Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 février 1917 18 février 1917
Description : 1917/02/18 (T5,N354). 1917/02/18 (T5,N354).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503295h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 354
8T!:REg DP LA GUERRE
A., 2- BaU)
Er DES )
, AIRES £TRANGÈRES..
-1 ,
Paris, 18 février 4917.
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
rroiu 0 OPERATIONS
rrlr t flental. - L'adoucissement de la
a Permis, sur le front russe,
plus grande activité des patrouilles.
sanglant de leur offensive en
^es m
¡"i Ituss lhasses dans la région de Riga,
d la De tentèrent récemment sur le front
de la Dvina cf,uel(îues attaques ; les enne-
.eOt r'evôotnt c de manteaux blancs arrivè-
Sh en certains endroits jusqu'à nos ré-
Vx de f,is de fer, mais furent repous-
ô 'et Chaque fois la retraite, sur le vaste
Ulli dglacé n'offrant aucun abri, leur
des pertes sérieuses. Les entrepri-
] Ost¡lVy es, le 10 février, dans la région de
le 7,vy et' le î° février, dans la région de
\r:rrrl]' SOrt. Ln seule action de grande
h•riv 'r^re eut lieu le 12 sur le Séreth su-
sj,."jUr • S. :eurs bataillons russes, mal-
rêté par l'artillerie, furent dis.
^Want la ligne allemande. Par con-
r 0nnaissances et les patrouilles
eurent dans ces derniers jours,
heureux résultats : le 10 février, sur le
tokhod inférieur, le 11 dans la région de
it It, le foaV sud du lac Drisviaty. Nos
Hf. s "ernpor-tèrent-un succès plus iryi-
?ir>t a
l' JT¡ de Utl su de Vale-Putna dans la ré-
¡'UsseO 'eshcùnechti là même où les
IArîuio es fixer^v depuis des semaines une
o". - Nordd. Allg. Ztg., 14.2.
ronQUE DES OPERATIONS
tr¿ittQqUé ben. - Le général Marazzi, qui
Is el1 "ai e Monte San Miohele et est en-
l(is Î? vainnn euiI à Goritz, met en garde
iiens ^°n ® toute sous-évaluation
;^ t fQlt renance militaire austro-hongroise,
'en h reniar? r,. que le théâtre austro-ita-
es ) êtrf
f11- ai! o fr°nt fii regardé par l'Entente com-
le fi- Gnt d'attaque le plus important :
!>os flt pro Sans résultat du général Jof-
err'ajnai.t sur ]/ , qu'aucune décision n'était
tout front ouest, où d'ailleurs on
le rQ111 PerdOut au plus à reconquérir le
tre rOllt rus u, Et d'ailleurs ni ce front, ni
tî russê ne sont assez près du cen-
tr t' 'Ili rnêrne des frontières de l'Allema-
S (te venir , les théâtres de
ision eVQenlr jamais les théâtres de
\t(¡'SiPerdu Uant aux Balkans, ils sont
1). 'che lt POUr l'Entente. - (Lennhoff)
éPro Ont ba.11t g.,. 14.2.
érnèrent lqUe du Sud. - Les Italiens
q ho sellsib cemment en Macédoine une
lJo, °k» °Uri>e de ; ils avaient occupé dans
IQ r) cle de laCerna, à l'est de Para-
le hQ 111le relatif où durant les semaines
V- -i s étaient fortifiés. Cet-
lla ftiie prise d'assaut par nos trou-
4C jJj. prji ciera soldats italiens furent
ires r¡ot&bles. Notre front se trouve
orn ement amélioré. Nos adver-
K 1, aPrès l'évacuation de
ent es pasi hons de nos trou-
é ierlt Plus tenables et que rien
ne s'opposait plus à leur marche triom-
phale à travers la Serbie et la Bulgarie.
Puis ce fut le calme. Et notre supériorité
sur ce front s'affirme à nouveau. Ainsi se
trouve mis en pleine lumière le caractère
ridicule de cette expédition de Salonique,
dont attendaient beaucoup, chez nos enne-
mis, au début de l'intervention roumaine,
ceux-là mêmes qui avaient été jusqu'alors
hostiles à l'action militaire en Orient. —
Nordd. Allg. Zig.,. 14.2.
Considérations d'ensemble. — L'arrêt de
l'attaque russe dans le secteur de Halicz,
au point de jonction des troupes autri-
chiennes et turques, prouve que la grande
offensive qui menaçait les points essentiels
de la défense de Lemberg est arrêtée. Les
armées de l'archiduc Joseph et de Macken-
sen en Moldavie ont eu de graves diffi-
cultés pour leurs communications ; cepen-
dant celles-ci s'améliorent de jour en jour
et une offensive russe, toujours possible
puisque les Russes gardent la ligne du
Trotus, exigerait une masse considérable
d'hommes et d'artillerie. Sur le front de
Salonique, les Italiens ont dû occuper un
plus large front, et se trouvent en pre-
mière ligne, aussi bien à l'ouest qu'à l'est
de Monastir. Sur le front d'Italie, les re-
connaissances se poursuivent ; elles sont
plus faciles pour les Italiens du côté de
Trieste que vers le Trentin dont les Al-
pes gênent l'accès. Si les Autrichiens se
concentraient à Innsbrück et de là se ren-
daient à Trente, il serait difficile aux Ita-
liens de s'en rendre compte et il n'est pas
dit qu'une seconde offensive autrichienne
dans le Tyrol du Sud suivrait le même
chemin que la première. Sur le front occi-
dental, les Anglais continuent leurs atta-
ques locales ; leur parc d'artillerie d'entre
Hébuterne et Combles n'a pas été sensible-
ment diminué, de sorte qu'une reprise de la
bataille de l'Ancre reste toujours possible.
Pendant que les Anglais améliorent leurs
lignes vers l'avant, les Allemands prépa-
rent les. leurs vers l'arrière ; ils poursui-
vent l'exécution d'un plan de défense qui
supprime à l'adversaire toute possibilité de
mouvement tournant. En Egypte et sur le
canal de Suez, les Anglais ont rétabli leur
situation ; dans le Chat-el-Arab ils avan-
cent méthodiquement dans la direction de
Bagdad ; il y a là, pour les Turcs, un dan-
ger sérieux, car leur offensive en Perse
peut se trouver coupée à la racine ; heu-
reusement pour eux, les Russes ne bou-
gent pas en Arménie; car ils ont dû en-
voyer toutes les forces disponibles en Mol-
davie. Les Anglais poursuivent énergi-
quement la réalisation de leurs projets
particuliers hors d'Europe. — (Stegemann)
Bund, 14.2.
MATERIEL
Etats-Unis. — Les fabricants de muni-
tions sont grandement indignés à l'idée que
le gouvernement donne la préférence à une
maison anglaise, au détriment, disent-ils,
des intérêts américains, et, ajoutent-ils,
contrairement au patriotisme bien entendu.
Or, le Ministre de la Marine, M. Daniels,
a non seulement à tenir compte des finan-
ces de l'Etat que l'offre anglaise favorise,
mais aussi de la qualité des munitions qui
sont destinées à la défense du pays. Que
nous dit-il à cet égard ? Que sur les obus
présentés à l'examen de la Marine par trois
fabricants américains, 8,8 dans un cas,
37,7 dans un autre, et 73 dans le troi-
sième, furent trouvés bons. Il y a même une
maison qui avoua n'avoir pas fourni un seul
obus conforme aux conditions d'un contrat
vieux déjà de deux ans. Est-ce malhonnê-
teté ? Est-ce incapacité ? En tous cas, de-
vant un pourcentage aussi défavorable, on
se demande de quel front les fabricants
américains osent se plaindre et parler de
patriotisme! — (Ed.) World, 23.1.
ORGANISATION
Etats-Unis. — Les Etats-Unis n'ont pas
de véritable armée. Il n'est pas exact de
dire : ce qu'a fait l'Angleterre, l'Amérique
peut également le faire. L'Anglais a été
guerrier dopuis des siècles, l'Américain ne
le fut jamais. « Les affaires au-dessus de
tout JI, voilà la devise de l'Amérique. L'aI'.
mée régulière est composée de volontaires ;
la garde nationale, une sorte de réserve des
différents Etats, a le même recrutement; la
première, en temps de paix, compte 100.000
hommes, La seconde 129.000 hommes. On
pourrait lever, paraît-il. 17 millions d'hom-
mes, mais il faut se souvenir que le bluff est
l'âme de la politique américaine et aussi de
l'organisation militaire américaine. Si les
Etats-Unis réussissaient à mettre sur pied
une armée moderne, il faudrait considérer
cette action comme un essai de grande mo-
bilisation contre le Japon. Car c'est là que
se trouve l'ennemi de - l'Amérique du Nord
et non pas sur le continent européen. —
(Erich von Salzmann) Vossische Ztg., 12.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Grèce. — Le manque de pommes de ter-
re, qui se fait particulièrement sentir en
Grèce, depuis que le blocus a été établi, a
donné lieu à des plaintes de la part du
public : certains n'ont pas hésité à mettre
en cause la responsabilité des services de
l'agriculture au ministère de l'Economie na-
tionale. Le directeur de ces services, M. Cha-
siotis, vient de publier, dans la Politiki
Epithéorisis, un article consacré à cette
question. Il établit, au moyen de chiffres,
que la culture de la pomme de terre a dou-
blé en Grèce pendant l'année 1915, et plus
que doublé pendant l'année 1916. Mais la
consommation a fortement augmenté au
cours de ces deux années, du fait de l'aug-
mentation du prix du pain, et aussi parce
que, ouvertement ou en cachette, de gros
stocks ont été livrés soit à l'armée d'Orient,
8T!:REg DP LA GUERRE
A., 2- BaU)
Er DES )
, AIRES £TRANGÈRES..
-1 ,
Paris, 18 février 4917.
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
rroiu 0 OPERATIONS
rrlr t flental. - L'adoucissement de la
a Permis, sur le front russe,
plus grande activité des patrouilles.
sanglant de leur offensive en
^es m
¡"i Ituss lhasses dans la région de Riga,
d la De tentèrent récemment sur le front
de la Dvina cf,uel(îues attaques ; les enne-
.eOt r'evôotnt c de manteaux blancs arrivè-
Sh en certains endroits jusqu'à nos ré-
Vx de f,is de fer, mais furent repous-
ô 'et Chaque fois la retraite, sur le vaste
Ulli dglacé n'offrant aucun abri, leur
des pertes sérieuses. Les entrepri-
] Ost¡lVy es, le 10 février, dans la région de
le 7,vy et' le î° février, dans la région de
\r:rrrl]' SOrt. Ln seule action de grande
h•riv 'r^re eut lieu le 12 sur le Séreth su-
sj,."jUr • S. :eurs bataillons russes, mal-
rêté par l'artillerie, furent dis.
^Want la ligne allemande. Par con-
r 0nnaissances et les patrouilles
eurent dans ces derniers jours,
heureux résultats : le 10 février, sur le
tokhod inférieur, le 11 dans la région de
it It, le foaV sud du lac Drisviaty. Nos
Hf. s "ernpor-tèrent-un succès plus iryi-
?ir>t a
l' JT¡ de Utl su de Vale-Putna dans la ré-
¡'UsseO 'eshcùnechti là même où les
IArîuio es fixer^v depuis des semaines une
o". - Nordd. Allg. Ztg., 14.2.
ronQUE DES OPERATIONS
tr¿ittQqUé ben. - Le général Marazzi, qui
Is el1 "ai e Monte San Miohele et est en-
l(is Î? vainnn euiI à Goritz, met en garde
iiens ^°n ® toute sous-évaluation
;^ t fQlt renance militaire austro-hongroise,
'en h reniar? r,. que le théâtre austro-ita-
es ) êtrf
f11- ai! o fr°nt fii regardé par l'Entente com-
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!>os flt pro Sans résultat du général Jof-
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tre rOllt rus u, Et d'ailleurs ni ce front, ni
tî russê ne sont assez près du cen-
tr t' 'Ili rnêrne des frontières de l'Allema-
S (te venir , les théâtres de
ision eVQenlr jamais les théâtres de
\t(¡'SiPerdu Uant aux Balkans, ils sont
1). 'che lt POUr l'Entente. - (Lennhoff)
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q ho sellsib cemment en Macédoine une
lJo, °k» °Uri>e de ; ils avaient occupé dans
IQ r) cle de laCerna, à l'est de Para-
le hQ 111le relatif où durant les semaines
V- -i s étaient fortifiés. Cet-
lla ftiie prise d'assaut par nos trou-
4C jJj. prji ciera soldats italiens furent
ires r¡ot&bles. Notre front se trouve
orn ement amélioré. Nos adver-
K 1, aPrès l'évacuation de
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é ierlt Plus tenables et que rien
ne s'opposait plus à leur marche triom-
phale à travers la Serbie et la Bulgarie.
Puis ce fut le calme. Et notre supériorité
sur ce front s'affirme à nouveau. Ainsi se
trouve mis en pleine lumière le caractère
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dont attendaient beaucoup, chez nos enne-
mis, au début de l'intervention roumaine,
ceux-là mêmes qui avaient été jusqu'alors
hostiles à l'action militaire en Orient. —
Nordd. Allg. Zig.,. 14.2.
Considérations d'ensemble. — L'arrêt de
l'attaque russe dans le secteur de Halicz,
au point de jonction des troupes autri-
chiennes et turques, prouve que la grande
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de la défense de Lemberg est arrêtée. Les
armées de l'archiduc Joseph et de Macken-
sen en Moldavie ont eu de graves diffi-
cultés pour leurs communications ; cepen-
dant celles-ci s'améliorent de jour en jour
et une offensive russe, toujours possible
puisque les Russes gardent la ligne du
Trotus, exigerait une masse considérable
d'hommes et d'artillerie. Sur le front de
Salonique, les Italiens ont dû occuper un
plus large front, et se trouvent en pre-
mière ligne, aussi bien à l'ouest qu'à l'est
de Monastir. Sur le front d'Italie, les re-
connaissances se poursuivent ; elles sont
plus faciles pour les Italiens du côté de
Trieste que vers le Trentin dont les Al-
pes gênent l'accès. Si les Autrichiens se
concentraient à Innsbrück et de là se ren-
daient à Trente, il serait difficile aux Ita-
liens de s'en rendre compte et il n'est pas
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dans le Tyrol du Sud suivrait le même
chemin que la première. Sur le front occi-
dental, les Anglais continuent leurs atta-
ques locales ; leur parc d'artillerie d'entre
Hébuterne et Combles n'a pas été sensible-
ment diminué, de sorte qu'une reprise de la
bataille de l'Ancre reste toujours possible.
Pendant que les Anglais améliorent leurs
lignes vers l'avant, les Allemands prépa-
rent les. leurs vers l'arrière ; ils poursui-
vent l'exécution d'un plan de défense qui
supprime à l'adversaire toute possibilité de
mouvement tournant. En Egypte et sur le
canal de Suez, les Anglais ont rétabli leur
situation ; dans le Chat-el-Arab ils avan-
cent méthodiquement dans la direction de
Bagdad ; il y a là, pour les Turcs, un dan-
ger sérieux, car leur offensive en Perse
peut se trouver coupée à la racine ; heu-
reusement pour eux, les Russes ne bou-
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voyer toutes les forces disponibles en Mol-
davie. Les Anglais poursuivent énergi-
quement la réalisation de leurs projets
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Bund, 14.2.
MATERIEL
Etats-Unis. — Les fabricants de muni-
tions sont grandement indignés à l'idée que
le gouvernement donne la préférence à une
maison anglaise, au détriment, disent-ils,
des intérêts américains, et, ajoutent-ils,
contrairement au patriotisme bien entendu.
Or, le Ministre de la Marine, M. Daniels,
a non seulement à tenir compte des finan-
ces de l'Etat que l'offre anglaise favorise,
mais aussi de la qualité des munitions qui
sont destinées à la défense du pays. Que
nous dit-il à cet égard ? Que sur les obus
présentés à l'examen de la Marine par trois
fabricants américains, 8,8 dans un cas,
37,7 dans un autre, et 73 dans le troi-
sième, furent trouvés bons. Il y a même une
maison qui avoua n'avoir pas fourni un seul
obus conforme aux conditions d'un contrat
vieux déjà de deux ans. Est-ce malhonnê-
teté ? Est-ce incapacité ? En tous cas, de-
vant un pourcentage aussi défavorable, on
se demande de quel front les fabricants
américains osent se plaindre et parler de
patriotisme! — (Ed.) World, 23.1.
ORGANISATION
Etats-Unis. — Les Etats-Unis n'ont pas
de véritable armée. Il n'est pas exact de
dire : ce qu'a fait l'Angleterre, l'Amérique
peut également le faire. L'Anglais a été
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le fut jamais. « Les affaires au-dessus de
tout JI, voilà la devise de l'Amérique. L'aI'.
mée régulière est composée de volontaires ;
la garde nationale, une sorte de réserve des
différents Etats, a le même recrutement; la
première, en temps de paix, compte 100.000
hommes, La seconde 129.000 hommes. On
pourrait lever, paraît-il. 17 millions d'hom-
mes, mais il faut se souvenir que le bluff est
l'âme de la politique américaine et aussi de
l'organisation militaire américaine. Si les
Etats-Unis réussissaient à mettre sur pied
une armée moderne, il faudrait considérer
cette action comme un essai de grande mo-
bilisation contre le Japon. Car c'est là que
se trouve l'ennemi de - l'Amérique du Nord
et non pas sur le continent européen. —
(Erich von Salzmann) Vossische Ztg., 12.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Grèce. — Le manque de pommes de ter-
re, qui se fait particulièrement sentir en
Grèce, depuis que le blocus a été établi, a
donné lieu à des plaintes de la part du
public : certains n'ont pas hésité à mettre
en cause la responsabilité des services de
l'agriculture au ministère de l'Economie na-
tionale. Le directeur de ces services, M. Cha-
siotis, vient de publier, dans la Politiki
Epithéorisis, un article consacré à cette
question. Il établit, au moyen de chiffres,
que la culture de la pomme de terre a dou-
blé en Grèce pendant l'année 1915, et plus
que doublé pendant l'année 1916. Mais la
consommation a fortement augmenté au
cours de ces deux années, du fait de l'aug-
mentation du prix du pain, et aussi parce
que, ouvertement ou en cachette, de gros
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