Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 janvier 1917 31 janvier 1917
Description : 1917/01/31 (T5,N336). 1917/01/31 (T5,N336).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503277k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
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[NISTÈRES DE LA, GUERRE
(E.-:\I.A., 5e Bau)
ET DES
AFF AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 31 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère j
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
rn Front occidental. — Des soldats alle-
Tnahds1 revenus du front d'Ypres dans le
nord de la Flandre, se plaignent de l'exis-
tence plus en plus dure qu'ils sont obli-
gés
gés de Itlener dans les tranchées où le feu
incessant des Alliés ne leur laisse aucun
a Et ce n'est pas sans la plus terrible
anprfW ?nsi-on qu'As voient approcher le
11 ernps. Les autorités militaires dé-
Ploip!nl t i^ plus grande activité dans la forti-
oatlOn du terrain derrière le front, sur la
côte et à la frontière septentrionale. Pres-
qUe toute la Flandre occidentale est deve-
nbue une véritable forteresse. Des trains, des
W ateaux chargés de bois, de gravier, de mu-
nitions, de matériel d'artillerie neuf ou ré-
paré, se dirigent sans cesse vers le front
irancais où l'on s'attend à voir se livrer la
bataille décisive. — Telegraaf, 20.1.
— Où va se produire la prochaine grande
offensive de l'Entente ? La « porte de Bour-
gogne » n'a entre les Vosges et la frontière
suisse qu'une largeur de 30 kilomètres in-
suffisante pour une opération de grande
envergure ; une aittaque de ce côté gênerait
Peu les Allemands ; même l'invasion de
toute la rive gauche du Rhin jusqu'à Stras-
bourg serait un succès pour l'Entente mais
non une victoire en rapport avec les for-
ces dépensées. Un refoulement du front al-
lemand par le sud, est techniquement incon-
cevable. Les Vosges ne peuvent être le
théâtre d'aucune action sérieuse. Il en est
autrement en Lorraine; les communications
nombreuses, les fortifications de la fron-
tière française, l'espace de 80 kilomètres
entre les Vosges septentrionales et la for-
presse de Metz permettent de déployer
en vue de l'attaque des forces importantes
un autre point d'attaque possible est la
POSition du Bois-le-Prêtre jusqu'à la tête de
à l'ouest de Saint-Mihiel et de là par
?a Meuse jusqu'à la région des
Rén~ omhres- tentative manquée du
Eparges-Combres. La tentative manquée QU
général Dubail en 1915 peut être renouvelée
e réussir cette fois-ci, mais là encore la
victoire ne serait .pas décisive. La trouée
au nord ou à l'est de Verdun exigerait
Une dépense de forces exagérée; au point
de vue technique elle présenterait de gra-
quer en rh Les Français peuvent atta-
qUer en Champagne, mais ils rencontreront
ne résistance acharnée, forte des leçons
dqe ue 115; un élargissement du front d'atta-
ue jusqu'à Reims est possible. Le terrain
u côté de l'Oise, dans la région de Noyon
fit 1 Roye, n'offre pas de plus grandes dif-
ficultés que les plaines de la Somme; une
attaque combinée sur ce point et du côté
d'Arras Paralt possible. Plus au et du côté
f°rteresse rPm £ P le' point au Nord, Lille
eresse ;remIse an point par les Alle-
mands offrirait un sérieux obstacle à l'as-
nant. Il sera difficile au commandement
français de trouver un secteur d'attaque,
où l'exploitation des premiers succès puisse
amener la décision de la guerre. — (Colonel
Egli) Basler Nachr. 27.1.
— Une couche de neige mince, mais té-
nace recouvre le front depuis les Vosges
jusqu'à la mer du Nord. Les Anglais, qui
font des reconnaissances remarquablement
nombreuses, ont tenté, près d'Ypres, de se
rendre invisibles en revêtant des manteaux
blancs. Malgré le froid, le brouillard épais
qui se dégageait du sol avait d'abord em-
pêché l'activité de nos avions d'être effi-
cace ; mais le 25 janvier, après une nuit j
étoilée, un temps merveilleusement clair a
favorisé nos reconnaissances aériennes : le
lieutenant von Bülow a abattu deux avions
près d'Ypres, et le nouveau chevalier de
l'ordre « Pour le Mérite », le lieutenant von
Ricntnofen est arrivé à son dix-septième.
- (Kalkscnmidt) Frankf. Ztg., 27.1.
Front oriental. — Une contre-attaque puis-
santé a répondu aux attaques russes du
début de janvier dans la région de Riga. Le
23 janvier,.à 9 heures du matin, après une
courte mais efficace préparation d'artillerie
les troupes allemandes attaquèrent les deux
rives de l'Aa, sur un front de 10 km. Bien
que les Russes s'attendissent à notre offen-
sive, nous avions déjà remporté, à midi, de
petits succès sur les deux ailes du front
d'attaque de la rive orientale de l'Aa. Après
une nouvelle, préparation d'artillerie, nous
pûmes réaliser une avance décisive au cen-
tre, malgré le terrain marécageux où nos
troupes d assaut enfonçaient jusqu'à mi-
jambe. Le soir, nous avions gagné 3 km. de
terrain sur les deux rives. Dans la nuit du
23 au 24, notre aile droite avança encore
et captura 400 Russes dans une position
qu'elle avait cernée, Le matin du 24, notre
aile gauche fit des progrès importants. La
plus grande partie du terrain abandonné au
début de janvier est maintenant revenu en-
tre nos mains. Nous avons fait 1.700 hom-
mes et 14 officiers prisonniers, et capturé
13 mitrailleuses. L'ennemi a subi des per-
tes importantes, bien que les abris alle-
mands dont il a pu profiter pendant ;nf\t.
-----., ""-"v
préparation d'artillerie lui aient rendu, de
grands servicels.- Deutsche Tagesztg., 26.1.
Turquie. — D'après la « Correspondance
orientale » de Budapest, le Dnevnik de
Sofia annonce, de bonne source, que l'Ita-
lie continue à préparer son. expédition
d'Orient, malgré l'accession de la Grèce aux
demandes de l'Entente. Toutefois cette ex-
pêdition n'est pas dirigée contre la Grk-e ;
eUe vise Turquie. On ne sait pas encore
le point vers quel les opérations seront
diriées, mais comme l'Angleterre et la
France approuvent cette action, une nou
vélle attaque contre les Dardanelles n'est
pas benue pour impossible. - Frankf. Ztg.,
27.1.
Considérations d'ensemble..- En Rouma-
nie les armées des Centraux vont-elles
chercher à occuper les bassins de Turgu-
Ocna et Panciu à l'aile gauche ceux de
Fundeni au centre et de Vadeni-Galatz à
l'aile droite, ou bien voudront-elles s'orga-
niser fortement avant de tenter cette opéra-
tion ? Dans le premier cas de nouvelles
perspectives s'ouvrent : si les Allemands
ont assez de troupes ils peuvent tenter l'in-
vasion de la Russie méridionale. S'ils pré-
fèrent garder leur liberté d'action sur d au-
tres fronts, ils peuvent par l'artillerie seule
rendre intenables Turgu - Ocna, Panciu,
Fundeni et Galatz. La stratégie allemande
doit se conformer au principe de l'unité de
front et de l'unité d efforts sur le point
décisif ; celle de l'Entente est forcée de
multiplier ses tentatives et de les faire aussi
larges que possible. — Malgré ses efforts,
Sarrail a perdu le contact avec le front ita-
lien de Vallona ; c'est là le point faible de
sa position. — Sur le Carso, les Italiens
sont prêts à l'attaque ; mais on peut se de-
mander si Cadorna juge suffisants les pré-
paratifs de défense sur le front du Trente
et à l'est et au nord-est de la Brenta, pour
pouvoir se lancer à fond contre Trieste. —
Sur le front français les adversaires se
tâtent mutuellement et essaient de dissimu
ler., par des feux déclanchés en divers
points, leurs véritables intentions. Les Alle-
mands doivent placer leurs réserves orga-
niser fortement leurs lignes de repli avec
des saillants solides ; les Français prépa-
rent sans doute et répartissent leurs masses.
de manœuvre. Devant Verdun ils se sont
remarquablement fortifiés, et la base d'at-
taque qu'ils ont perdue au cours de la ba-
taille de Verdun n'est pas encore complète-
ment dénuée de valeur. Le saillant de Saint-
Mihiel constitue une importante base d'at-
taque pour les Allemands. Au sud-est de
Saint-Mihiel s'ouvre vers le Donon la trouée-
par laquelle le général de Castelnau s'avan-
ça le 17 août 1914 ; mais comme le Donon
est aux mains des Allemands une offensive-
française rencontrerait de ce côté de gran-
des difficultés. — (Stegemann) Bund, 28. 1-
Sur mer. - Le commandant du destroyer
anglais Delphin, récemment arrivé à Ca-
dix, se vante d'avoir coulé à l'ouest de
Huelva le sous-marin allemand U-56. Nous
pouvons affirmer au contraire qu'il ne s'a-
git ni de l'V-56 ni d'aucun autre sous-marin
allemand. Si le commandant anglais a
réellement coulé un sous-marin, ce qui
n'est pas impossible, c'est donc le Gouver-
nement d'une puissance de l'Entente qui
sera à même de confirmer la perte d'un de
ses bâtiments. — Lokal-Anzeiaer. 25.1
— Les Anglais nient la perte d'un second
destroyer dans le dernier combat naval ils
ont compté sans l'acuité d'observation de
nos eclaireurs aériens. Leur rapport dé-
clare : « Neuf destroyers anglais, dont nn
en train de couler, ont été observés SeS
torpilleurs faisaient rourte autour du vais-
seau qui sombrait ; un huitième était im-
mobile à 20 mètres environ de là. L'avant
de ce dernier semblait avoir complètement
h. était dans l'eau jus-
qu'au pontet jusqu'à la moitié de la bau-
teur des cheminées. On ne pouvait voir
[NISTÈRES DE LA, GUERRE
(E.-:\I.A., 5e Bau)
ET DES
AFF AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 31 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère j
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
rn Front occidental. — Des soldats alle-
Tnahds1 revenus du front d'Ypres dans le
nord de la Flandre, se plaignent de l'exis-
tence plus en plus dure qu'ils sont obli-
gés
gés de Itlener dans les tranchées où le feu
incessant des Alliés ne leur laisse aucun
a Et ce n'est pas sans la plus terrible
anprfW ?nsi-on qu'As voient approcher le
11 ernps. Les autorités militaires dé-
Ploip!nl t i^ plus grande activité dans la forti-
oatlOn du terrain derrière le front, sur la
côte et à la frontière septentrionale. Pres-
qUe toute la Flandre occidentale est deve-
nbue une véritable forteresse. Des trains, des
W ateaux chargés de bois, de gravier, de mu-
nitions, de matériel d'artillerie neuf ou ré-
paré, se dirigent sans cesse vers le front
irancais où l'on s'attend à voir se livrer la
bataille décisive. — Telegraaf, 20.1.
— Où va se produire la prochaine grande
offensive de l'Entente ? La « porte de Bour-
gogne » n'a entre les Vosges et la frontière
suisse qu'une largeur de 30 kilomètres in-
suffisante pour une opération de grande
envergure ; une aittaque de ce côté gênerait
Peu les Allemands ; même l'invasion de
toute la rive gauche du Rhin jusqu'à Stras-
bourg serait un succès pour l'Entente mais
non une victoire en rapport avec les for-
ces dépensées. Un refoulement du front al-
lemand par le sud, est techniquement incon-
cevable. Les Vosges ne peuvent être le
théâtre d'aucune action sérieuse. Il en est
autrement en Lorraine; les communications
nombreuses, les fortifications de la fron-
tière française, l'espace de 80 kilomètres
entre les Vosges septentrionales et la for-
presse de Metz permettent de déployer
en vue de l'attaque des forces importantes
un autre point d'attaque possible est la
POSition du Bois-le-Prêtre jusqu'à la tête de
à l'ouest de Saint-Mihiel et de là par
?a Meuse jusqu'à la région des
Rén~ omhres- tentative manquée du
Eparges-Combres. La tentative manquée QU
général Dubail en 1915 peut être renouvelée
e réussir cette fois-ci, mais là encore la
victoire ne serait .pas décisive. La trouée
au nord ou à l'est de Verdun exigerait
Une dépense de forces exagérée; au point
de vue technique elle présenterait de gra-
quer en rh Les Français peuvent atta-
qUer en Champagne, mais ils rencontreront
ne résistance acharnée, forte des leçons
dqe ue 115; un élargissement du front d'atta-
ue jusqu'à Reims est possible. Le terrain
u côté de l'Oise, dans la région de Noyon
fit 1 Roye, n'offre pas de plus grandes dif-
ficultés que les plaines de la Somme; une
attaque combinée sur ce point et du côté
d'Arras Paralt possible. Plus au et du côté
f°rteresse rPm £ P le' point au Nord, Lille
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mands offrirait un sérieux obstacle à l'as-
nant. Il sera difficile au commandement
français de trouver un secteur d'attaque,
où l'exploitation des premiers succès puisse
amener la décision de la guerre. — (Colonel
Egli) Basler Nachr. 27.1.
— Une couche de neige mince, mais té-
nace recouvre le front depuis les Vosges
jusqu'à la mer du Nord. Les Anglais, qui
font des reconnaissances remarquablement
nombreuses, ont tenté, près d'Ypres, de se
rendre invisibles en revêtant des manteaux
blancs. Malgré le froid, le brouillard épais
qui se dégageait du sol avait d'abord em-
pêché l'activité de nos avions d'être effi-
cace ; mais le 25 janvier, après une nuit j
étoilée, un temps merveilleusement clair a
favorisé nos reconnaissances aériennes : le
lieutenant von Bülow a abattu deux avions
près d'Ypres, et le nouveau chevalier de
l'ordre « Pour le Mérite », le lieutenant von
Ricntnofen est arrivé à son dix-septième.
- (Kalkscnmidt) Frankf. Ztg., 27.1.
Front oriental. — Une contre-attaque puis-
santé a répondu aux attaques russes du
début de janvier dans la région de Riga. Le
23 janvier,.à 9 heures du matin, après une
courte mais efficace préparation d'artillerie
les troupes allemandes attaquèrent les deux
rives de l'Aa, sur un front de 10 km. Bien
que les Russes s'attendissent à notre offen-
sive, nous avions déjà remporté, à midi, de
petits succès sur les deux ailes du front
d'attaque de la rive orientale de l'Aa. Après
une nouvelle, préparation d'artillerie, nous
pûmes réaliser une avance décisive au cen-
tre, malgré le terrain marécageux où nos
troupes d assaut enfonçaient jusqu'à mi-
jambe. Le soir, nous avions gagné 3 km. de
terrain sur les deux rives. Dans la nuit du
23 au 24, notre aile droite avança encore
et captura 400 Russes dans une position
qu'elle avait cernée, Le matin du 24, notre
aile gauche fit des progrès importants. La
plus grande partie du terrain abandonné au
début de janvier est maintenant revenu en-
tre nos mains. Nous avons fait 1.700 hom-
mes et 14 officiers prisonniers, et capturé
13 mitrailleuses. L'ennemi a subi des per-
tes importantes, bien que les abris alle-
mands dont il a pu profiter pendant ;nf\t.
-----., ""-"v
préparation d'artillerie lui aient rendu, de
grands servicels.- Deutsche Tagesztg., 26.1.
Turquie. — D'après la « Correspondance
orientale » de Budapest, le Dnevnik de
Sofia annonce, de bonne source, que l'Ita-
lie continue à préparer son. expédition
d'Orient, malgré l'accession de la Grèce aux
demandes de l'Entente. Toutefois cette ex-
pêdition n'est pas dirigée contre la Grk-e ;
eUe vise Turquie. On ne sait pas encore
le point vers quel les opérations seront
diriées, mais comme l'Angleterre et la
France approuvent cette action, une nou
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pas benue pour impossible. - Frankf. Ztg.,
27.1.
Considérations d'ensemble..- En Rouma-
nie les armées des Centraux vont-elles
chercher à occuper les bassins de Turgu-
Ocna et Panciu à l'aile gauche ceux de
Fundeni au centre et de Vadeni-Galatz à
l'aile droite, ou bien voudront-elles s'orga-
niser fortement avant de tenter cette opéra-
tion ? Dans le premier cas de nouvelles
perspectives s'ouvrent : si les Allemands
ont assez de troupes ils peuvent tenter l'in-
vasion de la Russie méridionale. S'ils pré-
fèrent garder leur liberté d'action sur d au-
tres fronts, ils peuvent par l'artillerie seule
rendre intenables Turgu - Ocna, Panciu,
Fundeni et Galatz. La stratégie allemande
doit se conformer au principe de l'unité de
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décisif ; celle de l'Entente est forcée de
multiplier ses tentatives et de les faire aussi
larges que possible. — Malgré ses efforts,
Sarrail a perdu le contact avec le front ita-
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sont prêts à l'attaque ; mais on peut se de-
mander si Cadorna juge suffisants les pré-
paratifs de défense sur le front du Trente
et à l'est et au nord-est de la Brenta, pour
pouvoir se lancer à fond contre Trieste. —
Sur le front français les adversaires se
tâtent mutuellement et essaient de dissimu
ler., par des feux déclanchés en divers
points, leurs véritables intentions. Les Alle-
mands doivent placer leurs réserves orga-
niser fortement leurs lignes de repli avec
des saillants solides ; les Français prépa-
rent sans doute et répartissent leurs masses.
de manœuvre. Devant Verdun ils se sont
remarquablement fortifiés, et la base d'at-
taque qu'ils ont perdue au cours de la ba-
taille de Verdun n'est pas encore complète-
ment dénuée de valeur. Le saillant de Saint-
Mihiel constitue une importante base d'at-
taque pour les Allemands. Au sud-est de
Saint-Mihiel s'ouvre vers le Donon la trouée-
par laquelle le général de Castelnau s'avan-
ça le 17 août 1914 ; mais comme le Donon
est aux mains des Allemands une offensive-
française rencontrerait de ce côté de gran-
des difficultés. — (Stegemann) Bund, 28. 1-
Sur mer. - Le commandant du destroyer
anglais Delphin, récemment arrivé à Ca-
dix, se vante d'avoir coulé à l'ouest de
Huelva le sous-marin allemand U-56. Nous
pouvons affirmer au contraire qu'il ne s'a-
git ni de l'V-56 ni d'aucun autre sous-marin
allemand. Si le commandant anglais a
réellement coulé un sous-marin, ce qui
n'est pas impossible, c'est donc le Gouver-
nement d'une puissance de l'Entente qui
sera à même de confirmer la perte d'un de
ses bâtiments. — Lokal-Anzeiaer. 25.1
— Les Anglais nient la perte d'un second
destroyer dans le dernier combat naval ils
ont compté sans l'acuité d'observation de
nos eclaireurs aériens. Leur rapport dé-
clare : « Neuf destroyers anglais, dont nn
en train de couler, ont été observés SeS
torpilleurs faisaient rourte autour du vais-
seau qui sombrait ; un huitième était im-
mobile à 20 mètres environ de là. L'avant
de ce dernier semblait avoir complètement
h. était dans l'eau jus-
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