Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 janvier 1917 13 janvier 1917
Description : 1917/01/13 (T5,N318). 1917/01/13 (T5,N318).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503259n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
NISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5* Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 318
Paris, 13 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les généraux alliés
Douglas Haig et Nivelle préparent une vas-
te offensive, par attaque brusquée en gran-
des masses, après une longue et terrible
Préparation d'artillerie, méthode qui a fait
ses preuves - en 1916 sur la Somme et sur
la Meuse. Cette action, que nous verrons
probablement avant la fin de l'hiver, sera
Il clquée » sur les offensives précédentes.
Mais, ses proportions et les moyens mis en
œuvre seront infiniment plus grands, aussi
bien par leur intensité que par le nombre
de soldats qui y participeront, et par la
quantité et le calibre des canons. Ce sera
1 offensive la plus épouvantable de la guer-
re, et sûrement la dernière, faite avec la
volonté arrêtée de détruire les lignes alle-
mandes sur un vaste front et de pouvoir
rompre stratégiquement le mur formé par
les armées impériales. — (E. Diaz-Retg)
Diluvio, 6.1.
Balkans. — Trois hypothèses sont à en-
visager, en ce qui concerne les opérations
militaires sur le théâtre roumain. La pre-
mière c'est que les Russes, après avoir re-
constitué l'armée roumaine et avoir reçu
d importants renforts, pourront reprendre
1 offensive et chasser l'envahisseur. Nous
n hésitons pas à écarter cette solution, à
cause des conditions difficiles dans les-
quelles devrait se développer la contre-offen-
sive russe. La seconde, la plus pessimiste,
c est que l'ennemi réussira à vaincre la ré-
sistance des Russo-Roumains sur le Sereth
et à envahir tout le territoire moldave. Si pa-
reIl événement devait se produire, Macken-
"-11 ne s arrêterait certainement pas ; il ten-
tsperait d'envahir la Bessarabie et de s'em-
parer d'Odessa. Cette hypothèse ne nous
parait pas admissible non plus ; car, sans
aucun doute, les Russes auront su profiter
de la longue attente pour fortifier encore
les deux lignes du Sereth et du Danube. S'ils
ne l'avaient pas fait, ils auraient montré
une imprévoyance dont Broussilov ne sau-
rait s'être rendu coupable. Reste la troisième
hypothèse qui nous paraît la plus probable :
la progression allemande est arrêtée au Se-
reth ce cas, les foroes dont Macken-
sen et Falkenhayn disposent en Moldavie,
ces n évaluées en Russie à 100 divisions
4 Plu? *!?i lLà « c'est-à-dire
partie -, -lvu.muu nommes, pourraient en
partie être utilisées ailleurs et probablement
contre le front macédonien. Ce péril n'est
pas imminent, parce que les Allemans
toire sur encore remporté une véritable vic-
toire sur les Russo-Roumains et qu'ils ne
semblent pas disposés à s'arrêter devant le
Sereth mais il n'est pas impossible que
dans quelque temps, lorsque l'équilibre des
forces se sera établi sur le front moldave,
Mackensen ne soit tenté de se mesurer avec
le général Sarrail. A cette grande bataille,
qui se livrera peut-être après l'hiver, mais
qui certainement se livrera, l'Entente doit se
préparer avec toute sa foi, toute son éner-
gie, avec le souci des moindres détails. Les
Allemands ont obtenu, et à bon compte,
trop de succès dans les Balkans. Assez,
maintenant ! — (Romano Guerra) Giorn.
d'Italia, 10.1.
— Les Alliés désirent occuper Itéa, en
Grèce, pour deux raisons. D'abord, pour
réduire à 24 heures le trajet maritime de
France à Salonique. En effet, Les troupes
iraient par voie de terre jusqu'à Brindisi.
Et de là, par mer, jusqu'à Itéa, d'où.elles
repartiraient par chemin de fer. La tra-
versée entre Brindisi et Valona (120 km.)
.W'>.: .1.-. va"" 'VV""I.;' 11"C"I A'Y¥).YV'T"\rac.:'l-
sei ctll jJiUS cuui le, iiiaio ICO L/UiiiiuuniLa-
tions entre Monastir et Salonique sont
très difficiles. En second lieu, l'accrois-
sement démesuré du corps expédition-
naire rend déjà exiguë la base d'opéra-
tions de Salonique. Le soulier doit être à
la mesure du pied. Une fois les Grecs en-
fermés dans le Péloponèse et les Alliés
fixés à Itéa et Salonique, ceux-ci seraient
maîtres de la Grèce septentrionale, la base
d'opérations s'étendrait et le danger pour
les troupes de Sarrail diminuerait, en
même temps qu'augmenteraient les pro-
babilités de succès de la mission qui leur
est confiée et qu'elles n'ont pas encore pu
remplir. — (Armando Guerra) Debate, 6.1.
— La bataille la plus importante de ces
derniers jours s'est livrée à Rome autour
du tapis vert. Il s'agissait sans doute de
lier plus étroitement les intentions straté-
giques et politiques de l'Italie à celles des
autres Etats de l'Entente, et de prendre
des décisions définitives au sujet de l'ex-
pédition de Salonique, dont le destin dé-
pend de l'attitude de la Grèce. Si l'Entente
veut pousser la campagne d'Orient, l'Italie
y sera tout - à fait disposée, et il faudra
alors faire de la Grèce une base d'opéra-
tions complètement organisée. Mais même
dans ce cas, on n'entrevoit pas pour l'En-
tente le succès, car si ses troupes y ga-
gnent de meilleures possibilités de déploie-
ment, les difficultés mêmes de ce déploie-
ment iront en s'aggravant, et l'adversaire
aura aussi une plus grande liberté d'ac-
tion. Qu'on poursuive d'ailleurs ou qu'on
abandonne la campagne d'Orient, la tâche
militaire de l'Italie va devenir de toute fa-
çon beaucoup plus lourde. — (Stegemann)
Bund, 10.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front oriental. — Le coup de main russe
dans la région de Riga fut un échec san-
glant pour les Russes. Le 5 janvier au
matin s'avancèrent des colonnes d'attaque
russes ; la plupart furent anéanties par
notre feu. L'attaque principale eut lieu à
l'est de l'Aa entre Mangal et Buobai : les
Russes parvinrent à pénétrer dans nos po-
sitions, mais ne purent gagner la route
Mitau-Riga. Déjà les Russes faisaient appel
à leur cavalerie lorsque nos réserves
s'avancèrent le long de la route Discup-
Mangal et les refoulèrent ; à la tombée de la
nuit, les Russes étaient rejetés sur leurs po-
sitions et vers 8 h. 1/2 la plus grande partie
du front, où ils avaient pénétré, était dé-
barrassée dae ennemis ; 900 prisonniers
restaient entre nos mains. Le lendemain
nous continuâmes à regagner vers le Nord-
Ouest et le Sud-Est le terrain perdu. Le
nombre des prisonniers s'élève uwimciiam
à 1.289 et s'augmente encore. Les Russes
voulaient tenter un coup de main sur Mi-
tau, ils ont eu une triste et sanglante fête
de Noël. — (Rolf Brandt) Nordd. Allg.
Ztg., 8.1.
Fronts roumains. — Toute la Dobroudja
- - '1.&..----_.
jusqu'au delta du Danube est completeIUt?-UI
libérée du joug roumain. Tel est le premier
résultat de la victoire remportée par l'Eu-
rope centrale et en particulier par la Bul-
garie. Allemands, Bulgares et Turcs ont
combattu en Dobroudja alors qu'Autrichiens
et Hongrois coopéraient à l'œuvre commune
par leurs opérations en Valachie. La Do-
broudja est la partie de la Roumanie qui
durant des siècles a appartenu à nos alliés
bulgares. Aussi la population de la Dobroud-
ja tout entière fête-t-elle avec enthousiasme
sa liberté recouvrée. Cette région longue de
200 kilomètres, large seulement - de 60
commande le Danube inférieur et le delta
du puissant fleuve de l'Europe centrale, qui
réunit les eaux turques et bulgares de la
mer Noire aux cours d'eau austro-hongrois
et aux ports allemands. Ce pays, nos ar-
mées l'ont conquis, la politique décidera de
son avenir. Les prétentions historiques de
la Bulgarie sont connues et sont justifiées,
et il est de plus, nécessaire, stratégique-
ment et économiquement, de barrer à la
Russie la route de Sofia et de Constantino-
ple. — Frankf. Ztg., 8.1.
— L'armée Falkenhayn a remporté un
grand succès sur le front Focsani-Bolotesti,
en s'emparant de positions fortifiées, défen-
dues avec acharnement par les Russes. Les
troupes des généraux Krafft von Dellmensin-
gen et von Norgen prirent d'assaut les hau-
teurs près d'Odobesti et rejetèrent l'adversai-
re dans la vallée de la Putna. Les Russes
n'eurent pas le temps de se défendre sur une
nouvelle position et durent abandonner Foc-
sani. Ainsi est améliorée la situation straté-
gique de notre 9e armée, car Focsani est un
point d'appui très important dans la défen-
se du-Sereth. C'est en vain que les Russes
essavèrent par des attaques désespérées
au sud-est de Focsani et dans la vallée de
la Susita de retarder la chute de la ville en
la délivrant de l'encerclement qui la me-
naçait. , L'adversaire fut d'abord rejeté sur
ses positions défensives et sa base d'opéra-
tions se trouva ainsi restreinte ; notre ser-
vice de renseignements par avions nous
donna les indications les plus précises sur
les défenses ennemies que détruisit ensuite
notre artillerie. — Nordd. Allg. Ztg., 9.1.
(E.-M.-A., 5* Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 318
Paris, 13 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les généraux alliés
Douglas Haig et Nivelle préparent une vas-
te offensive, par attaque brusquée en gran-
des masses, après une longue et terrible
Préparation d'artillerie, méthode qui a fait
ses preuves - en 1916 sur la Somme et sur
la Meuse. Cette action, que nous verrons
probablement avant la fin de l'hiver, sera
Il clquée » sur les offensives précédentes.
Mais, ses proportions et les moyens mis en
œuvre seront infiniment plus grands, aussi
bien par leur intensité que par le nombre
de soldats qui y participeront, et par la
quantité et le calibre des canons. Ce sera
1 offensive la plus épouvantable de la guer-
re, et sûrement la dernière, faite avec la
volonté arrêtée de détruire les lignes alle-
mandes sur un vaste front et de pouvoir
rompre stratégiquement le mur formé par
les armées impériales. — (E. Diaz-Retg)
Diluvio, 6.1.
Balkans. — Trois hypothèses sont à en-
visager, en ce qui concerne les opérations
militaires sur le théâtre roumain. La pre-
mière c'est que les Russes, après avoir re-
constitué l'armée roumaine et avoir reçu
d importants renforts, pourront reprendre
1 offensive et chasser l'envahisseur. Nous
n hésitons pas à écarter cette solution, à
cause des conditions difficiles dans les-
quelles devrait se développer la contre-offen-
sive russe. La seconde, la plus pessimiste,
c est que l'ennemi réussira à vaincre la ré-
sistance des Russo-Roumains sur le Sereth
et à envahir tout le territoire moldave. Si pa-
reIl événement devait se produire, Macken-
"-11 ne s arrêterait certainement pas ; il ten-
tsperait d'envahir la Bessarabie et de s'em-
parer d'Odessa. Cette hypothèse ne nous
parait pas admissible non plus ; car, sans
aucun doute, les Russes auront su profiter
de la longue attente pour fortifier encore
les deux lignes du Sereth et du Danube. S'ils
ne l'avaient pas fait, ils auraient montré
une imprévoyance dont Broussilov ne sau-
rait s'être rendu coupable. Reste la troisième
hypothèse qui nous paraît la plus probable :
la progression allemande est arrêtée au Se-
reth ce cas, les foroes dont Macken-
sen et Falkenhayn disposent en Moldavie,
ces n évaluées en Russie à 100 divisions
4 Plu? *!?i lLà « c'est-à-dire
partie -, -lvu.muu nommes, pourraient en
partie être utilisées ailleurs et probablement
contre le front macédonien. Ce péril n'est
pas imminent, parce que les Allemans
toire sur encore remporté une véritable vic-
toire sur les Russo-Roumains et qu'ils ne
semblent pas disposés à s'arrêter devant le
Sereth mais il n'est pas impossible que
dans quelque temps, lorsque l'équilibre des
forces se sera établi sur le front moldave,
Mackensen ne soit tenté de se mesurer avec
le général Sarrail. A cette grande bataille,
qui se livrera peut-être après l'hiver, mais
qui certainement se livrera, l'Entente doit se
préparer avec toute sa foi, toute son éner-
gie, avec le souci des moindres détails. Les
Allemands ont obtenu, et à bon compte,
trop de succès dans les Balkans. Assez,
maintenant ! — (Romano Guerra) Giorn.
d'Italia, 10.1.
— Les Alliés désirent occuper Itéa, en
Grèce, pour deux raisons. D'abord, pour
réduire à 24 heures le trajet maritime de
France à Salonique. En effet, Les troupes
iraient par voie de terre jusqu'à Brindisi.
Et de là, par mer, jusqu'à Itéa, d'où.elles
repartiraient par chemin de fer. La tra-
versée entre Brindisi et Valona (120 km.)
.W'>.: .1.-. va"" 'VV""I.;' 11"C"I A'Y¥).YV'T"\rac.:'l-
sei ctll jJiUS cuui le, iiiaio ICO L/UiiiiuuniLa-
tions entre Monastir et Salonique sont
très difficiles. En second lieu, l'accrois-
sement démesuré du corps expédition-
naire rend déjà exiguë la base d'opéra-
tions de Salonique. Le soulier doit être à
la mesure du pied. Une fois les Grecs en-
fermés dans le Péloponèse et les Alliés
fixés à Itéa et Salonique, ceux-ci seraient
maîtres de la Grèce septentrionale, la base
d'opérations s'étendrait et le danger pour
les troupes de Sarrail diminuerait, en
même temps qu'augmenteraient les pro-
babilités de succès de la mission qui leur
est confiée et qu'elles n'ont pas encore pu
remplir. — (Armando Guerra) Debate, 6.1.
— La bataille la plus importante de ces
derniers jours s'est livrée à Rome autour
du tapis vert. Il s'agissait sans doute de
lier plus étroitement les intentions straté-
giques et politiques de l'Italie à celles des
autres Etats de l'Entente, et de prendre
des décisions définitives au sujet de l'ex-
pédition de Salonique, dont le destin dé-
pend de l'attitude de la Grèce. Si l'Entente
veut pousser la campagne d'Orient, l'Italie
y sera tout - à fait disposée, et il faudra
alors faire de la Grèce une base d'opéra-
tions complètement organisée. Mais même
dans ce cas, on n'entrevoit pas pour l'En-
tente le succès, car si ses troupes y ga-
gnent de meilleures possibilités de déploie-
ment, les difficultés mêmes de ce déploie-
ment iront en s'aggravant, et l'adversaire
aura aussi une plus grande liberté d'ac-
tion. Qu'on poursuive d'ailleurs ou qu'on
abandonne la campagne d'Orient, la tâche
militaire de l'Italie va devenir de toute fa-
çon beaucoup plus lourde. — (Stegemann)
Bund, 10.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front oriental. — Le coup de main russe
dans la région de Riga fut un échec san-
glant pour les Russes. Le 5 janvier au
matin s'avancèrent des colonnes d'attaque
russes ; la plupart furent anéanties par
notre feu. L'attaque principale eut lieu à
l'est de l'Aa entre Mangal et Buobai : les
Russes parvinrent à pénétrer dans nos po-
sitions, mais ne purent gagner la route
Mitau-Riga. Déjà les Russes faisaient appel
à leur cavalerie lorsque nos réserves
s'avancèrent le long de la route Discup-
Mangal et les refoulèrent ; à la tombée de la
nuit, les Russes étaient rejetés sur leurs po-
sitions et vers 8 h. 1/2 la plus grande partie
du front, où ils avaient pénétré, était dé-
barrassée dae ennemis ; 900 prisonniers
restaient entre nos mains. Le lendemain
nous continuâmes à regagner vers le Nord-
Ouest et le Sud-Est le terrain perdu. Le
nombre des prisonniers s'élève uwimciiam
à 1.289 et s'augmente encore. Les Russes
voulaient tenter un coup de main sur Mi-
tau, ils ont eu une triste et sanglante fête
de Noël. — (Rolf Brandt) Nordd. Allg.
Ztg., 8.1.
Fronts roumains. — Toute la Dobroudja
- - '1.&..----_.
jusqu'au delta du Danube est completeIUt?-UI
libérée du joug roumain. Tel est le premier
résultat de la victoire remportée par l'Eu-
rope centrale et en particulier par la Bul-
garie. Allemands, Bulgares et Turcs ont
combattu en Dobroudja alors qu'Autrichiens
et Hongrois coopéraient à l'œuvre commune
par leurs opérations en Valachie. La Do-
broudja est la partie de la Roumanie qui
durant des siècles a appartenu à nos alliés
bulgares. Aussi la population de la Dobroud-
ja tout entière fête-t-elle avec enthousiasme
sa liberté recouvrée. Cette région longue de
200 kilomètres, large seulement - de 60
commande le Danube inférieur et le delta
du puissant fleuve de l'Europe centrale, qui
réunit les eaux turques et bulgares de la
mer Noire aux cours d'eau austro-hongrois
et aux ports allemands. Ce pays, nos ar-
mées l'ont conquis, la politique décidera de
son avenir. Les prétentions historiques de
la Bulgarie sont connues et sont justifiées,
et il est de plus, nécessaire, stratégique-
ment et économiquement, de barrer à la
Russie la route de Sofia et de Constantino-
ple. — Frankf. Ztg., 8.1.
— L'armée Falkenhayn a remporté un
grand succès sur le front Focsani-Bolotesti,
en s'emparant de positions fortifiées, défen-
dues avec acharnement par les Russes. Les
troupes des généraux Krafft von Dellmensin-
gen et von Norgen prirent d'assaut les hau-
teurs près d'Odobesti et rejetèrent l'adversai-
re dans la vallée de la Putna. Les Russes
n'eurent pas le temps de se défendre sur une
nouvelle position et durent abandonner Foc-
sani. Ainsi est améliorée la situation straté-
gique de notre 9e armée, car Focsani est un
point d'appui très important dans la défen-
se du-Sereth. C'est en vain que les Russes
essavèrent par des attaques désespérées
au sud-est de Focsani et dans la vallée de
la Susita de retarder la chute de la ville en
la délivrant de l'encerclement qui la me-
naçait. , L'adversaire fut d'abord rejeté sur
ses positions défensives et sa base d'opéra-
tions se trouva ainsi restreinte ; notre ser-
vice de renseignements par avions nous
donna les indications les plus précises sur
les défenses ennemies que détruisit ensuite
notre artillerie. — Nordd. Allg. Ztg., 9.1.
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