Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 février 1917 20 février 1917
Description : 1917/02/20 (T5,N356). 1917/02/20 (T5,N356).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503297b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
ISltRES DE LA GUERRE
(E,'M.-A. 2' Bau}
Er DES
ÉTRANGÈRES
N° 356
Paris, 20 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pt OPERATIONS
'ttOnt oriental. — La Russie, isolée à
:kr;/:ste le seul objectif « lucratif » d'une
1t emande finale. Une paix avec la
<,
;'IÚe rait la mort de l'Entente,- car elle
l'Allemagne une supériorité nu-
écrasante par le transfert à l'Ouest
'Jbi d"es les troupes de l'Est. La Russie a
h de nr S-es pertes, ses communications
les AAi1rIles sont précaires ; l'espace est
i/r '^nsp et permet les surprises. La reprise
la f>., Vine et de la Galicie enlèverait
r^,|iA ,!eur seul gage ; celle de l'Ukraine
1,'\:\iflter.Qlt la ligne d'Etats-tampons de la
r'-!jiî. (i a la nier Noire. La politique inté-
'lfJ\r'[J (e la Russie n'est plus qu'un kaléi-
;,>fi;(' 1 C bouleversements, la situation
e est mauvaise, et les dissensions
le peup](' et le Gouvernement sérieu-
"'J!1li', 'l Russie e-st donc, malgré sa supé-
llt-' rn ^mér:que, un ennemi plus facile à
V5v'f.re ?Ue ceux de l'Ouest. De plus, le
1:' que ceux de l'Ouest. De plus1 le
est beaucoup moins fortifié que
ental. Hindenburg et Rados-
5| °v (
:j;Cllll ;t. assuré qu'ils ne laisseraient plus
aux Russes. L'offensive décisive
'e¡OI) se fera donc sur le front russe.
;rlr i ttiZ Slaatszt^-' 23.1.
/Sli rer. - On mande de Berlin à
'j:e aiS (de Budapest), que l'amirauté
< d'officiers anglais, travaille
u r a un plan d'offensive qui doit
; flotte ute au Printemps dans la Baltique.
l QVril ru e, de ce côté, sera renforcée
tosnouveaux contre-torpilletirs.
rirjrnkes esnîs anglaise et russe fondent de
nces sur l'augmentation du
6 es submersibles. La flotte anglaise
•Ssv ra r)rr.T^blement de forcer le Skager
rande-Bretagne veut réaliser
V c°°Péraf}- °n navale avec la Russie. —
orma 13 2
p t'rOtlI1'J:Qt1E DES OPERATIONS
rftîî vSidental- - Les Allemands dis-
0rW rA0 tablement, sur le front occi-
orfies re-serves qui se montent à 600.000
v°us i s- est Pas à dire qu'ils aient
tOt)t llles d aln, à l'heure actuelle, 600.000
es e troupes fraîches ; mais ils se-
qili êrne dans le cours des douze mois
tte Vr î Q CID. "re, d amener ce nombre de sol-
rj , '> à esoin s'en fera sentir. D'au-
qlle t r que nous exercions sur
r - fr0h ? 'JUp ?ression équivalente à celle
ri1 fait ÍQut ans exercée sur la Somme —
r, °l] b ]p' tout
fJr)lltre, Ou Olerrnet de croire qu'elle sera
, ces réservée ne
K t Qu me triple ces réserves ne
ellfs' l!elD.anrer plus de quatre mois. Mais
V - i qui connaissent l'état de
erf^^tainfs dQ neront une offensive écra-
de Vraierlt-ils même prélever des
sur les autres fronts. Ils n'ont
V® 6 e côté, que des troupes de se-
cond ordre, et ils massent leurs divisions
pour des opérations de grand style. Mais
nous avons des hommes, des canons et des
munitions en telle abondance qu'il nous est
permis de continuer nos offensives locales
sans affaiblir notre puissance défensive. —
Birming. Daily Post, 15.2.
— Le maréchal Haig a le choix entre
deux genres d'offensive : ou bien il peut
renouveler, sur une plus large base, la ten-
tative de juillet 1916. ou bien il peut cher-
cher la décision dans une offensive combi-
née avec celle du général Nivelle et organi-
sée suivant un plan concentrique : ainsi
serait résolu le problème de la double ba-
taille de Neuve-Chapelle et de Massiges, et
la trouée serait faite. Si l'on admet que les
Allemands s'en tiendront à la défensive, il
faut avouer que la reprise de la bataille de
la Somme sur une plus large échelle par
les Anglais constituerait une puissante di-
version pour une attaque française dans la
région de Soissons à Verdun ou même,
dans un sens excentrique, sur la ligne Ver-
dun-Belfort. Mais cette fois-ci il est peu
probable qu'Anglais et Français se con-
tentent d'occuper quelques villages : ils
chercheront à percer, et, ensuite, la guerre
de mouvement reprendra ; or, celle-ci est
familière aux Allemands, tandis que les
Anglais ne la connaissent pas et que les
Français ne l'ont pas faite depuis novem-
bre 1914. C'est alors que l'on comprendra
combien les autorités militaires alleman-
des ont agi sagement en changeant conti-
nuellement leurs divisions de fronts, de
manière à faire participer chacune d'elles
au moins à une campagne de mouvement,
c'est-à-dire à la vraie guerre. Les campa-
gnes du front oriental, de Serbie et de
Roumanie ont démontré que, si l'artillerie
joue encore un grand rôle dans le guerre
de mouvement, la direction intellectuelle,
les qualités de discipline et de manœuvre
des troupes prennent une importance ex-
trême. Il est peu probable que les Alle-
mands se bornent à la défensive, et atten-
dent passivement l'attaque ennemie. Ni
l'un ni l'autre belligérant n'a aucun avan-
tage militaire à violer la neutralité de la
Suisse. — (Stegemann) Bund, 18.2.
Front oriental. — Les tranchées établies
par les troupes roumaines n'étaient pas
dérobées aux vues, elles se détachaient
aussi clairement que si elles avaient été
peintes en blanc et rouge sur le sol brun
et gris. Un artilleur ne pouvait les man-
quer. Elles étaient parfaites au point de
vue pittoresque, dignes d'un architecte. Au
lieu de les creuser profondément, les Rou-
mains grattaient un peu le sol, et sup-
pléaient au rempart de terre par un rem-
part de bûches, où des cadres de pierre ou
de bois formaient des créneaux. Rien de
plus visible et de plus dangereux. Les obus
y causaient des pertes terribles. Les éclats
des bûches étaient aussi mortels que ceux
des obus. Au lieu de réseaux de fils de fer
barbelés, les Roumains employèrent les
primitifs « trous de loups ». A 30 mètres
devant chaque tranchée, ils creusaient une
série de trous de trois pieds de profondeur
et d'autant de largeur. Mais il n'y avait
ni pieux au fond de ces trous, ni masque
pour les cacher. Un cavalier même pouvait
les éviter en tournant autour. Les assail-
lants y trouvaient d'excellents abris con-
tre le feu d'infanterie, pouvaient s'y instal-
ler confortablement et de là lancer des gre-
nades dans les tranchées qu'ils attaquaient.
Les quelques tourelles blindées, de fabrica-
tion allemande d'ailleurs, que les Roumains
employèrent, n'étant pas dissimulées, fu-
rent détruites. — (Schuette) Chicago Daily
News. 24.1.
MATERIEL
Aéronautique. — L'exposition du butin
pris à l'ennemi dans la guerre aérienne a
été installée au Jardin Zoologique de Ber-
lin. Les avions exposés sont pour la plu-
part d'origine anglaise, tous sont pourvus
de moteurs rotatifs, d'une valeur bien infé-
rieure à nos moteurs fixes de Benz et de
Daimler. Très intéressant est un petit mo-
noplan Morane avec un moteur de 80 che-
vaux : car c'est de ce système que sont sor-
tis nos Fokkers de combats. On peut voir
également un Nieuport employé dans l'ar-
mée française et un avion français pourvu
d'un canon de 35 à tir rapide. Ces canons
n'ont pas donné d'heureux résultats ; leur
manœuvre exige trop de temps et ils sont
bien inférieurs aux mitrailleuses, qui peu-
vent tirer 300 coups à la minute. Les tro-
phées les plus considérables de l'exposition
sont une installation russe pour produire
l'hydrogène, une voiture pour transporter
les récipients à gaz, la nacelle du dirigea-
ble français Alsace et un ballon captif
russe avec parachute, pris dans la région
de Kovno. — Berlin. Tagbl., 16.2.
ORGANISATION
Russie. — Le point faible de l'Entente
se trouve en Russie ; la difficulté de ravi-
tailler l'Empire russe en munitions et en
matériel de guerre a causé, on le sait, les
plus graves mécomptes. Un grand nombre
d'ingénieurs étaient allemands, et ils quit-
tèrent naturellement le pays à la mobili-
sation : d'où de fatales perturbations dans
la production industrielle. Il aurait été in-
diqué, à ce moment-là, d'envoyer en Rus-
sie tous les ingénieurs anglais disponibles ;
on a préféré les garder en Grande-Breta-
gne. Les Russes, en effet, qui possèdent une
élite scientifique remarquable, manquent de
ces esprits pratiques et improvisateurs
qu'exige la guerre. C'est là, pour les Etats-
Unis, une occasion d'intervenir dans le con-
flit de la manière la plus efficace. La Rus-
sie n'est pas à court de matières premiè-
res : en quelques semaines, par Vladivos-
tock et Port-Arthur, que le blocus ne touche
pas, l'Amérique pourrait amener les ingé-
nieurs et le matériel nécessaires à l'exploi-
tation des richessses de l'Empire et décider
ainsi de la victoire. — Globe, 15.2.
(E,'M.-A. 2' Bau}
Er DES
ÉTRANGÈRES
N° 356
Paris, 20 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pt OPERATIONS
'ttOnt oriental. — La Russie, isolée à
:kr;/:ste le seul objectif « lucratif » d'une
1t emande finale. Une paix avec la
<,
;'IÚe rait la mort de l'Entente,- car elle
l'Allemagne une supériorité nu-
écrasante par le transfert à l'Ouest
'Jbi d"es les troupes de l'Est. La Russie a
h de nr S-es pertes, ses communications
les AAi1rIles sont précaires ; l'espace est
i/r '^nsp et permet les surprises. La reprise
la f>., Vine et de la Galicie enlèverait
r^,|iA ,!eur seul gage ; celle de l'Ukraine
1,'\:\iflter.Qlt la ligne d'Etats-tampons de la
r'-!jiî. (i a la nier Noire. La politique inté-
'lfJ\r'[J (e la Russie n'est plus qu'un kaléi-
;,>fi;(' 1 C bouleversements, la situation
e est mauvaise, et les dissensions
le peup](' et le Gouvernement sérieu-
"'J!1li', 'l Russie e-st donc, malgré sa supé-
llt-' rn ^mér:que, un ennemi plus facile à
V5v'f.re ?Ue ceux de l'Ouest. De plus, le
1:' que ceux de l'Ouest. De plus1 le
est beaucoup moins fortifié que
ental. Hindenburg et Rados-
5| °v (
:j;Cllll ;t. assuré qu'ils ne laisseraient plus
aux Russes. L'offensive décisive
'e¡OI) se fera donc sur le front russe.
;rlr i ttiZ Slaatszt^-' 23.1.
/Sli rer. - On mande de Berlin à
'j:e aiS (de Budapest), que l'amirauté
< d'officiers anglais, travaille
u r a un plan d'offensive qui doit
; flotte ute au Printemps dans la Baltique.
l QVril ru e, de ce côté, sera renforcée
tosnouveaux contre-torpilletirs.
rirjrnkes esnîs anglaise et russe fondent de
nces sur l'augmentation du
6 es submersibles. La flotte anglaise
•Ssv ra r)rr.T^blement de forcer le Skager
rande-Bretagne veut réaliser
V c°°Péraf}- °n navale avec la Russie. —
orma 13 2
p t'rOtlI1'J:Qt1E DES OPERATIONS
rftîî vSidental- - Les Allemands dis-
0rW rA0 tablement, sur le front occi-
orfies re-serves qui se montent à 600.000
v°us i s- est Pas à dire qu'ils aient
tOt)t llles d aln, à l'heure actuelle, 600.000
es e troupes fraîches ; mais ils se-
qili êrne dans le cours des douze mois
tte Vr î Q CID. "re, d amener ce nombre de sol-
rj , '> à esoin s'en fera sentir. D'au-
qlle t r que nous exercions sur
r - fr0h ? 'JUp ?ression équivalente à celle
ri1 fait ÍQut ans exercée sur la Somme —
r, °l] b ]p' tout
fJr)lltre, Ou Olerrnet de croire qu'elle sera
, ces réservée ne
K t Qu me triple ces réserves ne
ellfs' l!elD.anrer plus de quatre mois. Mais
V - i qui connaissent l'état de
erf^^tainfs dQ neront une offensive écra-
de Vraierlt-ils même prélever des
sur les autres fronts. Ils n'ont
V® 6 e côté, que des troupes de se-
cond ordre, et ils massent leurs divisions
pour des opérations de grand style. Mais
nous avons des hommes, des canons et des
munitions en telle abondance qu'il nous est
permis de continuer nos offensives locales
sans affaiblir notre puissance défensive. —
Birming. Daily Post, 15.2.
— Le maréchal Haig a le choix entre
deux genres d'offensive : ou bien il peut
renouveler, sur une plus large base, la ten-
tative de juillet 1916. ou bien il peut cher-
cher la décision dans une offensive combi-
née avec celle du général Nivelle et organi-
sée suivant un plan concentrique : ainsi
serait résolu le problème de la double ba-
taille de Neuve-Chapelle et de Massiges, et
la trouée serait faite. Si l'on admet que les
Allemands s'en tiendront à la défensive, il
faut avouer que la reprise de la bataille de
la Somme sur une plus large échelle par
les Anglais constituerait une puissante di-
version pour une attaque française dans la
région de Soissons à Verdun ou même,
dans un sens excentrique, sur la ligne Ver-
dun-Belfort. Mais cette fois-ci il est peu
probable qu'Anglais et Français se con-
tentent d'occuper quelques villages : ils
chercheront à percer, et, ensuite, la guerre
de mouvement reprendra ; or, celle-ci est
familière aux Allemands, tandis que les
Anglais ne la connaissent pas et que les
Français ne l'ont pas faite depuis novem-
bre 1914. C'est alors que l'on comprendra
combien les autorités militaires alleman-
des ont agi sagement en changeant conti-
nuellement leurs divisions de fronts, de
manière à faire participer chacune d'elles
au moins à une campagne de mouvement,
c'est-à-dire à la vraie guerre. Les campa-
gnes du front oriental, de Serbie et de
Roumanie ont démontré que, si l'artillerie
joue encore un grand rôle dans le guerre
de mouvement, la direction intellectuelle,
les qualités de discipline et de manœuvre
des troupes prennent une importance ex-
trême. Il est peu probable que les Alle-
mands se bornent à la défensive, et atten-
dent passivement l'attaque ennemie. Ni
l'un ni l'autre belligérant n'a aucun avan-
tage militaire à violer la neutralité de la
Suisse. — (Stegemann) Bund, 18.2.
Front oriental. — Les tranchées établies
par les troupes roumaines n'étaient pas
dérobées aux vues, elles se détachaient
aussi clairement que si elles avaient été
peintes en blanc et rouge sur le sol brun
et gris. Un artilleur ne pouvait les man-
quer. Elles étaient parfaites au point de
vue pittoresque, dignes d'un architecte. Au
lieu de les creuser profondément, les Rou-
mains grattaient un peu le sol, et sup-
pléaient au rempart de terre par un rem-
part de bûches, où des cadres de pierre ou
de bois formaient des créneaux. Rien de
plus visible et de plus dangereux. Les obus
y causaient des pertes terribles. Les éclats
des bûches étaient aussi mortels que ceux
des obus. Au lieu de réseaux de fils de fer
barbelés, les Roumains employèrent les
primitifs « trous de loups ». A 30 mètres
devant chaque tranchée, ils creusaient une
série de trous de trois pieds de profondeur
et d'autant de largeur. Mais il n'y avait
ni pieux au fond de ces trous, ni masque
pour les cacher. Un cavalier même pouvait
les éviter en tournant autour. Les assail-
lants y trouvaient d'excellents abris con-
tre le feu d'infanterie, pouvaient s'y instal-
ler confortablement et de là lancer des gre-
nades dans les tranchées qu'ils attaquaient.
Les quelques tourelles blindées, de fabrica-
tion allemande d'ailleurs, que les Roumains
employèrent, n'étant pas dissimulées, fu-
rent détruites. — (Schuette) Chicago Daily
News. 24.1.
MATERIEL
Aéronautique. — L'exposition du butin
pris à l'ennemi dans la guerre aérienne a
été installée au Jardin Zoologique de Ber-
lin. Les avions exposés sont pour la plu-
part d'origine anglaise, tous sont pourvus
de moteurs rotatifs, d'une valeur bien infé-
rieure à nos moteurs fixes de Benz et de
Daimler. Très intéressant est un petit mo-
noplan Morane avec un moteur de 80 che-
vaux : car c'est de ce système que sont sor-
tis nos Fokkers de combats. On peut voir
également un Nieuport employé dans l'ar-
mée française et un avion français pourvu
d'un canon de 35 à tir rapide. Ces canons
n'ont pas donné d'heureux résultats ; leur
manœuvre exige trop de temps et ils sont
bien inférieurs aux mitrailleuses, qui peu-
vent tirer 300 coups à la minute. Les tro-
phées les plus considérables de l'exposition
sont une installation russe pour produire
l'hydrogène, une voiture pour transporter
les récipients à gaz, la nacelle du dirigea-
ble français Alsace et un ballon captif
russe avec parachute, pris dans la région
de Kovno. — Berlin. Tagbl., 16.2.
ORGANISATION
Russie. — Le point faible de l'Entente
se trouve en Russie ; la difficulté de ravi-
tailler l'Empire russe en munitions et en
matériel de guerre a causé, on le sait, les
plus graves mécomptes. Un grand nombre
d'ingénieurs étaient allemands, et ils quit-
tèrent naturellement le pays à la mobili-
sation : d'où de fatales perturbations dans
la production industrielle. Il aurait été in-
diqué, à ce moment-là, d'envoyer en Rus-
sie tous les ingénieurs anglais disponibles ;
on a préféré les garder en Grande-Breta-
gne. Les Russes, en effet, qui possèdent une
élite scientifique remarquable, manquent de
ces esprits pratiques et improvisateurs
qu'exige la guerre. C'est là, pour les Etats-
Unis, une occasion d'intervenir dans le con-
flit de la manière la plus efficace. La Rus-
sie n'est pas à court de matières premiè-
res : en quelques semaines, par Vladivos-
tock et Port-Arthur, que le blocus ne touche
pas, l'Amérique pourrait amener les ingé-
nieurs et le matériel nécessaires à l'exploi-
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