 5(0 -'-I 778.500 13. i Iooo
de la guerre. ,i' c
Frankf. Ztg., 17.3.
— Les résultats de la guerre sous-marine
à outrance, communiqués par l'Amirauté,
doivent être examinés avec calme. Les es-
pérances des milieux officiels sont dépas-
sées ; le peuple allemand n'est pas déçu et
déjà le chiffre atteint (781.500 tonnes cou-
lées) indique un brillant succès. On ne
nous donne pas le chiffre des pertes an-
glaises pour février, on peut les évaluer
entre 400 et 500.000 tonnes. En admettant
des constructions nouvelles et des achats
nombreux de navires, la diminution subie
par la flotte anglaise est au moins de
250.000 tonnes pour le mois. Notre guerre
sous-marine a, d'autre part, exercé une ac-
tion très importante sur la navigation neu-
tre. Plus de la moitié de tout le tonnage
neutre disponible pour l'Entente n'a pas
été utilisé. Les exportations américaines
en février ont diminué de 30 0/0. Nous
avons donc le drot de considérer que ce
succès obtenu le premier mois est le début
d'une évolution pleine de promesses. Au
moment où notre peuple en souscrivant à
l'emprunt de guerre peut prononcer son
jugement sur l'état de choses actuel, nous
avons le droit de dire : tout va bien, l'offen-
sive contre les importations ennemies a un
réel succès. — Frankf. Ztg., id.
ALIMENTATION
Italie. — Le Commissaire général pour la
consommation invite les préfets à interdire
la vente des pommes de terre nouvelles et
leur emploi comme aliment, en vue d'em-
pêcher que les cultivateurs ne soient ame-
nés à limiter la capacité productive de
leurs terrains pour vendre, à des prix plus
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6503328f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6503328f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6503328f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6503328f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6503328f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6503328f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6503328f/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest