Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 janvier 1917 28 janvier 1917
Description : 1917/01/28 (T5,N333). 1917/01/28 (T5,N333).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503274b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
LISIÈRES DE LA GUERRE
-1 E.-M.-A., 5* Bai)
ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
No 333
Paris, 28 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Les OPERATIONS
Les Neue Zürcher Nachrichten, 25.1, ana-
lysem e brochure parue en 1881 à Zurich,
intituie Les défenses des frontières
iSche-allernandes » (Die deutschfranzös-
ltIilitai Grenzbefestigungen), considérations
SUisse res et géographiques d'un officier
brochù chez César Schmid. L'auteur de la
Franc re ontrait tout l'avantage que la
Pranep 6rait d'une attaque de l'Alle-
l'opr e tpar l territoire suisse ; le profit de
l'opérati^n n mvefse serait moindre pour
tUalitgne. Le journal fait remarquer l'ac-
tualité h cet écrit ; la France a derrière
gLais es mIllions d'hommes de l'armée an-
glaise êt de, l'autre côté l'armée italienne
est prête ; Il ne faudrait pas seulement
corrintpr av Ulle. VIOlatIOn du territoire
suisse par 1 Ouest, mais encore avec une
attaque venant du Sud.
CRITIQUE DES OPERATIONS
E Pront oriental — De Pétrograd, 23.1 :
1 n épit des revers récents en Roumanie,
la Ituation militaire est considérée comme
satisfif Sante dans l'ensemble. Les commu-
nIcations de l'armée russe en Roumanie
sont plus faciles. Les rumeurs sur le dan-
ger qUi menace Odessa ne reposent sur
aucnt fondement. La production des muni-
tionq est abondante. « La quantité de cer-
taines armes dont on dispose actuellement
est sim ?™08 dont on dispose actuellement
est simplement étonnante pour ceux qui sa-
iait l état de choses au début de
la guerre L'armée sait qu'elle possède
des ressources matérielles suffisantes. Elle
voit venir le printemps avec confiance, sur-
tout à quel point l'Allemagne est
éPuisK twfaut sans doute faire la part de
Inlprévu, mais on s'attend dans les cer-
clesaires à ce que la campagne de
FUltemps et d'été donne aux Alliés la déci-
si
Ihon a.ttendne. - (Harold Williams) Daily
rOntcle, 24.1.
h '1 En Roumanie, les Russes renforcés de
huit Slxdivisions s'efforcent de garder
le tz et le secteur Galatz-Reni ; malgré
fortfiombardement continuel des ouvrages
ter 1 és dl" GAlatz, ils neuvent encore ten-
ter unù action offensive vers le sud ; de
ceeôté, le terrain marécageux est favora-
re arnr Russes, car il empêche l'adversai-
ble d attaquer SUir un large front. Il sem-
re qU Mackensen ait dû ramener un peu
Varère la d'vls!on turque qui s'était
îVancée r vVadeni et se trouvait exposée
à des f -Dartant de la ligne du
Sér f>g , est flAnc 'partant de la ligne du
à Sêreth ri est probable que les Russes vont
^fendre p ai , avec un acharnement ex-
trême, car de la possession de cette ville
J^Pend tonito i résistance sur le Séreth.
Irlatarlse de Nanesti par les troupes alle-
es a réduit les Russes à la défensive
sur la rive gauche du fleuve, qui constitue
encore, il est vrai, un obstacle assez sé-
rieux. La ligne du Trotus a une impor-
tance décisive en ce qui concerne la dé-
fense du Séreth ; mais de ce côté, l'archi-
duc Joseph n'avance que pas à pas, car
il doit lutter non seulement contre des
Caucasiens, montagnards expérimentés,
mais encore contre les tempêtes de neige.
Les communications des Russes sont con-
sidérablement gênées, sur le Danube, par
l'artillerie ennemie de la Dobroudia ; sur
le Séreth inférieur, par la menace conti-
nuelle contre la ligne de chemin de fer Te-
cuciu-Galatz. — Sur le Carso, la canonna-
de plus v>■<* révèle les préparatifs italiens
pour une dixième bataille. Les Autrichiens
les laisseront-ils attaquer ou les prévien-
dront-ils, comme l'an passé ? — L'activité
des corsaires et des sous-marins allemands
croit sans cesse ; elle atteindra son plein
développement en mars. — L'énonciation
des buts de guerre de l'Entente, buts qui
ne peuvent être atteints que par la con-
quête, impose l'offensive aux chefs militai-
res de l'Entente. - (Stegemann) Bund, 24.1.
— Contrairement aux nouvelles de sour-
ce ennemie, la situation en Moldavie ne
s'est pas modifiée à notre désavantage au
cours des dix derniers jours. La prépara-
tion des moyens de lutte pour le combat
commencé s'est poursuivie sans obstacle ;
nous avons coupé la tête de pont de Fun-
deni avant que les Russes aient pu entre-
prendre de contre-attaque de ce côté. La
chute de Focsani et de Braïla ayant pré-
cédé la décision prise par Broussilov de
défendre- la ligne du Sereth, son armée
doit commencer la bataille' décisive dans
des conditions déplorables : avant d'en-
treprendre la contre-offensive, elle doit
d'abord protéger ses lignes de communi-
cations contre nos entreprises. Le Danube,
de Galatz jusqu'à la bifurcation du bras
de Saint-Georges, est sous le feu des pos-
,tes d'observation et des canons germano-
bulgares ; notre barrage d'artillerie sur le
Danube a fait échouer les tentatives d'at-
taque de la flottille russo-roumaine en lui
coulant des transports. La gare de Galatz
est inutilisable à la suite de nos tirs. L'ar-
mée russe du Séreth n'a plus à sa dispo-
sition que la voie ferrée Jassy-Birlat-Te-
cuciu. Le commandement ennemi tente de
suppléer à la rapidité de déplacement et
de manœuvre par la violence et le nombre
des attaques. Notre activité d'artillerie de-
meure continuelle ; notre infanterie au
contraire n'a que peu de travail à faire :
la prise de Nanesti et l'évacuation de Va-
deni sont les seuls événements qu'elle ait
eu à enregistrer. Le froid est tel qu'on
peut compter assez prochainement sur la
congélation du Danube inférieur. — (Oplat-
ka) Frankf. Ztg., 25.1.
Guerre navale. — « Un combat de contre-
torpilleurs s'est rarement engagé dans
des conditions plus dures, dans la nuit
noire et au cœur de l'hiver. On a tout lieu
de croire que nos audacieux marins ont
accompli un bel exploit et qu'ils ont infli-
gé à l'ennemi une rude correction. » Les
contre-torpilleurs de Zeebrugge avaient à
maintes reprises interrompu le passage des
navires marchands dans la partie méri-
dionale de la mer du Nord. « On les a en-
fin attrapés et nous avons l'assurance que
désormais leurs déprédations rencontre-
ront des obstacles de plus en plus nom-
breux ». Nos flottilles ont été trop tenues
en laisse, mais point par la faute de leurs
commandants. « On a changé de méthode :
cette entreprise couronnée de succès est
un premier résultat. » — (Ed.) Times, 25.1.
—. Le combat naval du 23 janvier dans
la mer du Nord a été dû, une fois encore,
à l'initiative de nos torpilleurs ; les An-
glais, qui s'attendaient à une modification
de tactique à la suite de la prise de com-
mandement du vice-amiral Beatty, ont dû
être déçus. Le combat d'avant-garde a été
rude ; les Anglais ont perdu un destroyer
et en ont eu un second gravement endom-
magé ; notre flottille au contraire est reve-
nue au complet, à l'exception d'un bateau
avarié qui a dû se réfugier dans un port
hollandais. Nous n'avons pas eu de vais-
seau coulé ; l'Amirauté anglaise se trompe
lorsqu'elle l'affirme. — Frankf. Ztg., 24.1.
MATERIEL
Italie. — D'après le rapport présenté au
Comité central pour la mobilisation indus-
trielle par le général Dall'Olio, sous-secré-
taire d'Etat aux armes et munitions, il y
a actuellement en Italie 2.179 établissements
travaillant pour l'armée et employant
528.790 ouvriers, dont 72.324 femmes. Ces
établissements se décomposent comme suit :
militaires 66, avec 21.645 ouvriers, 12.474
ouvrières ; auxiliaires 932, avec 399.955 ou-
vriers, 55.253 ouvrières ; privés, occupés ex-
clusivement à la fabrication des projectiles
de moyen et de petit calibre, 1.181, avec
34.866 ouvriers dont 4.597 femmes. 130 diffé-
rends d'ordre économique entre patrons at
ouvriers ont été aplanis à l'amiable par les
Comités régionaux ; 19 ont donné lieu à des
sentences arbitrales ; 11 ont été réglés par
jugement ; 2 seulement ont été l'objet d'un
recours devant le Comité central. Le rap-
port conclut en louant hautement l'œuvre
des organes nouveaux de l'Institut de mobi-
lisation industrielle et en souhaitant pour
l'après-guerre la continuation de ses servi-
ces, avec les modifications et adjonctions
que la période nouvelle nécessitera. -
Osservat. Romano, 24.1.
QUESTIONS MEDICALES
Allemagne. — Le Standaard, 16.1, pour
donner une preuve de l'efficacité du système
allemand pour la rééducation des mutilés
dit que depuis environ 7 mois, 58.714 inva-
lides ont touché plus de 3 millions de
mark dans les différents métiers qu'ils
exercent. *
-1 E.-M.-A., 5* Bai)
ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
No 333
Paris, 28 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Les OPERATIONS
Les Neue Zürcher Nachrichten, 25.1, ana-
lysem e brochure parue en 1881 à Zurich,
intituie Les défenses des frontières
iSche-allernandes » (Die deutschfranzös-
ltIilitai Grenzbefestigungen), considérations
SUisse res et géographiques d'un officier
brochù chez César Schmid. L'auteur de la
Franc re ontrait tout l'avantage que la
Pranep 6rait d'une attaque de l'Alle-
l'opr e tpar l territoire suisse ; le profit de
l'opérati^n n mvefse serait moindre pour
tUalitgne. Le journal fait remarquer l'ac-
tualité h cet écrit ; la France a derrière
gLais es mIllions d'hommes de l'armée an-
glaise êt de, l'autre côté l'armée italienne
est prête ; Il ne faudrait pas seulement
corrintpr av Ulle. VIOlatIOn du territoire
suisse par 1 Ouest, mais encore avec une
attaque venant du Sud.
CRITIQUE DES OPERATIONS
E Pront oriental — De Pétrograd, 23.1 :
1 n épit des revers récents en Roumanie,
la Ituation militaire est considérée comme
satisfif Sante dans l'ensemble. Les commu-
nIcations de l'armée russe en Roumanie
sont plus faciles. Les rumeurs sur le dan-
ger qUi menace Odessa ne reposent sur
aucnt fondement. La production des muni-
tionq est abondante. « La quantité de cer-
taines armes dont on dispose actuellement
est sim ?™08 dont on dispose actuellement
est simplement étonnante pour ceux qui sa-
iait l état de choses au début de
la guerre L'armée sait qu'elle possède
des ressources matérielles suffisantes. Elle
voit venir le printemps avec confiance, sur-
tout à quel point l'Allemagne est
éPuisK twfaut sans doute faire la part de
Inlprévu, mais on s'attend dans les cer-
clesaires à ce que la campagne de
FUltemps et d'été donne aux Alliés la déci-
si
Ihon a.ttendne. - (Harold Williams) Daily
rOntcle, 24.1.
h '1 En Roumanie, les Russes renforcés de
huit Slxdivisions s'efforcent de garder
le tz et le secteur Galatz-Reni ; malgré
fortfiombardement continuel des ouvrages
ter 1 és dl" GAlatz, ils neuvent encore ten-
ter unù action offensive vers le sud ; de
ceeôté, le terrain marécageux est favora-
re arnr Russes, car il empêche l'adversai-
ble d attaquer SUir un large front. Il sem-
re qU Mackensen ait dû ramener un peu
Varère la d'vls!on turque qui s'était
îVancée r vVadeni et se trouvait exposée
à des f -Dartant de la ligne du
Sér f>g , est flAnc 'partant de la ligne du
à Sêreth ri est probable que les Russes vont
^fendre p ai , avec un acharnement ex-
trême, car de la possession de cette ville
J^Pend tonito i résistance sur le Séreth.
Irlatarlse de Nanesti par les troupes alle-
es a réduit les Russes à la défensive
sur la rive gauche du fleuve, qui constitue
encore, il est vrai, un obstacle assez sé-
rieux. La ligne du Trotus a une impor-
tance décisive en ce qui concerne la dé-
fense du Séreth ; mais de ce côté, l'archi-
duc Joseph n'avance que pas à pas, car
il doit lutter non seulement contre des
Caucasiens, montagnards expérimentés,
mais encore contre les tempêtes de neige.
Les communications des Russes sont con-
sidérablement gênées, sur le Danube, par
l'artillerie ennemie de la Dobroudia ; sur
le Séreth inférieur, par la menace conti-
nuelle contre la ligne de chemin de fer Te-
cuciu-Galatz. — Sur le Carso, la canonna-
de plus v>■<* révèle les préparatifs italiens
pour une dixième bataille. Les Autrichiens
les laisseront-ils attaquer ou les prévien-
dront-ils, comme l'an passé ? — L'activité
des corsaires et des sous-marins allemands
croit sans cesse ; elle atteindra son plein
développement en mars. — L'énonciation
des buts de guerre de l'Entente, buts qui
ne peuvent être atteints que par la con-
quête, impose l'offensive aux chefs militai-
res de l'Entente. - (Stegemann) Bund, 24.1.
— Contrairement aux nouvelles de sour-
ce ennemie, la situation en Moldavie ne
s'est pas modifiée à notre désavantage au
cours des dix derniers jours. La prépara-
tion des moyens de lutte pour le combat
commencé s'est poursuivie sans obstacle ;
nous avons coupé la tête de pont de Fun-
deni avant que les Russes aient pu entre-
prendre de contre-attaque de ce côté. La
chute de Focsani et de Braïla ayant pré-
cédé la décision prise par Broussilov de
défendre- la ligne du Sereth, son armée
doit commencer la bataille' décisive dans
des conditions déplorables : avant d'en-
treprendre la contre-offensive, elle doit
d'abord protéger ses lignes de communi-
cations contre nos entreprises. Le Danube,
de Galatz jusqu'à la bifurcation du bras
de Saint-Georges, est sous le feu des pos-
,tes d'observation et des canons germano-
bulgares ; notre barrage d'artillerie sur le
Danube a fait échouer les tentatives d'at-
taque de la flottille russo-roumaine en lui
coulant des transports. La gare de Galatz
est inutilisable à la suite de nos tirs. L'ar-
mée russe du Séreth n'a plus à sa dispo-
sition que la voie ferrée Jassy-Birlat-Te-
cuciu. Le commandement ennemi tente de
suppléer à la rapidité de déplacement et
de manœuvre par la violence et le nombre
des attaques. Notre activité d'artillerie de-
meure continuelle ; notre infanterie au
contraire n'a que peu de travail à faire :
la prise de Nanesti et l'évacuation de Va-
deni sont les seuls événements qu'elle ait
eu à enregistrer. Le froid est tel qu'on
peut compter assez prochainement sur la
congélation du Danube inférieur. — (Oplat-
ka) Frankf. Ztg., 25.1.
Guerre navale. — « Un combat de contre-
torpilleurs s'est rarement engagé dans
des conditions plus dures, dans la nuit
noire et au cœur de l'hiver. On a tout lieu
de croire que nos audacieux marins ont
accompli un bel exploit et qu'ils ont infli-
gé à l'ennemi une rude correction. » Les
contre-torpilleurs de Zeebrugge avaient à
maintes reprises interrompu le passage des
navires marchands dans la partie méri-
dionale de la mer du Nord. « On les a en-
fin attrapés et nous avons l'assurance que
désormais leurs déprédations rencontre-
ront des obstacles de plus en plus nom-
breux ». Nos flottilles ont été trop tenues
en laisse, mais point par la faute de leurs
commandants. « On a changé de méthode :
cette entreprise couronnée de succès est
un premier résultat. » — (Ed.) Times, 25.1.
—. Le combat naval du 23 janvier dans
la mer du Nord a été dû, une fois encore,
à l'initiative de nos torpilleurs ; les An-
glais, qui s'attendaient à une modification
de tactique à la suite de la prise de com-
mandement du vice-amiral Beatty, ont dû
être déçus. Le combat d'avant-garde a été
rude ; les Anglais ont perdu un destroyer
et en ont eu un second gravement endom-
magé ; notre flottille au contraire est reve-
nue au complet, à l'exception d'un bateau
avarié qui a dû se réfugier dans un port
hollandais. Nous n'avons pas eu de vais-
seau coulé ; l'Amirauté anglaise se trompe
lorsqu'elle l'affirme. — Frankf. Ztg., 24.1.
MATERIEL
Italie. — D'après le rapport présenté au
Comité central pour la mobilisation indus-
trielle par le général Dall'Olio, sous-secré-
taire d'Etat aux armes et munitions, il y
a actuellement en Italie 2.179 établissements
travaillant pour l'armée et employant
528.790 ouvriers, dont 72.324 femmes. Ces
établissements se décomposent comme suit :
militaires 66, avec 21.645 ouvriers, 12.474
ouvrières ; auxiliaires 932, avec 399.955 ou-
vriers, 55.253 ouvrières ; privés, occupés ex-
clusivement à la fabrication des projectiles
de moyen et de petit calibre, 1.181, avec
34.866 ouvriers dont 4.597 femmes. 130 diffé-
rends d'ordre économique entre patrons at
ouvriers ont été aplanis à l'amiable par les
Comités régionaux ; 19 ont donné lieu à des
sentences arbitrales ; 11 ont été réglés par
jugement ; 2 seulement ont été l'objet d'un
recours devant le Comité central. Le rap-
port conclut en louant hautement l'œuvre
des organes nouveaux de l'Institut de mobi-
lisation industrielle et en souhaitant pour
l'après-guerre la continuation de ses servi-
ces, avec les modifications et adjonctions
que la période nouvelle nécessitera. -
Osservat. Romano, 24.1.
QUESTIONS MEDICALES
Allemagne. — Le Standaard, 16.1, pour
donner une preuve de l'efficacité du système
allemand pour la rééducation des mutilés
dit que depuis environ 7 mois, 58.714 inva-
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