Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 mars 1917 14 mars 1917
Description : 1917/03/14 (T5,N378). 1917/03/14 (T5,N378).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503319g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
Itères DE LA GUERRE
- (E.-M.-A., 2* Bau)
ET DES
AFF-AIR.ES ËTRANGËRES
N° 378
Paris, U. mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
- CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres -
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
l Front occidental. — C'est seulement sur
le font occidental que chacun des deux
p peut espérer une décision rapide,
et l'Ai ma^ne a tellement besoin de ter-
lller promptement la guerre qu'elle ten-
tera sans aucun doute un effort suprême
eur Ce front. La lutte prendra presque cer-
Irient la forme de la guerre de mouve-
rneni t" Il faut noiJS attendre à revoir cette
c nnée des batailles de manœuvre du type
ue" Soyons donc prêts à supporter
avec fermeté l'annonce des fluctuations
qui ne sauraient manquer de se produire.
il est impossible de jouer aux échecs en
présnee d'amis inquiets qui poussent des
gélui-ssei-neiit,s chaque fois qu'une tour re-
Ou qu'un pion est sacrifié. — (Ed.)
obe; 1:0.3.
Ensemble des fronts. — La situation ge-
g érale, peut être comparée à celle de la
cran 1 marche en avant du 18 août 1914 ;
com dans la période du 1er au 18 août
191-4 des, démonstrations et des manœuvres
Le COUverture se produisent en ce moment.
Les frohts fortifiés peuvent s'ouvrir et lais-
Place à des manœuvres stratégiques
saï llles à troubler les plans de l'adver-
cest ce que vient de démontrer le
eplilullemand sur l'Ancre. La bataille que
.elle rSUlent les Anglais en ce moment est-
il 1 destmée à compenser le trouble apporté
à u, r situation par les derniers événe-
rnent Ou bien à remporter des avantages
plus étendus et à accrocher l'adversaire-
sur aute la ligne d'Ypres à Péronne ? Jus-
qu'à Jna^sent, on ne saurait la considérer
frà11l1le le début de la grande offensive
franco ~anglaise. Les attaques allemandes
en Qu .Pagne .et dans le bois des Cauriè-
[es au lent passé presque inaperçues, si
vOir lb.rnentaire de H a v a s n'avait laissé
voir ton^ le désagrément qu'elles ont causé
en France. Le retour du général Castelnau
marque la fin retour du général Castelnau
marque - d.i. t de la conférence de Pétro-
on dit que les Russes ont promis une
lill e IVe de diversion ; nous allons plus
Jiti uroYons qu'ils préparent une offien-
lve qui aura son but propre ; ils veulent
?l.rer a clair les affaires d'Autriche-Hon-
grie ; Par là s'explique leur acharnement
sWnn des passages des Carpathes.
rie Su elleront leur effort contre la Hon-
orî6' suru ut + s'ils peuvent compter sur une
/!e.ste e combinée des Italiens contre
Agoure'u - Le blocus sous-marin est très
.A e blocus sous-marin est très
& am Je dans la Méditerranée; il ne peut
e que peu à peu à un point tel
Vigile ravitaillement de la Grande-
vee So eet menace ses communications
c son »» I?^e continentale ; il ne paraît
pas encore très sévèrement établi contre
r le r e. SI les sous-marins peuvent cou-
avrtailIement de l'Angleterre et les
ï
communications de la France avec l'armée
Sarrail, les commandements français et an-
glais, pour réduire les effets de cette me-
nace, doivent attaquer le plus tôt possible;
mais alors ils se verront privés de la colla-
boration russe et italienne, qui sera diffi-
cilement au point avant mai. Si la décision
de la guerre pouvait s'obtenir ailleurs qu'en
Europe, l'Entente serait à la veille d'un
grand succès : les Anglais sont aux portes
de Bagdad. Les renforts envoyés d'Alep,
base commune des armées turques d'Ar-
méne, de Mésopotamie, de Syrie et d'Ara.
bie, arriveront-ils à temps pour sauver la
ville ? Les Anglais jusqu'ici ont assuré
leurs communications par le fleuve ; passé
Bagdad, ils rencontreront de graves difficul-
tés. S'ils prennent cette -ville, ils rempor-
teront un grand succès politique et straté-
gique, qui leur profitera à eux-mêmes plus
qu'à l'Entente. — (Stegemann) Bund, 11.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Le repli allemand
ne saurait avoir pour but un raccourcisse-
ment, trop peu appréciable, du front ; il
s'agit plutôt de placer l'adversaire en face
de positions plus fortes que les anciennes
et totalement inconnues de lui ; pour la
première fois depuis le début de la guerre,
les armées ennemies ne so trouvent plus
coincées l'une tout contre l'autre : UIIl
vaste espace s'étend entre les positions
principales ; pour avancer, les Anglais
sont obligés de livrer des combats d'avant-
garde auxquels leur habitude d'attaquer en
grandes masses ne les a pas préparés. On
ne saurait- reprocher au commandement
anglais de n'avoir pas prévu l'évacuation
allemande ; de semblables prévisions ris-
quent souvent de tomber à faux dans la
guerre de positions ; par contre, il a procé-
dé avec une iprudence peut-être excessive
au moment où, le repli étant éventé, il s'est
agi de commencer la poursuite. — Zürich.
Pasto 10.3.
- Expédition des Dardanelles. — Le rapport
sur les Dardanelles est un acte d'accusa-
tion impitoyable. Le Conseil de guerre: y
apparaît comme sens dessus-dessous, et
l'enchevêtrement des propos interrom-
pus mtre ses membres et leurs conseillers
militaires ressemble au scénario d'une co-
médie de Scribe. Si ces messieurs, assis
dans une confortable chambre de Lon-
dres, avaient risqué leur propre vie ou
leurs propres biens, ils seraient dignes de
pitié. Mais ils jouaient avec du sang —
beaucoup de sang irlandais malheureuse-
ment — qui ne leur coûtait rien, et le
mandarinisme du War Office et de l'Ami-
rauté n'avait jamais été consacré par une
aussi riche offrande. — Freeman's Journal,
9.3.
Turquie d'Asie. — Bagdad est prise, et
-le rêve pangermaniste brisé. Ce grand ex-
ploit militaire aura un effet moral plus
grand encore. L'Orient y lira la fin des
aspirations allemandes, d'un dessein au-
quel nos ennemis avaient donné un labeur
infini et secret. Les opérations décisives ont
été conduites, de notre côté, avec une habi-
leté remarquable. On peut dire aujourd'hui
que la victoire de Kut avait été plus com-
plète, plus meurtrière pour les Turcs, que
le public ne le croyait généralement. Leur
retraite fut une déroute. Voici l'Arménie et
la Mésopotamie perdues pour eux. Notre ar-
mée de Bagdad ne craint aucune contre-
offensive ; une autre colonne britannique
avance en Palestine ; les Russes s'ébran-
lent en Arménie, et l'invasion turque en
Perse recule. Sur tous les fronts principaux
la Turquie est en échec, tandis que l'Arabie
secoue son joug. L'effet total de ces revers
se fera sentir en Europe, car la valeur de
l'alliance ottomane pour l'Allemagne est
irrémédiablement compromise. Toute la si-
tuation, dans l'Orient moyen, en sera dès
aujourd'hui transformée ; le prestige britan-
nique est rétabli, et au delà. N'oublions pas
la grande part que l'Inde, son gouverne-
ment, son peuple, la vaillance de ses sol-
dats, ont prise à notre victoire, et ne mesu-
rons pas son aide au chiffre de ses contri-
butions financières. — (Ed.) Times, 12.3.
ORGANISATION
Etats-Unis. — En cas de guerre, il serait
bon de lever des volontaires qui iraient
prendre du service au Canada. Ils pour-
raient s'y instruire rapidement, devenir of-
ficiers, et servir à encadrer l'armée améri-
caine. De cette manière aussi, le fait que
nous sommes si éloignés du théâtre de la
guerre perdrait de son importance, et notre
flotte ne prendrait pas seule une part ac-
tive aux opérations. — (Prof. John Bates
Clark) Christ. Science Monitor, 8.2.
— On nous informe de Washington que
le Gouvernement a l'intention, en cas de
guerre, de lever une armée de 500.000 vo-
lontaires. Un semblable accroissement de
notre armée régulière constituerait la meil-
leure défense que nous puissions avoir, à,
défaut du service universel. Cet accroisse-
ment est réalisable, si Dieu et les Alliés
nous donnent le temps d'exercer les recrues.
En six ou huit mois, nous, aurions une ar-
mée, non pas certes comparable aux trou-
pes européennes, mais de force réelle.
Quant au mode de recrutement, si le Pré-
sident se propose de faire appel à des vo-
lontaires suivant la méthode américaine fa-
vorite, nous ne ferons que perdre notre
temps et notre argent. Lever des régiments
de bouchers, de boulangers ou de mar-
chands de chandelles n'est pas difficile si
l'organisateur a de l'influence politique et
peut payer la publicité nécessaire. Il a des
bataillons à donner aux autres politiciens
d'envergure, des grades de capitaines et de
lieutenants pour les électeurs de moindre
importance. Le plus difficile est de trouver
des simples, soldats : on peut, d'ailleurs
y parvenir avec une bonne proclamation et
une bonne devise. Mais, avec des régiments
- (E.-M.-A., 2* Bau)
ET DES
AFF-AIR.ES ËTRANGËRES
N° 378
Paris, U. mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
- CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres -
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
l Front occidental. — C'est seulement sur
le font occidental que chacun des deux
p peut espérer une décision rapide,
et l'Ai ma^ne a tellement besoin de ter-
lller promptement la guerre qu'elle ten-
tera sans aucun doute un effort suprême
eur Ce front. La lutte prendra presque cer-
Irient la forme de la guerre de mouve-
rneni t" Il faut noiJS attendre à revoir cette
c nnée des batailles de manœuvre du type
ue" Soyons donc prêts à supporter
avec fermeté l'annonce des fluctuations
qui ne sauraient manquer de se produire.
il est impossible de jouer aux échecs en
présnee d'amis inquiets qui poussent des
gélui-ssei-neiit,s chaque fois qu'une tour re-
Ou qu'un pion est sacrifié. — (Ed.)
obe; 1:0.3.
Ensemble des fronts. — La situation ge-
g érale, peut être comparée à celle de la
cran 1 marche en avant du 18 août 1914 ;
com dans la période du 1er au 18 août
191-4 des, démonstrations et des manœuvres
Le COUverture se produisent en ce moment.
Les frohts fortifiés peuvent s'ouvrir et lais-
Place à des manœuvres stratégiques
saï llles à troubler les plans de l'adver-
cest ce que vient de démontrer le
eplilullemand sur l'Ancre. La bataille que
.elle rSUlent les Anglais en ce moment est-
il 1 destmée à compenser le trouble apporté
à u, r situation par les derniers événe-
rnent Ou bien à remporter des avantages
plus étendus et à accrocher l'adversaire-
sur aute la ligne d'Ypres à Péronne ? Jus-
qu'à Jna^sent, on ne saurait la considérer
frà11l1le le début de la grande offensive
franco ~anglaise. Les attaques allemandes
en Qu .Pagne .et dans le bois des Cauriè-
[es au lent passé presque inaperçues, si
vOir lb.rnentaire de H a v a s n'avait laissé
voir ton^ le désagrément qu'elles ont causé
en France. Le retour du général Castelnau
marque la fin retour du général Castelnau
marque - d.i. t de la conférence de Pétro-
on dit que les Russes ont promis une
lill e IVe de diversion ; nous allons plus
Jiti uroYons qu'ils préparent une offien-
lve qui aura son but propre ; ils veulent
?l.rer a clair les affaires d'Autriche-Hon-
grie ; Par là s'explique leur acharnement
sWnn des passages des Carpathes.
rie Su elleront leur effort contre la Hon-
orî6' suru ut + s'ils peuvent compter sur une
/!e.ste e combinée des Italiens contre
Agoure'u - Le blocus sous-marin est très
.A e blocus sous-marin est très
& am Je dans la Méditerranée; il ne peut
e que peu à peu à un point tel
Vigile ravitaillement de la Grande-
vee So eet menace ses communications
c son »» I?^e continentale ; il ne paraît
pas encore très sévèrement établi contre
r le r e. SI les sous-marins peuvent cou-
avrtailIement de l'Angleterre et les
ï
communications de la France avec l'armée
Sarrail, les commandements français et an-
glais, pour réduire les effets de cette me-
nace, doivent attaquer le plus tôt possible;
mais alors ils se verront privés de la colla-
boration russe et italienne, qui sera diffi-
cilement au point avant mai. Si la décision
de la guerre pouvait s'obtenir ailleurs qu'en
Europe, l'Entente serait à la veille d'un
grand succès : les Anglais sont aux portes
de Bagdad. Les renforts envoyés d'Alep,
base commune des armées turques d'Ar-
méne, de Mésopotamie, de Syrie et d'Ara.
bie, arriveront-ils à temps pour sauver la
ville ? Les Anglais jusqu'ici ont assuré
leurs communications par le fleuve ; passé
Bagdad, ils rencontreront de graves difficul-
tés. S'ils prennent cette -ville, ils rempor-
teront un grand succès politique et straté-
gique, qui leur profitera à eux-mêmes plus
qu'à l'Entente. — (Stegemann) Bund, 11.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Le repli allemand
ne saurait avoir pour but un raccourcisse-
ment, trop peu appréciable, du front ; il
s'agit plutôt de placer l'adversaire en face
de positions plus fortes que les anciennes
et totalement inconnues de lui ; pour la
première fois depuis le début de la guerre,
les armées ennemies ne so trouvent plus
coincées l'une tout contre l'autre : UIIl
vaste espace s'étend entre les positions
principales ; pour avancer, les Anglais
sont obligés de livrer des combats d'avant-
garde auxquels leur habitude d'attaquer en
grandes masses ne les a pas préparés. On
ne saurait- reprocher au commandement
anglais de n'avoir pas prévu l'évacuation
allemande ; de semblables prévisions ris-
quent souvent de tomber à faux dans la
guerre de positions ; par contre, il a procé-
dé avec une iprudence peut-être excessive
au moment où, le repli étant éventé, il s'est
agi de commencer la poursuite. — Zürich.
Pasto 10.3.
- Expédition des Dardanelles. — Le rapport
sur les Dardanelles est un acte d'accusa-
tion impitoyable. Le Conseil de guerre: y
apparaît comme sens dessus-dessous, et
l'enchevêtrement des propos interrom-
pus mtre ses membres et leurs conseillers
militaires ressemble au scénario d'une co-
médie de Scribe. Si ces messieurs, assis
dans une confortable chambre de Lon-
dres, avaient risqué leur propre vie ou
leurs propres biens, ils seraient dignes de
pitié. Mais ils jouaient avec du sang —
beaucoup de sang irlandais malheureuse-
ment — qui ne leur coûtait rien, et le
mandarinisme du War Office et de l'Ami-
rauté n'avait jamais été consacré par une
aussi riche offrande. — Freeman's Journal,
9.3.
Turquie d'Asie. — Bagdad est prise, et
-le rêve pangermaniste brisé. Ce grand ex-
ploit militaire aura un effet moral plus
grand encore. L'Orient y lira la fin des
aspirations allemandes, d'un dessein au-
quel nos ennemis avaient donné un labeur
infini et secret. Les opérations décisives ont
été conduites, de notre côté, avec une habi-
leté remarquable. On peut dire aujourd'hui
que la victoire de Kut avait été plus com-
plète, plus meurtrière pour les Turcs, que
le public ne le croyait généralement. Leur
retraite fut une déroute. Voici l'Arménie et
la Mésopotamie perdues pour eux. Notre ar-
mée de Bagdad ne craint aucune contre-
offensive ; une autre colonne britannique
avance en Palestine ; les Russes s'ébran-
lent en Arménie, et l'invasion turque en
Perse recule. Sur tous les fronts principaux
la Turquie est en échec, tandis que l'Arabie
secoue son joug. L'effet total de ces revers
se fera sentir en Europe, car la valeur de
l'alliance ottomane pour l'Allemagne est
irrémédiablement compromise. Toute la si-
tuation, dans l'Orient moyen, en sera dès
aujourd'hui transformée ; le prestige britan-
nique est rétabli, et au delà. N'oublions pas
la grande part que l'Inde, son gouverne-
ment, son peuple, la vaillance de ses sol-
dats, ont prise à notre victoire, et ne mesu-
rons pas son aide au chiffre de ses contri-
butions financières. — (Ed.) Times, 12.3.
ORGANISATION
Etats-Unis. — En cas de guerre, il serait
bon de lever des volontaires qui iraient
prendre du service au Canada. Ils pour-
raient s'y instruire rapidement, devenir of-
ficiers, et servir à encadrer l'armée améri-
caine. De cette manière aussi, le fait que
nous sommes si éloignés du théâtre de la
guerre perdrait de son importance, et notre
flotte ne prendrait pas seule une part ac-
tive aux opérations. — (Prof. John Bates
Clark) Christ. Science Monitor, 8.2.
— On nous informe de Washington que
le Gouvernement a l'intention, en cas de
guerre, de lever une armée de 500.000 vo-
lontaires. Un semblable accroissement de
notre armée régulière constituerait la meil-
leure défense que nous puissions avoir, à,
défaut du service universel. Cet accroisse-
ment est réalisable, si Dieu et les Alliés
nous donnent le temps d'exercer les recrues.
En six ou huit mois, nous, aurions une ar-
mée, non pas certes comparable aux trou-
pes européennes, mais de force réelle.
Quant au mode de recrutement, si le Pré-
sident se propose de faire appel à des vo-
lontaires suivant la méthode américaine fa-
vorite, nous ne ferons que perdre notre
temps et notre argent. Lever des régiments
de bouchers, de boulangers ou de mar-
chands de chandelles n'est pas difficile si
l'organisateur a de l'influence politique et
peut payer la publicité nécessaire. Il a des
bataillons à donner aux autres politiciens
d'envergure, des grades de capitaines et de
lieutenants pour les électeurs de moindre
importance. Le plus difficile est de trouver
des simples, soldats : on peut, d'ailleurs
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