Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 janvier 1917 20 janvier 1917
Description : 1917/01/20 (T5,N325). 1917/01/20 (T5,N325).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503266s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
f
r
ITÈRES DE LA GUERRE
E.'M.-A., 5. Ban)
ET DES
FA,P>ES ÉTRANGÈRES
N° 325
Paris, 20 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
A OPERATIONS
Ilol uS de la réponse des Alliés à la
i. \Vilson, la Correspond. militar,
îÏî2?.1,$deJ y : « Nous sommes à la veille d'une
reCfU(ieeilce terrible de la campagne, qui
fusera scence terrible de la campagne, qui
l'é eut-être moins de dommages que
Cipaubrh établi actuellement sur les prin-
es de bataille ».
L CRITIQUE DES OPERATIONS
Le mplies des Germano-Bulgares en
et pernLe sont grands par eux-mêmes, —
et Persann n essaie de le ni,er. Mais le fait
de vaiiicrp Un ennemi « secondaire » sur
Un théâtr accessoire » n'équivaut pas à
celui de va nCr,e tous les ennemis et chacun
des ennem- « essentiels » sur les fronts
!( Princin- UX ». TeUeest la vérité pure et
indiscutahi Les avantages que l'Allemagne
peut retir de sa campagne si heureuse
dans les nr i sa campagne si heureuse
dans d' 1. Balkans lui permettent de prolon-
ger, d'alim nter la guerre, mais non de la
termiaer nVn a déjà pu s'en rendre compte.
Prîoi r>nc-'°n de paix et le refus des Alliés
s°nt rv, i^,lleur bilan de 1916. - (Alberto
ÏUsûaï J ABC, 13.1.
Es ORGANISATION
l'optagne. - Pour répondre au vœu de
lopinio publique qui réclamait des ré-
duction dans le personnel des services
Public.;.' °n a supprimé dans l'armée un
Certain^Hbre (( d'emplois » devenus un
ceints « d'emplois » devenus va-
n n 1a pas porvu au remplace-
l'aux de a- 1;eutenants-généraux, 8 géné-
26 èode diVIsion, 15 généraux de brigade,
Mandant lieutenants-colonels, 97 com-
offici ants, 72 capitaines, 18 lieutenants, 13
des rs secrétaires: au total, 297. Les sol-
des corrA P ? ndant aux emPlois d'officiers
dSes cOrrespOndant aux emplois d'officiers
Jannée iqi2 subalternes « amortis » dans
pegete 191, s'élèvent à 1 million 355 845
des Il s, qUI, ajoutées aux 230.000 pesetas
des « nlan®8;-" de généraux « amorties »,
setas La un total de 1 million 585.845 pe-
setas. To rnsure est juste, mais peut-être
excessivapPhquée avec une rigueur un peu
excessi e ettive, ce qui aura pour effet
ralentir tout avancement pour la géné-
tnilitar actu elle, seule sacrifiée. - Mundo
^2-lî,tar, cité et commenté par Correspond.
tnilita r, 13. 1.
Allemagne. - La Feldpost socialiste a
Pagne des a ration de nos soldats en cam-
Les alÎlne chiffIr lnexacts ou exagérés.
COThPosentn s essentiels du combattant se
composent en ce moment de : 125 gram-
granlmes mes (semoule, riz, gruau) • 300
Ines de fio pommes de terre ou 50 gram-
grammes dons de pommes de terre ou 60
gammes de T de terre desséchées ;
de café s de fruits cuits; 15 grammes
café grammes de graisse (beurre,
ssaliinndoux, etc• sur le front occidental, 65
gra.rn de fro e front oriental, et 200 gram-
es de age. — Kreuzztg., 16.1.
EFFECTIFS
Italie. — Après avoir rappelé les « sacri-
fices plus durs » que la guerre a imposés à
la France et à l'Angleterre, et les sacrifices
« infiniment plus graves » encore des puis-
sances ennemies, le Corr. d. Sera, 16.1, écrit
que « cette comparaison indique une situa-
tion beaucoup plus favorable en Italie » où
l'on « a pu retarder jusqu'à ce jour l'appel
des classes anciennes ». Il signale comme
constituant « les manifestations les. plus
générales du phénomène de l'embuscade »
en Italie « la foule immense des hommes
inutiles ou superflus qui alourdissent et ren-
dent pléthoriques certains services, qui en-
combrent de scribes et de plantons les bu-
reaux. et cela un peu partout : dans les
commandements territoriaux [régions], dans
les dépôts, les magasins, les hôpitaux, les
casernes, dans les innombrables offices
d'inspection et de contrôle, dans les services
de tout genre, même dans la zone de
guerre. » Il doit être mis fin à cet état de
choses. « Nos pertes, jusqu'ici, ne sont pas
graves. La masse, la réserve d'hommes de
notre fécond pays est presque intacte. Il faut
l'utiliser mieux. »
PRISONNIERS
Allemagne. — Une décision opportune et
digne d'être imitée a été prise par un gé-
néral commandant une région au sujet du
traitement auquel sont soumis les prison-
niers de guerre occupés dans les districts
agricoles. Les vivres qui manquent au peu-
ple allemand : pommes de terre, graisse,
œufs et lait, ne doivent pas être fournis
aux prisonniers de guerre en quantités plus
fortes que celles attribuées aux travailleurs
allemands. Si nécessaire que soit une nour-
riture suffisante aux prisonniers de guerre
chargés de travaux pénibles, ces prisonniers
ne doivent pas, pour la nourriture, être
mieux traités que le travailleur allemand.
On retirera les prisonniers de guerre aux
employeurs quii contreviendraient aux prin-
cipes énoncés ci-dessus, et les prisonniers
de guerre qui essayeraient, par un rende-
ment inférieur dans le travail, de forcer
l'employeur à augmenter les quantités de
nourriture régulièrement accordées, sont
menacés de punition. Köln. Volkszlg., 15.1.
———- ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Angleterre. — Rien de plus important que
l'attitude du Gouvernement devant ses pro-
pres fautes. Il doit les apercevoir rapide-
ment, les avouer sans hésitation, et les
corriger sans retard. Il s'est incontestable-
ment trompé en fixant à £ 8 la tonne le prix
de vente des pommes de terre. Un produc-
teur du Suffolk, M. W. F. Paul, a déclaré
que ce prix de vente entraînait une perte
de £ 3.4 sh. par acre (environ 163 fr. 75 à
l'hectare). On a limité le prix de vente,
mais les frais de production ne sont point
limités. S'il est rationnel .de fixer un prix
maximum pour les stocks existants, il est
absurde d'en faire autant pour la récolte
future. Pourquoi imiter l'une des erreurs
les plus désastreuses que l'Allemagne ait
commises ? « Il faut que la Grande-Breta-
gne produise cette année des denrées ali-
mentaires en plus grande quantité, non pas
en moindre quantité et à plus bas prix ». —
(Ed.) Daily Telegraph, 17.1.
Italie. - Le vice-amiral Thaon di Revel,
commandant la place de Venise, a sus-
pendu l'usage du gaz pour l'éclairage pu-
blic et privé et n'en permet la consomma-
tion que pour la cuisine. — Osservat. Ro-
mano, id.
MAIN-D'ŒUVRE
Ce n'est pas le Contrôleur de la ma-
rine marchande, mais l'Amirauté, qui vient
de nommer le « Directeur de la main-d'œu-
dre pour les chantiers de constructions na-
vales » : M. Lynden Macassey. Le fait est
inquiétant. Le Contrôleur devra s'adresser
au nouveau Directeur pour obtenir des ou-
vriers : celui-si s'adressera à son tour au
Directeur du Service National, et c'est en
liaison avec le Ministère du Travail qu'il
réglera les conflits qui pourront surgir. Cet
arrangement provoquera de regrettables
délais. Il est nécessaire d'accélérer la pro-
duction, tout en ménageant les syndicats et
en respectant les règles dont ils ont la gar-
de. Un beau mouvement d'enthousiasme a
poussé beaucoup de spécialistes à s'enga-
ger au début de la guerre. Tous ceux qui
n'ont pas encore été rappelés du front doi-
vent l'être aujourd'hui. Un ouvrier spécia-
liste est une valeur nationale plus grande
à l'usine que dans l'armée. - (Ed.) Daily
Telegraph, 17.1.
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. — L'ambassadeur d'Angleterre
à Madrid communique à La presse une note
où il précise l'attitude de son Gouvernement
en ce qui concerne l'exportation de fruits.
Il n'est pas vrai, dit-il, que (comme le pré-
tendent certains journaux madrilènes qui
approuvent la. campagne sous-marine alle-
mande contre les navires marchands neu-
tres) les bateaux fruitiers espagnols pour-
vus de sauf-conduits allemands ne soient
pas admis dans les ports anglais. Non seu-
lement ces bateaux ont toute entrée, libre
dans les ports anglais, mais encore ils ne
sont pas inquiétés en pleine mer alors ce-
pendant que l'Angleterre aurait le droit de
les saisir de par les conventions internatio-
nales. — Imparcial, 13.1.
BLOCUS
Espagne. — L'Impartial, ayant dit que
le San Leandro avait été coulé « sans rai-
son » puisqu'il ne lui manquait que le sauf-
conduit allemand, l'ambassadeur d'Allema-
gne, prince de Ratibor, vient de lui envoyer
une lettre dans laquelle il déclare que jus-
tement, ce sauf-conduit est la pièce « la.
r
ITÈRES DE LA GUERRE
E.'M.-A., 5. Ban)
ET DES
FA,P>ES ÉTRANGÈRES
N° 325
Paris, 20 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
A OPERATIONS
Ilol uS de la réponse des Alliés à la
i. \Vilson, la Correspond. militar,
îÏî2?.1,$deJ y : « Nous sommes à la veille d'une
reCfU(ieeilce terrible de la campagne, qui
fusera scence terrible de la campagne, qui
l'é eut-être moins de dommages que
Cipaubrh établi actuellement sur les prin-
es de bataille ».
L CRITIQUE DES OPERATIONS
Le mplies des Germano-Bulgares en
et pernLe sont grands par eux-mêmes, —
et Persann n essaie de le ni,er. Mais le fait
de vaiiicrp Un ennemi « secondaire » sur
Un théâtr accessoire » n'équivaut pas à
celui de va nCr,e tous les ennemis et chacun
des ennem- « essentiels » sur les fronts
!( Princin- UX ». TeUeest la vérité pure et
indiscutahi Les avantages que l'Allemagne
peut retir de sa campagne si heureuse
dans les nr i sa campagne si heureuse
dans d' 1. Balkans lui permettent de prolon-
ger, d'alim nter la guerre, mais non de la
termiaer nVn a déjà pu s'en rendre compte.
Prîoi r>nc-'°n de paix et le refus des Alliés
s°nt rv, i^,lleur bilan de 1916. - (Alberto
ÏUsûaï J ABC, 13.1.
Es ORGANISATION
l'optagne. - Pour répondre au vœu de
lopinio publique qui réclamait des ré-
duction dans le personnel des services
Public.;.' °n a supprimé dans l'armée un
Certain^Hbre (( d'emplois » devenus un
ceints « d'emplois » devenus va-
n n 1a pas porvu au remplace-
l'aux de a- 1;eutenants-généraux, 8 géné-
26 èode diVIsion, 15 généraux de brigade,
Mandant lieutenants-colonels, 97 com-
offici ants, 72 capitaines, 18 lieutenants, 13
des rs secrétaires: au total, 297. Les sol-
des corrA P ? ndant aux emPlois d'officiers
dSes cOrrespOndant aux emplois d'officiers
Jannée iqi2 subalternes « amortis » dans
pegete 191, s'élèvent à 1 million 355 845
des Il s, qUI, ajoutées aux 230.000 pesetas
des « nlan®8;-" de généraux « amorties »,
setas La un total de 1 million 585.845 pe-
setas. To rnsure est juste, mais peut-être
excessivapPhquée avec une rigueur un peu
excessi e ettive, ce qui aura pour effet
ralentir tout avancement pour la géné-
tnilitar actu elle, seule sacrifiée. - Mundo
^2-lî,tar, cité et commenté par Correspond.
tnilita r, 13. 1.
Allemagne. - La Feldpost socialiste a
Pagne des a ration de nos soldats en cam-
Les alÎlne chiffIr lnexacts ou exagérés.
COThPosentn s essentiels du combattant se
composent en ce moment de : 125 gram-
granlmes mes (semoule, riz, gruau) • 300
Ines de fio pommes de terre ou 50 gram-
grammes dons de pommes de terre ou 60
gammes de T de terre desséchées ;
de café s de fruits cuits; 15 grammes
café grammes de graisse (beurre,
ssaliinndoux, etc• sur le front occidental, 65
gra.rn de fro e front oriental, et 200 gram-
es de age. — Kreuzztg., 16.1.
EFFECTIFS
Italie. — Après avoir rappelé les « sacri-
fices plus durs » que la guerre a imposés à
la France et à l'Angleterre, et les sacrifices
« infiniment plus graves » encore des puis-
sances ennemies, le Corr. d. Sera, 16.1, écrit
que « cette comparaison indique une situa-
tion beaucoup plus favorable en Italie » où
l'on « a pu retarder jusqu'à ce jour l'appel
des classes anciennes ». Il signale comme
constituant « les manifestations les. plus
générales du phénomène de l'embuscade »
en Italie « la foule immense des hommes
inutiles ou superflus qui alourdissent et ren-
dent pléthoriques certains services, qui en-
combrent de scribes et de plantons les bu-
reaux. et cela un peu partout : dans les
commandements territoriaux [régions], dans
les dépôts, les magasins, les hôpitaux, les
casernes, dans les innombrables offices
d'inspection et de contrôle, dans les services
de tout genre, même dans la zone de
guerre. » Il doit être mis fin à cet état de
choses. « Nos pertes, jusqu'ici, ne sont pas
graves. La masse, la réserve d'hommes de
notre fécond pays est presque intacte. Il faut
l'utiliser mieux. »
PRISONNIERS
Allemagne. — Une décision opportune et
digne d'être imitée a été prise par un gé-
néral commandant une région au sujet du
traitement auquel sont soumis les prison-
niers de guerre occupés dans les districts
agricoles. Les vivres qui manquent au peu-
ple allemand : pommes de terre, graisse,
œufs et lait, ne doivent pas être fournis
aux prisonniers de guerre en quantités plus
fortes que celles attribuées aux travailleurs
allemands. Si nécessaire que soit une nour-
riture suffisante aux prisonniers de guerre
chargés de travaux pénibles, ces prisonniers
ne doivent pas, pour la nourriture, être
mieux traités que le travailleur allemand.
On retirera les prisonniers de guerre aux
employeurs quii contreviendraient aux prin-
cipes énoncés ci-dessus, et les prisonniers
de guerre qui essayeraient, par un rende-
ment inférieur dans le travail, de forcer
l'employeur à augmenter les quantités de
nourriture régulièrement accordées, sont
menacés de punition. Köln. Volkszlg., 15.1.
———- ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Angleterre. — Rien de plus important que
l'attitude du Gouvernement devant ses pro-
pres fautes. Il doit les apercevoir rapide-
ment, les avouer sans hésitation, et les
corriger sans retard. Il s'est incontestable-
ment trompé en fixant à £ 8 la tonne le prix
de vente des pommes de terre. Un produc-
teur du Suffolk, M. W. F. Paul, a déclaré
que ce prix de vente entraînait une perte
de £ 3.4 sh. par acre (environ 163 fr. 75 à
l'hectare). On a limité le prix de vente,
mais les frais de production ne sont point
limités. S'il est rationnel .de fixer un prix
maximum pour les stocks existants, il est
absurde d'en faire autant pour la récolte
future. Pourquoi imiter l'une des erreurs
les plus désastreuses que l'Allemagne ait
commises ? « Il faut que la Grande-Breta-
gne produise cette année des denrées ali-
mentaires en plus grande quantité, non pas
en moindre quantité et à plus bas prix ». —
(Ed.) Daily Telegraph, 17.1.
Italie. - Le vice-amiral Thaon di Revel,
commandant la place de Venise, a sus-
pendu l'usage du gaz pour l'éclairage pu-
blic et privé et n'en permet la consomma-
tion que pour la cuisine. — Osservat. Ro-
mano, id.
MAIN-D'ŒUVRE
Ce n'est pas le Contrôleur de la ma-
rine marchande, mais l'Amirauté, qui vient
de nommer le « Directeur de la main-d'œu-
dre pour les chantiers de constructions na-
vales » : M. Lynden Macassey. Le fait est
inquiétant. Le Contrôleur devra s'adresser
au nouveau Directeur pour obtenir des ou-
vriers : celui-si s'adressera à son tour au
Directeur du Service National, et c'est en
liaison avec le Ministère du Travail qu'il
réglera les conflits qui pourront surgir. Cet
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délais. Il est nécessaire d'accélérer la pro-
duction, tout en ménageant les syndicats et
en respectant les règles dont ils ont la gar-
de. Un beau mouvement d'enthousiasme a
poussé beaucoup de spécialistes à s'enga-
ger au début de la guerre. Tous ceux qui
n'ont pas encore été rappelés du front doi-
vent l'être aujourd'hui. Un ouvrier spécia-
liste est une valeur nationale plus grande
à l'usine que dans l'armée. - (Ed.) Daily
Telegraph, 17.1.
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. — L'ambassadeur d'Angleterre
à Madrid communique à La presse une note
où il précise l'attitude de son Gouvernement
en ce qui concerne l'exportation de fruits.
Il n'est pas vrai, dit-il, que (comme le pré-
tendent certains journaux madrilènes qui
approuvent la. campagne sous-marine alle-
mande contre les navires marchands neu-
tres) les bateaux fruitiers espagnols pour-
vus de sauf-conduits allemands ne soient
pas admis dans les ports anglais. Non seu-
lement ces bateaux ont toute entrée, libre
dans les ports anglais, mais encore ils ne
sont pas inquiétés en pleine mer alors ce-
pendant que l'Angleterre aurait le droit de
les saisir de par les conventions internatio-
nales. — Imparcial, 13.1.
BLOCUS
Espagne. — L'Impartial, ayant dit que
le San Leandro avait été coulé « sans rai-
son » puisqu'il ne lui manquait que le sauf-
conduit allemand, l'ambassadeur d'Allema-
gne, prince de Ratibor, vient de lui envoyer
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