Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 mars 1917 12 mars 1917
Description : 1917/03/12 (T5,N376). 1917/03/12 (T5,N376).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503317n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
BULLETIN QUOTIDIEN DE PRESSE ETRANGERE — N° 376 2
tORGANISATION, COMMANDEMENT
ta te, u «S — « Un 'pays de cent millions
i-tar, , tous dévoués à la même cause,
80nt àes lunrenses ressources industrielles
dont 1 a disposition du Gouvernement,
îp ? Vastes usines ont déjà été adap-
Obus d a fabrication des munitions, des
°bns d?s sous-marins et des aéroplanes, et
do.nt iles - rl'venteurs font preuve d'une acti-
%ir^ jfSar^e' peut être si pacifiste qu'on
ijo ln dns ses tendances et ses inclina-
Cités' m aIs, on ne peut douter de ses capa-
de tou ffenslVes et défensives sans faire il
tou„
de t "118 les enseignements donnés jusqu'à
* jour Par la guerre européenne. Dans
j?ut Ce
lorgan' qui e st arrivé, le génie inventif et
PlliSsà.bon industrielle ont été les plus
nJellern S facteurs. Notre armée n'est ac-
"ieueiïJrnt t qu'un noyau, mais nous aurons
Vt ie rnps nécessaire pour instruire un
IloU hommes avant que le Kaiser puis-
¿t Hous ûttindre, et les ressources qui ont
'rJIlt à. Ur lui d'aussi importants auxiliaires
Ile t
Il COIln lke disposition. M. Wilson le sait.
."cotonn 1 notre force. Et on peut compter
hnic Pour faire usage du savoir des
*%iiCj„
de l'armée et de la marine,
fSL ettre à leur routine, ou à leurs
ele à,professionnelles, d'opposer un obs-
0011 vre à -accomplir. Ses paroles et
le es, lûlssen t prévoir une action éner-
%e pi
et a"ranchie des-méthodes de la bu-
Ut le. Î) — (Ed.) Brooklyn Eagle, 6.2.
hrr ch he-Hongrie. — La maison occupée
krl, le ?h^eur Charles, à Baden [Autriche],
'IPS ,theù,tre de décisions historiques au
| >Ps m* i le maréchal Soult, par la grâce de
.'tin uc de Dalmatie, avait établi son
,r" .r genernl à Baden, en 1805 et 1806 ;
si Napoléon lui-même, qui
lrQ J 1809, de Schoenbriinn à Baden, pé-
Cette maison). Tout y sent le
te d rln n'y rappelle la Cour. A toute
!'Eta ollr, mais surtout le soir, le chef
J'Êtat J' a!or général entre dans le cabi-
de l'Empereur pour conférer
; "a.i¡ L Empereur fournit une somme de
3ii Il sacrifie vraiment sa
la patrie. - (Szomory Eniil)
ïj e8se , 3
lj0y^ patrie. — (Szomory Emil)
11\ 2.3 le Un ordre de l'Empereur en date
t,3 l\rltiment du poteau est supprimé
: l'armieé e austro-hongroise. Fremdenbl.,
de!?IS0NNIERS, INTERNÉS
r livre blanc » communiqué au
'l;4:fllagnContient 1(38 accords conclus entre
a,,, et les pays ennemis au sujet
Pris(, rlniers civils et des prisonniers de
s'ao- lson des circonstances, il ne
rQisVntiongIr de traités formels, mais de
K lorls -qui furent conclues par l'entre-
''th^ui<* Sances neutres, souvent après
s tà u §ociat,°ns difficiles et en partie sous
dprnesures allemandes de repré-
n. Ztg., 4.3.
étions ÉCONOMIQUES
;t 9leterr PRODUCTION
mSs0V6Mpb)T" Le gouvernement anglais
soir (9.3), une mesure très
gQrlq rnaVr: assurer un meilleur em-
ain œuvre affectée aux usines
iv» i! ordre en vertu de « l'Acte
ailonale toutes les indus-
t4 ,
V VeW! génO?ucbon est décrétée par le
%! > w ^'imn du Service national com-
0rit nKance militaire ou natio-
mÈE* * aeées sous le contrôle du
ministère des Munitions, qui a déjà pleins
pouvoirs sur les industries de guerre. Cette
décision comporte trois avantages. Elle per-
mettra au Directeur du Service national de
placer les volontaires selon leur compétence,
de faire exécuter sans délai les travaux
qu'il juge essentiels, et de s'assurer, en tout
lieu et en tout temps, du caractère national
des travaux entrepris par des usines jus-
qu'ici indépendantes. — Daily Mail (con.
tinental), 11.3.
Allemagne. — La foire de Leipzig bat son
plein. La section la plus visitée du public
est celle de l'alimentation, qu'il conviendrait
pourtant mieux de nommer la « section des
succédanés alimentaires » ou « section de
chimie alimentaire », car les aliments pro-
prement dits y sont très peu représentés.
On y voit notamment une très grande va-
riété de « cubes pour la préparation des
potages » et de « poudres à gâteaux ». —
Vossische Ztg., 7.3.
GREVES
Portugal. — D'après les nouvelles qui
arrivent de S. Pedro da Cova, le conflit
qui s'est produit entre les ouvriers mineurs
et la Compagnie des houillères n'est pas
près d'être terminé. Le chef de la police
s'efforce d'arriver à une entente, de façon à
faire cesser la grève dont les effets se font
déjà sentir. Il y a plusieurs jours que le
charbon manque dans les dépôts et son prix
a déjà subi une forte hausse. Il y a des
rixes entre les grévistes et les ouvriers qui
n'avaient pas voulu se solidariser avec eux,
mais l'intervention de l'autorité a empêché
des troubles plus graves. — Seculo, 6.3.
CONTREBANDE
Grèce. — « La benzine, que le général'
Papoulos recevait censément pour les au-
tos militaires du corps d'armée d'Epire, au
lieu de prendre le chemin de Janina, était
envoyée à Prévéza, où elle était mise à la
disposition des gens qui ravitaillaient les
sous-marins allemands. » — Makédonia,
5/18.2.
BLOCUS
Italie. - La Gazzetta Ufficiale publie un
décret aux termes duquel tous les services
intéressant la protection du trafic maritime
contre les sous-marins sont concentrés en-
tre les mains d'un amiral. — Corr. della
Sera, 7.3.
Espagne. — On annonce de Valence (Es-
pagne) que la récente limitation par l'Angle-
terre des importations de fruits cause plus
de détriment aux intérêts commerciaux de
l'Espagne que le blocus décrété par l'Alle-
magne. A cela s'ajoute que l'Allemagne au-
torise l'exportation des fruits à destination
du Maroc français, tandis que le gouverne-
ment français interdit, même aux Iles Cana-
ries, la mise en route de navires avec des
connaissements allemands. Dans ces condi-
tions, les exportateurs espagnols commen-
çent à apercevoir de quel côté surgissent
d'une manière constante les obstacles mis à
leur trafic. - Köln. Ztg., 6.3.
Grèce. - Le Gouvernement vient de faire
sans succès des démarches en vue de se
faire livrer par les Alliés le transport grec
chargé de pétrole qu'ils ont saisi dans le
port de Patras. Le fait est d'autant plus cu-
rieux que le Gouvernement a été soutenu
dans cette affaire par la Commission inter-
nationale de contrôle de la dette hellénique,
qui a intérêt à ne pas voir diminuer les re-
venus de l'Etat affectés au service des inté-
rêts de la dette. — Néa Himéra, 30.1/12.2.
La guerre sous-marine à outrance. —
L'Allemagne, si elle a calculé les résultats
probables de sa guerre sous-marine aussi
exactement que l'indiquent les communi-
qués doit avoir tenu compte d'un de ces ré-
sultats qui, quoique non apparent à pre-
mière vue, est raisonnablement sûr. C'est
que, si les Etats-Unis entrent en guerre
l'Allemagne aura automatiquement bloqué
tous les neutres d'Europe. Elle attaquera en
effet nos navires partout où elle les rencon-
trera, et cherchera à nous couper de l'Eu-
rope aussi bien que de l'Angleterre ; nous
tendrons alors tous nos efforts pour livrer nos
marchandises à l'Angleterre, à la France et
à l'Italie, qui combattent notre ennemi.
Nous le ferons par raison militaire, si nous
ne le faisons pas pour d'autres raisons. Les
neutres seront ainsi les principales victimes
du blocus allemand. En ce moment, l'Alle-
magne se procure sans aucun doute une
bonne part de ce que nous exportons aux
neutres, malgré les conventions qui lient
ces derniers. La contrebande est prospère
entre les neutres et l'Allemagne. Quand les
neutres seront bloqués et isolés de l'Améri-
que comme de l'Angleterre, il n'y aura plus
de contrebande. Et l'Allemagne aura ainsi
accéléré, plutôt que retardé, l'approche de
la « famine » sur son propre territoire. —
(Ed.) New York Times, 8.2.
# FINANCES
Italie. — Par un décret de la Lieutenance,
en date du 8.3, le terme pour les souscrip-
tions à l'Emprunt a été prorogé jusqu'au
18.3. — Journaux du 9.3.
Japon. — De Tokio : De débiteur, le Ja-
pon devient graduellement créancier. Le ré-
cent emprunt anglais de 250 millions de
francs a été couvert en quelques jours, ce
qui prouve l'abondance de l'argent disponi-
ble, et, aussi, que les Japonais préfèrent les
valeurs à court terme ; car celles-ci sont
remboursables dans trois ans. Déjà l'ensem-
ble des sommes placées au Japon en obliga-
tions et Bons du Trésor de l'Entente s'éle-
vait à 1.285 millions de francs. Ce qui ne
l'empêchait pas de payer l'intérêt de ses
dettes à l'étranger et dB les rédimer en par-
tie. Si bien que l'argent qui a' quitté le Ja-
pon depuis le commencement de la guerre
ne s'élève pas à moins de 2.514.327.500 fil. ;
à quoi il convient d'ajouter 500 millions qui
représentent les engagements spéciaux de
l'Etat. C'est-à-dire que le crédit en faveur
du Japon se monte à plus de 3 milliards de
francs. L'organe de ses hommes d'affaires,
le Herald of Asia, prévoit que le total at-
teindra 5 milliards à la fin de 1917 et estime
que, quoi qu'il arrive, le Japon sera à mê-
me de se libérer de sa dette nationale avant
que les conditions normales d'échange ne
soient rétablies. — Los Angeles Times, 11.2.
Scandinavie. — De Copenhague : Un ac-
cord vient d'être conclu entre le Danemark,
la Suède et la Norvège, conformément à la
convention monétaire déjà existante ; selon
cet accord, les trois pays introduiront avant
peu la monnaie de fer. On ne frappe pro-
visoirement que des pièces de deux öre. —
Frankf. Ztg., 5.3.
Etats-Unis. — Extrait du rapport adressé
au Congrès par le Comité directeur dea.
Banques fédérales : « L'achat par l'épargne
américaine, en quantités importantes, d'em-
prunts étrangers offrant de bonnes garan-
ties, et l'absorption, par cette épargne, d'un
grand nombre de valeurs américaines pré-
cédemment possédées par l'étranger, peu-
vient être considérés comme des opérations
normales et saines, si l'on tient compte des
circonstances qui ont prévalu depuis le dé-
but de la guerre ; mais le Comité a @ cepen-
dant cru nécessaire d'insister sur l'impor-
tance, pour les banques, de disposer tou-
jours d'une proportion suffisante d'argent
liquide. Chaque fois que la puissance d'ab-
sorption du marché financier parait devoir
s'épuiser, il serait, dans l'opinion du Comité,
préférable de réduire nos exportations ou'
de régler, par des importations d'or la ba-
lance commerciale existant en notre faveur
tORGANISATION, COMMANDEMENT
ta te, u «S — « Un 'pays de cent millions
i-tar, , tous dévoués à la même cause,
dont amnient qu'aucun autre, un pays80nt àes lunrenses ressources industrielles
dont 1 a disposition du Gouvernement,
îp ? Vastes usines ont déjà été adap-
Obus d a fabrication des munitions, des
°bns d?s sous-marins et des aéroplanes, et
do.nt iles - rl'venteurs font preuve d'une acti-
%ir^ jfSar^e' peut être si pacifiste qu'on
ijo ln dns ses tendances et ses inclina-
Cités' m aIs, on ne peut douter de ses capa-
de tou ffenslVes et défensives sans faire il
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* jour Par la guerre européenne. Dans
j?ut Ce
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PlliSsà.bon industrielle ont été les plus
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IloU hommes avant que le Kaiser puis-
¿t Hous ûttindre, et les ressources qui ont
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ele à,professionnelles, d'opposer un obs-
0011 vre à -accomplir. Ses paroles et
le es, lûlssen t prévoir une action éner-
%e pi
et a"ranchie des-méthodes de la bu-
Ut le. Î) — (Ed.) Brooklyn Eagle, 6.2.
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krl, le ?h^eur Charles, à Baden [Autriche],
'IPS ,theù,tre de décisions historiques au
| >Ps m* i le maréchal Soult, par la grâce de
.'tin uc de Dalmatie, avait établi son
,r" .r genernl à Baden, en 1805 et 1806 ;
si Napoléon lui-même, qui
lrQ J 1809, de Schoenbriinn à Baden, pé-
Cette maison). Tout y sent le
te d rln n'y rappelle la Cour. A toute
!'Eta ollr, mais surtout le soir, le chef
J'Êtat J' a!or général entre dans le cabi-
de l'Empereur pour conférer
; "a.i¡ L Empereur fournit une somme de
3ii Il sacrifie vraiment sa
la patrie. - (Szomory Eniil)
ïj e8se , 3
lj0y^ patrie. — (Szomory Emil)
11\ 2.3 le Un ordre de l'Empereur en date
t,3 l\rltiment du poteau est supprimé
: l'armieé e austro-hongroise. Fremdenbl.,
de!?IS0NNIERS, INTERNÉS
r livre blanc » communiqué au
'l;4:fllagnContient 1(38 accords conclus entre
a,,, et les pays ennemis au sujet
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s'ao- lson des circonstances, il ne
rQisVntiongIr de traités formels, mais de
K lorls -qui furent conclues par l'entre-
''th^ui<* Sances neutres, souvent après
s tà u §ociat,°ns difficiles et en partie sous
dprnesures allemandes de repré-
n. Ztg., 4.3.
étions ÉCONOMIQUES
;t 9leterr PRODUCTION
mSs0V6Mpb)T" Le gouvernement anglais
soir (9.3), une mesure très
gQrlq rnaVr: assurer un meilleur em-
ain œuvre affectée aux usines
iv» i! ordre en vertu de « l'Acte
ailonale toutes les indus-
t4 ,
V VeW! génO?ucbon est décrétée par le
%! > w ^'imn du Service national com-
0rit nKance militaire ou natio-
mÈE* * aeées sous le contrôle du
ministère des Munitions, qui a déjà pleins
pouvoirs sur les industries de guerre. Cette
décision comporte trois avantages. Elle per-
mettra au Directeur du Service national de
placer les volontaires selon leur compétence,
de faire exécuter sans délai les travaux
qu'il juge essentiels, et de s'assurer, en tout
lieu et en tout temps, du caractère national
des travaux entrepris par des usines jus-
qu'ici indépendantes. — Daily Mail (con.
tinental), 11.3.
Allemagne. — La foire de Leipzig bat son
plein. La section la plus visitée du public
est celle de l'alimentation, qu'il conviendrait
pourtant mieux de nommer la « section des
succédanés alimentaires » ou « section de
chimie alimentaire », car les aliments pro-
prement dits y sont très peu représentés.
On y voit notamment une très grande va-
riété de « cubes pour la préparation des
potages » et de « poudres à gâteaux ». —
Vossische Ztg., 7.3.
GREVES
Portugal. — D'après les nouvelles qui
arrivent de S. Pedro da Cova, le conflit
qui s'est produit entre les ouvriers mineurs
et la Compagnie des houillères n'est pas
près d'être terminé. Le chef de la police
s'efforce d'arriver à une entente, de façon à
faire cesser la grève dont les effets se font
déjà sentir. Il y a plusieurs jours que le
charbon manque dans les dépôts et son prix
a déjà subi une forte hausse. Il y a des
rixes entre les grévistes et les ouvriers qui
n'avaient pas voulu se solidariser avec eux,
mais l'intervention de l'autorité a empêché
des troubles plus graves. — Seculo, 6.3.
CONTREBANDE
Grèce. — « La benzine, que le général'
Papoulos recevait censément pour les au-
tos militaires du corps d'armée d'Epire, au
lieu de prendre le chemin de Janina, était
envoyée à Prévéza, où elle était mise à la
disposition des gens qui ravitaillaient les
sous-marins allemands. » — Makédonia,
5/18.2.
BLOCUS
Italie. - La Gazzetta Ufficiale publie un
décret aux termes duquel tous les services
intéressant la protection du trafic maritime
contre les sous-marins sont concentrés en-
tre les mains d'un amiral. — Corr. della
Sera, 7.3.
Espagne. — On annonce de Valence (Es-
pagne) que la récente limitation par l'Angle-
terre des importations de fruits cause plus
de détriment aux intérêts commerciaux de
l'Espagne que le blocus décrété par l'Alle-
magne. A cela s'ajoute que l'Allemagne au-
torise l'exportation des fruits à destination
du Maroc français, tandis que le gouverne-
ment français interdit, même aux Iles Cana-
ries, la mise en route de navires avec des
connaissements allemands. Dans ces condi-
tions, les exportateurs espagnols commen-
çent à apercevoir de quel côté surgissent
d'une manière constante les obstacles mis à
leur trafic. - Köln. Ztg., 6.3.
Grèce. - Le Gouvernement vient de faire
sans succès des démarches en vue de se
faire livrer par les Alliés le transport grec
chargé de pétrole qu'ils ont saisi dans le
port de Patras. Le fait est d'autant plus cu-
rieux que le Gouvernement a été soutenu
dans cette affaire par la Commission inter-
nationale de contrôle de la dette hellénique,
qui a intérêt à ne pas voir diminuer les re-
venus de l'Etat affectés au service des inté-
rêts de la dette. — Néa Himéra, 30.1/12.2.
La guerre sous-marine à outrance. —
L'Allemagne, si elle a calculé les résultats
probables de sa guerre sous-marine aussi
exactement que l'indiquent les communi-
qués doit avoir tenu compte d'un de ces ré-
sultats qui, quoique non apparent à pre-
mière vue, est raisonnablement sûr. C'est
que, si les Etats-Unis entrent en guerre
l'Allemagne aura automatiquement bloqué
tous les neutres d'Europe. Elle attaquera en
effet nos navires partout où elle les rencon-
trera, et cherchera à nous couper de l'Eu-
rope aussi bien que de l'Angleterre ; nous
tendrons alors tous nos efforts pour livrer nos
marchandises à l'Angleterre, à la France et
à l'Italie, qui combattent notre ennemi.
Nous le ferons par raison militaire, si nous
ne le faisons pas pour d'autres raisons. Les
neutres seront ainsi les principales victimes
du blocus allemand. En ce moment, l'Alle-
magne se procure sans aucun doute une
bonne part de ce que nous exportons aux
neutres, malgré les conventions qui lient
ces derniers. La contrebande est prospère
entre les neutres et l'Allemagne. Quand les
neutres seront bloqués et isolés de l'Améri-
que comme de l'Angleterre, il n'y aura plus
de contrebande. Et l'Allemagne aura ainsi
accéléré, plutôt que retardé, l'approche de
la « famine » sur son propre territoire. —
(Ed.) New York Times, 8.2.
# FINANCES
Italie. — Par un décret de la Lieutenance,
en date du 8.3, le terme pour les souscrip-
tions à l'Emprunt a été prorogé jusqu'au
18.3. — Journaux du 9.3.
Japon. — De Tokio : De débiteur, le Ja-
pon devient graduellement créancier. Le ré-
cent emprunt anglais de 250 millions de
francs a été couvert en quelques jours, ce
qui prouve l'abondance de l'argent disponi-
ble, et, aussi, que les Japonais préfèrent les
valeurs à court terme ; car celles-ci sont
remboursables dans trois ans. Déjà l'ensem-
ble des sommes placées au Japon en obliga-
tions et Bons du Trésor de l'Entente s'éle-
vait à 1.285 millions de francs. Ce qui ne
l'empêchait pas de payer l'intérêt de ses
dettes à l'étranger et dB les rédimer en par-
tie. Si bien que l'argent qui a' quitté le Ja-
pon depuis le commencement de la guerre
ne s'élève pas à moins de 2.514.327.500 fil. ;
à quoi il convient d'ajouter 500 millions qui
représentent les engagements spéciaux de
l'Etat. C'est-à-dire que le crédit en faveur
du Japon se monte à plus de 3 milliards de
francs. L'organe de ses hommes d'affaires,
le Herald of Asia, prévoit que le total at-
teindra 5 milliards à la fin de 1917 et estime
que, quoi qu'il arrive, le Japon sera à mê-
me de se libérer de sa dette nationale avant
que les conditions normales d'échange ne
soient rétablies. — Los Angeles Times, 11.2.
Scandinavie. — De Copenhague : Un ac-
cord vient d'être conclu entre le Danemark,
la Suède et la Norvège, conformément à la
convention monétaire déjà existante ; selon
cet accord, les trois pays introduiront avant
peu la monnaie de fer. On ne frappe pro-
visoirement que des pièces de deux öre. —
Frankf. Ztg., 5.3.
Etats-Unis. — Extrait du rapport adressé
au Congrès par le Comité directeur dea.
Banques fédérales : « L'achat par l'épargne
américaine, en quantités importantes, d'em-
prunts étrangers offrant de bonnes garan-
ties, et l'absorption, par cette épargne, d'un
grand nombre de valeurs américaines pré-
cédemment possédées par l'étranger, peu-
vient être considérés comme des opérations
normales et saines, si l'on tient compte des
circonstances qui ont prévalu depuis le dé-
but de la guerre ; mais le Comité a @ cepen-
dant cru nécessaire d'insister sur l'impor-
tance, pour les banques, de disposer tou-
jours d'une proportion suffisante d'argent
liquide. Chaque fois que la puissance d'ab-
sorption du marché financier parait devoir
s'épuiser, il serait, dans l'opinion du Comité,
préférable de réduire nos exportations ou'
de régler, par des importations d'or la ba-
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