Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 janvier 1917 27 janvier 1917
Description : 1917/01/27 (T5,N332). 1917/01/27 (T5,N332).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503273x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
o 332
iISTÈRES DE LA GUERRE
'E.-'\I.-A., 5e Bau)
ET DES
AFF AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 27 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p OPERATIONS
b occidental. — On dit qu'Hinden-
r {go Va venir sur le front occidental. Quelle
re^tion ï entre ce voyage et la mo-
bilWjftn P.^r^e^e décrétée par le gouverne-
e helvHique ? Celui-ci a mis sur pied la
moitié de l'armée suisse et il explique cette
Vision par l'imminence de terribles ba-
Ailles à la frontière. Dans ce cas, l'Alsace
d evl- eridrait ce qu'elle n'a jamais été : un
tàéâtre ,r °P ratloris stratégiques. On craint
à Berne la violation de la neutralité suisse.
oUs, verrons s'il s'agit d'une vaine alarme
ou si vraiment le sympathique pays e
Jnlversal, 19.1. en danëer- - Diario
- Nous savons par des nouvelles de
source le absolument sûre », que nous avons
reçues h Puisse, qu'il y a trois semaines,
les An Puisse, qu'il y a trois semaines,
cidé de déplacer la guerre sur le front occi-
dental en la cer la guerre sur le front occi-
ental, en la portant dans les égions. de
b euI et fesançon. Pour cela, ils avaient
beso.,~r, de la complicité de la Suisse. Voici
donc le plan qu'ils lui proposèrent : Une
armée concentrée entre Mulhouse et Bâle
Pénétrerait par le canton helvétique de Por.
de ia fV surprendrait les postes français
de la frontière nécessairement très faibles,
et taverserait' le Doubs. La Suisse protes-
tarait par la voie diplomatique, mais ne
déclaerait pas la guerre. Elle serait in-
demn Une fois le Doubs franchi, et
grâce à la surprise des Français, cette ar-
mée allemande se dirigerait à toute allure
Pourr e&ançon ; puis, de cette ville, elle
Pourrait soit remonter la Haute-Saône,
après avoir passé l'Oignon, pour prendre à
revers les défenseurs de la barrière de l'Est
telfort , Epinal, Toul, etc. ; soit descendre
Cremuion ï et menacer les établissements du
Creusot. Qu'on remarque bien l'importance
de ce iîia Les Français seraient surpris,
ratif'dWf ép^Gr! terTîents ruinés et les prépa-
s lve alliée indéfiniment suspen-
dus Tous les indices portent à croire que
le Gouvernement suisse a repoussé cette
proposition allemande. il veut être loyal.
mais il semble qu'on craigne à Berne que
les Allemands n'essaient de réaliser par la
d rCe 1. Illva'Sion qu'on ne leur permet pas
de plein gré. - Correspond. de Espana,
20.1.
d,l'ront oriental. - L'Az Est annonce,
tièaprès. des nouvelles venues de la fron-
}ière de BesÎ sa I!aÎ h p
Cz re de .Bessarabie, que le gouverneur de
vilernOltz a engagé les négociants de la
leJ; à liouidPr leurs affaires et à expédier
Leurs stocks tv
D'autres indices montrent
ihq Bukovinp les Russes sont nerveux et
Quiets - Glos Narodu, 18.1.
J-0 jaLnve iet ^0ltVil sur le front oriental. Le
dan -
On Vler, dans la région au sud de Riga,
nota 20 degrés de froid. Cette tempéra-
ture seule permet aux Russes de s'avan-
cer vers nos positions en franchissant un
terrain marécageux qui est un obstacle
sérieux en toute autre saison ; mais notre
commandement a prévu le danger et a pris
les mesures nécessaires. Sur le Séreth,
cette température nous sera favorable pour
utiliser le terrain dans le secteur Fun-
deni-Galatz. — Lokal-Anzeiger, 22.1.
Sur mer. — Trois chalutiers allemands
armés ont été chercher refuge à Grönsund,
entre Falsterbo et Möen (Danemark) ; un
patrouilleur danois leur intima l'ordre de
regagner la mer. Les chalutiers quittèrent
les lieux et allèrent à Klintholm (sud de
Möen) ; les autorités de l'endroit les priè-
rent de quitter le port sous peine d'être in-
ternés. Les chalutiers n'ayant pu sortir du
port par suite de la tempête, le gouverne-
ment décidera demain sur leur sort. —
Aftenposten, 18.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Sur le front occiden-
tal les patrouilles continuent à être très
actives ; les bruits les plus divers sont en
circulation quant aux offensives possibles ;
il est en tous cas certain que les renforts
britanniques ont permis à l'armée de Dou-
glas Haig de s'étendre (sans rien exagérer
d'ailleurs) jusque vers Péronne, ce qui lais-
se à l'armée française quelques disponi-
bilités. Devant Le Transloy les Anglais
obligent les prisonniers allemands à trans-
porter les obus pour les canons ennemis et
cette manière d'agir appelle impérieuse-
ment des représailles. Toutes les troupes
sur le front allemand attendent de grands
événements au printemps prochain, elles
sont puissamment armées et prêtes à com-
battre avec acharnement pour obtenir la
décision. (Georg Queri) Berlin. Tagbl., 22.1.
— Les communiqués du grand Etat-Ma-
jor sur les opérations du front occidental
sont le plus souvent très brefs ; mais de
leurs quelques lignes se dégage toujours
cette heureuse conclusion : partout où l'en
nemi a montré de l'activité, il a dû se
borner à de petites opérations, dont la
réussite ne pouvait avoir une importance
décisive et qui causent cependant tous les
jours des pertes sanglantes. Cela est par-
ticulièrement vrai pour les offensives an-
glaises sur la Somme. On ne veut toujours
pas avouer que la bataille a été gagnée par
les armes allemandes et on bombarde avec
acharnement des parties de tranchées
Nous sommes bien éloignés de la percée
projetée entre Gommécourt et Roye, qui de-
vait aider à repousser nos armées de
rance et de Belgique et à atteindre la
gne du Rhin. Sur tous les points du front
où se livrent de petits combats, nos trou-
pes nouvelles et anciennes rivalisent de
vigilance attentive et montrent un esprit
offensif qui ne se dément pas malgré la
longueur de cette guerre défensive. -
(W. Scheuermann) Deutsche Tagesztg., id.
Front roumain. — La bataille finale pour
la Bessarabie va probablement se livrer sur
les rives du Pruth. Falkenhayn a achevé
sa conquête de la Valachie. Sa victoire de
Buzeu a rendu possible une avance en
Moldavie qui pourrait amener l'anéan-
tissement de la Roumanie. Mais il reste
probable que l'objectif de Falkenhayn n'est
pas Jassy ou les montagnes moldaves. Il
vise l'Est plutôt que le Nord, il vise la Bes-
sarabie et Odessa. Les Allemands de Va-
lachie ont marché bien plus rapidement
que ceux de Dobroudja, car ils avaient plus
de terrain à parcourir. Jusqu'ici leur direc-
tion a été vers l'Est, quoique à présent,
leur ligne fasse presque face au Nord. Il
semble probable que l'avance continuera
vers l'Est, et que le front nord actuel est
simplement le commencement d'un mouve-
ment pivotant qui amènera, en cas de suc-
cès. le gros de l'armée allemande sur le
Pruth. Mackensen dans la Dobroudja, est
le pivot autour duquel Falkenhayn, à
l'ouest du Danube, doit tourner pour exé-
cuter la grande manœuvre. C'est là une
répétition de la stratégie de l'invasion de
la France en août 1914. La Dobroudja
jouera le rôle de Metz dans le vaste mou-
vement tournant de Liége à la Marne. Les
Russes, maintenant que la campagne rou-
maine est leur tâche principale, vont dis-
puter chaque mille à l'avance de l'aile
Falkenhayn et s'efforcer de briser la base
de Mackensen. S'ils échouent, ils se retran-
cheront à la frontière, sur le Pruth et ai-
dés par ce fleuve rapide et difficile, ren-
dront impossible l'invasion de la Bessara-
bie. Les généraux allemands arrêtés se
tourneront alors vers le Nord, ce qui pour-
rait amener les Russes à abandonner leurs
conquêtes de 1916. - (Ed.) Cleveland Plain
Dealer. 23.12. ««in
Front balkanique du Sud. - Le journal
de Sofia Bralkanska Posta annonce qu'avant
la remise à la Grèce du dernier ultimatum
s'est tenu à Salonique un grand conseil de
guerre auquel ont pris part les représen-
tants diplomatiques de l'Entente. Les chefs
militaires se seraient prononcés nettement
contre la continuation de l'entreprise de
Salonique, qui aura le même résultat que
la tentative de Gallipoli. Contre le demi-mil-
lion d'hommes que possède l'armée du gé-
néral Sarrail, la Bulgarie n'a mis en ligne
que 200.000 hommes et cette petite armée
a été capable, malgré les difficultés du ter-
rain de tenir en échec la force du général
Sarrail. Aucun succès ne peut être espéré
pour l'avenir et il vaut mieux employer les
troupes sur le front occidental. - Lohol-
Anzeiger, 22.1.
Considérations d'ensemble — Six gran-
des campagnes ont marqué la guerre en
1916. Quatre ont été des victoires de l'En-
tente. Une s'est terminée par un,- défaite
écrasante de ^Alllir^gne Ç? H
grand triomphe allemand, si impression-
nant qu'à la fin de l'année, la position mm.
taire allemande semble rétablie, et plus
iISTÈRES DE LA GUERRE
'E.-'\I.-A., 5e Bau)
ET DES
AFF AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 27 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p OPERATIONS
b occidental. — On dit qu'Hinden-
r {go Va venir sur le front occidental. Quelle
re^tion ï entre ce voyage et la mo-
bilWjftn P.^r^e^e décrétée par le gouverne-
e helvHique ? Celui-ci a mis sur pied la
moitié de l'armée suisse et il explique cette
Vision par l'imminence de terribles ba-
Ailles à la frontière. Dans ce cas, l'Alsace
d evl- eridrait ce qu'elle n'a jamais été : un
tàéâtre ,r °P ratloris stratégiques. On craint
à Berne la violation de la neutralité suisse.
oUs, verrons s'il s'agit d'une vaine alarme
ou si vraiment le sympathique pays e
Jnlversal, 19.1. en danëer- - Diario
- Nous savons par des nouvelles de
source le absolument sûre », que nous avons
reçues h Puisse, qu'il y a trois semaines,
les An Puisse, qu'il y a trois semaines,
cidé de déplacer la guerre sur le front occi-
dental en la cer la guerre sur le front occi-
ental, en la portant dans les égions. de
b euI et fesançon. Pour cela, ils avaient
beso.,~r, de la complicité de la Suisse. Voici
donc le plan qu'ils lui proposèrent : Une
armée concentrée entre Mulhouse et Bâle
Pénétrerait par le canton helvétique de Por.
de ia fV surprendrait les postes français
de la frontière nécessairement très faibles,
et taverserait' le Doubs. La Suisse protes-
tarait par la voie diplomatique, mais ne
déclaerait pas la guerre. Elle serait in-
demn Une fois le Doubs franchi, et
grâce à la surprise des Français, cette ar-
mée allemande se dirigerait à toute allure
Pourr e&ançon ; puis, de cette ville, elle
Pourrait soit remonter la Haute-Saône,
après avoir passé l'Oignon, pour prendre à
revers les défenseurs de la barrière de l'Est
telfort , Epinal, Toul, etc. ; soit descendre
Cremuion ï et menacer les établissements du
Creusot. Qu'on remarque bien l'importance
de ce iîia Les Français seraient surpris,
ratif'dWf ép^Gr! terTîents ruinés et les prépa-
s lve alliée indéfiniment suspen-
dus Tous les indices portent à croire que
le Gouvernement suisse a repoussé cette
proposition allemande. il veut être loyal.
mais il semble qu'on craigne à Berne que
les Allemands n'essaient de réaliser par la
d rCe 1. Illva'Sion qu'on ne leur permet pas
de plein gré. - Correspond. de Espana,
20.1.
d,l'ront oriental. - L'Az Est annonce,
tièaprès. des nouvelles venues de la fron-
}ière de BesÎ sa I!aÎ h p
Cz re de .Bessarabie, que le gouverneur de
vilernOltz a engagé les négociants de la
leJ; à liouidPr leurs affaires et à expédier
Leurs stocks tv
D'autres indices montrent
ihq Bukovinp les Russes sont nerveux et
Quiets - Glos Narodu, 18.1.
J-0 jaLnve iet ^0ltVil sur le front oriental. Le
dan -
On Vler, dans la région au sud de Riga,
nota 20 degrés de froid. Cette tempéra-
ture seule permet aux Russes de s'avan-
cer vers nos positions en franchissant un
terrain marécageux qui est un obstacle
sérieux en toute autre saison ; mais notre
commandement a prévu le danger et a pris
les mesures nécessaires. Sur le Séreth,
cette température nous sera favorable pour
utiliser le terrain dans le secteur Fun-
deni-Galatz. — Lokal-Anzeiger, 22.1.
Sur mer. — Trois chalutiers allemands
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entre Falsterbo et Möen (Danemark) ; un
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regagner la mer. Les chalutiers quittèrent
les lieux et allèrent à Klintholm (sud de
Möen) ; les autorités de l'endroit les priè-
rent de quitter le port sous peine d'être in-
ternés. Les chalutiers n'ayant pu sortir du
port par suite de la tempête, le gouverne-
ment décidera demain sur leur sort. —
Aftenposten, 18.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Sur le front occiden-
tal les patrouilles continuent à être très
actives ; les bruits les plus divers sont en
circulation quant aux offensives possibles ;
il est en tous cas certain que les renforts
britanniques ont permis à l'armée de Dou-
glas Haig de s'étendre (sans rien exagérer
d'ailleurs) jusque vers Péronne, ce qui lais-
se à l'armée française quelques disponi-
bilités. Devant Le Transloy les Anglais
obligent les prisonniers allemands à trans-
porter les obus pour les canons ennemis et
cette manière d'agir appelle impérieuse-
ment des représailles. Toutes les troupes
sur le front allemand attendent de grands
événements au printemps prochain, elles
sont puissamment armées et prêtes à com-
battre avec acharnement pour obtenir la
décision. (Georg Queri) Berlin. Tagbl., 22.1.
— Les communiqués du grand Etat-Ma-
jor sur les opérations du front occidental
sont le plus souvent très brefs ; mais de
leurs quelques lignes se dégage toujours
cette heureuse conclusion : partout où l'en
nemi a montré de l'activité, il a dû se
borner à de petites opérations, dont la
réussite ne pouvait avoir une importance
décisive et qui causent cependant tous les
jours des pertes sanglantes. Cela est par-
ticulièrement vrai pour les offensives an-
glaises sur la Somme. On ne veut toujours
pas avouer que la bataille a été gagnée par
les armes allemandes et on bombarde avec
acharnement des parties de tranchées
Nous sommes bien éloignés de la percée
projetée entre Gommécourt et Roye, qui de-
vait aider à repousser nos armées de
rance et de Belgique et à atteindre la
gne du Rhin. Sur tous les points du front
où se livrent de petits combats, nos trou-
pes nouvelles et anciennes rivalisent de
vigilance attentive et montrent un esprit
offensif qui ne se dément pas malgré la
longueur de cette guerre défensive. -
(W. Scheuermann) Deutsche Tagesztg., id.
Front roumain. — La bataille finale pour
la Bessarabie va probablement se livrer sur
les rives du Pruth. Falkenhayn a achevé
sa conquête de la Valachie. Sa victoire de
Buzeu a rendu possible une avance en
Moldavie qui pourrait amener l'anéan-
tissement de la Roumanie. Mais il reste
probable que l'objectif de Falkenhayn n'est
pas Jassy ou les montagnes moldaves. Il
vise l'Est plutôt que le Nord, il vise la Bes-
sarabie et Odessa. Les Allemands de Va-
lachie ont marché bien plus rapidement
que ceux de Dobroudja, car ils avaient plus
de terrain à parcourir. Jusqu'ici leur direc-
tion a été vers l'Est, quoique à présent,
leur ligne fasse presque face au Nord. Il
semble probable que l'avance continuera
vers l'Est, et que le front nord actuel est
simplement le commencement d'un mouve-
ment pivotant qui amènera, en cas de suc-
cès. le gros de l'armée allemande sur le
Pruth. Mackensen dans la Dobroudja, est
le pivot autour duquel Falkenhayn, à
l'ouest du Danube, doit tourner pour exé-
cuter la grande manœuvre. C'est là une
répétition de la stratégie de l'invasion de
la France en août 1914. La Dobroudja
jouera le rôle de Metz dans le vaste mou-
vement tournant de Liége à la Marne. Les
Russes, maintenant que la campagne rou-
maine est leur tâche principale, vont dis-
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Falkenhayn et s'efforcer de briser la base
de Mackensen. S'ils échouent, ils se retran-
cheront à la frontière, sur le Pruth et ai-
dés par ce fleuve rapide et difficile, ren-
dront impossible l'invasion de la Bessara-
bie. Les généraux allemands arrêtés se
tourneront alors vers le Nord, ce qui pour-
rait amener les Russes à abandonner leurs
conquêtes de 1916. - (Ed.) Cleveland Plain
Dealer. 23.12. ««in
Front balkanique du Sud. - Le journal
de Sofia Bralkanska Posta annonce qu'avant
la remise à la Grèce du dernier ultimatum
s'est tenu à Salonique un grand conseil de
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contre la continuation de l'entreprise de
Salonique, qui aura le même résultat que
la tentative de Gallipoli. Contre le demi-mil-
lion d'hommes que possède l'armée du gé-
néral Sarrail, la Bulgarie n'a mis en ligne
que 200.000 hommes et cette petite armée
a été capable, malgré les difficultés du ter-
rain de tenir en échec la force du général
Sarrail. Aucun succès ne peut être espéré
pour l'avenir et il vaut mieux employer les
troupes sur le front occidental. - Lohol-
Anzeiger, 22.1.
Considérations d'ensemble — Six gran-
des campagnes ont marqué la guerre en
1916. Quatre ont été des victoires de l'En-
tente. Une s'est terminée par un,- défaite
écrasante de ^Alllir^gne Ç? H
grand triomphe allemand, si impression-
nant qu'à la fin de l'année, la position mm.
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