Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 mars 1917 02 mars 1917
Description : 1917/03/02 (T5,N366). 1917/03/02 (T5,N366).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65033078
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
o 366
DE LA GUELLIŒ
(E'-I.-A., te Bail,)
Er DES
%AI £ ICÈRES
----
Paris, 2 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WESTIONS MILITAIRES
; Pr OPERATIONS
iluelci Occidental. — La distribution ac-
,COUp à e foree françaises ressemble beau-
'Co,JP à i'n r^an^sati°n donnée par Joffre à
1914 slons dans les premiers jours d'août
8[on' vantque le plan, allemand d'inva-
tQI18 lar la Belgiqne apparût clairement à
f18 les vpP' Derrière un rideau de batail-
rt
lons et de battenes, il y a, au repos, près
des centré b d!e communications, des mas-
p de In lœHvre qui attendent le moment
fvls'01n»i
'^rvpnJ-r" Chaque fois qu'un élément, di-
j lançais est remplacé par des
rais Il VIent augmenter la puissance
f si
V autre part certaines mesu-
r cess roands en Alsace (enlèvement de
Vsses ar^s^ques, etc.) ? L'Allemagne
[ oit-one n Ue le plan concerté à Rome com-
rid "Itl'e autres elioses, une -ilt,-tque an-
lb ^'e fp (le la France, doublée d'une
"illls c. rûnçmse en Alsace et Lorraine ?
s ce cas la réponse logique serait une
toJo isée dable entre Soissons et Reims
1 p!
de ^re n y arenne. — Correspond.
1 na, 24.2.
Uclln. S~T~ plus douce n'a apporté
chnngement sur le front occi-
1- 1 ) Un côté comme de l'autre, des pa-
dtfeii ^'• lles vt? ntV'en reconnaissance et livrent
gS A.t¡g¡ ornbats en divers points du front;
^glaio 1 après leurs échecs dans la ré-
foSin i* de i'*nci>e> semblent porter leurs ef-
forts plus T ^0l'd, et se proposer Lille
to i Ip'»rs entreprises. C'est ainsi
%J'i) * att-i^r. u^ rent, les 18 et 19, près d'Ar-
dé, t, les 18 tt 22, près el Il canal
la détt¡s 1 sée. Là oÙ l'ennemi — comme le
fJe Ils flot; région d'Armentières — parvint
v) QPrès e pl ermère ligne, il en fut rejeté
, 2r 9° f'e lourdes peirtes. — Kôln.
CnI'!'I DES OPERATIONS
Collsid' QUE DES OPERATIONS
je d'ensemble. — L'intérêt
lliossé; il nrenl germano-américain a vite
il n'aVmt jamais été fort vif. L'opi-
^ion ^licm a bientôt compris que l'in-
ks
L'e eSsenti es Etats-Unis ne modifierait
r&peIlîPle ctllelDent la situation militaire.
pie d
^pj eler qu e la Hoiumanie est venu nous
(je\) elftent se la guerre se décidera néces-
jHv ellt snJ les fronts principaux. Les
* fronts principaux. Les
1'&I1¡';te, SO!lOIStes, l'Angleterre et l'Alle-
rPlaCqb Par ésorrnais poussés l'un contre
lKahi llri force de plus en Plus im-
rJbc cl'exp¿rsistible. Les Allemands ont
?s. Iointanes, d'intrigues
tS ft piur ,,éteindre, sur les points les
"loiv6, AnVi 0r,^an'sme de l'Empire bri-
erit S elians et demi de lutte,
f:t}ci (lQ\lf\l'se. résigp,r. au corps à corps
l:tl)irPfJ.1. 0t>Sai-6 Principal sur le théâtre
El ToutPS les illilsions d'obtenir la
■gl (fI moyen indirects sont
tombées. L'intensilication de la campagne
sous-marine rend la décision plus ur-
gente, et coupe court à tous les program-
mes d'épuisement préconisés par les
oracles de la stratégie contemporaine.
L'écrasement des moindres alliés, les
intrigues de l'Allemagne auprès des
neutres ne lui ont pas assuré le moyen
d'épuiser l'Entente : le temps lui a manqué.
L'Angleterre a partiellement échoué dans
sa tentative d'affamer les Empires cen-
traux : elle ne peut, sans subir à son tour
des dommages irréparables, attendre qu'ils
capitulent. Le front occidental reprend
toute son importance. Les troupes anglai-
ses qui, jusqu'ici, ont servi surtout de
soutien aux armées de la France, devront
accomplir des actions prodigieuses, si elles
veulent mettre l'ennemi dans une situation
décisive d'infériorité. La guerre, ramenée
à ses termes primordiaux après tant d'inu-
tiles déviations, pourra enfin révéler quelle
est la force et quelle est la volonté qui
méritent de prévaloir. — Stampa, 26.2.
MATERIEL
Etats-Unis. — La construction des navi-
res pour lesquels le Congrès vota des cré-
dits en 1915, et, en fait, l'exécution de tout
notre programme naval, est considérable-
ment en retard. Le programme voté en
1916 devait être exécuté en 1921, mais, si
les choses ne marchent pas mieux que pour
celui de 1915, les navires ne seront pas
achevés avant 1922 ou 1923. — Brooklyn
Eagle, 30.1.
Allemagne. — De Rotterdam : D après
un article du Telegraaf, il semble que dès
maintenant la flotte allemande ait récupéré
ses forces, compromises par la défaite de
l'été dernier. Il semble que les pertes aient
été compensées, les réparations matérielles
achevées, et même que des unités nou-
velles soient venues grossir l'effectif. Le
Telegraaf rapporte que les vaisseaux de la
classe Ostfriesland (appelée, la classe
Heligoland en Angleterre) ont été ar-
més de canons de 38 centimètres, au lieu
de canons de 30 centimètres pour lesquels
ils avaient été construits. — En admettant
quelques inexactitudes de détail, il appa-
raît comme très vraisemblable que la
flotte, allemande de haute mer soit dès à
présent reconstituée, et même plus forte
que jamais. — (Charles Tower) Daily Mail
(contin.), 1.3.
— Nous tenons d'une source autorisée
que les sous-marins allemands n'utilisent
plus que le moteur à huile lourde, ce qui
réalise une sensible économie d'espace.
Alors qu'autrefois les résidus de la com-
bustion devaient être expulsés à l'air libre
et décelaient ainsi chaque fois l'emplace-
ment du bateau, maintenant celui-ci peut
s'isoler complètement ; il produit peut
gène nécessaire à la combustion grâce à
des provisions d'oxygène comprimé. Les.
machines travaillent silencieusement ; l'ap-
proche du sous-marin n'est plus percepti-
ble que par le bruit que fait le propulseur.
Par contre, le tube acoustique a été per-
fectionné et permet au commandant du
sous-marin de reconnaître de bien plus
loin la présence d'un adversaire. On cher-
che à utiliser les moteurs à huile légère,
ce qui feràit passer la vitesse du sous-
marin en plongée de 15 nœuds à 20 envi-
ron. — Zürich. Post, 26.2.
— On apprend que, durant les derniers
combats dans la région des lacs et près
de Baranovitchi, les Allemands ont, pour
la première fois, employé des autos blin-
dées, du type des tanks. —Lohal-Anzeiger,
26.2.
COMMANDEMENT
Allemagne. - II Un des changements les
plus importants dont les Allemands vont
probablement nous donner la nouvelle,
c'est Le nouveau commandement des forces
du front occidental. A l'heure actuelle, le
commandement est divisé entre le prince
Ruipprecht et le Kronprinz ; mais je pré-
vois que, lorsque la véritable bataille
commencera, nous trouverons un autre
nom dans les communiqués. Ce sera pro-
bablement celui de Falkenhayn. J'aurais
suggéré Mackensen, mais. Mackensen est
un spécialiste du front oriental, et l'Est
n'est pas un des points les moins dange-
reux pour l'Allemagne. Falkenhayn est.
d'autre part, un homme tout choisi pour le
front occidental, et, depuis qu'il a donné
avec succès une démonstration pratique
du système d'attaques par phalanges, il
est assez certain que ses services seront
requis sur notre front. » (Edgar Wallace)
Uirtninfjli. Daily Post, 26.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES V
PRODUCTION
Canada. — D'Ottawa. 20.2 : La récolte
de blé du Canada vaudra £ 15.000.000 de
plus que ne le faisaient prévoir les pre-
mières estimations. Toutefois la plus gran-
de partie de ce blé est encore en magasin
dans l'Ouest, et les difficultés de transport
empêchent de la faire venir. — Daily News,
21.2.
Allemagne. - Le papier triomphe sur
toute la ligne. Nous faisons des gilets de
papier, très chauds et qui éloignent la ver-
mine. Nous fabriquons avec du tissu de
papier' des sacs à sable imperméables et
très résistants, des sacs pour le blé, le su-
cre, le riz, le café, le ciment, les scories
Thomas et autres engrais. J'ai vu des che-
mises et des caleçons en papier qui avaient
été plusieurs fois blanchis et paraissaient
comme neufs. Des vêtements de travail
pour l'industrie métallurgique ont fait très
bon usage. On confectionne avec du papier
DE LA GUELLIŒ
(E'-I.-A., te Bail,)
Er DES
%AI £ ICÈRES
----
Paris, 2 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WESTIONS MILITAIRES
; Pr OPERATIONS
iluelci Occidental. — La distribution ac-
,COUp à e foree françaises ressemble beau-
'Co,JP à i'n r^an^sati°n donnée par Joffre à
1914 slons dans les premiers jours d'août
8[on' vantque le plan, allemand d'inva-
tQI18 lar la Belgiqne apparût clairement à
f18 les vpP' Derrière un rideau de batail-
rt
lons et de battenes, il y a, au repos, près
des centré b d!e communications, des mas-
p de In lœHvre qui attendent le moment
fvls'01n»i
'^rvpnJ-r" Chaque fois qu'un élément, di-
j lançais est remplacé par des
rais Il VIent augmenter la puissance
f si
V autre part certaines mesu-
r cess roands en Alsace (enlèvement de
Vsses ar^s^ques, etc.) ? L'Allemagne
[ oit-one n Ue le plan concerté à Rome com-
rid "Itl'e autres elioses, une -ilt,-tque an-
lb ^'e fp (le la France, doublée d'une
"illls c. rûnçmse en Alsace et Lorraine ?
s ce cas la réponse logique serait une
toJo isée dable entre Soissons et Reims
1 p!
de ^re n y arenne. — Correspond.
1 na, 24.2.
Uclln. S~T~ plus douce n'a apporté
chnngement sur le front occi-
1- 1 ) Un côté comme de l'autre, des pa-
dtfeii ^'• lles vt? ntV'en reconnaissance et livrent
gS A.t¡g¡ ornbats en divers points du front;
^glaio 1 après leurs échecs dans la ré-
foSin i* de i'*nci>e> semblent porter leurs ef-
forts plus T ^0l'd, et se proposer Lille
to i Ip'»rs entreprises. C'est ainsi
%J'i) * att-i^r. u^ rent, les 18 et 19, près d'Ar-
dé, t, les 18 tt 22, près el Il canal
la détt¡s 1 sée. Là oÙ l'ennemi — comme le
fJe Ils flot; région d'Armentières — parvint
v) QPrès e pl ermère ligne, il en fut rejeté
, 2r 9° f'e lourdes peirtes. — Kôln.
CnI'!'I DES OPERATIONS
Collsid' QUE DES OPERATIONS
je d'ensemble. — L'intérêt
lliossé; il nrenl germano-américain a vite
il n'aVmt jamais été fort vif. L'opi-
^ion ^licm a bientôt compris que l'in-
ks
L'e eSsenti es Etats-Unis ne modifierait
r&peIlîPle ctllelDent la situation militaire.
pie d
^pj eler qu e la Hoiumanie est venu nous
(je\) elftent se la guerre se décidera néces-
jHv ellt snJ les fronts principaux. Les
* fronts principaux. Les
1'&I1¡';te, SO!lOIStes, l'Angleterre et l'Alle-
rPlaCqb Par ésorrnais poussés l'un contre
lKahi llri force de plus en Plus im-
rJbc cl'exp¿rsistible. Les Allemands ont
?s. Iointanes, d'intrigues
tS ft piur ,,éteindre, sur les points les
"loiv6, AnVi 0r,^an'sme de l'Empire bri-
erit S elians et demi de lutte,
f:t}ci (lQ\lf\l'se. résigp,r. au corps à corps
l:tl)irPfJ.1. 0t>Sai-6 Principal sur le théâtre
El ToutPS les illilsions d'obtenir la
■gl (fI moyen indirects sont
tombées. L'intensilication de la campagne
sous-marine rend la décision plus ur-
gente, et coupe court à tous les program-
mes d'épuisement préconisés par les
oracles de la stratégie contemporaine.
L'écrasement des moindres alliés, les
intrigues de l'Allemagne auprès des
neutres ne lui ont pas assuré le moyen
d'épuiser l'Entente : le temps lui a manqué.
L'Angleterre a partiellement échoué dans
sa tentative d'affamer les Empires cen-
traux : elle ne peut, sans subir à son tour
des dommages irréparables, attendre qu'ils
capitulent. Le front occidental reprend
toute son importance. Les troupes anglai-
ses qui, jusqu'ici, ont servi surtout de
soutien aux armées de la France, devront
accomplir des actions prodigieuses, si elles
veulent mettre l'ennemi dans une situation
décisive d'infériorité. La guerre, ramenée
à ses termes primordiaux après tant d'inu-
tiles déviations, pourra enfin révéler quelle
est la force et quelle est la volonté qui
méritent de prévaloir. — Stampa, 26.2.
MATERIEL
Etats-Unis. — La construction des navi-
res pour lesquels le Congrès vota des cré-
dits en 1915, et, en fait, l'exécution de tout
notre programme naval, est considérable-
ment en retard. Le programme voté en
1916 devait être exécuté en 1921, mais, si
les choses ne marchent pas mieux que pour
celui de 1915, les navires ne seront pas
achevés avant 1922 ou 1923. — Brooklyn
Eagle, 30.1.
Allemagne. — De Rotterdam : D après
un article du Telegraaf, il semble que dès
maintenant la flotte allemande ait récupéré
ses forces, compromises par la défaite de
l'été dernier. Il semble que les pertes aient
été compensées, les réparations matérielles
achevées, et même que des unités nou-
velles soient venues grossir l'effectif. Le
Telegraaf rapporte que les vaisseaux de la
classe Ostfriesland (appelée, la classe
Heligoland en Angleterre) ont été ar-
més de canons de 38 centimètres, au lieu
de canons de 30 centimètres pour lesquels
ils avaient été construits. — En admettant
quelques inexactitudes de détail, il appa-
raît comme très vraisemblable que la
flotte, allemande de haute mer soit dès à
présent reconstituée, et même plus forte
que jamais. — (Charles Tower) Daily Mail
(contin.), 1.3.
— Nous tenons d'une source autorisée
que les sous-marins allemands n'utilisent
plus que le moteur à huile lourde, ce qui
réalise une sensible économie d'espace.
Alors qu'autrefois les résidus de la com-
bustion devaient être expulsés à l'air libre
et décelaient ainsi chaque fois l'emplace-
ment du bateau, maintenant celui-ci peut
s'isoler complètement ; il produit peut
gène nécessaire à la combustion grâce à
des provisions d'oxygène comprimé. Les.
machines travaillent silencieusement ; l'ap-
proche du sous-marin n'est plus percepti-
ble que par le bruit que fait le propulseur.
Par contre, le tube acoustique a été per-
fectionné et permet au commandant du
sous-marin de reconnaître de bien plus
loin la présence d'un adversaire. On cher-
che à utiliser les moteurs à huile légère,
ce qui feràit passer la vitesse du sous-
marin en plongée de 15 nœuds à 20 envi-
ron. — Zürich. Post, 26.2.
— On apprend que, durant les derniers
combats dans la région des lacs et près
de Baranovitchi, les Allemands ont, pour
la première fois, employé des autos blin-
dées, du type des tanks. —Lohal-Anzeiger,
26.2.
COMMANDEMENT
Allemagne. - II Un des changements les
plus importants dont les Allemands vont
probablement nous donner la nouvelle,
c'est Le nouveau commandement des forces
du front occidental. A l'heure actuelle, le
commandement est divisé entre le prince
Ruipprecht et le Kronprinz ; mais je pré-
vois que, lorsque la véritable bataille
commencera, nous trouverons un autre
nom dans les communiqués. Ce sera pro-
bablement celui de Falkenhayn. J'aurais
suggéré Mackensen, mais. Mackensen est
un spécialiste du front oriental, et l'Est
n'est pas un des points les moins dange-
reux pour l'Allemagne. Falkenhayn est.
d'autre part, un homme tout choisi pour le
front occidental, et, depuis qu'il a donné
avec succès une démonstration pratique
du système d'attaques par phalanges, il
est assez certain que ses services seront
requis sur notre front. » (Edgar Wallace)
Uirtninfjli. Daily Post, 26.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES V
PRODUCTION
Canada. — D'Ottawa. 20.2 : La récolte
de blé du Canada vaudra £ 15.000.000 de
plus que ne le faisaient prévoir les pre-
mières estimations. Toutefois la plus gran-
de partie de ce blé est encore en magasin
dans l'Ouest, et les difficultés de transport
empêchent de la faire venir. — Daily News,
21.2.
Allemagne. - Le papier triomphe sur
toute la ligne. Nous faisons des gilets de
papier, très chauds et qui éloignent la ver-
mine. Nous fabriquons avec du tissu de
papier' des sacs à sable imperméables et
très résistants, des sacs pour le blé, le su-
cre, le riz, le café, le ciment, les scories
Thomas et autres engrais. J'ai vu des che-
mises et des caleçons en papier qui avaient
été plusieurs fois blanchis et paraissaient
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