Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 mars 1917 17 mars 1917
Description : 1917/03/17 (T5,N381). 1917/03/17 (T5,N381).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503322z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 381
.1, "1
':rtnES DE LA GUERRE
ib-M-a., a- b».,)
ET DES
,tpAIllES £rRANGÈRES
Paris, 17 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p OPERATIONS
ci ental. Il s'est déroulé près
de la cote 185 de nouveaux combats achar-
An¿rn Au cours d'un brillant assaut, les
de S ont réussi à reprendre la ferme
!l¡ents (lISons-de-Champagne avec les élé-
tnerit S de tranchées avoisinants. Aussitôt
ldees p"ar'Çais déchaînèi«ent un feu roulant
t PlusipnpvS heures sur ce qui restait des
« nch ^tre-attQ ar<^esi et,, à la suite de la
8'étavîï^e lancée vers le soir, ils pu-
dns s établir dans ces éléments ainsi que
Sllion luelques tranchées isolées de la po-
M R Us avancée sur le versant sud-
VaHteur- Au cours des alter-
Ires de la bataille, ils ont perdu, outre de
illgt ornbreux blessés, un officier et
\Olffc)lnq hommes faits prisonniers. —
fj? rankf. Zig., 11.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
VGRlTlQUE DES OPERATIONS
tOe d Uie. t -- Peut-être, si tout le program-
pisé notre guerre avait été conçu et
dès le début, avec la ferme inten-
de la de répImer les velléités combatives
se a îur-rt l'histoire des deux dernières
rqnd aUrait évité à l'Entente les plus
la 1^ déceptions. De toute façon, l'on
cèo Tu ar où l'on eût pu commencer.
C de Ui est en train d'expier son ex-
i~ de ance en la puissance de l'Al-
n agne. Sa défaite aux champs lointains
t 1 la périphérie du grand con-
Dlssan néaIlmoins une humiliation de la
apea dénp allemande dont Turcs et Bul-
nt comme satellites. Conti-
la pression sur tous les fronts et
0Sans trêve, avec confiance, les
~~s nn»
t¡¡ Ilditions OUr le choc décisif : voilà les
û-J:\qUabl e- la lente, pénible, mais im-
Viet ire. - Secolo, 12.3.
D.: On
O les. ArS lre que la prise de Bagdad
de S grandg aIs met entre leurs mains la
gtoQ la Mése et la plus importante partie
lUrve POUr °îotamie. C'est un coup très
Ce .Pour bien-être économique de la
Pir: rich lui enlève la province la
ble' Un re la niieux cultivée de l'Em-
WVpe J1?1 ero^1- ^1* véritable et irremplaça-
besaernent lfive d'un centre d'approvi-
que j? surtout elle avait le plus grand
"lin surto"t en ce moment. Ajoutons
^tr Pfochû
gn rg pe des Anglais a fait fuir dans
D\l1QfIt déjà. hes de l'Empire, où la disette
: b!s Jei lïiùsS grande partie de la po-
d °irio * Le Gouvernement
Do\¡r-is de Urcs devra donc pourvoir aux
r [ nHis de nOmbreux réfugiés, qui, dé-
1 blitis 1 de tout, pourront être aussi la
e erfa Ves maladies épidémiques.
ï f Il est Pences les plus remarqua-
Qn 11 est P'^rmis de prévoir découlent
î a Jonction des forces russes
et des forces anglaises ne tardera plus
guère. Les Turcs devront faire un effort
considérable pour retirer leur armée de
Perse. S'ils ny réussissent point, ce sont
des dizaines de milliers d'hommes, des
fusils, des canons et des munitions en
nombre considérable qu'ils perdront. C'est
aussi la fin du rêve des nationalistes per-
sans qui avaient laissé entraîner leur
pays, faible, pauvre et désorganisé, dans
une lutte sanglante. — Corr. d'Italia, 13.3.
— L'occupation de Bagdad par les trou-
pes britanniques crée en Orient un état de
choses qui réclame la plus sérieuse atten-
tion des milieux politiques et militaires,
aussi bien en Allemagne qu'en Turquie. La
presse de l'Entente fera tous ses efforts
pour relever, le moral de ses peuples par
le mirage de la Mésopotamie ; mais les
hommes d'Etat de la coalition ennemie
n'exagéreront certainement pas l'importan-
ce d'un événement qui n'est pas sans of-
frir des dangers politiques pour leur union.
C'est en Orient que l'Angleterre exploitera
la situation pour fortifier, par la nouvelle
de l'occupation de Bagdad, son influence
sur le mouvement arabe et pour présenter
à la prétendue « question arabe» une solu-
tion depuis longtemps préparée. Mais la
décision de la guerre doit avoir lieu en Eu-
rope ; les événements dans les colonies et
dans l'Orient lointain ne peuvent directe-
ment l'influencer. On le sait si bien en An-
gleterre que l'on s'organise complètement
pour la guerre continentale dans l'Ouest.
Cependant, si l'on doit en venir dans un
temps rapproché à des négociations de
paix, chaque parcelle de terrain nous ap-
partenant, ou appartenant à l'un de nos
alliés, aurait dans les mains de nos enne-
mis la valeur d'un gage. Nous espérons
fermement, — et les récentes déclarations
d'Enver Pacha nous en donnent le droit,
— que nos vaillants alliés réussiront à ré-
tablir la situation ; car le maintien de l'Em-
pire ottoman est un de nos principaux
« buts de guerre ». Nous avons plus d'une
fois mis en garde contre une exagération
des visées économiques qui s'attachent au
nom de Bagdad ; ce dont l'Allemagne a
besoin en Orient, c'est d'un Empire turc
puissant et indépendant. Le futur traité
de paix doit nous assurer, à nous et à nos
alliés de l'Est, ce résultat politique. —
Frankf. Ztg., 12.3.
— La campagne en Mésopotamie a pris
une tournure quelque peu surprenante.
Sans doute Bagdad n'est pas une forteresse
et n'a aucune valeur stratégique ; mais,
au point de vue économique, la ville est
d'une grande importance ; elle est, de plus,
le centre de la domination musulmane. Il
a donc fallu aux Turcs des raisons sérieu-
ses pour abandonner aux mains des An-
glais un gage aussi précieux. Enver a dit
à la Chambre turque que le recul au nord
du Tigre avait eu lieu par suite « de me-
sures militaires ». Cela ne nous renseigne
guère Le sort de la guerre ne se décidera
pas en Mésopotamie ; mais ce succès in-
fluera sur l'attitude de l'Entente et c'est
pourquoi il est regrettable.- Strassb. Post,
13.3.
Considérations d'ensemble. — Si ce n'est
pas pour mieux sauter que les Allemands re-
culent sur le front occidental, on peut être
certain qu'ils s'arrêteront bientôt sur des
positions que les Alliés conquerront avec
plus de peine que celles qui viennent d'être
évacuées. Il n'y a pas encore lieu de se
réjouir. Et d'autant moins que les Alle-
mands n'ont laissé aucun butin, alors qu'ils
prenaient récemment aux Russes, dans les
Carpathes boisées, 12 officiers, plus de
1.300 soldats, 11 mitrailleuses et 9 canons
de tranchées. N'est-ce pas une preuve évi-
dente que le front oriental n'a pas besoin
d'être affaibli au profit du front occidental?
Et quand donc les Russes seront-ils prêts
pour leur grande offensive ? En avril ou
en mai ? — Standaard, 1.3.
— Les expériences sanglantes d'un Joffre
ont démontré que sur le front occidental
on ne pourra obtenir une victoire défini-
tive pas plus qu'à Riga ou sur la Bérésina.
Il ne reste donc que le front italien, ainsi
que le préconise le général Marazzi qui
considère les Balkans comme perdus pour
les Alliés. L'Amirauté de Berlin s'est con-
tentée d'annoncer que les sous-marins
austro-allemands avaient coulé en Médi-
terranée quatre grands transports et trei-
ze autres bateaux, d'un tonnage total de
47.660 tonnes. Comment l'armée de Sar-
rail, qui n'a rien pu faire en des moments
beaucoup plus favorables, pourra-t-elle ob-
tenir des résultats stratégiques quand elle
se voit menacée à sa base même ? - -
Utrechtsch Dagblad, 3.3.
— La situation sur tous les théâtres
d'opérations augmente la confiance en
l'heureuse issue pour les Puissances cen-
trales des prochains combats du printemps.
Partout, nos troupes, par leur activité, in-
quiètent l'ennemi, l'affaiblissent et font
échouer ses projets. On a l'impression que
tout le monde est à son poste et que les
ennemis, quand ils tenteront une offensive
générale, retardée, semble-t-il, par notre
guerre sous-marine, se heurteront à un
mur vivant, infranchissable. Les résultats
obtenus par la guerre sous-marine dépas-
sent toutes les espérances ; les vivres et
les matières premières manquent de plus
en plus dans les pays de l'Entente, et le
mécontentement s'accroît dans les Parle-
ments et parmi les populations de ces pays.
Un succès remarquable de notre guerre
sous-marine se traduit par la soudaine ré-
serve des Russes et des Italiens dans l'em-
ploi des munitions. Le front de Salonique
en est aussi très affecté. Nous savons par
les prisonniers que des épidémies déciment
l'armée et que le ravitaillement en hom-
mes, vivres et munitions est considérable-
ment gêné. Le général Sarrail en est réduit
à l'inaction complète et va au-devant d'une
catastrophe. — Köln. Ztg., 11.3.
.1, "1
':rtnES DE LA GUERRE
ib-M-a., a- b».,)
ET DES
,tpAIllES £rRANGÈRES
Paris, 17 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p OPERATIONS
ci ental. Il s'est déroulé près
de la cote 185 de nouveaux combats achar-
An¿rn Au cours d'un brillant assaut, les
de S ont réussi à reprendre la ferme
!l¡ents (lISons-de-Champagne avec les élé-
tnerit S de tranchées avoisinants. Aussitôt
ldees p"ar'Çais déchaînèi«ent un feu roulant
t PlusipnpvS heures sur ce qui restait des
« nch
8'étavîï^e lancée vers le soir, ils pu-
dns s établir dans ces éléments ainsi que
Sllion luelques tranchées isolées de la po-
M R Us avancée sur le versant sud-
VaHteur- Au cours des alter-
Ires de la bataille, ils ont perdu, outre de
illgt ornbreux blessés, un officier et
\Olffc)lnq hommes faits prisonniers. —
fj? rankf. Zig., 11.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
VGRlTlQUE DES OPERATIONS
tOe d Uie. t -- Peut-être, si tout le program-
pisé notre guerre avait été conçu et
dès le début, avec la ferme inten-
de la de répImer les velléités combatives
se a îur-rt l'histoire des deux dernières
rqnd aUrait évité à l'Entente les plus
la 1^ déceptions. De toute façon, l'on
cèo Tu ar où l'on eût pu commencer.
C de Ui est en train d'expier son ex-
i~ de ance en la puissance de l'Al-
n agne. Sa défaite aux champs lointains
t 1 la périphérie du grand con-
Dlssan néaIlmoins une humiliation de la
apea dénp allemande dont Turcs et Bul-
nt comme satellites. Conti-
la pression sur tous les fronts et
0Sans trêve, avec confiance, les
~~s nn»
t¡¡ Ilditions OUr le choc décisif : voilà les
û-J:\qUabl e- la lente, pénible, mais im-
Viet ire. - Secolo, 12.3.
D.: On
O les. ArS lre que la prise de Bagdad
de S grandg aIs met entre leurs mains la
gtoQ la Mése et la plus importante partie
lUrve POUr °îotamie. C'est un coup très
Ce .Pour bien-être économique de la
Pir: rich lui enlève la province la
ble' Un re la niieux cultivée de l'Em-
WVpe J1?1 ero^1- ^1* véritable et irremplaça-
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que j? surtout elle avait le plus grand
"lin surto"t en ce moment. Ajoutons
^tr Pfochû
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D\l1QfIt déjà. hes de l'Empire, où la disette
: b!s Jei lïiùsS grande partie de la po-
d °irio * Le Gouvernement
Do\¡r-is de Urcs devra donc pourvoir aux
r [ nHis de nOmbreux réfugiés, qui, dé-
1 blitis 1 de tout, pourront être aussi la
e erfa Ves maladies épidémiques.
ï f Il est Pences les plus remarqua-
Qn 11 est P'^rmis de prévoir découlent
î a Jonction des forces russes
et des forces anglaises ne tardera plus
guère. Les Turcs devront faire un effort
considérable pour retirer leur armée de
Perse. S'ils ny réussissent point, ce sont
des dizaines de milliers d'hommes, des
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nombre considérable qu'ils perdront. C'est
aussi la fin du rêve des nationalistes per-
sans qui avaient laissé entraîner leur
pays, faible, pauvre et désorganisé, dans
une lutte sanglante. — Corr. d'Italia, 13.3.
— L'occupation de Bagdad par les trou-
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tion des milieux politiques et militaires,
aussi bien en Allemagne qu'en Turquie. La
presse de l'Entente fera tous ses efforts
pour relever, le moral de ses peuples par
le mirage de la Mésopotamie ; mais les
hommes d'Etat de la coalition ennemie
n'exagéreront certainement pas l'importan-
ce d'un événement qui n'est pas sans of-
frir des dangers politiques pour leur union.
C'est en Orient que l'Angleterre exploitera
la situation pour fortifier, par la nouvelle
de l'occupation de Bagdad, son influence
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à la prétendue « question arabe» une solu-
tion depuis longtemps préparée. Mais la
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dans l'Orient lointain ne peuvent directe-
ment l'influencer. On le sait si bien en An-
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pour la guerre continentale dans l'Ouest.
Cependant, si l'on doit en venir dans un
temps rapproché à des négociations de
paix, chaque parcelle de terrain nous ap-
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— que nos vaillants alliés réussiront à ré-
tablir la situation ; car le maintien de l'Em-
pire ottoman est un de nos principaux
« buts de guerre ». Nous avons plus d'une
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des visées économiques qui s'attachent au
nom de Bagdad ; ce dont l'Allemagne a
besoin en Orient, c'est d'un Empire turc
puissant et indépendant. Le futur traité
de paix doit nous assurer, à nous et à nos
alliés de l'Est, ce résultat politique. —
Frankf. Ztg., 12.3.
— La campagne en Mésopotamie a pris
une tournure quelque peu surprenante.
Sans doute Bagdad n'est pas une forteresse
et n'a aucune valeur stratégique ; mais,
au point de vue économique, la ville est
d'une grande importance ; elle est, de plus,
le centre de la domination musulmane. Il
a donc fallu aux Turcs des raisons sérieu-
ses pour abandonner aux mains des An-
glais un gage aussi précieux. Enver a dit
à la Chambre turque que le recul au nord
du Tigre avait eu lieu par suite « de me-
sures militaires ». Cela ne nous renseigne
guère Le sort de la guerre ne se décidera
pas en Mésopotamie ; mais ce succès in-
fluera sur l'attitude de l'Entente et c'est
pourquoi il est regrettable.- Strassb. Post,
13.3.
Considérations d'ensemble. — Si ce n'est
pas pour mieux sauter que les Allemands re-
culent sur le front occidental, on peut être
certain qu'ils s'arrêteront bientôt sur des
positions que les Alliés conquerront avec
plus de peine que celles qui viennent d'être
évacuées. Il n'y a pas encore lieu de se
réjouir. Et d'autant moins que les Alle-
mands n'ont laissé aucun butin, alors qu'ils
prenaient récemment aux Russes, dans les
Carpathes boisées, 12 officiers, plus de
1.300 soldats, 11 mitrailleuses et 9 canons
de tranchées. N'est-ce pas une preuve évi-
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d'être affaibli au profit du front occidental?
Et quand donc les Russes seront-ils prêts
pour leur grande offensive ? En avril ou
en mai ? — Standaard, 1.3.
— Les expériences sanglantes d'un Joffre
ont démontré que sur le front occidental
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Il ne reste donc que le front italien, ainsi
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considère les Balkans comme perdus pour
les Alliés. L'Amirauté de Berlin s'est con-
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austro-allemands avaient coulé en Médi-
terranée quatre grands transports et trei-
ze autres bateaux, d'un tonnage total de
47.660 tonnes. Comment l'armée de Sar-
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beaucoup plus favorables, pourra-t-elle ob-
tenir des résultats stratégiques quand elle
se voit menacée à sa base même ? - -
Utrechtsch Dagblad, 3.3.
— La situation sur tous les théâtres
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quiètent l'ennemi, l'affaiblissent et font
échouer ses projets. On a l'impression que
tout le monde est à son poste et que les
ennemis, quand ils tenteront une offensive
générale, retardée, semble-t-il, par notre
guerre sous-marine, se heurteront à un
mur vivant, infranchissable. Les résultats
obtenus par la guerre sous-marine dépas-
sent toutes les espérances ; les vivres et
les matières premières manquent de plus
en plus dans les pays de l'Entente, et le
mécontentement s'accroît dans les Parle-
ments et parmi les populations de ces pays.
Un succès remarquable de notre guerre
sous-marine se traduit par la soudaine ré-
serve des Russes et des Italiens dans l'em-
ploi des munitions. Le front de Salonique
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les prisonniers que des épidémies déciment
l'armée et que le ravitaillement en hom-
mes, vivres et munitions est considérable-
ment gêné. Le général Sarrail en est réduit
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