Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (T5,N365). 1917/03/01 (T5,N365).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503306v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
Ns de L t LA a GUERRE
E.M M-A-, 2- Bau)
Er DES
lrnES I;TI\ANGÈRES
? 365
l'aris, Ir mars 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
[Je p OPERATIONS
nter:rts, 19.1 : L'arrivée en Europe, au
Pl Prochain, d'une importante ar-
japonaise qui combattra aux côtés des
qui combattra aux côtés des
"ri J^es anr»i es 'et françaises, est prédite
h tVan^ être la réponse probable
i 'W o à la campagne sous-marine
de longue distance. - (Bertelli)
,S\lr ltl Free Press, 28.1.
;;t'rjr:r r. - Les Anglais ont coutume de
S] activité de leur flotte le plus
et Possible. On a, au contraire,
e4 le que les Allemands font tout ce
t\ 'H Dtl leur pouvoir pour faire mousser
"fil es articles envoyés au World lais-
'f hiû? que la flotte allemande va
blentÓt tout ce dont elle est capa-
lée de la guerre pourrait bien
-1 ée sur mer. Ne serait-ce pas que
Jment allemand éprouve le be-
i i ]-i;ner mer. Ne serait-ce pas que
l'impatience du peuple au
action de la flotte ? Comment
l" ans cela tout le bruit fait au-
r'f '!i: r,ontrr j\Lowestoft par exemple- et
'rip■ 29 i à rien ? — (Ed.) New York
riw
CRITIQUE DES OPERATIONS
il/veiner mie. — Une des choses qui
""It les historiens, c'est que le
'Ir ',!ent d
¡Ir' Ilf SOit. e l'armée turque en Méso-
';'jl;, {f; soit f it entièrement par l'Allema-
eUle ligne de chemin de fer
'!iJ'Q; e e erlin à Bagdad l'immense
: f'rJ(f- acets i Chaussures, qui forment
; "or flWétïient nécessaire de qui forment
Lrt rlécessaire de toute armée
teprfV)(r:elll]elque 160 kilomètres de Chy-
}J¡¡.}e à te base, s'il en fut jamais, et
}f:rf¡f:' On a Porté du canon de la flotte
hf:!tetlt de Ipallé, il est vrai, du bombar-
JftrS{.' de la àIgne entre Alep et Alexan-
r], et 'l clstruction 'd'un pont entre
Her0-
,;¿Ur- u- lai SIne" et d'un autre à l'est
Ce dont s'étonne le voya-
t e a eilte idu, n'est pas dans le
îors' c'est que les Alliés
ts-NI ajors, c'est qu-e les Alliés
'%S terlté Un débarquement près
¿i\'r Ille dees Beüt rendus maîtres de la
;¡at)ger/&rIb.ée tgdad et eût coupé les
ClDi'Eî+ "rque. Les indigènes, les.
\ei<0 et le» i,emands, en particulier,
ManLa la contrée, s'y attendaient
que t 'ut était prêt pour brûler
t% i î 4Afse La clef de cette inexplica-
v<ï v • i <5û^lt-elte à Pétrograd ? -
\'f (e;l!i) erait-ene à Pétrograd ? -
Angeles Times, 24.1.
VjîUe i °ir fa1 anglais sur le Tigre de-
bM~t~ot~~ comprendre à nos enne-
t Rut POUssée par von der Goltz
1't¡1 ïïar £ kavait trop bien
? <\»N? Alre réôa^ e- On comprend que
X ai.ent voulu effacer l'impression
un pays qui est en rela-
tions étroites, même par la religion, avec
leur colonie hindoue ; mais notre allié turc
vient de leur prouver que les divisions otto-
manes valent mieux que les divisions de
l'Inde. De plus, le général anglais ne sem-
ble pas avoir opéré avec beaucoup d'habi-
leté ; s'il a fait avancer son aile gauche le
17, il l'a engagée dans un marécage ; et
son avance a compromis ses lignes de com-
munication. Les conséquences de ces er-
reurs ont été extraordinairement favorables
aux Turcs. Nos alliés ont contre-attaqué à
Fellahié et fait rétrograder les Anglais vers
leurs positions de départ ; l'armée turque
a, de plus, exploité son succès et poursuivi
l'ennemi sur 10 km. dans la direction du
Sud. Le rétablissement du prestige anglais
en Orient pourrait bien avoir été rendu, de
ce fait, plus difficile encore qu'auparavant.
- Lokal-Anzeiger, 22.2.
Considérations d'ensemble. — Les mas-
ses de manœuvres organisées par l'Alle-
magne se sont toujours épuisées avant de
pouvoir arriver au bout de leur tâche ;
elles en auraient d'ailleurs été empêchées
par les défaites autrichiennes. Il est proba-
ble que l'Allemagne tentera de prévenir et
d'entraver l'action offensive de l'Entente,
sans plus économiser ses réserves. Mais
elle devra tenir compte de la possibilité
d'une catastrophe autrichienne sur le front
oriental ou sur notre front. L'Allemagne
veut, sans doute, jeter désormais toutes
ses forces dans la balance ; mais elles ne
lui suffisent plus pour maintenir sa défen-
sive en Orient et pour rompre en même
temps le front occidental. — (Gén. Carlo
Corsi) Tribuna (ital.), 24.2.
ORGANISATION
Portugal. — Le Gouvernement va publier
un bulletin bi-mensuel qui portera le titre
de Bulletin de la Guerre et dans lequel se-
ront mentionnés les faits et gestes des
troupes portugaises en France. On y dis-
cutera aussi les problèmes de la situation
actuelle, économiques, agricoles et indus-
triels. Il comportera un important repor-
tage photographique. Il sera distribué gra-
tuitement. — Primeiro de Janeiro 24.2.
Allemagne. — Les équipages des sous-
marins doivent avoir des connaissances
multiples et approfondies que l'on n'ac-
quiert pas du jour au lendemain : il est
donc nécessaire que chaque homme ait
subi un long apprentissage. C'est ce but
que vise notre « Ecole de sous-marins »,
fondée le 1er octobre 1910, par décision du
ministère de la Marine. Il s'agit d'un vais-
seau qui reproduit dans les moindres dé-
tails toutes les installations d'un sous-
marin, et dans lequel on familiarise les
matelots qui se sont offerts volontaire-
ment à ce genre de service avec toutes
les questions qu'il comporte. Là se trou-
vent tous les instruments qui servent à
indiquer l'état de l'air, l'équilibre du vais-
seau, les hauteurs et les profondeurs, ain-
si que tous les écrous, trappes et appa-
reils de ventilation dont la connaissance
est si nécessaire à chaque homme d'équi-
page, Les matelots sont aussi instruits au
maniement du périscope, initiés aux appa-
reils de sûreté et à toutes les possibilités
de sauvetage. Us s'habituent au casque à
l'oxylite, destiné à fixer le gaz carbonique
qui s'amasse dans une atmosphère confi-
née. En dehors des appareils téléphoni-
ques, les hommes apprennent à se servir
de tous les signaux sous-marins et de tous
les appareils de communication, récepteurs
et détecteurs. Ce n'est qu'après une pério-
de d'instruction dans un bateau-école que
les matelots sont prêts à faire des voyages
d'exercice en sous-marin. Quand enfin ils
savent tout et ont tout essayé, ils partent
en campagne ; nos succès sont une garan-
tie de la haute valeur de cette école. —
VranUl Ztg.. 24.2.
PRISONNIERS,. INTERNES
Les déportés alsaciens ont été iuternés
dans des camps français, en dépit du droit
des gens et de la civilisation moderne. De
même, de nombreux habitants de la Prusse
orientale ont été déportés par les Russes.
Depuis de longs mois, notre gouvernement
a engagé des pourparlers avec la France
et la Russie pour que nos compatriotes
nous soient rendus. Il en est résulté déjà
un certain nombre d'accords à la suite
desquels nous avons arraché quelques-uns
de nos déportés à leur triste sort. Mais
beaucoup de ces malheureux gémissent
toujours en captivité. Nos ennemis- n'ont
pas le droit de les retenir. Nous ne con-
testons pas qu'il soit légitime de prendre
des otages. Aucun Etat en guerre ne peut
renoncer à cette mesure. Mais ce droit
suppose que le belligérant peut exiger que
la population à laquelle il enlève des otages
se conduise bien à son égard. Ses otages
lui sont une garantie de l'attitude des habi-
tants. Tant que les Français étaient à
Mulhouse et les Russes en Prusse orien-
tale, ils pouvaient s'assurer de la personne
de certains notables allemands, afin de se
protéger contre des agressions populaires,
auxquelles d'ailleurs, personne ne songeait.
Ils ont perdu le droit de les garder, au mo-
ment où ils ont dû quitter les territoires
allemands qu'ils occupaient. Rien ne les
autorisait à emmener et à garder en cap-
tivité pendant un si long temps des otages
parmi lesquels se trouvaient même des
femmes et des enfants. Les neutres qui ont
fait tant de bruit autour des mesures que
nous avons prises en Belgique pour assu-
rer de l'ouvrage aux chômeurs, ne disent
rien de cet intolérable scandale. Il faut qu'il
cesse. Si les pourparlers engagés par le
gouvernement n'aboutissent pas, qu'on ait
recours aux représailles les plus rigoureu-
ses. Elles donneront des résultats, au
moins du côté de la France. — Strassb.
Post, 22.2.
E.M M-A-, 2- Bau)
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lrnES I;TI\ANGÈRES
? 365
l'aris, Ir mars 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
[Je p OPERATIONS
nter:rts, 19.1 : L'arrivée en Europe, au
Pl Prochain, d'une importante ar-
japonaise qui combattra aux côtés des
qui combattra aux côtés des
"ri J^es anr»i es 'et françaises, est prédite
h tVan^ être la réponse probable
i 'W o à la campagne sous-marine
de longue distance. - (Bertelli)
,S\lr ltl Free Press, 28.1.
;;t'rjr:r r. - Les Anglais ont coutume de
S] activité de leur flotte le plus
et Possible. On a, au contraire,
e4 le que les Allemands font tout ce
t\ 'H Dtl leur pouvoir pour faire mousser
"fil es articles envoyés au World lais-
'f hiû? que la flotte allemande va
blentÓt tout ce dont elle est capa-
lée de la guerre pourrait bien
-1 ée sur mer. Ne serait-ce pas que
Jment allemand éprouve le be-
i i ]-i;ner mer. Ne serait-ce pas que
l'impatience du peuple au
action de la flotte ? Comment
l" ans cela tout le bruit fait au-
r'f
'rip■ 29 i à rien ? — (Ed.) New York
riw
CRITIQUE DES OPERATIONS
il/veiner mie. — Une des choses qui
""It les historiens, c'est que le
'Ir ',!ent d
¡Ir' Ilf SOit. e l'armée turque en Méso-
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eUle ligne de chemin de fer
'!iJ'Q; e e erlin à Bagdad l'immense
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; "or flWétïient nécessaire de qui forment
Lrt rlécessaire de toute armée
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}J¡¡.}e à te base, s'il en fut jamais, et
}f:rf¡f:' On a Porté du canon de la flotte
hf:!tetlt de Ipallé, il est vrai, du bombar-
JftrS{.' de la àIgne entre Alep et Alexan-
r], et 'l clstruction 'd'un pont entre
Her0-
,;¿Ur- u- lai SIne" et d'un autre à l'est
Ce dont s'étonne le voya-
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îors' c'est que les Alliés
ts-NI ajors, c'est qu-e les Alliés
'%S terlté Un débarquement près
¿i\'r Ille dees Beüt rendus maîtres de la
;¡at)ger/&rIb.ée tgdad et eût coupé les
ClDi'Eî+ "rque. Les indigènes, les.
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Angeles Times, 24.1.
VjîUe i °ir fa1 anglais sur le Tigre de-
bM~t~ot~~ comprendre à nos enne-
t Rut POUssée par von der Goltz
1't¡1 ïïar £ kavait trop bien
? <\»N? Alre réôa^ e- On comprend que
X ai.ent voulu effacer l'impression
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tions étroites, même par la religion, avec
leur colonie hindoue ; mais notre allié turc
vient de leur prouver que les divisions otto-
manes valent mieux que les divisions de
l'Inde. De plus, le général anglais ne sem-
ble pas avoir opéré avec beaucoup d'habi-
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17, il l'a engagée dans un marécage ; et
son avance a compromis ses lignes de com-
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aux Turcs. Nos alliés ont contre-attaqué à
Fellahié et fait rétrograder les Anglais vers
leurs positions de départ ; l'armée turque
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Sud. Le rétablissement du prestige anglais
en Orient pourrait bien avoir été rendu, de
ce fait, plus difficile encore qu'auparavant.
- Lokal-Anzeiger, 22.2.
Considérations d'ensemble. — Les mas-
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ses forces dans la balance ; mais elles ne
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Corsi) Tribuna (ital.), 24.2.
ORGANISATION
Portugal. — Le Gouvernement va publier
un bulletin bi-mensuel qui portera le titre
de Bulletin de la Guerre et dans lequel se-
ront mentionnés les faits et gestes des
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actuelle, économiques, agricoles et indus-
triels. Il comportera un important repor-
tage photographique. Il sera distribué gra-
tuitement. — Primeiro de Janeiro 24.2.
Allemagne. — Les équipages des sous-
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multiples et approfondies que l'on n'ac-
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donc nécessaire que chaque homme ait
subi un long apprentissage. C'est ce but
que vise notre « Ecole de sous-marins »,
fondée le 1er octobre 1910, par décision du
ministère de la Marine. Il s'agit d'un vais-
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tails toutes les installations d'un sous-
marin, et dans lequel on familiarise les
matelots qui se sont offerts volontaire-
ment à ce genre de service avec toutes
les questions qu'il comporte. Là se trou-
vent tous les instruments qui servent à
indiquer l'état de l'air, l'équilibre du vais-
seau, les hauteurs et les profondeurs, ain-
si que tous les écrous, trappes et appa-
reils de ventilation dont la connaissance
est si nécessaire à chaque homme d'équi-
page, Les matelots sont aussi instruits au
maniement du périscope, initiés aux appa-
reils de sûreté et à toutes les possibilités
de sauvetage. Us s'habituent au casque à
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née. En dehors des appareils téléphoni-
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de tous les signaux sous-marins et de tous
les appareils de communication, récepteurs
et détecteurs. Ce n'est qu'après une pério-
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les matelots sont prêts à faire des voyages
d'exercice en sous-marin. Quand enfin ils
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VranUl Ztg.. 24.2.
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et la Russie pour que nos compatriotes
nous soient rendus. Il en est résulté déjà
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se conduise bien à son égard. Ses otages
lui sont une garantie de l'attitude des habi-
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Mulhouse et les Russes en Prusse orien-
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de certains notables allemands, afin de se
protéger contre des agressions populaires,
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allemands qu'ils occupaient. Rien ne les
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femmes et des enfants. Les neutres qui ont
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nous avons prises en Belgique pour assu-
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rien de cet intolérable scandale. Il faut qu'il
cesse. Si les pourparlers engagés par le
gouvernement n'aboutissent pas, qu'on ait
recours aux représailles les plus rigoureu-
ses. Elles donneront des résultats, au
moins du côté de la France. — Strassb.
Post, 22.2.
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