Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 février 1917 28 février 1917
Description : 1917/02/28 (T5,N364). 1917/02/28 (T5,N364).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503305f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 364
STÈRES De LA GUERRE
(E"I.'A" 2. Bau)
ET DES
~h AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 28 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pr OPERATIONS
pro idental. - Nous croyons à unoE
'-aW r fensive de printemps, effectuée
f;honer , AWiemands, dans le but de faire
les An frande offensive d'été, annoncée
:t\1 '! S- Dans quel secteur aura-t-elle
pan^ais ont cru longtemps que
lit d ans la Haute-Alsace, à cause des
'¡'Ú!itièr atlO!lS ennemies observées sur la
litière suisse ; aujourd'hui, ils assurent
son
> de D objectif immédiat, viserait les pla-
!1¡[Ji dr unkerque et de Calais. Mais, pour-
fli1(j' don flaque ne serait-elle pas diri-
donc l'attaque ne serait-elle pas diri-
fc eontnr e les deux ailes à la fois ? En
'A^' ce Ur distraire l'attention et faire
into et sur la côte de la Manche,
i'1- unp intention véritablement offensive,
u Par le caractère déoisif que pren-
'ql/i succès allemand dans cette région,
Provoquerait une rupture des
":-fre: atl°ns entre la France et l'An-
'(¡¡'Oll ! "7 (Gravina) Correo Catalan, 19.2.
!}¡rJr. Oflental. — L'activité .semMe re-
/::\'tr' e sur le front oriental, bien que
tir e encore des opérations de
;"ttl!rj p envergure. Le dernier succès alle-
¡f;r: Pl',s de Mesticanechti est important
I/ tll Il uppose une nouvelle barrière
trllZa do ts russes dans la vallée de la Bis-
dorAo ~s la vallée de l'Oitsu, les
\¡¡tre.Qtfée. Dans la vallée de l'Oitsu, les
::,, tQQ aues roumaines furent repous-
i,r:hidurdlJ qU'UfirCi attaque de l'armée de
'r'ès
tQr¡ df SI oeph Sui couronnée de succès
"C - La ténacité de la résis-
fll¡tr'e d,ste s explIque par l'importance du
K } d'état ?es- Torgul-Ocna, déjà sous le
l'artiieriei et par où se fait la com-
~tio~ !.60 ^es loupes se trouvant
les troupes se trouvant
¡' la Sit nOtagnes au nord. Durant l'hi-
•V - situ en Roumanie s'est amélio-
rA;r PaUl' yahon en Roumanie s"est amélio-
r;:11"trUctS Puissances centrales par la
res a tO des routes et des voies fer-
es tique allemande consistant en
?îfer --'ves in es continue à être suivie
;%,Uc<îès Après l'incursion dans la po-
- rta ^uss6
lS - )Q Pu près de Radulesci, dans la val-
rzz Q l'sinda, eurent lieu, le 22, des atta-
l'est de Zloczôw et au sud-est de
Ts ces attaques sont carac-
ijlçf. Péra|i ii>ne préparation sérieuse!, par
ld ;t t de des troupes de choc, de Tar-
Ps, de i' avi. ation, par un succès ra-
• pe rninim,,es pour nos trou-
VrAîtir», $r^s minimes pour nos trou-
erUn Ja9bl> 24.2.
t
fJ. » - L'Office colonial de
a.i1 Dû,hQll11J de publier un'Mémoire sur
A. ClJlière ans es colonies allemandes
(l'1'¡gls Ment dans l'Afrique orientale
e i%, t, 1 1IL lutte continue encore. Les
Wi - lutte continue encore. Les
iV;C^Ts 1916, disposèrent
it QI llf n'ÏaV^i teint que le dixième de
derne ennemies, résistèrent sous
nt du colonel de Lettow-
Borbeck, avec un esprit de décision et un
courage admirables. En maints endroits,
nos soldats durent reculer ; mais le général
Smuts lui-même reconnaît dans ses rap-
ports que la résistance allemande n'est pas
brisée. — LokaL-Anzeiger, 22.2.
Sur mer. — Une information adressée de
Paris au Mattino, 24.2, par son correspon-
dant D. Russo signale que, depuis le pre-
mier jour du nouveau blocus au lundi 19,
la flotte française a coulé 12 sous-marins
sur les côtes septentrionales et occidenta-
les. « Cette nouvelle provenant d'une sour-
ce particulièrement autorisée, il n'est pas
à craindre qu'elle soit démentie.. »
CRITIQUE DES OPERATIONS
Mésopotamie. — La situation stratégique
dans la région de Kut-el-Amara est très
favorable aux Turcs. En aval de la ville, ils
occupent la- position principale d'Es Sinn,
sur le Tigre, distante de Kut-el-Amara
d'environ 10 kil. Plus loin encore, en aval,
se trouve la position avancée de Fellahié,
éloignée d'Es Sinn de 20 kil. et située égale-
ment sur le Tigre. L'aile gauche turque est
protégée par les marais de Souvekié, et,
5 kil. à l'est de Fellahié, le Tigre fait
un coude vers le sud. Les Anglais avaient
l'intention d'envelopper la partie de l'armée
adverse qui opère au sud du Tigre, avec
le fleuve à dos, et de l'anéantir. Les Turcs,
pour prévenir l'ennemi, évacuèrent à temps
la position menacée, puis repassant eux-
mêmes le fleuve, firent une tentative d'en-
veloppement qui causa de grandes pertes
aux Anglais. Ceux-ci avaient célébré com-
me le prélude d'une grande victoire leurs
succès locaux du début ; ils ont subi main-
tenant une défaite qui compense entière-
ment ces succès. Ils prétendent avoir re-
culé leurs positions, dans les environs de
Sannayat, « afin de se dérober à la supé-
riorité des Turcs ». En fait, la supériorité
numérique se trouve du côté des Anglais,
et le succès turc doit être rapporté à la
valeur des soldats et du commandement.
Les positions de Fellahié sont restées en-
tièrement entre les mains de nos alliés.
Néanmoins, les Anglais ne quittent pas
Bagdad des yeux ; et leur ligne de con-
duite est guidée par les visées de conquête
qu'a Lloyd George sur la Mésopotamie. Les
événements récents leur ont cependant
prouvé que ce ne sont pas les gros effectifs
qui remportent les victoires.. — Frankl.
Ztg., 23.2.
Considérations d'ensemble. — Selon une
opinion très répandue, ce seraient les Alle-
mands qui auraient pris l'initiative de la
guerre de tranchées. On croit qu'ils ont,
grâce à elle, déjoué nos efforts, on craint
qu'ils ne continuent à l'avenir de les dé-
jouer. Or, en fait, ce sont les Alliés qui ont
imposé la guerre de tranchées. Après la
Marne, les Allemands voulurent reprendre
la guerre de mouvement, et tentèrent de
tourner notre gauche, en lançant contre
elle des masses échelonnées à leur droite.
Ce fut la bataille d'Ypres, à la suite de la-
quelle ils durent encore une fois s'accro-
cher au terrain. Ils se tournèrent alors con-
tre les Russes, mais ceux-ci enrayèrent
leur mouvement. C'est le mouvement que
les Allemands ont toujours cherché, tandis
que nous avons, de notre côté, cherché à
stabiliser les opérations, afin de gagner le
temps nécessaire pour parfaire notre pré-
paration. L'Allemagne se trouve en face des
embarras suivants : immobilité, division de
ses forces, échec de ses tentatives de déci-
sion, accroissement des ressources alliées,
usure imprévue de ses effectifs. « Nous
avons semé la moisson de la victoire. Il
ne nous reste plus qu'à étendre la main
pour la récolter. » (E. Dane) Daily Express,
23.2.
— Tous les indices montrent que l'En-
tente essaiera de réaliser cette année, beau-
coup plus qu'en 1916, l'unité de front par la
simultanéité des attaques. La confiance ex-
primée par les hommes d'Etat de l'Entente
dans une victoire prochaine et décisive
semble autant ou aussi peu justifiée qu'il
y a un an ou deux. — Il sera difficile de
trouver un moment qui convienne à tous
les fronts pour l'offensive générale. Le co-
lonel Repington a envisagé l'hypothèse d'un
débarquement allemand en Angleterre ; il
a voulu sans doute par là favoriser le re-
crutement, car ce débarquement est impos-
sible tant que la flotte anglaise n'est pas
battue ; même au cas où il se réaliserait,
les communications du corps de débarque-
ment se verraient constamment menacées.
De plus, la guerre sous-marine constitue-
rait une bien mauvaise préparation pour
une telle entreprise : quand on veut occu-
per un pays on ne commence pas par lui
couper tout approvisionnement. — (Col.
Egli) Basler Nachr., 25.2.
EFFECTIFS
France et Angleterre. — Si nous en
croyons les renseignements anglais sur les
effectifs, la densité des troupes est plus
considérable dans le secteur anglais que
dans la partie du front tenue par les Fran-
çais. C'est d'ailleurs pourquoi les journaux
français réclament des alliés britanniques
un concours plus important. On voudrait
faire pression sur le commandement an-
glais pour obtenir, en vue de la prochaine
offensive, une participation plus étendue
des troupes britanniques, pour permettre
au commandement français de resserrer
davantage les effectifs dont il disposa. Mais
la valeur supérieure de nos troupes et la
tactique anglaise d'attaquer en masses
compactes nécessitent des réserves impor-
tantes. De plus, il est douteux que le Gou-
vernement britannique soit en état de ren-
forcer les troupes se * trouvant en France ;
car'il a dû puiser déjà abondamment dans
la masse des travailleurs des mines des
chemins de fer et de l'agriculture. Nous ne
devons pas nous dissimuler que, grâce à
STÈRES De LA GUERRE
(E"I.'A" 2. Bau)
ET DES
~h AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 28 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pr OPERATIONS
pro idental. - Nous croyons à unoE
'-aW r fensive de printemps, effectuée
f;honer , AWiemands, dans le but de faire
les An frande offensive d'été, annoncée
:t\1 '! S- Dans quel secteur aura-t-elle
pan^ais ont cru longtemps que
lit d ans la Haute-Alsace, à cause des
'¡'Ú!itièr atlO!lS ennemies observées sur la
litière suisse ; aujourd'hui, ils assurent
son
> de D objectif immédiat, viserait les pla-
!1¡[Ji dr unkerque et de Calais. Mais, pour-
fli1(j' don flaque ne serait-elle pas diri-
donc l'attaque ne serait-elle pas diri-
fc eontnr e les deux ailes à la fois ? En
'A^' ce Ur distraire l'attention et faire
into et sur la côte de la Manche,
i'1- unp intention véritablement offensive,
u Par le caractère déoisif que pren-
'ql/i succès allemand dans cette région,
Provoquerait une rupture des
":-fre: atl°ns entre la France et l'An-
'(¡¡'Oll ! "7 (Gravina) Correo Catalan, 19.2.
!}¡rJr. Oflental. — L'activité .semMe re-
/::\'tr' e sur le front oriental, bien que
tir e encore des opérations de
;"ttl!rj p envergure. Le dernier succès alle-
¡f;r: Pl',s de Mesticanechti est important
I/ tll Il uppose une nouvelle barrière
trllZa do ts russes dans la vallée de la Bis-
dorAo ~s la vallée de l'Oitsu, les
\¡¡tre.Qtfée. Dans la vallée de l'Oitsu, les
::,, tQQ aues roumaines furent repous-
i,r:hidurdlJ qU'UfirCi attaque de l'armée de
'r'ès
tQr¡ df SI oeph Sui couronnée de succès
"C - La ténacité de la résis-
fll¡tr'e d,ste s explIque par l'importance du
K } d'état ?es- Torgul-Ocna, déjà sous le
l'artiieriei et par où se fait la com-
~tio~ !.60 ^es loupes se trouvant
les troupes se trouvant
¡' la Sit nOtagnes au nord. Durant l'hi-
•V - situ en Roumanie s'est amélio-
rA;r PaUl' yahon en Roumanie s"est amélio-
r;:11"trUctS Puissances centrales par la
res a tO des routes et des voies fer-
es tique allemande consistant en
?îfer --'ves in es continue à être suivie
;%,Uc<îès Après l'incursion dans la po-
- rta ^uss6
lS - )Q Pu près de Radulesci, dans la val-
rzz Q l'sinda, eurent lieu, le 22, des atta-
l'est de Zloczôw et au sud-est de
Ts ces attaques sont carac-
ijlçf. Péra|i ii>ne préparation sérieuse!, par
ld ;t t de des troupes de choc, de Tar-
Ps, de i' avi. ation, par un succès ra-
• pe rninim,,es pour nos trou-
VrAîtir», $r^s minimes pour nos trou-
erUn Ja9bl> 24.2.
t
fJ. » - L'Office colonial de
a.i1 Dû,hQll11J de publier un'Mémoire sur
A. ClJlière ans es colonies allemandes
(l'1'¡gls Ment dans l'Afrique orientale
e i%, t, 1 1IL lutte continue encore. Les
Wi - lutte continue encore. Les
iV;C^Ts 1916, disposèrent
it QI
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nt du colonel de Lettow-
Borbeck, avec un esprit de décision et un
courage admirables. En maints endroits,
nos soldats durent reculer ; mais le général
Smuts lui-même reconnaît dans ses rap-
ports que la résistance allemande n'est pas
brisée. — LokaL-Anzeiger, 22.2.
Sur mer. — Une information adressée de
Paris au Mattino, 24.2, par son correspon-
dant D. Russo signale que, depuis le pre-
mier jour du nouveau blocus au lundi 19,
la flotte française a coulé 12 sous-marins
sur les côtes septentrionales et occidenta-
les. « Cette nouvelle provenant d'une sour-
ce particulièrement autorisée, il n'est pas
à craindre qu'elle soit démentie.. »
CRITIQUE DES OPERATIONS
Mésopotamie. — La situation stratégique
dans la région de Kut-el-Amara est très
favorable aux Turcs. En aval de la ville, ils
occupent la- position principale d'Es Sinn,
sur le Tigre, distante de Kut-el-Amara
d'environ 10 kil. Plus loin encore, en aval,
se trouve la position avancée de Fellahié,
éloignée d'Es Sinn de 20 kil. et située égale-
ment sur le Tigre. L'aile gauche turque est
protégée par les marais de Souvekié, et,
5 kil. à l'est de Fellahié, le Tigre fait
un coude vers le sud. Les Anglais avaient
l'intention d'envelopper la partie de l'armée
adverse qui opère au sud du Tigre, avec
le fleuve à dos, et de l'anéantir. Les Turcs,
pour prévenir l'ennemi, évacuèrent à temps
la position menacée, puis repassant eux-
mêmes le fleuve, firent une tentative d'en-
veloppement qui causa de grandes pertes
aux Anglais. Ceux-ci avaient célébré com-
me le prélude d'une grande victoire leurs
succès locaux du début ; ils ont subi main-
tenant une défaite qui compense entière-
ment ces succès. Ils prétendent avoir re-
culé leurs positions, dans les environs de
Sannayat, « afin de se dérober à la supé-
riorité des Turcs ». En fait, la supériorité
numérique se trouve du côté des Anglais,
et le succès turc doit être rapporté à la
valeur des soldats et du commandement.
Les positions de Fellahié sont restées en-
tièrement entre les mains de nos alliés.
Néanmoins, les Anglais ne quittent pas
Bagdad des yeux ; et leur ligne de con-
duite est guidée par les visées de conquête
qu'a Lloyd George sur la Mésopotamie. Les
événements récents leur ont cependant
prouvé que ce ne sont pas les gros effectifs
qui remportent les victoires.. — Frankl.
Ztg., 23.2.
Considérations d'ensemble. — Selon une
opinion très répandue, ce seraient les Alle-
mands qui auraient pris l'initiative de la
guerre de tranchées. On croit qu'ils ont,
grâce à elle, déjoué nos efforts, on craint
qu'ils ne continuent à l'avenir de les dé-
jouer. Or, en fait, ce sont les Alliés qui ont
imposé la guerre de tranchées. Après la
Marne, les Allemands voulurent reprendre
la guerre de mouvement, et tentèrent de
tourner notre gauche, en lançant contre
elle des masses échelonnées à leur droite.
Ce fut la bataille d'Ypres, à la suite de la-
quelle ils durent encore une fois s'accro-
cher au terrain. Ils se tournèrent alors con-
tre les Russes, mais ceux-ci enrayèrent
leur mouvement. C'est le mouvement que
les Allemands ont toujours cherché, tandis
que nous avons, de notre côté, cherché à
stabiliser les opérations, afin de gagner le
temps nécessaire pour parfaire notre pré-
paration. L'Allemagne se trouve en face des
embarras suivants : immobilité, division de
ses forces, échec de ses tentatives de déci-
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usure imprévue de ses effectifs. « Nous
avons semé la moisson de la victoire. Il
ne nous reste plus qu'à étendre la main
pour la récolter. » (E. Dane) Daily Express,
23.2.
— Tous les indices montrent que l'En-
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coup plus qu'en 1916, l'unité de front par la
simultanéité des attaques. La confiance ex-
primée par les hommes d'Etat de l'Entente
dans une victoire prochaine et décisive
semble autant ou aussi peu justifiée qu'il
y a un an ou deux. — Il sera difficile de
trouver un moment qui convienne à tous
les fronts pour l'offensive générale. Le co-
lonel Repington a envisagé l'hypothèse d'un
débarquement allemand en Angleterre ; il
a voulu sans doute par là favoriser le re-
crutement, car ce débarquement est impos-
sible tant que la flotte anglaise n'est pas
battue ; même au cas où il se réaliserait,
les communications du corps de débarque-
ment se verraient constamment menacées.
De plus, la guerre sous-marine constitue-
rait une bien mauvaise préparation pour
une telle entreprise : quand on veut occu-
per un pays on ne commence pas par lui
couper tout approvisionnement. — (Col.
Egli) Basler Nachr., 25.2.
EFFECTIFS
France et Angleterre. — Si nous en
croyons les renseignements anglais sur les
effectifs, la densité des troupes est plus
considérable dans le secteur anglais que
dans la partie du front tenue par les Fran-
çais. C'est d'ailleurs pourquoi les journaux
français réclament des alliés britanniques
un concours plus important. On voudrait
faire pression sur le commandement an-
glais pour obtenir, en vue de la prochaine
offensive, une participation plus étendue
des troupes britanniques, pour permettre
au commandement français de resserrer
davantage les effectifs dont il disposa. Mais
la valeur supérieure de nos troupes et la
tactique anglaise d'attaquer en masses
compactes nécessitent des réserves impor-
tantes. De plus, il est douteux que le Gou-
vernement britannique soit en état de ren-
forcer les troupes se * trouvant en France ;
car'il a dû puiser déjà abondamment dans
la masse des travailleurs des mines des
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