Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 janvier 1917 21 janvier 1917
Description : 1917/01/21 (T5,N326). 1917/01/21 (T5,N326).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032676
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
NlSTÈriES nr * GUERRE
, ,, Dl' LA GUERRE
ET DES
ÂFF AIRES ÉTRANGÈRES
o 326
Paris, 2i janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
conndentiel, ne peuvent être reproduita ou utilisés
— vONFI^N I IFl confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
CIRINQTJE DES OPERATIONS
étQbln Occidental. - Le général Foch a
tandis On quartier général à Besançon,
taridis que des troupes coloniales sont ve-
Un es grossir les contingents groupés sur la
front lère os adversaires voudraient-ils
frn
çs^er de^t0llrner aux deux ailes notre
IW1 qu'ils tourner aux deux notre
ser-j,J * , Peuvent rompre ? Au Nord,
ls Fra eit tenté par les Anglais. Au Sud,
h! ^^aacuL iso"^ toujours en possession
d'une - tite partie de l'Alsace et Belfort au
une nort de nos ennemis restera toujours
notre" ter e. d.lnvusion et une menace pour
notre territoire de la rive gauche du Rhin.
Moltke r,lt?lre de la rive gauche du Rhin.
@ d'attacher une grande
v a'eur strât ^•, '§1(îlle à la conquête de Belfort.
les Suisses demandent actuellement
Pj.ourquoi on
Sl ril^es oit aRsigné à des Sénégalais de
Ur ers d'hiver. Il est impossible
qu'on vp
JOUr pro] e, IIllposer à ces troupes un sé-
Jour prol Orlz,, l(" d'lis ces régions. Nous som-
I!1®8 d'ailipn!'s prêts à toutes les éventua-
Jltés. —
Berlin. Tagbl., 16.1.
succès ûbtenntal et roumain. — Devant les
gion d o t~ Par nos troupes dans la ré-
®l°n du ereth inférieur, la presse ennemie
PQrlait hpoCouP de la grande offensive
Pruth et le Séreth qui allait
oéral l ee sJus le commandement du gé-
neral ijrr JSsilov- Mais au lieu d'attaquer
QUèrent ocsnni et Galatz, les Russes atta-
teOtaliv dans la région Riga-Smorgon. Cette
ma.nd.e e,ment L vers le nord échoua lamentable-
ter lIn es Husses furent donc forcés de ten-
ter rie off(",, S've sur le S~,reth nour dég,-I-
ct~' une nrïnsive sur le Séreth pour déga-
ger leurs troupe; malgré une - abondante
np paration d'artillri(', les troupes d'assaut
Dure nt rlullf, part s'instnller sur nos po-
• s'installer sur nos po-
raimerÙ ux endroits où l'ennemi parvint
il en t Its U'à nos Premières tranchées,
ennî1 fut iSu à nos Premières tranchées,
ontre-att Poussé immédiatement par une
donc pu aque énergique. Cet échec n'a
"dre plus mauvaise la situa-
de sur le Séreth, car des fortes
affbllSsemem !d,"rant l'attaque résulte un
En rné
n même ent de l'armée de Broussilov.
temn les offensives ennemies
n eurent d' tes de la ÎÆlsina et de la Susita
preuve d'autre résultat qlle d'apporter la
Pre?iv e de l'ahonÏi Ï? supériorité de nos trou-
Peso - NOrd solue supérioité de nos trou-
~or~ "° • AUrj. Ztg., 17.1.
n ^MaterieL
noncée il - En dépit de la nouvelle an-
n«vam j' y a âauïinqiUts semaines que doré-
n Issermt passer en Hol-
raient î l,te? mat l'^xres premières dont au-
ralentK°soin ieg
nécSssSav ir?. Rn °S d'artillerie de Hem-
brti?g l,es-ei 2commr"Ctnt à manquer du
été lire. il manquer du
e tPnIns du travail a
nblemPnt réduit pour une partie
du Persn nri°l de q8o 0^ ♦ que le sort de milliers
d'onvr- 8 e (>S, nttachés temporairement
Silnnes, est t;ès précaire. — Volk, 8.1.
COMMANDEMENT
France. — Le général Nivelle est l'hom
me que la guerre moderne demande avant
tout. Il méprise le danger, manie habilement
les gens de toutes catégories, travaille avec
acharnement, calcule avec prudence et sang-
froid. Il a horreur des phrases, et ne se sou-
cie que d'une politique : celle des résul-
tats militaires. Et ses soldats le suivraient
n'importe où. — Daily Telegraph, 17.1.
— Le général Nivelle vient de passer
parmi nous, discrètement et rapidement. Au-
cune des armées engagées dans la grande
guerre ne possède un chef qui réponde plus
parfaitement au type de l'officier de mé-
tier, dont la compétence s'est accrue sans
cesse au cours des années. Au savoir tech-
nique, le général Nivelle joint le sens de
l'action, sans lequel les connaissances les
plus approfondies sont de peu de prix en
face de l'ennemi.- Le 15.12, à Verdun, il a
infligé aux armes allemandes le plus humi-
liant échec qu'elles aient subi depuis Iéna.
Avant l'attaque, il avait promis au gouver-
nement français de faire au moins 5.000 pri-
sonniers. L'opération en donna 12.000, et
120 canons. 5 divisions allemandes furent
à peu près anéanties par 4 divisions fran-
çaises, qui ne perdirent que 1.500 hommes.
Le général Nivelle attribue ce résultat au
dévouement héroïque de ses troupes. Mais
la source de ce dévouement se trouve dans
la confiance enthousiaste que le général ins-
pire à ses hommes. Les armées britanni-
ques partagent cette confiance : la campa-
gne de 1917 commence sous d'heureux aus-
pices, puisque l'alliance la plus cordiale de
toute notre histoire s'incarne dans la per-
sonne même du nouveau commandant en
chef. — (Ed.) Id., 18.1.
ORGANISATION
Allemagne. — De Berlin : Les engage-
ments volontaires pour le service civil af-
fluent ; même en faisant la part du désir
de choisir son poste en devançant l'appel
du service obligatoire, il y a là un renou-
veau d'enthousiasme qui rappelle les pre-
miers jours de 1914 et les longues stations
des jeunes gens devant les casernes où ils
espéraient s'engager. On ne doit pas confon-
dre l'engagement proprement militaire et
l'engagement pour les entreprises civiles
ressortissant au service national auxiliaire.
Beaucoup d'industries chôment plusieurs
jours par semaine, parce qu'elles ne peu-
vent dépasser un certain rendement. Les
chômeurs reçoivent une allocation ; en les
plaçant tous dans un petit nombre d'usines
et en les faisant travailler par équipes de
jour et de nuit on obtient toujours le même
rendement maximum avec bien moins d'ou-
vriers ; les autres sont rendus libres pour la
fabrication des munitions..— (H. Kaegi)
Neue Zürch. Ztg., 17.1.
ESPIONNAGE
Chili. — Sur les représentations d'un di-
plomate des pays de l'Entente, il a été dé-
cidé de vérifier si le vapeur allemand IIols-
tein, interné à Iquique, possède une instal-
lation de T. S. F. clandestine. — Nación
(arg.), 8.12.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. - Le Comité directeur de la
Délégation catalane de la Ligue africanis-
te espagnole vient de décider à l'unanimité
de prier le ministre des Affaires étrangères
de faire des démarches auprès du Gouver-
nement français pour obtenir la suppres-
sion des « entraves » qui empêchent ac-
tuellement l'exportation espagnole dans la
zone française du Maroc, où les Douanes
françaises retiennent les marchandises qui
ne sont pas accompagnées de certificats
aussi nombreux qu'inutiles. — Correo Ca-
talán, 14.1.
BLOCUS, MARINE MARCHANDE
M. Lloyd George a décidé en principe la'
nationalisation de la marine marchande.
Le premier pas est le choix de Halifax au
lieu de New-York comme port d'attache de
ce côté-ci de l'Atlantique. Cela signifie que,
renonçant à la protection des lois interna-
tionales en fait périmées, l'Angleterre va
établir une chaîne sans fin de surveillance
de Liverpool à Halifax ; mais que devien-
dront nos propres navires, ceux surtout qui
feront la navette entre le port canadien et
New-York ? Tout l'effort allemand ne se
portera-t-il pas sur nous ? (Ed.) Boston
Transcript, 26.12. — Le Philadclphia In-
quirer, 27.12, signale la présence dans le
voisinage des côtes américaines d'une flotte
hétéroclite composée de croiseurs légers, de
sous-marins, de 'transports qui sont des
destroyers, et de navires de commerce dont
l'apparence seule est inoffensive. Leurs for-
mes bizarres, leur nombre. leur divrrsité et
leur rapidité relative, leur marche zig-
zaguante et leur répugnance à répondre aux
signaux, font croire à une flotte de défense
et d'attaque en prévision d'une nouvelle
campagne sous-marine comme celle d'octo-
bre dernier. — Le Sprinotield Republican,
27.12, dit à son tour que les cercles alle-
mands de Washington sont sur le qui-vive,
prêts à faire modifier les plans de guerre
future, s'il y a lieu ; car il n'est douteux
pour personne que le choix de Halifax indi-
que un armement défensif et offensif formi-
dable sur les navires de commerce anglais,
dépassant à tout le moins les limites pré-
vues par la loi am,prira'Jlr> et officiellement
interprétées par M. Lansing.
— La guerre sous-marine allemande cau-
se à l'Angleterre les plus grands soucis.
On reproche à la flotte de guerre britanni-
que de rester trop sur la défensive. Avant
tout, il faut maintenir le tonnage de la ma-
rine anglaise, car la continuation de la
guerre n'est possible pour l'Entente miP Cli
, ,, Dl' LA GUERRE
ET DES
ÂFF AIRES ÉTRANGÈRES
o 326
Paris, 2i janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
conndentiel, ne peuvent être reproduita ou utilisés
— vONFI^N I IFl confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
CIRINQTJE DES OPERATIONS
étQbln Occidental. - Le général Foch a
tandis On quartier général à Besançon,
taridis que des troupes coloniales sont ve-
Un es grossir les contingents groupés sur la
front lère os adversaires voudraient-ils
frn
çs^er de^t0llrner aux deux ailes notre
IW1 qu'ils tourner aux deux notre
ser-j,J * , Peuvent rompre ? Au Nord,
ls Fra eit tenté par les Anglais. Au Sud,
h! ^^aacuL iso"^ toujours en possession
d'une - tite partie de l'Alsace et Belfort au
une nort de nos ennemis restera toujours
notre" ter e. d.lnvusion et une menace pour
notre territoire de la rive gauche du Rhin.
Moltke r,lt?lre de la rive gauche du Rhin.
@ d'attacher une grande
v a'eur strât ^•, '§1(îlle à la conquête de Belfort.
les Suisses demandent actuellement
Pj.ourquoi on
Sl ril^es oit aRsigné à des Sénégalais de
Ur ers d'hiver. Il est impossible
qu'on vp
JOUr pro] e, IIllposer à ces troupes un sé-
Jour prol Orlz,, l(" d'lis ces régions. Nous som-
I!1®8 d'ailipn!'s prêts à toutes les éventua-
Jltés. —
Berlin. Tagbl., 16.1.
succès ûbtenntal et roumain. — Devant les
gion d o t~ Par nos troupes dans la ré-
®l°n du ereth inférieur, la presse ennemie
PQrlait hpoCouP de la grande offensive
Pruth et le Séreth qui allait
oéral l ee sJus le commandement du gé-
neral ijrr JSsilov- Mais au lieu d'attaquer
QUèrent ocsnni et Galatz, les Russes atta-
teOtaliv dans la région Riga-Smorgon. Cette
ma.nd.e e,
ter lIn es Husses furent donc forcés de ten-
ter rie off(",, S've sur le S~,reth nour dég,-I-
ct~' une nrïnsive sur le Séreth pour déga-
ger leurs troupe; malgré une - abondante
np paration d'artillri(', les troupes d'assaut
Dure nt rlullf, part s'instnller sur nos po-
• s'installer sur nos po-
raimerÙ ux endroits où l'ennemi parvint
il en t Its U'à nos Premières tranchées,
ennî1 fut iSu à nos Premières tranchées,
ontre-att Poussé immédiatement par une
donc pu aque énergique. Cet échec n'a
"dre plus mauvaise la situa-
de sur le Séreth, car des fortes
affbllSsemem !d,"rant l'attaque résulte un
En rné
n même ent de l'armée de Broussilov.
temn les offensives ennemies
n eurent d' tes de la ÎÆlsina et de la Susita
preuve d'autre résultat qlle d'apporter la
Pre?iv e de l'ahonÏi Ï? supériorité de nos trou-
Peso - NOrd solue supérioité de nos trou-
~or~ "° • AUrj. Ztg., 17.1.
n ^MaterieL
noncée il - En dépit de la nouvelle an-
n«vam j' y a âauïinqiUts semaines que doré-
n Issermt passer en Hol-
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ralentK°soin ieg
nécSssSav ir?. Rn °S d'artillerie de Hem-
brti?g l,es-ei 2commr"Ctnt à manquer du
été lire. il manquer du
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nblemPnt réduit pour une partie
du Persn nri°l de q8o 0^ ♦ que le sort de milliers
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Silnnes, est t;ès précaire. — Volk, 8.1.
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tout. Il méprise le danger, manie habilement
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cie que d'une politique : celle des résul-
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n'importe où. — Daily Telegraph, 17.1.
— Le général Nivelle vient de passer
parmi nous, discrètement et rapidement. Au-
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parfaitement au type de l'officier de mé-
tier, dont la compétence s'est accrue sans
cesse au cours des années. Au savoir tech-
nique, le général Nivelle joint le sens de
l'action, sans lequel les connaissances les
plus approfondies sont de peu de prix en
face de l'ennemi.- Le 15.12, à Verdun, il a
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Avant l'attaque, il avait promis au gouver-
nement français de faire au moins 5.000 pri-
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pire à ses hommes. Les armées britanni-
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gne de 1917 commence sous d'heureux aus-
pices, puisque l'alliance la plus cordiale de
toute notre histoire s'incarne dans la per-
sonne même du nouveau commandant en
chef. — (Ed.) Id., 18.1.
ORGANISATION
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ments volontaires pour le service civil af-
fluent ; même en faisant la part du désir
de choisir son poste en devançant l'appel
du service obligatoire, il y a là un renou-
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des jeunes gens devant les casernes où ils
espéraient s'engager. On ne doit pas confon-
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chômeurs reçoivent une allocation ; en les
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jour et de nuit on obtient toujours le même
rendement maximum avec bien moins d'ou-
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(arg.), 8.12.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
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Délégation catalane de la Ligue africanis-
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de prier le ministre des Affaires étrangères
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ne sont pas accompagnées de certificats
aussi nombreux qu'inutiles. — Correo Ca-
talán, 14.1.
BLOCUS, MARINE MARCHANDE
M. Lloyd George a décidé en principe la'
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lieu de New-York comme port d'attache de
ce côté-ci de l'Atlantique. Cela signifie que,
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de Liverpool à Halifax ; mais que devien-
dront nos propres navires, ceux surtout qui
feront la navette entre le port canadien et
New-York ? Tout l'effort allemand ne se
portera-t-il pas sur nous ? (Ed.) Boston
Transcript, 26.12. — Le Philadclphia In-
quirer, 27.12, signale la présence dans le
voisinage des côtes américaines d'une flotte
hétéroclite composée de croiseurs légers, de
sous-marins, de 'transports qui sont des
destroyers, et de navires de commerce dont
l'apparence seule est inoffensive. Leurs for-
mes bizarres, leur nombre. leur divrrsité et
leur rapidité relative, leur marche zig-
zaguante et leur répugnance à répondre aux
signaux, font croire à une flotte de défense
et d'attaque en prévision d'une nouvelle
campagne sous-marine comme celle d'octo-
bre dernier. — Le Sprinotield Republican,
27.12, dit à son tour que les cercles alle-
mands de Washington sont sur le qui-vive,
prêts à faire modifier les plans de guerre
future, s'il y a lieu ; car il n'est douteux
pour personne que le choix de Halifax indi-
que un armement défensif et offensif formi-
dable sur les navires de commerce anglais,
dépassant à tout le moins les limites pré-
vues par la loi am,prira'Jlr> et officiellement
interprétées par M. Lansing.
— La guerre sous-marine allemande cau-
se à l'Angleterre les plus grands soucis.
On reproche à la flotte de guerre britanni-
que de rester trop sur la défensive. Avant
tout, il faut maintenir le tonnage de la ma-
rine anglaise, car la continuation de la
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