Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 janvier 1917 25 janvier 1917
Description : 1917/01/25 (T5,N330). 1917/01/25 (T5,N330).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032713
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 330
1
ISTÈllES DE LA GUERRE
j - M.-A., 5. gauj
1 ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 25 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
r, OPERATIONS
Front Occidental. — De grands mouve-
Kents ^o< ^rent derrière le front occidental
et sej opèrent derrière le front occidental
et emblerlt préparer une grande offensive.
attaan e• sur un front peu étendu a jus-
diver touJours, échoué ; peu à peu, dans les
diver 8es Offensives tentées pour percer le
trollt'Occidental l'étendue de l'attaque aug-
Part e,t finit Par dépasser 50 km. D'autre
Part a a„ ,fmen* échouée la conception de
écrasernenlniécunique, préconisée par Re-
Pirigfc>n pt Humbert, qui tous deux récla-
nition tOUjours plus de canons et plus de mu-
concepû On revient, semble-t-il, à l'ancienne
terrni ,!On de la guerre de mouvement se
terminant Par la bataille décisive ; les états-
pourr s ennemis se demandent comment ils
êtr ont bien ébranler notre front, sans
être Q Par là même obligés d'exercer sur toute
niq OngUeur du front une poussée méca-
sans Le Poids principal de la lutte sera
Se S doute SUpporté par les Français qui
dans comme il y a cent ans, maîtres
gl s cette guerre de mouvement. Car l'An-
dee lrre lllünque d'officiers d'état-major, et
ner eXpérience que seul le temps peut don-
ner
22.1 - (1£. von Salzmann) Vossische Ztg.,
la l'ront, roumain. — Du front, 15.1 : Dans
la Dar nord l'armée de l'archiduc Jo-
d l a franchi à peu près les deux tiers
de la Zone montagneuse, large de 90 kilo-
iïiètrftc1 et descend vers le cours moyen du
2-000 Les montagnes s'élèvent jusqu'à
ds rn tres et ne sont sillonnées que par
des ravins étroits et impraticables ; des fo-
rêts sépp aires les couvrent, remplies d'une
Pél épaIsse et voilées d'un brouillard im-
ter l'able. Les Autrichiens doivent démon-
ter ieilr iL-Canons et se servir de transpor-
15°
aéri en s improvisés ; par un froid de
sont jvlt Proiectilesi les caisses, les sacs
car lPortés à dos d'homme ou de mulet,
les routes carrossables sont rares ;
CePendani t on a réussi à faire suivre de
rnoli d. erle lourde de campagne qui a dé-
Partie es POsitions bien établies. — Dans la
Partie sî»iHde la Moldavie, Tecucin, croise-
routes ITllPortant de chemins de fer et de
fontes est devenu le centre de la résis-
le feu sso-rollmaine, mais se trouve sous
lhètres es canons allemands, car 12 kilo-
rnètres seulernent le séparent des forts de
ohis le mLlT droite du Séreth est, de-
Chute d age e, Movileni jusqu'à l'embou-
chure de la ^ryière' entre les mains des
Allemand, rIvIère, entre les mains des
nQr une tt sauf une interruption formée
lS ,UNE tête de pont en face de Fundeni •
longueu/onsru¡;;ses s'étendent là sur une
deur de âe 15 kilomètres et une profon-
Corbul 1 2 à 6 kilomètres, de Longucin à
^•Prhui •
cin est b a voie ferrée de Galatz à Tecu-
"1 est rnrnbardée par l'artillerie alleman-
« es hatterw que Galatz, but de nombreu-
se sba t rI. - L'armée de la Dobroudja
ne livre plus depuis le 5 janvier que des
combats d'artillerie ; par son feu, elle barre
complètement le Danube, interrompt La
navigation et a coupé la ligne Réni-Galatz.
Le 11 janvier, cinq remorqueurs russes,
armés et cuirassés, ont tenté de passer de-
vant Isaccea et d'atteindre Galatz. L'un fut
coulé, un autre s'échoua, trois seulement
arrivèrent à Réni et attendent vainement
l'occasion de remonter jusqu'à Galatz. Le
14, des monitors roumains munis d'une as-
sez forte artillerie, ont tenté de démolir l'ar-
tillerie bulgare au sud du lac Brate et d'at-
teindre Réni : l'artillerie de campagne les
força à rentrer dans le port de Galatz ; une
partie de la flottille roumaine semble donc
prise au piège.— Du 5 au 15 janvier, ont
été faits prisonniers en Moldavie 100 offi-
ciers et 4.150 hommes ; 25 mitrailleuses et
10 minenwerfer furent capturés. Les Rus-
ses sont en train de transformer les posi-
tions de la rive gauche du Séreth qui, pri-
mitivement, faisaient face au Pruth. De
nombreuses coupoles cuirassées. pour ca-
nons légers en avaient été enlevées pré-
cédemment et transportées à la frontière
hongroise où elles ont été prises. Le cours
inférieur du Séreth est le point faible du
front russe. On ne peut y créer que des
retranchements de campagne. C'est seule-
ment au nord du pont de Gosmesti que la
rive gauche du Séreth est aussi favorable
à la défensive que le pays de collines qui
s'étend entre le Séreth et le Pruth. —
(Oplatka) Frankf. Ztg., 19.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
« Par l'éclat d'insubstaintielles victoires, et
par une sophistique dorure appliquée aux
défaites ou aux batailles indécises pour les
transformer en victoires, l'Allemagne offi-
cielle et militaire a beau chercher à entre-
tenir les espoirs de son peuple et à préserver
les apparences aux yeux du monde, elle con-
fesse par son désir de paix son incapacité à
atteindre par la guerre les objets qu'elle
a cherché à conquérir par la guerre Les
visions des prophètes et des propagandistes
pangermanistes, les calculs des stratèges
les théories des historiens, panégyristes des
Hohenzollern, les prêches d'innombrables
pamphlétaires, tout cela s'est désagrégé
Par la guerre, on ne peut imposer la Kul-
tur allemande aux autres peuples. La suc-
cession de l'Empire Romain et de Charle-
magne n'écherra pas aux Hohenzollern
Evanoui, le rêve de gagner par la guerre
l'hégémonie mondiale ; de détruire l'Empire
anglais, la maîtrise des mers de l'Angle-
terre, et l'Empire colonial de la France; de
creér le Mitteleuropa ; d'établir la suze-
raineté de l'Allemagne sur les grandes ré-
gions de l'Orient: d'étendre sa domination
de la Baltique au golfe Persique. Si ces des-
seins et d autres semblables, trop souvent
affirmés par trop d'Allemands, en même
temps qu'on exposait et popularisait la doc-
trine de l'infériorité des autres peuples, n'é-
taient pas les objets pour lesquels l'Allema-
gne fit la guerre, si sa propre défense, sa
sécurité, ou tel autre but qu'elle a avoué,
ou pourra avouer dans l'avenir étaient ses
motifs, quoi qu'elle ait cherché, elle avoue
l'avoir cherché en vain, par « nécessité bio-
logique. » La discipline impeccable, le plan
ordonné, l'organisation dans les classes
dirigeantes, le génie de la docilité et de
l'obéissance chez les gouvernés, de puissan-
tes ressources, de fermes desseins, un pa-
triotisme national chauffé à blanc, un or-
gueil national allant presque jusqu'à la mé-
galomanie, un courage jamais démenti, la
meilleure instruction militaire, la tradition
guerrière de la Prusse, le souvenir que
l'unité et la grandeur nationales avaient été
acquises par la guerre, la rapide prospé-
rité, produite par le génie allemand de l'or-
ganisation, qui en résulta, de faciles succès
dans trois guerres précédentes engendrant
une ferme croyance en l'invincibilité, une
suite étonnante de victoires, tout cela a
amené l'Allemagne à mendier la paix. La
paix, non la guerre, est son mot d'ordre.
Elle a perdu la partie ». (Ed.) New York
Times. 31.12,
MATERIEL, REMONTE
On a parlé à plusieurs reprises, depuis
le début de la guerre, de la fin du cheval
comme instrument essentiel de guerre.
Des stratégistes amateurs ont déclaré que
les autos avaient remplacé les chevaux,
que la cavalerie était une arme surannée,
que l'artillerie moderne ne pouvait être
traînée par les chevaux, que la mule même
n était plus utile au transport des muni-
tions en première ligne. L'expérience de
a grande guerre ne confirme pas cette
théorie. Depuis plus de cinquante ans, les
grandes puissances militaires dépensaient
chacune chaque année de 10 à 25 millions
en achat de chevaux, et ce sont les deux
nations les plus efficaces militairement,
l'Allemagne et l'Autriche qui s'étaient don-
né le plus de peine dans ce but. Et pour-
tant les nations qui ont gardé l'usage des
mers pendant la guerre, la France, l'Ita-
lie et l'Angleterre, étaient si mal pourvues
au début des hostilités qu'elles ont dû im-
porter d'Australie, d'Afrique, d'Amérique
du Sud, des Etats-Unis et du Canada plus
de 2 millions de chevaux de toute sorte, et
leurs agents en cherchent encore partout.
Presque un milllion de ces chevaux, et plu-
sieurs centaines de milliers de mulets, ont
été expédiés par les Etats-Unis. Washing-
ton Post, 24.12..
PRISONNIERS, INTERNÉS
De Stockholm : En raison de l'hospitali-
sation au Danemark de 1.200 blessés de
guerre russes et du même nombre de
convalescents allemands, la Croix-Rouge
suédoise a entrepris, sur la demande de la
Croix-Rouge danoise, l'étude du transport
de ces invalides à travers la Suède Le
transport se fera par Helsingborg-Elseneur,
à raison d un tram par semaine, à partir
du 15 janvier. - Berlingske Tidendé, 9.1.
1
ISTÈllES DE LA GUERRE
j - M.-A., 5. gauj
1 ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 25 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
r, OPERATIONS
Front Occidental. — De grands mouve-
Kents ^o< ^rent derrière le front occidental
et sej opèrent derrière le front occidental
et emblerlt préparer une grande offensive.
attaan e• sur un front peu étendu a jus-
diver touJours, échoué ; peu à peu, dans les
diver 8es Offensives tentées pour percer le
trollt'Occidental l'étendue de l'attaque aug-
Part e,t finit Par dépasser 50 km. D'autre
Part a a„ ,fmen* échouée la conception de
écrasernenlniécunique, préconisée par Re-
Pirigfc>n pt Humbert, qui tous deux récla-
nition tOUjours plus de canons et plus de mu-
concepû On revient, semble-t-il, à l'ancienne
terrni ,!On de la guerre de mouvement se
terminant Par la bataille décisive ; les états-
pourr s ennemis se demandent comment ils
êtr ont bien ébranler notre front, sans
être Q Par là même obligés d'exercer sur toute
niq OngUeur du front une poussée méca-
sans Le Poids principal de la lutte sera
Se S doute SUpporté par les Français qui
dans comme il y a cent ans, maîtres
gl s cette guerre de mouvement. Car l'An-
dee lrre lllünque d'officiers d'état-major, et
ner eXpérience que seul le temps peut don-
ner
22.1 - (1£. von Salzmann) Vossische Ztg.,
la l'ront, roumain. — Du front, 15.1 : Dans
la Dar nord l'armée de l'archiduc Jo-
d l a franchi à peu près les deux tiers
de la Zone montagneuse, large de 90 kilo-
iïiètrftc1 et descend vers le cours moyen du
2-000 Les montagnes s'élèvent jusqu'à
ds rn tres et ne sont sillonnées que par
des ravins étroits et impraticables ; des fo-
rêts sépp aires les couvrent, remplies d'une
Pél épaIsse et voilées d'un brouillard im-
ter l'able. Les Autrichiens doivent démon-
ter ieilr iL-Canons et se servir de transpor-
15°
aéri en s improvisés ; par un froid de
sont jvlt Proiectilesi les caisses, les sacs
car lPortés à dos d'homme ou de mulet,
les routes carrossables sont rares ;
CePendani t on a réussi à faire suivre de
rnoli d. erle lourde de campagne qui a dé-
Partie es POsitions bien établies. — Dans la
Partie sî»iHde la Moldavie, Tecucin, croise-
routes ITllPortant de chemins de fer et de
fontes est devenu le centre de la résis-
le feu sso-rollmaine, mais se trouve sous
lhètres es canons allemands, car 12 kilo-
rnètres seulernent le séparent des forts de
ohis le mLlT droite du Séreth est, de-
Chute d age e, Movileni jusqu'à l'embou-
chure de la ^ryière' entre les mains des
Allemand, rIvIère, entre les mains des
nQr une tt sauf une interruption formée
lS ,UNE tête de pont en face de Fundeni •
longueu/onsru¡;;ses s'étendent là sur une
deur de âe 15 kilomètres et une profon-
Corbul 1 2 à 6 kilomètres, de Longucin à
^•Prhui •
cin est b a voie ferrée de Galatz à Tecu-
"1 est rnrnbardée par l'artillerie alleman-
« es hatterw que Galatz, but de nombreu-
se sba t rI. - L'armée de la Dobroudja
ne livre plus depuis le 5 janvier que des
combats d'artillerie ; par son feu, elle barre
complètement le Danube, interrompt La
navigation et a coupé la ligne Réni-Galatz.
Le 11 janvier, cinq remorqueurs russes,
armés et cuirassés, ont tenté de passer de-
vant Isaccea et d'atteindre Galatz. L'un fut
coulé, un autre s'échoua, trois seulement
arrivèrent à Réni et attendent vainement
l'occasion de remonter jusqu'à Galatz. Le
14, des monitors roumains munis d'une as-
sez forte artillerie, ont tenté de démolir l'ar-
tillerie bulgare au sud du lac Brate et d'at-
teindre Réni : l'artillerie de campagne les
força à rentrer dans le port de Galatz ; une
partie de la flottille roumaine semble donc
prise au piège.— Du 5 au 15 janvier, ont
été faits prisonniers en Moldavie 100 offi-
ciers et 4.150 hommes ; 25 mitrailleuses et
10 minenwerfer furent capturés. Les Rus-
ses sont en train de transformer les posi-
tions de la rive gauche du Séreth qui, pri-
mitivement, faisaient face au Pruth. De
nombreuses coupoles cuirassées. pour ca-
nons légers en avaient été enlevées pré-
cédemment et transportées à la frontière
hongroise où elles ont été prises. Le cours
inférieur du Séreth est le point faible du
front russe. On ne peut y créer que des
retranchements de campagne. C'est seule-
ment au nord du pont de Gosmesti que la
rive gauche du Séreth est aussi favorable
à la défensive que le pays de collines qui
s'étend entre le Séreth et le Pruth. —
(Oplatka) Frankf. Ztg., 19.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
« Par l'éclat d'insubstaintielles victoires, et
par une sophistique dorure appliquée aux
défaites ou aux batailles indécises pour les
transformer en victoires, l'Allemagne offi-
cielle et militaire a beau chercher à entre-
tenir les espoirs de son peuple et à préserver
les apparences aux yeux du monde, elle con-
fesse par son désir de paix son incapacité à
atteindre par la guerre les objets qu'elle
a cherché à conquérir par la guerre Les
visions des prophètes et des propagandistes
pangermanistes, les calculs des stratèges
les théories des historiens, panégyristes des
Hohenzollern, les prêches d'innombrables
pamphlétaires, tout cela s'est désagrégé
Par la guerre, on ne peut imposer la Kul-
tur allemande aux autres peuples. La suc-
cession de l'Empire Romain et de Charle-
magne n'écherra pas aux Hohenzollern
Evanoui, le rêve de gagner par la guerre
l'hégémonie mondiale ; de détruire l'Empire
anglais, la maîtrise des mers de l'Angle-
terre, et l'Empire colonial de la France; de
creér le Mitteleuropa ; d'établir la suze-
raineté de l'Allemagne sur les grandes ré-
gions de l'Orient: d'étendre sa domination
de la Baltique au golfe Persique. Si ces des-
seins et d autres semblables, trop souvent
affirmés par trop d'Allemands, en même
temps qu'on exposait et popularisait la doc-
trine de l'infériorité des autres peuples, n'é-
taient pas les objets pour lesquels l'Allema-
gne fit la guerre, si sa propre défense, sa
sécurité, ou tel autre but qu'elle a avoué,
ou pourra avouer dans l'avenir étaient ses
motifs, quoi qu'elle ait cherché, elle avoue
l'avoir cherché en vain, par « nécessité bio-
logique. » La discipline impeccable, le plan
ordonné, l'organisation dans les classes
dirigeantes, le génie de la docilité et de
l'obéissance chez les gouvernés, de puissan-
tes ressources, de fermes desseins, un pa-
triotisme national chauffé à blanc, un or-
gueil national allant presque jusqu'à la mé-
galomanie, un courage jamais démenti, la
meilleure instruction militaire, la tradition
guerrière de la Prusse, le souvenir que
l'unité et la grandeur nationales avaient été
acquises par la guerre, la rapide prospé-
rité, produite par le génie allemand de l'or-
ganisation, qui en résulta, de faciles succès
dans trois guerres précédentes engendrant
une ferme croyance en l'invincibilité, une
suite étonnante de victoires, tout cela a
amené l'Allemagne à mendier la paix. La
paix, non la guerre, est son mot d'ordre.
Elle a perdu la partie ». (Ed.) New York
Times. 31.12,
MATERIEL, REMONTE
On a parlé à plusieurs reprises, depuis
le début de la guerre, de la fin du cheval
comme instrument essentiel de guerre.
Des stratégistes amateurs ont déclaré que
les autos avaient remplacé les chevaux,
que la cavalerie était une arme surannée,
que l'artillerie moderne ne pouvait être
traînée par les chevaux, que la mule même
n était plus utile au transport des muni-
tions en première ligne. L'expérience de
a grande guerre ne confirme pas cette
théorie. Depuis plus de cinquante ans, les
grandes puissances militaires dépensaient
chacune chaque année de 10 à 25 millions
en achat de chevaux, et ce sont les deux
nations les plus efficaces militairement,
l'Allemagne et l'Autriche qui s'étaient don-
né le plus de peine dans ce but. Et pour-
tant les nations qui ont gardé l'usage des
mers pendant la guerre, la France, l'Ita-
lie et l'Angleterre, étaient si mal pourvues
au début des hostilités qu'elles ont dû im-
porter d'Australie, d'Afrique, d'Amérique
du Sud, des Etats-Unis et du Canada plus
de 2 millions de chevaux de toute sorte, et
leurs agents en cherchent encore partout.
Presque un milllion de ces chevaux, et plu-
sieurs centaines de milliers de mulets, ont
été expédiés par les Etats-Unis. Washing-
ton Post, 24.12..
PRISONNIERS, INTERNÉS
De Stockholm : En raison de l'hospitali-
sation au Danemark de 1.200 blessés de
guerre russes et du même nombre de
convalescents allemands, la Croix-Rouge
suédoise a entrepris, sur la demande de la
Croix-Rouge danoise, l'étude du transport
de ces invalides à travers la Suède Le
transport se fera par Helsingborg-Elseneur,
à raison d un tram par semaine, à partir
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