Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 février 1917 19 février 1917
Description : 1917/02/19 (T5,N355). 1917/02/19 (T5,N355).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503296x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 355
TÈfJjS De LA GUERRE
2- B-)
ET DES
AFFAIRES tTRANGÈRES
Paris, 19 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
• QUESTIONS MILITAIRES
*
On OPERATIONS
!r'e üPPl'elld de divers côtés et particu-
nlent de Personnes quittant l'Allemagne
"!If> venIr se fixer en Hollande, que les
5eraanH n'établissent pas seulement des
^v
, .8 nnrvfu reuses dans les villes les plus
Glild des Pays-Bas, Crefeld, Rheydt,
t, m n s exercices ont lieu constam-
(1 land même pour les vieilles classes de
andstu, rn )J. La semaine dernière, la
? dp C i
Cha de chenun de fer Dusseldorf — Aix-la-
; 1()iflle a été interdite au public pendant
i au cours desquels elle a exclu-
r fefel/s°tit ent iî ransporté des troupes vers le
Ire Pa cidentaI. Telegraaf, 30.1. - D'au-
lx l't, le l'wentsche Courant, 1.2, écrit :
corn merice à s'inquiéter des prépara-
es que l'Allemagne fait à notre
re. On a vu d'abord creuser des tran-
dv* maintenant des troupes viennent
:e, sur différents points ; ainsi à Hel.
té a s d- Neuenhaus, 40.000 hommes ont
de Que avec de l'artillerie. On dit mè-
de la fe les pavsans habitant à proximité
tétiene ont reçu l'ordre de quitter
érieUl?OlI,cIle et d'aller se fixer plus à l'in-
téK leUr dn pays-
'- L'n pays. Il
?nte, rgane catholique favorable à l'En-
liiif^iûii ,îff Volksblatt, publie une in-
« de source sûre » suivant la-
e de* ûvions allemands arborant des
fr
frOChain français- ou anglais survoleraient
qIlel1.t dm;nt la Puisse. Il s'agit probable-
â'in,M frsions aériennes françaises
auxquelles le pieux journal prépare les
Ivoif? ; U sci^ nif intéressant pour les auto-
te (}rrnaties de connaître la source de cette
Ifl I1, Parn, qui a été reproduite, bien en-
J uérnOCT les journaux comme la Suisse,
*oCr
le Démocrate etc. - Berner Tagblatt, 12.2.
nl)l e lafrontière hollando-belge qu'en'
Ipit e 14 elée les Allemands déploient en
un^ £ rande activité. Les trans-
A'artiiiû rie. lourde et légère s'effec-
bOtJbernin t nuIt sur les principales lignes
ieinin dû ,6r' Dans les camps du Lim-
Sr es h rabant et de la Flandre occiden-
ilùtCces de K?es de 40 à 50 ans font des
telld rlté-s r:{'lr.. Les mesures prises par les
ÎM T8 milita- es démontrent qu'on s'at-
5Me pr°chain ^ment à des événements
ÎAS} fte iîîP^rtance- même journal
Ali ten Le même journal
dit Ii allds enlr de bonne source que les
ridl, iont transporté vers le front sur
Q t etrêY-Louvain trois nouveaux ca-
el) te 'effet ment lourds. Ils ont employé
Hl uttis h très longs wagons plats
Oey s tirai s de 60 roues. Deux loco-
HÎtives?raiem yvi. aqiie canon. Le transport
Ilit 139Vain a aduré huit jours.
H l u-i AUx l2]x attaques anglaises de la
n~it ~ti Il ail 12, ont succédé deux autres,
toujours sur le front de la Somme, sur la
route Beaucourt-Puisieux. Toutes deux ont
été repoussées. Dans la même nuit a eu lieu
un fort combat de patrouilles près de Flers.
Hier, le feu de l'artillerie anglaise sur le
front de la Somme s'est un peu apaisé ;
ce n'est qu'au soir qu'il reprit de la viva-
cité sur tout le front Monchy-Bouchavesnes
et au-delà de ce point, mais particulière-
ment au nord et au sud de Bouchavesnes.
En ce dernier endroit, ainsi qu'au sud-est
de Grandcourt, les Anglais semblaient pré-
parer une attaque ; on vit leurs tranchées
se garnir de troupes d'assaut ; un tir de
destruction rapide empêcha l'ennemi de dé-
boucher. Sur la partie sud du front de la
Somme, c'est-à-dire dans l'ancien secteur
français, il n'y eut hier, comme de cou-
tume, aucune activité d'infanterie, et le tir
d'artillerie n'eut une intensité notable que
dans les régions de Péronne et de Fresnes.
Sur le front -flamand et en Artois, au con-
traire, les combats de patrouilles sont nom-
breux : les Anglais n'y ont pas fait moins
de huit reconnaissances : à Armentières, à
Fromelles, à La Bassée, deux à Hulluch,
une à Lens, à Givenchv et à Neuville : la
plupart furent repoussées, bien que deux
aient pu pénétrer un moment dans nos pre-
mières lignes. Le reste du front ouest a été
hier plus calme que d'ordinaire. (\egener)
Lokal-Anzeiger, 14.2. -
Front italien. — Les troupes, austro-hon-
groises ont récemment entrepris dans la
région de Goritz des offensives locales qui
amenèrent une rectification de notre front
A diverses reprises, les Italiens essayèrent
de s'emparer des hauteurs dominant Go-
ritz, sans lesquelles la possession de cette
ville reste sans valeur. Leur offensive d'oc-
tobre leur donna uniquement la cote 98
au sud-est de la ville ; en novembre, mal-
gré une préparation intense d'artillerie,
l'attaque italienne laissait la ville à por-
tée de fusil de nos troupes. Les récents
combats du 10 et du 11 février eurent éga-
lement lieu dans les environs immédiats
de la ville et la tranchée longue d'un km.
prise par les bataillons austro-hongrois,
ressaisie par les Italiens, reprise à nou-
veau par nos soldats, est voisine de la
gare de Goritz. A l'est de la ville, des dé-
tachements austro - hongrois pénétrèrent
dans les tranchées italiennes, resserrant
ainsi notre investissement. Le butin abon-
dant et le grand nombre de prisonniers
faits sur ce front de peu d'étendue, mon-
trent l'importance des préparatifs enne-
mis. (Eugen Lennhoff) Vossische Ztg., 14.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Le 11.2, nos troupes
ont fait un nouveau bond au nord de l'An-
cre. « Il serait absurde de vouloir exagérer
l'importance de ces succès. et de préten-
dre qu'ils ont une signification profonde et
qu'ils montrent la démoralisation de l'en-
nemi. » Le gain quotidien de quelques mè-
tres de terrain n a pas grande valeur en
soi-même ; il déblaie seulement l'accès aux
positions de premier ordre que nous serons
à même d'attaquer avec le plus de chances
de victoire lorsque l'occasion sera propice.
L'opération contre Serre a mené des frac-
tions de nos troupes dans le village même,
où on les vit faire des signaux : elles n'en
sont malheureusement pas revenues ; mais
chaque jour les tenailles se resserrent et le
moment approche où l'on pourra célébrer
un nouveau Thiepval. Daily Telegraph, 14.2.
Mésopotamie. — Kut est aujourd'hui à
peu près encerclé dé trois côtés. Les lec-
teurs du communiqué ont dû être frappés
du chiffre élevé des pertes subies par les
Turcs. Dans la dernière opération, qui nous
a rendus maîtres de la Fabrique de Ré-
'glisse, le nombre des morts ennemis a été
supérieur au total de nos pertes. Nous ap-
pliquons maintenant aux combats de Méso-
potamie la tactique pratiquée sur la
Somme. Le système de fils de fer et d'abris
qui protégeait les Turcs dans les premières
opérations de Mésopotamie et à Gallipoli
ne leur sert plus à rien contre l'armement
supérieur que possèdent maintenant les
troupes britanniques. L'application des
principes d'attaque qui ont si bien réussi
sur le front occidental a produit le même
résultat que sur la Somme, et l'amélioration
considérable des communications avec Bas-
sorah a permis au général qui commande
les troupes en Mésopotamie de mener son
offensive jour par jour sans subir de retard
dans l'arrivée des munitions. — Birmingh.
Daily Post, 13.2.
MUNITIONS, MATERIEL
Canada. — La décroissance dans les com-
mandes de munitions que l'on remarque
depuis quelque temps aux Etats-Unis, tient
en grande partie au prodigieux développe-
ment de cette fabrication au Canada. On
.assure que ce pays occupe actuellement le
second rang, c'est-à-dire vient immédiate-
ment après l'Allemagne, à cet égard. Et
tous les jours de nouvelles usines apparais-
sent sur presque tous les points du terri-
toire. Naturellement, les matières premières
viennent des Etats-Unis. Mais il nous reste
assez de commandes en mains pour mainte-
nir nos exportations à un chiffre jusqu'à v
présent inconnu. — Philadelphia Telegraph,
cité par Boston Transcript, 24.1.
Russie. — La mission russe chargée de
l'achat des munitions en Amérique est sur
le point de quitter New-York. Elle a eu le
maniement de 1 milliard à 1 milliard et
demi par an, mais le gouvernement de Pé-
trograd est peu satisfait de son œuvre. Elle
est fort coûteuse ; elle n'a montré ni la ra-
pidité, ni la régularité, ni la capacité néces-
saires. Diverses explosions, et la dernière
en particulier, à Kingsland, où 500.000 obus
destinés à la Russie furent perdus, sont en
partie attribuées à sa négligence. Ceux de
ses membres qui resteront, le colonel Nico-
laïev en tête, lequel a fait preuve de di-
ligence et de patriotisme, travailleront
TÈfJjS De LA GUERRE
2- B-)
ET DES
AFFAIRES tTRANGÈRES
Paris, 19 février 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
• QUESTIONS MILITAIRES
*
On OPERATIONS
!r'e üPPl'elld de divers côtés et particu-
nlent de Personnes quittant l'Allemagne
"!If> venIr se fixer en Hollande, que les
5eraanH n'établissent pas seulement des
^v
, .8 nnrvfu reuses dans les villes les plus
Glild des Pays-Bas, Crefeld, Rheydt,
t, m n s exercices ont lieu constam-
(1 land même pour les vieilles classes de
andstu, rn )J. La semaine dernière, la
? dp C i
Cha de chenun de fer Dusseldorf — Aix-la-
; 1()iflle a été interdite au public pendant
i au cours desquels elle a exclu-
r fefel/s°tit ent iî ransporté des troupes vers le
Ire Pa cidentaI. Telegraaf, 30.1. - D'au-
lx l't, le l'wentsche Courant, 1.2, écrit :
corn merice à s'inquiéter des prépara-
es que l'Allemagne fait à notre
re. On a vu d'abord creuser des tran-
dv* maintenant des troupes viennent
:e, sur différents points ; ainsi à Hel.
té a s d- Neuenhaus, 40.000 hommes ont
de Que avec de l'artillerie. On dit mè-
de la fe les pavsans habitant à proximité
tétiene ont reçu l'ordre de quitter
érieUl?OlI,cIle et d'aller se fixer plus à l'in-
téK leUr dn pays-
'- L'n pays. Il
?nte, rgane catholique favorable à l'En-
liiif^iûii ,îff Volksblatt, publie une in-
« de source sûre » suivant la-
e de* ûvions allemands arborant des
fr
frOChain français- ou anglais survoleraient
qIlel1.t dm;nt la Puisse. Il s'agit probable-
â'in,M frsions aériennes françaises
auxquelles le pieux journal prépare les
Ivoif? ; U sci^ nif intéressant pour les auto-
te (}rrnaties de connaître la source de cette
Ifl I1, Parn, qui a été reproduite, bien en-
J uérnOCT les journaux comme la Suisse,
*oCr
le Démocrate etc. - Berner Tagblatt, 12.2.
nl)l e lafrontière hollando-belge qu'en'
Ipit e 14 elée les Allemands déploient en
un^ £ rande activité. Les trans-
A'artiiiû rie. lourde et légère s'effec-
bOtJbernin t nuIt sur les principales lignes
ieinin dû ,6r' Dans les camps du Lim-
Sr es h rabant et de la Flandre occiden-
ilùtCces de K?es de 40 à 50 ans font des
telld rlté-s r:{'lr.. Les mesures prises par les
ÎM T8 milita- es démontrent qu'on s'at-
5Me pr°chain ^ment à des événements
ÎAS} fte iîîP^rtance- même journal
Ali ten Le même journal
dit Ii allds enlr de bonne source que les
ridl, iont transporté vers le front sur
Q t etrêY-Louvain trois nouveaux ca-
el) te 'effet ment lourds. Ils ont employé
Hl uttis h très longs wagons plats
Oey s tirai s de 60 roues. Deux loco-
HÎtives?raiem yvi. aqiie canon. Le transport
Ilit 139Vain a aduré huit jours.
H l u-i AUx l2]x attaques anglaises de la
n~it ~ti Il ail 12, ont succédé deux autres,
toujours sur le front de la Somme, sur la
route Beaucourt-Puisieux. Toutes deux ont
été repoussées. Dans la même nuit a eu lieu
un fort combat de patrouilles près de Flers.
Hier, le feu de l'artillerie anglaise sur le
front de la Somme s'est un peu apaisé ;
ce n'est qu'au soir qu'il reprit de la viva-
cité sur tout le front Monchy-Bouchavesnes
et au-delà de ce point, mais particulière-
ment au nord et au sud de Bouchavesnes.
En ce dernier endroit, ainsi qu'au sud-est
de Grandcourt, les Anglais semblaient pré-
parer une attaque ; on vit leurs tranchées
se garnir de troupes d'assaut ; un tir de
destruction rapide empêcha l'ennemi de dé-
boucher. Sur la partie sud du front de la
Somme, c'est-à-dire dans l'ancien secteur
français, il n'y eut hier, comme de cou-
tume, aucune activité d'infanterie, et le tir
d'artillerie n'eut une intensité notable que
dans les régions de Péronne et de Fresnes.
Sur le front -flamand et en Artois, au con-
traire, les combats de patrouilles sont nom-
breux : les Anglais n'y ont pas fait moins
de huit reconnaissances : à Armentières, à
Fromelles, à La Bassée, deux à Hulluch,
une à Lens, à Givenchv et à Neuville : la
plupart furent repoussées, bien que deux
aient pu pénétrer un moment dans nos pre-
mières lignes. Le reste du front ouest a été
hier plus calme que d'ordinaire. (\egener)
Lokal-Anzeiger, 14.2. -
Front italien. — Les troupes, austro-hon-
groises ont récemment entrepris dans la
région de Goritz des offensives locales qui
amenèrent une rectification de notre front
A diverses reprises, les Italiens essayèrent
de s'emparer des hauteurs dominant Go-
ritz, sans lesquelles la possession de cette
ville reste sans valeur. Leur offensive d'oc-
tobre leur donna uniquement la cote 98
au sud-est de la ville ; en novembre, mal-
gré une préparation intense d'artillerie,
l'attaque italienne laissait la ville à por-
tée de fusil de nos troupes. Les récents
combats du 10 et du 11 février eurent éga-
lement lieu dans les environs immédiats
de la ville et la tranchée longue d'un km.
prise par les bataillons austro-hongrois,
ressaisie par les Italiens, reprise à nou-
veau par nos soldats, est voisine de la
gare de Goritz. A l'est de la ville, des dé-
tachements austro - hongrois pénétrèrent
dans les tranchées italiennes, resserrant
ainsi notre investissement. Le butin abon-
dant et le grand nombre de prisonniers
faits sur ce front de peu d'étendue, mon-
trent l'importance des préparatifs enne-
mis. (Eugen Lennhoff) Vossische Ztg., 14.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Le 11.2, nos troupes
ont fait un nouveau bond au nord de l'An-
cre. « Il serait absurde de vouloir exagérer
l'importance de ces succès. et de préten-
dre qu'ils ont une signification profonde et
qu'ils montrent la démoralisation de l'en-
nemi. » Le gain quotidien de quelques mè-
tres de terrain n a pas grande valeur en
soi-même ; il déblaie seulement l'accès aux
positions de premier ordre que nous serons
à même d'attaquer avec le plus de chances
de victoire lorsque l'occasion sera propice.
L'opération contre Serre a mené des frac-
tions de nos troupes dans le village même,
où on les vit faire des signaux : elles n'en
sont malheureusement pas revenues ; mais
chaque jour les tenailles se resserrent et le
moment approche où l'on pourra célébrer
un nouveau Thiepval. Daily Telegraph, 14.2.
Mésopotamie. — Kut est aujourd'hui à
peu près encerclé dé trois côtés. Les lec-
teurs du communiqué ont dû être frappés
du chiffre élevé des pertes subies par les
Turcs. Dans la dernière opération, qui nous
a rendus maîtres de la Fabrique de Ré-
'glisse, le nombre des morts ennemis a été
supérieur au total de nos pertes. Nous ap-
pliquons maintenant aux combats de Méso-
potamie la tactique pratiquée sur la
Somme. Le système de fils de fer et d'abris
qui protégeait les Turcs dans les premières
opérations de Mésopotamie et à Gallipoli
ne leur sert plus à rien contre l'armement
supérieur que possèdent maintenant les
troupes britanniques. L'application des
principes d'attaque qui ont si bien réussi
sur le front occidental a produit le même
résultat que sur la Somme, et l'amélioration
considérable des communications avec Bas-
sorah a permis au général qui commande
les troupes en Mésopotamie de mener son
offensive jour par jour sans subir de retard
dans l'arrivée des munitions. — Birmingh.
Daily Post, 13.2.
MUNITIONS, MATERIEL
Canada. — La décroissance dans les com-
mandes de munitions que l'on remarque
depuis quelque temps aux Etats-Unis, tient
en grande partie au prodigieux développe-
ment de cette fabrication au Canada. On
.assure que ce pays occupe actuellement le
second rang, c'est-à-dire vient immédiate-
ment après l'Allemagne, à cet égard. Et
tous les jours de nouvelles usines apparais-
sent sur presque tous les points du terri-
toire. Naturellement, les matières premières
viennent des Etats-Unis. Mais il nous reste
assez de commandes en mains pour mainte-
nir nos exportations à un chiffre jusqu'à v
présent inconnu. — Philadelphia Telegraph,
cité par Boston Transcript, 24.1.
Russie. — La mission russe chargée de
l'achat des munitions en Amérique est sur
le point de quitter New-York. Elle a eu le
maniement de 1 milliard à 1 milliard et
demi par an, mais le gouvernement de Pé-
trograd est peu satisfait de son œuvre. Elle
est fort coûteuse ; elle n'a montré ni la ra-
pidité, ni la régularité, ni la capacité néces-
saires. Diverses explosions, et la dernière
en particulier, à Kingsland, où 500.000 obus
destinés à la Russie furent perdus, sont en
partie attribuées à sa négligence. Ceux de
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