Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 mars 1917 11 mars 1917
Description : 1917/03/11 (T5,N375). 1917/03/11 (T5,N375).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65033167
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 375
1 alsTÈTRES De la GUERRE
I (E.-M.-A., 2- Bau) ,
1 (F'~ 1.- A ., 2- ]Bau) (
ET DES
, PFAJRES ÉTRANGÈRES
Paris, 11 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peurent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QtJ ESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
r' s
h font occidental. -.:. 'SUT l'Ancre, les com-
bats rnoSi positions continuèrent dans
les JOUTnée du 3.3. Les Anglais, malgré
Jes C6s considérables mises en ligne, ne
PUrem Parvenir aux nouvelles positions al-
d ades. Cçmune le 28.2, dans la région
de IY, écliouèrent le 4.3 les attaques an-
Slais es près de Bouchavesnes. Les troupes
* anglaises, avançant sur une lar-
§euj> de 2 kilomètres, furent attaquées sur
un deux ailes et presque partout rejetées ;
ta seul élément de tranchée au centre res-
ta pi r possession. La grande attaque
aUern ^de sur la rive orientale de la Meu-
se gi f1' d'après le communiqué, nous fit ga-
g'tig00 mètres de terrain en profondeur
et no- livra près de 600 prisonniers, nous
Parsa, peu -de pertes. Après une courte pré-
par î1. 0n d'artillerie, les troupes françaises
IJriroéenment les tranchées, étaient si dé-
PrUïi £ s que nos troupes d'assaut purent en
trois endroits pénétrer dans les lignes fran-
ç,iSes. De.s grenades jetées dans les abris
les CWent dans ceux-oi l'air irrespirable, et.
les rançais furent, en masses, faits pri-
rr Lars.. "T" Berlin. Tagbl., 6.3.
h e ont ariental. — Hindenburg est resté,
ce 7pn 1 ,on raconte, un « oriental » réso-
■
0rait persuadé qu'une décision en
fftv t de l'Allemagne ne peut se produire
^Ue Su r!e front russe. Les Allemands sen-
tellt Probablement qu'ils ne sauraient tenir
au^^ de 1917, et croient que nous som-
^es io„,re la même enseigne. La guerre
Se ter m-
cOllditlllant alors en « partie nulle », les
tOllt d IOns de la paix dépendraient avant
onret l'étendue des territoires occupés au
^orneni de l'ouverture des négociations. Et
"Ver delus facile dé conquérir et de conser-
e Hotp sur le front oriental que
®*, ..,: ,cÔté. — (A. F. Pollard) Liverp.
ta -
b e r. - De Corfou, à l'Agenzia
ici de p : - Suivant des informations reçues
~e jrieste la flotte autrichienne se pré-
sortir afin de permettre à ses sous-
cer le détroit d'Otrante et de
(iar, la Méditerranée. — Star, 5.3.
ie des fronts. — Dans le secteur
ïïîih ^t f,1*6® à La Bas'sée, les Anglais ma-
9Q.tr le e grande activité, pour recon-
fj défelores de la 6e armée allemande
Êai ^éf^
W^-ArïL dans le secteur de La
l g, en as,. ils s'agitent encore davan-
Urf' eln à oarhculier dans la direction de
luai. uf P^te les lignes allemandes coupent
I"ras à Lille et où les positions
1 ôtrP d e la Falaise de Vimy » pour-
b81SS6.ientPIsles de flanc si les Anglais
; ^'ii' Percer à Liévin et à Sou-
lQ 1.11lle leS est si près de la ligne de feu
rie gra. est guère possible d'engager
Qe Ce f attaque. Par contre, une re-
de erram pourrait, ,en. raison du
déplacement du secteur Gommécourt-Le
Transloy, être assez favorable aux Alle-
mands dans certaines circonstances. Des
rencontres d'avant-garde dans le secteur de
Bouchavesnes montrent que le général
Gough fait un énergique effort pour obte-
nir des renseignements ; il veut éviter toute
perte de temps en suivant pas à pas l'éva-
cuation possible par les Allemands de l'épe-
ron d'Allaines et de Moislains.Les Allemands
ont trouvé, en s'emparant de la cote 185, près
da Massiges, de gigantesques préparatifs
d'attaque par les gaz ; c'est là une indica-
tion précieuse sur les intentions du comman-
dement français en Champagne. — L'ar-
mée Sarrail a engagé quelques actions, sur
la Strouma, pour occuper l'ennemi, vers
Poroj, avec l'intention de progresser dans
cet important secteur, et enfin à Cernavoda
pour reconquérir les positions prises, par
les Allemands aux Italiens. Les Turcs se
replient vers Bagdad devant la poursuite
de la cavalerie, de l'artillerie-et des canon-
nières anglaises ; en relation avec ces faits,
on annonce que les Turcs ont évacué Ha-
madan ; leur base d'opération se trouve en
effet menacée à Bagdad, siis ne se replient
pas à temps vers Ravaduz, dans la vallée
supérieure du Tigre. Si les Anglais pren-
nent Bagdad sans se laisser couper leurs
communications, ils garderont cette ville
définitivement ; mais ce gain aura-t-il une
sérieuse influence sur la situation des Rus-
ses en Arménie et en Perse, et sur l'en-
semble de la guerre? C'est là une tout
autre question. — (Stegemann) Bund, 6.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Expédition des Dardanelles. — Le premier
rapport de la Commission de l'expédition
des Dardanelles est à la fois intéressant et
triste. C'est le récit des origines d'un insuc-
cès gigantesque. C'est aussi un examen
impartial des méthodes selon lesquelles la
guerre a été conduite pendant les huit pre-
miers mois et plus longtemps encore. De là
son importance et son utilité pratique.
Pour le moment, les responsabilités n'inté-
ressent guère que ceux à qui elles incom-
bent ; cependant, la question a un certain
intérêt dans la mesure oÇi elle peut servir
à éviter certaines erreurs. Par contre, le
rôle du Gouvernement et lès amères leçons
de l'expérience ont une importance consi-
dérable. Des réyélations aussi franches se-
raient inopportunes si l'on n'avait le senti-
ment qu'on a changé de méthode: Dans ces
conditions, elles ne peuvent que renforcer
la confiance du public, justifier des modifi-
cations dont on devinait la nécessité plutôt
qu'on ne la onnaissait, et empêcher tout
retour au passé. Le rôle de certains minis-
tres dans le « Conseil de guerre », sir Ed-
ward Grey et M. BIfour, en particulier,
n'a jamais été nettement défini pas plus
que celui des principaux conseillers techni-
ques. Lord Kitchener à la guerre, M. Chur-
chill et lord Fisher à la marine réglaient
toutes les affaires de leur compétence sans
en référer au grand Etat-Major ni au Con-
seil de l'Amirauté. Quand la Guerre et la
Marine se sont trouvées en conflit, le « Con-
seil de guerre », au lieu de coordonner les
efforts de ces deux ministères, a été « en-
travé par de simples- échanges de vues qui
furent suivies de décisions prises, pour ain-
si dire, derrière son dos ». U- fut aussi
(( complètement paralysé » par- des dis-
cussions ayant un caractère officiel, qui
n'aboutirent apparemment à aucune di-
sion. Enfin, pendant les deux mois criti-
ques, le « Conseil de guerre » suspendit ses
séances. C'est M. Churchill qui a lancé
l'entreprise, et il a toujours persévéré dans
son idée avec la logique d'un « enthousiaste
dangereux » ; il n'a demandé l'avis des
conseillers techniques que pour le faire ser-
vir à ses desseins et, à son insu, il s'est
trompé et a' induit les autres en erreur,
sur la valeur et la portée de l'approbation
de ces experts. Lord Fisher, trop longtemps
silencieux, a manqué de décision en temps
voulu. Les rapports de lord Kitchener avec
l'Amirauté n'ont pas été assez nets au dé-
but : il est surtout responsable des retards
désastreux qui se sont produits après qu'on
eut décidé d'attaquer par mer et par terre.
C'est sur M. Asquith, chef du Gouverne-
ment, que retombent les responsabilités les
plus lourdes : la sincérité de ses dépositions -
devant la Commission, sa confiance en ses
collègues lui font le plus grand honneur *,
mais il ressort des faits qu'il lui a manqué
toutes les qualités d'un chef de Gouverne-
ment en temps de guerre. Les choses al-
laient au hasard. Il a failli à son devoir
en ne convoquant pas le « Conseil de
guerre » pendant les deux mois décisifs.
Tout ce rapport n'est qu'un récit d'affaires
allant à la dérive, et de désorgamsations, le -
touj, se terminant par un désastre dont il
faut blâmer un chef de Gouvernement dé-
pourvu des qualités requises pour gouver-
ner. — (Ed.) Times, 9.3. -
PRISONNIERS, INTERNÉS
Pour répondre à la nouvelle campagne
des Alliés, dénonçant les atrocités dont sont
victimes les populations civiles des régions
envahies, le gouvernement allemand, fidèle
à sa méthode de défense, accuse les Alliés
de faire subir de mauvais traitements aux
prisonniers allemands qu'ils détiennent.
C'est le même système qu'emploient à Ma-
drid les germanophiles, quand) ils espè-
rent faire oublier les crimes commis contre
les lois espagnoles, par les internés alle-
mands en Espagne, en annonçant à, grands
cris la prétendue invasion de la péninsule
par des espions anglais et français. La vé-
rité, c'est que les prisonniers français en
Allemagne sont soumis à un régime tel,
qu'ils en viennent à désirer la mort. Je
ne puis songer à cela sans évoquer le sou-
venir de mes longues randonnées dans les
camps de prisonniers de Touraine et de
1 alsTÈTRES De la GUERRE
I (E.-M.-A., 2- Bau) ,
1 (F'~ 1.- A ., 2- ]Bau) (
ET DES
, PFAJRES ÉTRANGÈRES
Paris, 11 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peurent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QtJ ESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
r' s
h font occidental. -.:. 'SUT l'Ancre, les com-
bats rnoSi positions continuèrent dans
les JOUTnée du 3.3. Les Anglais, malgré
Jes C6s considérables mises en ligne, ne
PUrem Parvenir aux nouvelles positions al-
d ades. Cçmune le 28.2, dans la région
de IY, écliouèrent le 4.3 les attaques an-
Slais es près de Bouchavesnes. Les troupes
* anglaises, avançant sur une lar-
§euj> de 2 kilomètres, furent attaquées sur
un deux ailes et presque partout rejetées ;
ta seul élément de tranchée au centre res-
ta pi r possession. La grande attaque
aUern ^de sur la rive orientale de la Meu-
se gi f1' d'après le communiqué, nous fit ga-
g'tig00 mètres de terrain en profondeur
et no- livra près de 600 prisonniers, nous
Parsa, peu -de pertes. Après une courte pré-
par î1. 0n d'artillerie, les troupes françaises
IJriroéenment les tranchées, étaient si dé-
PrUïi £ s que nos troupes d'assaut purent en
trois endroits pénétrer dans les lignes fran-
ç,iSes. De.s grenades jetées dans les abris
les CWent dans ceux-oi l'air irrespirable, et.
les rançais furent, en masses, faits pri-
rr Lars.. "T" Berlin. Tagbl., 6.3.
h e ont ariental. — Hindenburg est resté,
ce 7pn 1 ,on raconte, un « oriental » réso-
■
0rait persuadé qu'une décision en
fftv t de l'Allemagne ne peut se produire
^Ue Su r!e front russe. Les Allemands sen-
tellt Probablement qu'ils ne sauraient tenir
au^^ de 1917, et croient que nous som-
^es io„,re la même enseigne. La guerre
Se ter m-
cOllditlllant alors en « partie nulle », les
tOllt d IOns de la paix dépendraient avant
onret l'étendue des territoires occupés au
^orneni de l'ouverture des négociations. Et
"Ver delus facile dé conquérir et de conser-
e Hotp sur le front oriental que
®*, ..,: ,cÔté. — (A. F. Pollard) Liverp.
ta -
b e r. - De Corfou, à l'Agenzia
ici de p : - Suivant des informations reçues
~e jrieste la flotte autrichienne se pré-
sortir afin de permettre à ses sous-
cer le détroit d'Otrante et de
(iar, la Méditerranée. — Star, 5.3.
ie des fronts. — Dans le secteur
ïïîih ^t f,1*6® à La Bas'sée, les Anglais ma-
9Q.tr le e grande activité, pour recon-
fj défelores de la 6e armée allemande
Êai ^éf^
W^-ArïL dans le secteur de La
l g, en as,. ils s'agitent encore davan-
Urf' eln à oarhculier dans la direction de
luai. uf P^te les lignes allemandes coupent
I"ras à Lille et où les positions
1 ôtrP d e la Falaise de Vimy » pour-
b81SS6.ientPIsles de flanc si les Anglais
; ^'ii' Percer à Liévin et à Sou-
lQ 1.11lle leS est si près de la ligne de feu
rie gra. est guère possible d'engager
Qe Ce f attaque. Par contre, une re-
de erram pourrait, ,en. raison du
déplacement du secteur Gommécourt-Le
Transloy, être assez favorable aux Alle-
mands dans certaines circonstances. Des
rencontres d'avant-garde dans le secteur de
Bouchavesnes montrent que le général
Gough fait un énergique effort pour obte-
nir des renseignements ; il veut éviter toute
perte de temps en suivant pas à pas l'éva-
cuation possible par les Allemands de l'épe-
ron d'Allaines et de Moislains.Les Allemands
ont trouvé, en s'emparant de la cote 185, près
da Massiges, de gigantesques préparatifs
d'attaque par les gaz ; c'est là une indica-
tion précieuse sur les intentions du comman-
dement français en Champagne. — L'ar-
mée Sarrail a engagé quelques actions, sur
la Strouma, pour occuper l'ennemi, vers
Poroj, avec l'intention de progresser dans
cet important secteur, et enfin à Cernavoda
pour reconquérir les positions prises, par
les Allemands aux Italiens. Les Turcs se
replient vers Bagdad devant la poursuite
de la cavalerie, de l'artillerie-et des canon-
nières anglaises ; en relation avec ces faits,
on annonce que les Turcs ont évacué Ha-
madan ; leur base d'opération se trouve en
effet menacée à Bagdad, siis ne se replient
pas à temps vers Ravaduz, dans la vallée
supérieure du Tigre. Si les Anglais pren-
nent Bagdad sans se laisser couper leurs
communications, ils garderont cette ville
définitivement ; mais ce gain aura-t-il une
sérieuse influence sur la situation des Rus-
ses en Arménie et en Perse, et sur l'en-
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autre question. — (Stegemann) Bund, 6.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Expédition des Dardanelles. — Le premier
rapport de la Commission de l'expédition
des Dardanelles est à la fois intéressant et
triste. C'est le récit des origines d'un insuc-
cès gigantesque. C'est aussi un examen
impartial des méthodes selon lesquelles la
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miers mois et plus longtemps encore. De là
son importance et son utilité pratique.
Pour le moment, les responsabilités n'inté-
ressent guère que ceux à qui elles incom-
bent ; cependant, la question a un certain
intérêt dans la mesure oÇi elle peut servir
à éviter certaines erreurs. Par contre, le
rôle du Gouvernement et lès amères leçons
de l'expérience ont une importance consi-
dérable. Des réyélations aussi franches se-
raient inopportunes si l'on n'avait le senti-
ment qu'on a changé de méthode: Dans ces
conditions, elles ne peuvent que renforcer
la confiance du public, justifier des modifi-
cations dont on devinait la nécessité plutôt
qu'on ne la onnaissait, et empêcher tout
retour au passé. Le rôle de certains minis-
tres dans le « Conseil de guerre », sir Ed-
ward Grey et M. BIfour, en particulier,
n'a jamais été nettement défini pas plus
que celui des principaux conseillers techni-
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chill et lord Fisher à la marine réglaient
toutes les affaires de leur compétence sans
en référer au grand Etat-Major ni au Con-
seil de l'Amirauté. Quand la Guerre et la
Marine se sont trouvées en conflit, le « Con-
seil de guerre », au lieu de coordonner les
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séances. C'est M. Churchill qui a lancé
l'entreprise, et il a toujours persévéré dans
son idée avec la logique d'un « enthousiaste
dangereux » ; il n'a demandé l'avis des
conseillers techniques que pour le faire ser-
vir à ses desseins et, à son insu, il s'est
trompé et a' induit les autres en erreur,
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de ces experts. Lord Fisher, trop longtemps
silencieux, a manqué de décision en temps
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l'Amirauté n'ont pas été assez nets au dé-
but : il est surtout responsable des retards
désastreux qui se sont produits après qu'on
eut décidé d'attaquer par mer et par terre.
C'est sur M. Asquith, chef du Gouverne-
ment, que retombent les responsabilités les
plus lourdes : la sincérité de ses dépositions -
devant la Commission, sa confiance en ses
collègues lui font le plus grand honneur *,
mais il ressort des faits qu'il lui a manqué
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guerre » pendant les deux mois décisifs.
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touj, se terminant par un désastre dont il
faut blâmer un chef de Gouvernement dé-
pourvu des qualités requises pour gouver-
ner. — (Ed.) Times, 9.3. -
PRISONNIERS, INTERNÉS
Pour répondre à la nouvelle campagne
des Alliés, dénonçant les atrocités dont sont
victimes les populations civiles des régions
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à sa méthode de défense, accuse les Alliés
de faire subir de mauvais traitements aux
prisonniers allemands qu'ils détiennent.
C'est le même système qu'emploient à Ma-
drid les germanophiles, quand) ils espè-
rent faire oublier les crimes commis contre
les lois espagnoles, par les internés alle-
mands en Espagne, en annonçant à, grands
cris la prétendue invasion de la péninsule
par des espions anglais et français. La vé-
rité, c'est que les prisonniers français en
Allemagne sont soumis à un régime tel,
qu'ils en viennent à désirer la mort. Je
ne puis songer à cela sans évoquer le sou-
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