Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 mars 1917 13 mars 1917
Description : 1917/03/13 (T5,N377). 1917/03/13 (T5,N377).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65033182
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
':hrÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2e Bau)
ET DES
1 AfFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 377
Paris, 13 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
l'r OPERATIONS
foront OCcidental. — Les Français s'ef-
r)0 reprendre les positions perdues
[jar eux au bois des Caurières le 4.3.
Toute i Journée du 6, le bombardement
fut la Journée du 6, le bombardement
de 5 u S violent. Au feu roulant qui dura
qUj : 30 à 7 heures, succéda l'attaque
fut esous le feu de nos batteries, ne
Put Se dvelopper. Là où l'ennemi put
leu ce: 11 fut ensuite repoussé par nos
bOl!lb d mfanterie et de mitrailleuses. Le
0lïibaJai eJnent continua durant la nuit,
Putro rl fut suivi d'aucune attaque. Des
Patronjfi allemandes, qui parvinrent
tebrU aux tranchées ennemies, constatè-
r&tit les lourdes pertes des Français. Les
['OUvei
;erl1e elles Positions conquises sont entiè-
rement entre nos mains. Les Français
|(Jant le 6.3, dès une heure du ma-
ifi, Ie 6.3, dès une heure du ma-
an„ par un radio la reprise de
positions on dut mentionner le 6.3, à
he tires de l'après-midi, des tentatives
!¡¡ s pour les reprendre, tentatives
:1' ne se produisirent pas, puisque les
trili aJlds n'ont pas perdu un pouce du
Qgbr COnquis par eux le 4.3. — Berlin.
u b 1. 1 8.3
Qes ie de Botnie. — L'Aftonbladet publie
t6s dormations intéressantes sur la créa-
M te lle nouvelle base maritime russe
ttQllslnUs de la voie ferrée stratégique
ée etsale qui sera prochainement ache-
ro £ racl et Vasa, sur la côte
iiïHWo Botnie. Le journal estime que
"¡¡¡é lisse ent de ce port de guerre, des-
j'¡(¡j"d ifestement à fermer la partie
il,, golfe, équivaut à la fortification
ellforCe Aland. Il attire l'attention sur le
tt^^cenmH o+^es garnisons russes de Vasa
thii •, Karleby, où les bâtiments
:eI's ires, et même les casernes de pom-
Vs et le's écoles, regorgent de troupes.
la. s troupes qui cantonnent dans ces
q,()Breu -~~ie serait particulièrement
q, reu -se- Une grande quantité de pièces
V¡a.sa, Ces paient été transportées à
rrus ts' conclut le journal, sont
Mu él°qup?ni s que les plus sérieuses pa-
— Frankf. Ztg., 5. 3
roles d'avertissement. - FromM. Ztg., 5.3.
- -
ItrIQUE DES OPERATIONS
e!){r(!l'ser()Cidental. — Certains se sont mis
is l'l\r1<: n Œ>leur sur la retraite ennemie
l'AVâ'emr f la Somme, comme s'il s'a-
tl t elln grand revers britannique.
essif, car il n'est pas prouvé
!Ml» Aliûm *yands pourront, toutes les fois
le
Vn
q lt¡ etlt ddront, se retirer comme ils
l6 Hift?* de ] f faire, sans perdre beaucoup
^eàl r- de prisonniers. La nouvelle
V It rle unCl écrasement » par le canon
1 Drasa. danger et pose un problème.
kPo& sam
ilité d" tout, on « écrase » jusqu'à
Ill'lit6 e Poursuivre l'ennemi en re-
li k ~Ut Qrriver à associer la victoire
d'artillerie avec la progression rapide de
l'infanterie. — (Student of War) Manchest.
Guard., 10.3.
Expédition des Dardanelles. — Après
avoir qualifié d'inopportune la publication
du rapport de la Commission des Darda-
nelles, le Daily Chronicle, 9.3, conclut : « Il
n'est pas facile de distribuer les blâmes
en de pareils cas. La Commission a blâmé
la plupart de ceux qui ont été mêlés à l'en-
treprise. Deux figures se détachent — M.
Churchill et Lord Kitchener — qui se sont
trompés l'un et l'autre en raison même des
défauts de leurs qualités. Il est parfaite-
ment clair que le tempérament optimiste
de M. Churchill l'a trahi ; cela n'est pas
moins clair de l'esprit de centralisation
excessive de Lord Kitchener. Il s'est chargé
de faire ce qu'il aurait dù confier à un
Etat-Major ; ses changements d'opinion du
20 février et du 10 mars eurent de graves
conséquences. S'il s'était tenu à sa décision
du 16 février, nous aurions pu prendre Gal-
lipoli à faible prix ; s'il s'était tenu à celle
du 20, nous aurions pu éviter les pertes
de l'entreprise. Il est surprenant que la dé-
cision du 10 mars ait été admise après le
23 mars sans avoir été reprise en considé-
ration par le Comité de guerre. Pour ce
fait, comme le dit justement. le rapport,
ce ne sont pas seulement les membres di-
rigeants du Comité de guerre, mais tous ses
membres, qui doivent porter quelque part
de blâme ».
MATERIEL
Etats-Unis. — Les préparatifs de guerre
constituent un nouveau stimulant au com-
merce de l'acier. Les fabricants de plaques
d'acier pour les navires sont accablés de
commandes urgentes pour la marine, et des
négociations se poursuivent activement en
vue de grosses additions à l'artillerie de
l'armée : « Le Gouvernement, dit l'Iron
Trade Review, a envahi le marché comme
acheteur de quantités importantes d'acier à
munitions, de matériaux de constructions
pour agrandir les chantiers maritimes, etc.
Ses besoins ne pourront être satisfaits que
grâce à un échelonnement des commandes
en cours, qui permettra de presser les fa-
brications les plus essentielles. — Nous n'a-
vons pas encore une vue claire de l'effet de
la crise sur le grand mouvement d'exporta-
tion de l'acier et du fer. Les expéditions,
déjà en retard, ont subi de nouveaux délais.
On espère toutefois que l'Entente arrivera,
en un laps de temps raisonnable, à trouver
le moyen de reprendre le transport ininter-
rompu des munitions, de l'acier et du fer,
que nous envoyons en Europe. » L'Iron Age
déclare : « Les considérations de prix pas-
sent au second plan. Il ne s'agit plus que
de servir le pays. Nous espérons, avecXap-
pui du Gouvernement, obtenir des facilités
plus grandes sur les chemins de fer. Les
commandes étrangères ne cessent pas : la
France demande 5.000 tonnes de « Besse-
mer » et 5.000 tonnes d'acier fondu, la Rus-
sie 1.500 tonnes de tuyaux, l'Espagne 75.000
tonnes de plaques de navires. De plus, la
France demande, pour cette année, 400.000
tonnes d'acier à obus, en plus de 100.000
tonnes déjà commandées, et 8.000 tonnes
de plaques de navires. » New York Times,
8.2.
— Tous les chantiers de construction vont
travailler au maximum de leur capacité. Le
superdreadnought Mississipi, récemment
lancé, sera terminé cet été, au lieu d'être
terminé le 1er janvier 1918, comme le stipu-
lait le contrat. Et, dans la cale qu'il lais-
sera libre, au lieu de commencer un navire
de commerce, comme on le projetait, on
mettra en chantier immédiatement la quille
d'un des quatre nouveaux dreadnoughts ré-
cemment votés. — Washingt. Post, 9.2.
RECRUTEMENT, EFFECTIFS
France et Angleterre. — La nouvelle de
l'arrivée en France de 2.500 indigènes de
l'Afrique du Sud, qui vont travailler à
l'arrière des lignes, prouve que nous ne
tirons pas encore tout le parti possible
des ressources en hommes de l'Empire. La
France possède un domaine colonial bien
moins peuplé que le nôtre, et elle emploie
pourtant ses sujets d'Afrique et d'Asie en
grand nombre. Nous serions inexcusables
de laisser la guerre se prolonger plus que
de raison par notre négligence dans que
l'uti-
lisation des réserves immenses dont nous
disposons dans le monde entier. — (Ed.)
Pall Mall Gaz., 7.3.
Etats-Unis. — Il y a maintenant une se-
maine que le recrutement pour l'armée et
la marine s'est accentué, et déjà l'on voit
les heureux effets de la guerre sur la
moralité relâchée de la nation. Considérez
ce que la simple perspective de la guerre
a fait en quelques jours pour corriger l'in-
dolence de nos jeunes gens, pour réveiller
leur sentiment du devoir, et pour les dé-
tourner de la chasse aux dollars vers des
buts plus nobles. Et demandez-vous ce
qu'une guerre réelle, saine, ferait pour sau-
ver notre nation de la dégénérescence
morale et physique où elle sombrait si ra-
pidement. Une année de guerre à l'euro-
péenne ferait de nous une nouvelle nation.
Deux années de guerre créeraient une ré-
serve de force morale qui nous suffirait
pour un siècle. La prompte réponse de nos
jeunes gens à l'appel du pays est la preu-
ve que notre patriotisme n'est pas aussi
alangui qu'on le croyait. — (Ed.) Evening
Post, 8.2.
PERTES
Italie. — La neuvième bataille de l'Ison-
zo, qui a posé des questions dont seul le
prochain combat donnera la solution, peut
se comparer, quant au rapport entre les
pertes et l'étendue du terrain conquis, aux
opérations franco-anglaises sur le front de
la Somme. Le gain de territoire, qui ne
peut être évalué que sur des cartes à petite
échelle, à coûté à l'armée du duc d'Aoste
(E.-M.-A., 2e Bau)
ET DES
1 AfFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 377
Paris, 13 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
l'r OPERATIONS
foront OCcidental. — Les Français s'ef-
r)0 reprendre les positions perdues
[jar eux au bois des Caurières le 4.3.
Toute i Journée du 6, le bombardement
fut la Journée du 6, le bombardement
de 5 u S violent. Au feu roulant qui dura
qUj : 30 à 7 heures, succéda l'attaque
fut esous le feu de nos batteries, ne
Put Se dvelopper. Là où l'ennemi put
leu ce: 11 fut ensuite repoussé par nos
bOl!lb d mfanterie et de mitrailleuses. Le
0lïibaJai eJnent continua durant la nuit,
Putro rl fut suivi d'aucune attaque. Des
Patronjfi allemandes, qui parvinrent
tebrU aux tranchées ennemies, constatè-
r&tit les lourdes pertes des Français. Les
['OUvei
;erl1e elles Positions conquises sont entiè-
rement entre nos mains. Les Français
|(Jant le 6.3, dès une heure du ma-
ifi, Ie 6.3, dès une heure du ma-
an„ par un radio la reprise de
positions on dut mentionner le 6.3, à
he tires de l'après-midi, des tentatives
!¡¡ s pour les reprendre, tentatives
:1' ne se produisirent pas, puisque les
trili aJlds n'ont pas perdu un pouce du
Qgbr COnquis par eux le 4.3. — Berlin.
u b 1. 1 8.3
Qes ie de Botnie. — L'Aftonbladet publie
t6s dormations intéressantes sur la créa-
M te lle nouvelle base maritime russe
ttQllslnUs de la voie ferrée stratégique
ée etsale qui sera prochainement ache-
ro £ racl et Vasa, sur la côte
iiïHWo Botnie. Le journal estime que
"¡¡¡é lisse ent de ce port de guerre, des-
j'¡(¡j"d ifestement à fermer la partie
il,, golfe, équivaut à la fortification
ellforCe Aland. Il attire l'attention sur le
tt^^cenmH o+^es garnisons russes de Vasa
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:eI's ires, et même les casernes de pom-
Vs et le's écoles, regorgent de troupes.
la. s troupes qui cantonnent dans ces
q,()Breu -~~ie serait particulièrement
q, reu -se- Une grande quantité de pièces
V¡a.sa, Ces paient été transportées à
rrus ts' conclut le journal, sont
Mu él°qup?ni s que les plus sérieuses pa-
— Frankf. Ztg., 5. 3
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- -
ItrIQUE DES OPERATIONS
e!){r(!l'ser()Cidental. — Certains se sont mis
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l'AVâ'emr f la Somme, comme s'il s'a-
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essif, car il n'est pas prouvé
!Ml» Aliûm *yands pourront, toutes les fois
le
Vn
q lt¡ etlt ddront, se retirer comme ils
l6 Hift?* de ] f faire, sans perdre beaucoup
^eàl r- de prisonniers. La nouvelle
V It rle unCl écrasement » par le canon
1 Drasa. danger et pose un problème.
kPo& sam
ilité d" tout, on « écrase » jusqu'à
Ill'lit6 e Poursuivre l'ennemi en re-
li k ~Ut Qrriver à associer la victoire
d'artillerie avec la progression rapide de
l'infanterie. — (Student of War) Manchest.
Guard., 10.3.
Expédition des Dardanelles. — Après
avoir qualifié d'inopportune la publication
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nelles, le Daily Chronicle, 9.3, conclut : « Il
n'est pas facile de distribuer les blâmes
en de pareils cas. La Commission a blâmé
la plupart de ceux qui ont été mêlés à l'en-
treprise. Deux figures se détachent — M.
Churchill et Lord Kitchener — qui se sont
trompés l'un et l'autre en raison même des
défauts de leurs qualités. Il est parfaite-
ment clair que le tempérament optimiste
de M. Churchill l'a trahi ; cela n'est pas
moins clair de l'esprit de centralisation
excessive de Lord Kitchener. Il s'est chargé
de faire ce qu'il aurait dù confier à un
Etat-Major ; ses changements d'opinion du
20 février et du 10 mars eurent de graves
conséquences. S'il s'était tenu à sa décision
du 16 février, nous aurions pu prendre Gal-
lipoli à faible prix ; s'il s'était tenu à celle
du 20, nous aurions pu éviter les pertes
de l'entreprise. Il est surprenant que la dé-
cision du 10 mars ait été admise après le
23 mars sans avoir été reprise en considé-
ration par le Comité de guerre. Pour ce
fait, comme le dit justement. le rapport,
ce ne sont pas seulement les membres di-
rigeants du Comité de guerre, mais tous ses
membres, qui doivent porter quelque part
de blâme ».
MATERIEL
Etats-Unis. — Les préparatifs de guerre
constituent un nouveau stimulant au com-
merce de l'acier. Les fabricants de plaques
d'acier pour les navires sont accablés de
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négociations se poursuivent activement en
vue de grosses additions à l'artillerie de
l'armée : « Le Gouvernement, dit l'Iron
Trade Review, a envahi le marché comme
acheteur de quantités importantes d'acier à
munitions, de matériaux de constructions
pour agrandir les chantiers maritimes, etc.
Ses besoins ne pourront être satisfaits que
grâce à un échelonnement des commandes
en cours, qui permettra de presser les fa-
brications les plus essentielles. — Nous n'a-
vons pas encore une vue claire de l'effet de
la crise sur le grand mouvement d'exporta-
tion de l'acier et du fer. Les expéditions,
déjà en retard, ont subi de nouveaux délais.
On espère toutefois que l'Entente arrivera,
en un laps de temps raisonnable, à trouver
le moyen de reprendre le transport ininter-
rompu des munitions, de l'acier et du fer,
que nous envoyons en Europe. » L'Iron Age
déclare : « Les considérations de prix pas-
sent au second plan. Il ne s'agit plus que
de servir le pays. Nous espérons, avecXap-
pui du Gouvernement, obtenir des facilités
plus grandes sur les chemins de fer. Les
commandes étrangères ne cessent pas : la
France demande 5.000 tonnes de « Besse-
mer » et 5.000 tonnes d'acier fondu, la Rus-
sie 1.500 tonnes de tuyaux, l'Espagne 75.000
tonnes de plaques de navires. De plus, la
France demande, pour cette année, 400.000
tonnes d'acier à obus, en plus de 100.000
tonnes déjà commandées, et 8.000 tonnes
de plaques de navires. » New York Times,
8.2.
— Tous les chantiers de construction vont
travailler au maximum de leur capacité. Le
superdreadnought Mississipi, récemment
lancé, sera terminé cet été, au lieu d'être
terminé le 1er janvier 1918, comme le stipu-
lait le contrat. Et, dans la cale qu'il lais-
sera libre, au lieu de commencer un navire
de commerce, comme on le projetait, on
mettra en chantier immédiatement la quille
d'un des quatre nouveaux dreadnoughts ré-
cemment votés. — Washingt. Post, 9.2.
RECRUTEMENT, EFFECTIFS
France et Angleterre. — La nouvelle de
l'arrivée en France de 2.500 indigènes de
l'Afrique du Sud, qui vont travailler à
l'arrière des lignes, prouve que nous ne
tirons pas encore tout le parti possible
des ressources en hommes de l'Empire. La
France possède un domaine colonial bien
moins peuplé que le nôtre, et elle emploie
pourtant ses sujets d'Afrique et d'Asie en
grand nombre. Nous serions inexcusables
de laisser la guerre se prolonger plus que
de raison par notre négligence dans que
l'uti-
lisation des réserves immenses dont nous
disposons dans le monde entier. — (Ed.)
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Etats-Unis. — Il y a maintenant une se-
maine que le recrutement pour l'armée et
la marine s'est accentué, et déjà l'on voit
les heureux effets de la guerre sur la
moralité relâchée de la nation. Considérez
ce que la simple perspective de la guerre
a fait en quelques jours pour corriger l'in-
dolence de nos jeunes gens, pour réveiller
leur sentiment du devoir, et pour les dé-
tourner de la chasse aux dollars vers des
buts plus nobles. Et demandez-vous ce
qu'une guerre réelle, saine, ferait pour sau-
ver notre nation de la dégénérescence
morale et physique où elle sombrait si ra-
pidement. Une année de guerre à l'euro-
péenne ferait de nous une nouvelle nation.
Deux années de guerre créeraient une ré-
serve de force morale qui nous suffirait
pour un siècle. La prompte réponse de nos
jeunes gens à l'appel du pays est la preu-
ve que notre patriotisme n'est pas aussi
alangui qu'on le croyait. — (Ed.) Evening
Post, 8.2.
PERTES
Italie. — La neuvième bataille de l'Ison-
zo, qui a posé des questions dont seul le
prochain combat donnera la solution, peut
se comparer, quant au rapport entre les
pertes et l'étendue du terrain conquis, aux
opérations franco-anglaises sur le front de
la Somme. Le gain de territoire, qui ne
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