Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 février 1917 07 février 1917
Description : 1917/02/07 (T5,N343). 1917/02/07 (T5,N343).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503284q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
ITÈRES DE LA GUERRE
5.13.)
Er DEs
.\FPAIIIES TRANGÈRES
N - 34
Paris, 7 février I!U 7.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS IILITAIBES
DES OPERATIONS
(Jl l' CCidental. - Les attaques entre le
réSu,r0le 3(U le Mort-Homme et celles
Jfe Wr.^VeJ? ontrent que c'est dans la
to f[fJflt frVerdun que l'on essaie de percer
[¡llje s; Après leur recul de l'au-
lie et el, les Allemands ont déclaré
lrs jjosit^l; 0 ? s s'étaient améliorées par
Il Perte lOsltIons s'étaient améliorées par
y fa do Un coin en avant de leur front.
é, corn;:c ontradiction. Ou bien est-ce
f[Jti[¡ds Citt e ls Alliés le disent, les Alle-
d Jent Pourâquent dans ce secteur unique-
er que la force offensive
dp ii'c-mPereur n'est encore en-
tf.f ^lle'^ nartt - — Algem. Handelsblad,
..-- t h-
SSeSlemande peut publier les
!li^ué s pr
le peuplqUés ennemis sans aucun danger,
p le allemand ayant depuis longtemps
ar^o ]a vale ,
Valeur des nouvelles de victoires
Utile de S Par nos ennemis. Toutefois il est
^yert?6 nos à. autre d'examiner la mé-
t f,(Ie de rios ennemis pour connaître les
11(/llr m !!ainteiiir rhl doivent avoir recours
:C:t(¡ire, Ilterl1 hez eux la confiance en la
Vlctoirf; Le 25 iam 6r dernier, les Fran-
su
f Urerit bassés de positions importan-
torObat nte ouest de la cote 304, et le
i'fjrj° laPrès m?H' dans les premières
nn sur une étendue de
?tre es toute la position française était
) s dn - mains
t(\lS du 2:- llllns, Or, le communiqué fran-
hr fce «dé?S ne Pas la défaite.
nerïli éclaJe que l'attaque a eu
tée eQ de j0 u r
be en réaft de jOurnée „ elle était termi-
&1 q,rès 1 Coirnïianr de l'après-midi.
?4Prèa uitft* abois «, en quatre points du front,
PCJ(¡rt-l:IOllll11IS ? Avocourt jusqu'à l'est du
l&tlJr faire diversion est faux. nous avons,
s avons,
"lent *7 - -' -"'cllue au DOIS de Ma-
0,ï, es sont • c°te 304 • front étendu uni-
uinventées les deux autres atta-
s d barnVentés. « Repoussés par nos
E lts Ont dû. age, dit-nJn ii* *îs loin, les assail-
§? réalité refluer - vers leurs tranchées ».
dii^0rïlPlètpnotre préparation d'artillerie. fut
durent ffa^ati°n d'artillerie fut
de es françaises
tt de Malan se taIre. Après l'attaque au
oueti nos troupes ayant dé-
les tr i î ichées ennprv fait Prison-
VéL s les hEns?mes qlTn?U%e!
les vrs Esnes es qUI ne s'étaient pas sau-
de f!n aVaient' Sont revenues, ainsi qu'el-
les s ri avaient reçu l.'ordre, ertlmenant avec
cettû erve h et Prisonniers. Le régiment
cette action ni OIs no 109 n'eut dans toute
M*euî dans toute
que le cornrnunitUés, bles és. Voilà ce
est refluer ver qUé français appelle « de-
leog OUé 011 8 ses tranchées ». Enfin il
n°us „ av dans
304 'aingj ue IIOUS ( 1 avons Pénétré dans
^rge!ii 1' c0mancés du 5« ecf+ eur de la cote
de
large Co "Inprerlarlt des tranchées bien
bien
Un élément avancé. De-
® ont ssaYé tous les jours
de regagner le terrain perdu, ainsi encore
hier (29.1) à 5 h. 30, à 7 h. et à 7 h. 45;
tous les efforts ont été vains ; dans leurs
communiqués, ces tentatives, qui causent de
lourdes pertes, sont passées sous silence. —
(Scheuermann) Deutsche Tagesztg., 31.1.
Considérations d'ensemble. — Tandis que
sont attendus des événements décisifs
dans la guerre navale, toutes les troupes
sur le Continent se préparent à la grande
« décision ». Il y a bien chez nos ennemis
quelques frottements dans cette préparation
et c'est ce qu'indique une déclaration de
Murray, chef du service des opérations
militaires au Ministère de la Guerre anglais,
déclaration faite à des journalistes améri-
cains et qui répond aux reproches faits à
l'Angleterre d'agir trop peu sur le Conti-
nent : « L'armée anglaise a, devant elle,
sur un front de 145 kilomètres, autant de
troupes allemandes que les Français sur les
370 kilomètres de leur front ; d'ailleurs l'ar-
mée anglaise rencontre des difficultés dues
à la nature du terrain et au climat, » Ainsi
145 kilomètres pour toute l'armée anglaise,
pas même la distance de Braïla à Ocna, par
Focsani ! La presse ennemie assure tous
les jours que l'Allemagne joue sur mer sa
dernière carte, qu'elle n'espère plus sur
terre aucun succès, mais en même temps
cette même presse discute sur la possibilité
d'une offensive allemande contre Odessa,
sur la perte possible de Monastir et sur les
chances de succès d'une offensive allemande
à l'Ouest. — (Franz. Carl Endres) Frankf.
Ztg., 4.2.
QUESTIONS SANITAIRES
Bulgarie et Turquie. — Le ministère de
l'Intérieur vient d'approuver les statuts de
la Société du Croissant rouge en Bulgarie.
La nouvelle Société, dont le siège sera à
Sofia, instituera des sections dans les prin-
cipaux centres du pays. — Echo de Bulga-
rie, 10.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Italie. — L'incompétence des dirigeants,
la désorganisation des services, le retard
dans les mesures à prendre ont déterminé
en Italie une crise qui affecte surtout le peu-
ple, qui débilite son moral et affaiblit d une
façon sensible son esprit de résistance. La
crise la plus grave est celle du charbon et
du sucre. Mais même pour le ravitaille-
ment du blé, l'avenir apparaît sous des
couleurs peu riantes [Censure]. Le pro-
blème aurait dû être étudié et résolu non
par des juristes, mais par des hommes
compétents ; c'est là l'origine de tous les
maux. Le problème des transports doit aus-
si attirer l'attention. On fait à Gênes une
constatation bien étrange : tandis que les
agents étrangers peuvent facilement et sans
retard obtenir le déchargement de leurs
vapeurs et l'expédition des marchandises,
le déchargement et l'expédition des mar-
chandises destinées à l'Italie sont retardes
par toutes sortes d'obstacles. Preuve évi-
dente d'une douloureuse désorganisation. H
y aurait encore à dire au sujet des trans-
ports à destination de la Suisse [Censure].
L'exportation n'est pas mieux réglée. En ef-
fet, on envoie à l'étranger des porcs, de la
charcuterie, du vin, des œufs, qui devraient
être intégralement réservés aux besoins de
la population italienne. Pour conjurer le
mal, nous invoquons la réquisition des com-
pétences. — Popolo d'Italia, 3.2.
COMMERCE EXTERIEUR
Suisse et Allemagne. — L'interdiction ré-
cente de l'exportation suisse en Allemagne
a été inspirée aux autorités allemandes par
le désir de relever le cours du change. Il y
a un moyen pour les commerçants suisses
de parer à cette mesure : ce serait de con-
sentir aux débiteurs allemands de très
longs délais et de grandes facilités de paie-
ment. Ainsi le cours du mark se relèverait
et l'interdiction d'exporter, n'ayant plus de
raison, serait levée. — Thurgauer Ztg., 3.2.
BLOCUS
Angleterre. — D'une brochure du contre-
amiral allemand Cari Hollweg intitulée :
Die Aufgaben der deutschen Flotte im Welt-
krieg [Les tâches de la flotte allemande dans
la guerre mondiale], il ressort que la flotte
de l'Allemagne a atteint son but, qui était
non pas de détruire la marine anglaise
mais de lui faire courir des risques sérieux
et continuels. Au 1er novembre 1916, l'An-
gleterre avait perdu 25 de sa marine de
guerre et plus de 13 de sa marine mar-
chande. L'activité des sous-marins alle-
mands a contribué pour une large part aux
succès de Roumanie, en coulant dans la
Mer de glace les transports de munitions
qui faisaient route vers Arkhangel. -
Arbeiterjitq., 31.1.
Norvège. '- De Stockholm, 28.1 : Inter-
view de M. Mowinckel, président du Stor-
ting norvégien, par le journal activiste sué-
dois Aftonbladet : Les négociations avec
l'Allemagne sur la question des sous-marins
se poursuivent dans l'esprit le plus amical
et aboutiront bientôt à un résultat. Le pré-
sident est également persuadé que le diffé-
rend anglo-norvégien se réglera un jour à
la satisfaction des deux parties ; on punira
les abus et les infractions aux engagements
commerciaux. En ce qui concerne l'appro-
visionnement de la Norvège, ce pays sera
obligé d'en venir à des restrictions et à des
mesures de contrôle comme la Suède; on
sera économe. La guerre sous-marine a
durement frappé la flotte de commerce nor-
végienne qui se livre à un trafic parfaite-
ment légitime. La Norvège ne saurait reti-
rer son tonnage des routes qu'il suit, no-
tamment entre l'Angleterre et les ports al-
liés ; car sa flotte commerciale est si grande
qu'elle ne trouverait plus son emploi com-
plet, et la plus grande partie des navires qui
5.13.)
Er DEs
.\FPAIIIES TRANGÈRES
N - 34
Paris, 7 février I!U 7.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS IILITAIBES
DES OPERATIONS
(Jl l' CCidental. - Les attaques entre le
réSu,r0le 3(U le Mort-Homme et celles
Jfe Wr.^VeJ? ontrent que c'est dans la
to f[fJflt frVerdun que l'on essaie de percer
[¡llje s; Après leur recul de l'au-
lie et el, les Allemands ont déclaré
lrs jjosit^l; 0 ? s s'étaient améliorées par
Il Perte lOsltIons s'étaient améliorées par
y fa do Un coin en avant de leur front.
é, corn;:c ontradiction. Ou bien est-ce
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d Jent Pourâquent dans ce secteur unique-
er que la force offensive
dp ii'c-mPereur n'est encore en-
tf.f ^lle'^ nartt - — Algem. Handelsblad,
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SSeSlemande peut publier les
!li^ué s pr
le peuplqUés ennemis sans aucun danger,
p le allemand ayant depuis longtemps
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Valeur des nouvelles de victoires
Utile de S Par nos ennemis. Toutefois il est
^yert?6 nos à. autre d'examiner la mé-
t f,(Ie de rios ennemis pour connaître les
11(/llr m !!ainteiiir rhl doivent avoir recours
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su
f Urerit bassés de positions importan-
torObat nte ouest de la cote 304, et le
i'fjrj° laPrès m?H' dans les premières
nn sur une étendue de
?tre es toute la position française était
) s dn - mains
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&1 q,rès 1 Coirnïianr de l'après-midi.
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l&tlJr faire diversion est faux. nous avons,
s avons,
"lent *7 - -' -"'cllue au DOIS de Ma-
0,ï, es sont • c°te 304 • front étendu uni-
uinventées les deux autres atta-
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E lts Ont dû. age, dit-nJn ii* *îs loin, les assail-
§? réalité refluer - vers leurs tranchées ».
dii^0rïlPlètpnotre préparation d'artillerie. fut
durent ffa^ati°n d'artillerie fut
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tt de Malan se taIre. Après l'attaque au
oueti nos troupes ayant dé-
les tr i î ichées ennprv fait Prison-
VéL s les hEns?mes qlTn?U%e!
les vrs Esnes es qUI ne s'étaient pas sau-
de f!n aVaient' Sont revenues, ainsi qu'el-
les s ri avaient reçu l.'ordre, ertlmenant avec
cettû erve h et Prisonniers. Le régiment
cette action ni OIs no 109 n'eut dans toute
M*euî dans toute
que le cornrnunitUés, bles és. Voilà ce
est refluer ver qUé français appelle « de-
leog OUé 011 8 ses tranchées ». Enfin il
n°us „ av dans
304 'aingj ue IIOUS ( 1 avons Pénétré dans
^rge!ii 1' c0mancés du 5« ecf+ eur de la cote
de
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Un élément avancé. De-
® ont ssaYé tous les jours
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lourdes pertes, sont passées sous silence. —
(Scheuermann) Deutsche Tagesztg., 31.1.
Considérations d'ensemble. — Tandis que
sont attendus des événements décisifs
dans la guerre navale, toutes les troupes
sur le Continent se préparent à la grande
« décision ». Il y a bien chez nos ennemis
quelques frottements dans cette préparation
et c'est ce qu'indique une déclaration de
Murray, chef du service des opérations
militaires au Ministère de la Guerre anglais,
déclaration faite à des journalistes améri-
cains et qui répond aux reproches faits à
l'Angleterre d'agir trop peu sur le Conti-
nent : « L'armée anglaise a, devant elle,
sur un front de 145 kilomètres, autant de
troupes allemandes que les Français sur les
370 kilomètres de leur front ; d'ailleurs l'ar-
mée anglaise rencontre des difficultés dues
à la nature du terrain et au climat, » Ainsi
145 kilomètres pour toute l'armée anglaise,
pas même la distance de Braïla à Ocna, par
Focsani ! La presse ennemie assure tous
les jours que l'Allemagne joue sur mer sa
dernière carte, qu'elle n'espère plus sur
terre aucun succès, mais en même temps
cette même presse discute sur la possibilité
d'une offensive allemande contre Odessa,
sur la perte possible de Monastir et sur les
chances de succès d'une offensive allemande
à l'Ouest. — (Franz. Carl Endres) Frankf.
Ztg., 4.2.
QUESTIONS SANITAIRES
Bulgarie et Turquie. — Le ministère de
l'Intérieur vient d'approuver les statuts de
la Société du Croissant rouge en Bulgarie.
La nouvelle Société, dont le siège sera à
Sofia, instituera des sections dans les prin-
cipaux centres du pays. — Echo de Bulga-
rie, 10.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Italie. — L'incompétence des dirigeants,
la désorganisation des services, le retard
dans les mesures à prendre ont déterminé
en Italie une crise qui affecte surtout le peu-
ple, qui débilite son moral et affaiblit d une
façon sensible son esprit de résistance. La
crise la plus grave est celle du charbon et
du sucre. Mais même pour le ravitaille-
ment du blé, l'avenir apparaît sous des
couleurs peu riantes [Censure]. Le pro-
blème aurait dû être étudié et résolu non
par des juristes, mais par des hommes
compétents ; c'est là l'origine de tous les
maux. Le problème des transports doit aus-
si attirer l'attention. On fait à Gênes une
constatation bien étrange : tandis que les
agents étrangers peuvent facilement et sans
retard obtenir le déchargement de leurs
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par toutes sortes d'obstacles. Preuve évi-
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y aurait encore à dire au sujet des trans-
ports à destination de la Suisse [Censure].
L'exportation n'est pas mieux réglée. En ef-
fet, on envoie à l'étranger des porcs, de la
charcuterie, du vin, des œufs, qui devraient
être intégralement réservés aux besoins de
la population italienne. Pour conjurer le
mal, nous invoquons la réquisition des com-
pétences. — Popolo d'Italia, 3.2.
COMMERCE EXTERIEUR
Suisse et Allemagne. — L'interdiction ré-
cente de l'exportation suisse en Allemagne
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le désir de relever le cours du change. Il y
a un moyen pour les commerçants suisses
de parer à cette mesure : ce serait de con-
sentir aux débiteurs allemands de très
longs délais et de grandes facilités de paie-
ment. Ainsi le cours du mark se relèverait
et l'interdiction d'exporter, n'ayant plus de
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BLOCUS
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Die Aufgaben der deutschen Flotte im Welt-
krieg [Les tâches de la flotte allemande dans
la guerre mondiale], il ressort que la flotte
de l'Allemagne a atteint son but, qui était
non pas de détruire la marine anglaise
mais de lui faire courir des risques sérieux
et continuels. Au 1er novembre 1916, l'An-
gleterre avait perdu 25 de sa marine de
guerre et plus de 13 de sa marine mar-
chande. L'activité des sous-marins alle-
mands a contribué pour une large part aux
succès de Roumanie, en coulant dans la
Mer de glace les transports de munitions
qui faisaient route vers Arkhangel. -
Arbeiterjitq., 31.1.
Norvège. '- De Stockholm, 28.1 : Inter-
view de M. Mowinckel, président du Stor-
ting norvégien, par le journal activiste sué-
dois Aftonbladet : Les négociations avec
l'Allemagne sur la question des sous-marins
se poursuivent dans l'esprit le plus amical
et aboutiront bientôt à un résultat. Le pré-
sident est également persuadé que le diffé-
rend anglo-norvégien se réglera un jour à
la satisfaction des deux parties ; on punira
les abus et les infractions aux engagements
commerciaux. En ce qui concerne l'appro-
visionnement de la Norvège, ce pays sera
obligé d'en venir à des restrictions et à des
mesures de contrôle comme la Suède; on
sera économe. La guerre sous-marine a
durement frappé la flotte de commerce nor-
végienne qui se livre à un trafic parfaite-
ment légitime. La Norvège ne saurait reti-
rer son tonnage des routes qu'il suit, no-
tamment entre l'Angleterre et les ports al-
liés ; car sa flotte commerciale est si grande
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