Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 mars 1917 16 mars 1917
Description : 1917/03/16 (T5,N380). 1917/03/16 (T5,N380).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503321j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 380
De LA GUERRE
(E'-1I-A,8.B„)
Er DES
£ iGÈRES
Paris, 16 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p OPERATIONS
Pr oriental. — La presse hongroise
fUet ,~
tnet garde le Gouvernement et le com-
pobsess 10 militaire contre le péril russe.
lIoocr eSlOn de l'offensive russe rend les
OlltrOl ho.stiles au projet d'une offensive
contre ,w,
]a c e 1 ItalIe. Les journaux répètent que
a cam'Pn a £ ne du Trentin a été la plus
l'a eerreur de l'Etat-Miajor autrichien, et
,«U• ocva. usf Première des victoires de Brous-
-- Q 7 (P. M,an) ldea Nazion., 12.3.
Quand Broussilov, au mois d'août de
Suée dernière, après sa magnifique of-
ann- ée dern ière, après sa m-agnifique of-
recut ve préparait à l'attaque de Kovel,
pe "t lordre d'attendre l'arrivée de deux
erve de la garde auxquels on voulait ré-
'T't r l'ih lonneur de la victoire. Le trans-
dp ces deux corps fut si lent, que les
reftian
rnlrlds eurent le temps de rétablir
quilib', des forces et d'empêcher toute
1•,0Uveiie Van?e de l'armée russe. Le nou-
■1 éonii-K de l'armée russe. Le nou-
ait n établi sur le front oriental ne
Pas d'y 'Prélever les renforts dont
fc1 av-iitu Soin pour secourir, en hâte, la
se, Co anle ; Car les Allemands avaient mas-
& ht' c°n,trp la Russie des troupes considéra-
rerld et n 'attenda.i,et qu'une occasion pour
f'lf!nfjr„
eS Ife l'üfensiv;e à leur tour. Cependant
PQ Pu)ni rns.' inexpérimentés, n'offraient
fOur une résistance suffisamment solide
pour etre aux Alliés de gagner du
IrPs. Ont Alliés de gagner du
)~Mt uatorze corps d'armée russes au-
le cheP toutefois intervenir utilement si
V Il] tns de fcr roumains, entièrement
)- !\ aVllJlllS de fonctionnaires autrichiens,
s:fOl't"Sloellt assuré le transport. Mais les
s-ii °rfe m S^s à la frontière ne dispo-
fty esiue de deux trains par jour et le
est Tir. 0sciue dépourvu de routes. Quel-
Ir è. (livii; 0 légères purent seules accou-
Q l'este J de 1 armée roumaine en retraite;
le reste l'armée russe n'arriva qu'au
e11.t l'eOlYlent, pour arrêter définitive-
l'en
Cfr,, ettibl(T jSGUr- Corr. della Sera, id.
Ii Yance e des fronts. — Malgré la
f' de sadu peuple anglais en l'invincibi-
q' uSe de cr flotte, la guerre sous-marine
~hoa~rr es~ op ~d&s inquiétudes aux hommes
îioh es"bJ RnuS ssie veut bien fournir des
ÎTw c'est l'Angleterre qui doit,
^W^ter ls ?est l'Angleterre qui doit,
serUrqUoi l' rllais donner de l'argent. —
Si ellt-ils l'eo sOUs-marins allemands res-
?.errP^bu^°'i is biocus surtout contre l'Ita-
^°babulr
vOl'i de ch ernent pour gêner ses importa-
d eChQrbon et de munitions, et fa-
tl'Qtrg r' là les plans éventuels de Hln-
■ S\ÏJ Vcomî l0 la plaine de Vénétie. Les
Nir- do
il6 du la + anglais prétendent
que 1 tactique employée contre l'Ita-
t tlot¡ Da.ni i st rappellera la campagne de
fi?*1 h» le - par en haut, irrup-
:Ne haut, irrup-
;tol)t des 0* elon eux, avant que la
lwnt w5 neiSoo? ait rendu sa mobilité au
elges ait rendti sa mob;l*ité au
l\l1a.y le frOteIl, Hindenburg essaierait de
eSt. On nomme même Fal-
ollrad comme chefs d'année.
«>v et Connrad comme chefs d'année.
On ajoute que si les Allemands et les Au-
trichiens réussissaient, les rép,ercussions
morales et politiques, seraient incalculables
en Italie. Mais ces nuages ne résistent pas
au rayon de soleil qui vient d'Amérique.
Le sort de la guerre dépend des effets plus
ou moins étendus de la campagne sons-ma-
rine allemande. — (Spectator) Züricher
Post, 8.3.
ORGANISATION
Autriche - Hongrie. — La Neue Freie
Presse, 9.3, publie une interview du maré-
chal von Hœtzendorf par G. A. Schreiner,
correspondant européen, de l' « Associated
Press » : Nos ennemis ont commis deux
fautes capitales : ils. ont cru que les na-
tions de la monarchie austro-hongroise se
sépareraient les unes des autres en cas de
guerre et ils ont refusé nos propositions
de paix. Or la monarchie austro-hongroise
réalise la réunion de nationalités diverses
en une même famille. « L'existence de
l'Autriche-Hongrie est une nécessité pour
l'Europe ». — Le sous-marin est un moyeu.
de combat parfaitement légitime dans une
guerre pour le droit à l'existence ; si nous
l'avions employé plus tôt, la guerre serait
déjà finie. Armées et états-majors alle-
mands et autrichiens combattent en parfait
accord les uns avec les autres. Le moral
des troupes est excellent ; elles ont une
grande dévotion pour l'Empereur dont le
caractère délicat et sympathique a conquis
l'affection de tous.
RECRUTEMENT
MORAL DES TROUPES
Angleterre. — M. Lovat Fraser, dans le
Daily Mail, 12.3, trouve insuffisant le nom-
bre d'hommes qu'on incorpore actuellement
dans l'armée anglaise. « Il y a encore des
armées à appeler », déclare-t-il. Voici les
moyens qu'il propose : 1° établir un statut
médical plus net et plus logique, ce qui
fera disparaître les inégalités choquantes
des conseils de révision ; 2° interdire aux
médecins de faire partie des conseils de
révision dans les régions où ils pratiquent ;
3° revisiter, en s'inspirant des prescriptions
parues en octobre dernier, les exemptés, les
hommes antérieurement classés comme
plus ou moins inaptes au service .armé, les
hommes et les officiers, renvoyés du front
comme « définitivement inaptes » en 1914-
1915, pour des motifs qui nie sont plus va-
lables ; 4° verser aux armées une partie du
personnel des ministères ; 5° donner aux
hommes d'une très légère infériorité physi-
que un entraînement spécial et progressif
qui les rende aptes au service en campa-
gne ; 6° priver les Trade-unions du pouvoir
de déclarer leurs hommes indispensables,
source d'innombrables abus.
Allemagne. — D'après des nouvelles de
la frontière suisse, on assiste à une grave
recrudescence des désertions dans l'armée
allemande. Les déserteurs passent la fron-
tière par groupes de 7, ou 10. Ils décla-
rent être las de la guerre et des souffrances
qu'ils doivent supporter. L'un d'eux affir.
mait récemment que tout le monde, en Alle-
magne, désire la paix à tout prix. La dé-
moralisation s'est répandue jusque dans
l'armée ; l'esprit de discipline s'est affaibli ;
les officiers n'osent plus traiter brutalement
le? soldats. Ceux-ci ne parlent que de paix
Les propositions du Chancelier à l'Entente
provoquèrent parmi eux d'impressionnantes
manifestations. La nouvelle du blocus sous-
marin a été accueillie avec un certain scep-
ticisme. L'Etat-Major multiplie les ordres
du jour, les avertissements, les exhorta-
tions aux troupes qui n'en tiennent plus
qu'un compte médiocre. — (P. Mari) ldea
Nazionale, 12.3.
QUESTIONS ECONOMIQUES
Empire britannique. — M. Austen Cham-
berlain n'a rien laissé debout de l'argumen-
tation édifiée par la députation du Lanca-
shire, qui protestait auprès de lui contre les
nouveaux droits sur l'importation des.co-
tonnades dans l'Inde. « Voici très long-
temps qu'un ministre, assailli par une or-
ganisation de. puissants intérêts, dont les
représentants lui témoignaient une hostilité
déclarée, n'a montré une attitude aussi:
ferme et courageuse. » Sa réponse impres-
sionnera profondément l'opinion, quelque
peu surprise par une agitation dont le sens
échappe en dehors du Lancashire. Les
membres de la députation ont adopté ce ton
violent et menaçant qui est le sûr indice
d'june mauvaise cause. L'un d'eux a osé
insinuer que si le Gouvernement n'obéissait
pas aux ordres du Lancashire, cette pro-
vince pourrait ne plus donner à la guerre
un entier appui. Nous nous refusons à
croire qu'il ait exprimé la pensée de ses
concitoyens. Un autre, plus modéré, s'est
plaint que sous le nouveau régime l'Inde
en viendrait bien vite à se suffire. Mais
l'intérêt des manufacturiers du Lancashire
mérite-t-il que nous lui sacrifiions l'avenir
industriel de l'Inde ? La thèse, si elle s'ex-
prime au grand jour, sera jugée insoutena-
ble. Et d'ailleurs, les produits de qualité
supérieure trouveront toujours dans l'Inde
un marché. — (Ed.) Times, 13.3.
MAIN-D'ŒUVRE
Angleterre. — L'appel adressé aux volon-
taires par le. Directeur de la Mobilisation
civile aura l'avantage de montrer au monde
une armée de citoyens prêts à tout pour la
cause nationale. Mais parmi ceux qui pos-
sèdent le don de la plume ou de la parole
s'il en est - et il y en a déjà — qui se trou-
vent déçus parce que l'on ne fait rien de
leur zèle, ils ne garderont point pour eux
leur amertume. Si la portée de cette grande
manifestation est toute morale qu'on le
dise; sinon, qu'on réclame des hommes ou
des femmes pour des tâches déterminées
A cette heure, on inscrit des volontaires
De LA GUERRE
(E'-1I-A,8.B„)
Er DES
£ iGÈRES
Paris, 16 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p OPERATIONS
Pr oriental. — La presse hongroise
fUet ,~
tnet garde le Gouvernement et le com-
pobsess 10 militaire contre le péril russe.
lIoocr eSlOn de l'offensive russe rend les
OlltrOl ho.stiles au projet d'une offensive
contre ,w,
]a c e 1 ItalIe. Les journaux répètent que
a cam'Pn a £ ne du Trentin a été la plus
l'a eerreur de l'Etat-Miajor autrichien, et
,«U• ocva. usf Première des victoires de Brous-
-- Q 7 (P. M,an) ldea Nazion., 12.3.
Quand Broussilov, au mois d'août de
Suée dernière, après sa magnifique of-
ann- ée dern ière, après sa m-agnifique of-
recut ve préparait à l'attaque de Kovel,
pe "t lordre d'attendre l'arrivée de deux
erve de la garde auxquels on voulait ré-
'T't r l'ih lonneur de la victoire. Le trans-
dp ces deux corps fut si lent, que les
reftian
rnlrlds eurent le temps de rétablir
quilib', des forces et d'empêcher toute
1•,0Uveiie Van?e de l'armée russe. Le nou-
■1 éonii-K de l'armée russe. Le nou-
ait n établi sur le front oriental ne
Pas d'y 'Prélever les renforts dont
fc1 av-iitu Soin pour secourir, en hâte, la
se, Co anle ; Car les Allemands avaient mas-
& ht' c°n,trp la Russie des troupes considéra-
rerld et n 'attenda.i,et qu'une occasion pour
f'lf!nfjr„
eS Ife l'üfensiv;e à leur tour. Cependant
PQ Pu)ni rns.' inexpérimentés, n'offraient
fOur une résistance suffisamment solide
pour etre aux Alliés de gagner du
IrPs. Ont Alliés de gagner du
)~Mt uatorze corps d'armée russes au-
le cheP toutefois intervenir utilement si
V Il] tns de fcr roumains, entièrement
)- !\ aVllJlllS de fonctionnaires autrichiens,
s:fOl't"Sloellt assuré le transport. Mais les
s-ii °rfe m S^s à la frontière ne dispo-
fty esiue de deux trains par jour et le
est Tir. 0sciue dépourvu de routes. Quel-
Ir è. (livii; 0 légères purent seules accou-
Q l'este J de 1 armée roumaine en retraite;
le reste l'armée russe n'arriva qu'au
e11.t l'eOlYlent, pour arrêter définitive-
l'en
Cfr,, ettibl(T jSGUr- Corr. della Sera, id.
Ii Yance e des fronts. — Malgré la
f' de sadu peuple anglais en l'invincibi-
q' uSe de cr flotte, la guerre sous-marine
~hoa~rr es~ op ~d&s inquiétudes aux hommes
îioh es"bJ RnuS ssie veut bien fournir des
ÎTw c'est l'Angleterre qui doit,
^W^ter ls ?est l'Angleterre qui doit,
serUrqUoi l' rllais donner de l'argent. —
Si ellt-ils l'eo sOUs-marins allemands res-
?.errP^bu^°'i is biocus surtout contre l'Ita-
^°babulr
vOl'i de ch ernent pour gêner ses importa-
d eChQrbon et de munitions, et fa-
tl'Qtrg r' là les plans éventuels de Hln-
■ S\ÏJ Vcomî l0 la plaine de Vénétie. Les
Nir- do
il6 du la + anglais prétendent
que 1 tactique employée contre l'Ita-
t tlot¡ Da.ni i st rappellera la campagne de
fi?*1 h» le - par en haut, irrup-
:Ne haut, irrup-
;tol)t des 0* elon eux, avant que la
lwnt w5 neiSoo? ait rendu sa mobilité au
elges ait rendti sa mob;l*ité au
l\l1a.y le frOteIl, Hindenburg essaierait de
eSt. On nomme même Fal-
ollrad comme chefs d'année.
«>v et Connrad comme chefs d'année.
On ajoute que si les Allemands et les Au-
trichiens réussissaient, les rép,ercussions
morales et politiques, seraient incalculables
en Italie. Mais ces nuages ne résistent pas
au rayon de soleil qui vient d'Amérique.
Le sort de la guerre dépend des effets plus
ou moins étendus de la campagne sons-ma-
rine allemande. — (Spectator) Züricher
Post, 8.3.
ORGANISATION
Autriche - Hongrie. — La Neue Freie
Presse, 9.3, publie une interview du maré-
chal von Hœtzendorf par G. A. Schreiner,
correspondant européen, de l' « Associated
Press » : Nos ennemis ont commis deux
fautes capitales : ils. ont cru que les na-
tions de la monarchie austro-hongroise se
sépareraient les unes des autres en cas de
guerre et ils ont refusé nos propositions
de paix. Or la monarchie austro-hongroise
réalise la réunion de nationalités diverses
en une même famille. « L'existence de
l'Autriche-Hongrie est une nécessité pour
l'Europe ». — Le sous-marin est un moyeu.
de combat parfaitement légitime dans une
guerre pour le droit à l'existence ; si nous
l'avions employé plus tôt, la guerre serait
déjà finie. Armées et états-majors alle-
mands et autrichiens combattent en parfait
accord les uns avec les autres. Le moral
des troupes est excellent ; elles ont une
grande dévotion pour l'Empereur dont le
caractère délicat et sympathique a conquis
l'affection de tous.
RECRUTEMENT
MORAL DES TROUPES
Angleterre. — M. Lovat Fraser, dans le
Daily Mail, 12.3, trouve insuffisant le nom-
bre d'hommes qu'on incorpore actuellement
dans l'armée anglaise. « Il y a encore des
armées à appeler », déclare-t-il. Voici les
moyens qu'il propose : 1° établir un statut
médical plus net et plus logique, ce qui
fera disparaître les inégalités choquantes
des conseils de révision ; 2° interdire aux
médecins de faire partie des conseils de
révision dans les régions où ils pratiquent ;
3° revisiter, en s'inspirant des prescriptions
parues en octobre dernier, les exemptés, les
hommes antérieurement classés comme
plus ou moins inaptes au service .armé, les
hommes et les officiers, renvoyés du front
comme « définitivement inaptes » en 1914-
1915, pour des motifs qui nie sont plus va-
lables ; 4° verser aux armées une partie du
personnel des ministères ; 5° donner aux
hommes d'une très légère infériorité physi-
que un entraînement spécial et progressif
qui les rende aptes au service en campa-
gne ; 6° priver les Trade-unions du pouvoir
de déclarer leurs hommes indispensables,
source d'innombrables abus.
Allemagne. — D'après des nouvelles de
la frontière suisse, on assiste à une grave
recrudescence des désertions dans l'armée
allemande. Les déserteurs passent la fron-
tière par groupes de 7, ou 10. Ils décla-
rent être las de la guerre et des souffrances
qu'ils doivent supporter. L'un d'eux affir.
mait récemment que tout le monde, en Alle-
magne, désire la paix à tout prix. La dé-
moralisation s'est répandue jusque dans
l'armée ; l'esprit de discipline s'est affaibli ;
les officiers n'osent plus traiter brutalement
le? soldats. Ceux-ci ne parlent que de paix
Les propositions du Chancelier à l'Entente
provoquèrent parmi eux d'impressionnantes
manifestations. La nouvelle du blocus sous-
marin a été accueillie avec un certain scep-
ticisme. L'Etat-Major multiplie les ordres
du jour, les avertissements, les exhorta-
tions aux troupes qui n'en tiennent plus
qu'un compte médiocre. — (P. Mari) ldea
Nazionale, 12.3.
QUESTIONS ECONOMIQUES
Empire britannique. — M. Austen Cham-
berlain n'a rien laissé debout de l'argumen-
tation édifiée par la députation du Lanca-
shire, qui protestait auprès de lui contre les
nouveaux droits sur l'importation des.co-
tonnades dans l'Inde. « Voici très long-
temps qu'un ministre, assailli par une or-
ganisation de. puissants intérêts, dont les
représentants lui témoignaient une hostilité
déclarée, n'a montré une attitude aussi:
ferme et courageuse. » Sa réponse impres-
sionnera profondément l'opinion, quelque
peu surprise par une agitation dont le sens
échappe en dehors du Lancashire. Les
membres de la députation ont adopté ce ton
violent et menaçant qui est le sûr indice
d'june mauvaise cause. L'un d'eux a osé
insinuer que si le Gouvernement n'obéissait
pas aux ordres du Lancashire, cette pro-
vince pourrait ne plus donner à la guerre
un entier appui. Nous nous refusons à
croire qu'il ait exprimé la pensée de ses
concitoyens. Un autre, plus modéré, s'est
plaint que sous le nouveau régime l'Inde
en viendrait bien vite à se suffire. Mais
l'intérêt des manufacturiers du Lancashire
mérite-t-il que nous lui sacrifiions l'avenir
industriel de l'Inde ? La thèse, si elle s'ex-
prime au grand jour, sera jugée insoutena-
ble. Et d'ailleurs, les produits de qualité
supérieure trouveront toujours dans l'Inde
un marché. — (Ed.) Times, 13.3.
MAIN-D'ŒUVRE
Angleterre. — L'appel adressé aux volon-
taires par le. Directeur de la Mobilisation
civile aura l'avantage de montrer au monde
une armée de citoyens prêts à tout pour la
cause nationale. Mais parmi ceux qui pos-
sèdent le don de la plume ou de la parole
s'il en est - et il y en a déjà — qui se trou-
vent déçus parce que l'on ne fait rien de
leur zèle, ils ne garderont point pour eux
leur amertume. Si la portée de cette grande
manifestation est toute morale qu'on le
dise; sinon, qu'on réclame des hommes ou
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