Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 janvier 1917 12 janvier 1917
Description : 1917/01/12 (T5,N317). 1917/01/12 (T5,N317).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032587
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
!S0 317
IUNIBTÈRES DE LA GUERRE
(E.- M.-A., 5° Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 12 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front roumain. — « Les Allemands décla-
rent qu'ils sont impressionnés par ce qu'ils
appellent la désorganisation intérieure de
la Russie ; ils affirment que les armées rus-
ses sont épuisées et à court de matériel de
guerre. Il reste toujours vrai que le réseau
ferré austro-allemand est très supérieur à
celui des Russes et que la loi allemande sur
le service civil, déjà entrée en vigueur pen-
dant que les adversaires de l'Allemagne: se
contentent de paroles, fournira les renforts
nécessaires en vue d'une offensive. La Rus-
sie doit se préparer à être en 1917 l'enclume
sur laquelle s'abattra le marteau germani-
que : elle doit subordonner ses plans à cette
idée directrice. » — Le plan allemand con-
siste pour l'instant à s'assurer la ligne du
Sereth, si possible celle du Pruth et en tout
cas l'embouchure du Danube. Le front de
nos ennemis étant considérablement rac-
courci, nombre de divisions seront rendues
disponibles et constitueront une partie de
ces réserves dont Hindenburg se servira où
bon lui semblera. La mainmise allemande
sur le cours inférieur du Danube et l'accès
de la mer Noire permettraient aux Alle-
mands de réaliser un plan très séduisant
qui consisterait à entraver, au moyen de
sous-marins, la campagne russe en Armé-
nie et les efforts des Alliés dans le' Levant.
- (Colonel Repington) Times, 10.1. ,
- Par suite de l'action combinée de l'ar-
mée du Danube et de l'armée de la Do-
broudja, Braïla, la ville commerçante la
Plus importante de la Roumanie, est en no-
tre possession. En un mois exactement,
nos troupes ont parcouru de Bucarest à
Rraïla environ 200 km. en livrant des com-
VUL:S acharnés. Les bateaux peuvent main-
tenant descendre du centre de l'Allemagne
jusqu'à Braïla, et, d'autre part, la naviga-
tion russo-roumaine sur le Danube est
complètement supprimée. Le point extrême
a l'est de la position russe du Sereth, Ga-
latz, se trouve déjà sous le feu de nos ca-
nons. — Vossische Ztg., 7.1.
— La ville de Focsani tomba le 7 janvier
entre nos mains. Près d'Odobesti, de fortes
Positions russes furent prises et l'ennemi
rejeté sur les hauteurs de la Punta. Notre
succès à Focsani nous a donné 3.910 prison-
nip fS 3 canons et plusieurs mitrailleuses.
e es fortifications de Focsani vers le Nord
et étaient des fortifications per-
étaient des fortifications per-
fnrt;c vers le Sud. elles consistaient, en
- -- - - -
Russ<2Ul0Y\ de campagne. A Braïla, les
Russes ont détruit toutes les fabriques rou-
maines. La population civile n'a pas quitté
la vIlle; nous nous sommes emparés de
350 wagons de céréales. - (E. von Salz-
mann) Id., 8.1. Salz-
Fronts balkaniques du Sud et du Sud-
Ouest. - Sralonique ferme à l'Allemagne
l'accès de la mer Egée. Valona ferme à
l'Autriche l'accès du canal d'Otrante. Il
est donc nécessaire d'y rester. Quant à la
ligne qui unit ces deux ports, elle n'a
qu'une valeur stratégique relative à l'en-
semble de la situation balkanique. Du mo-
ment que les circonstances ne permettent
pas aujourd'hui d'entreprendre une action
combinée en Orient, cette ligne constitue
un élément de faiblesse plutôt que de force.
L'abandon total de l'expédition balkanique
que proposait le Daily Mail ferait naître
des craintes justifiées, mais on ne s'alar-
merait nullement d'une restriction des opé-
rations à deux zones dont Valona et Salo-
nique seraient les centres ; on ne verrait là
qu'une sage utilisation d'énergies forcément
passives. — Idea Nazion., 8.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Fronts roumains. — En l'absence de nou-
velles venues d'une autre source, il a fallu
s'en rapporter aux récits allemands pour
savoir ce qui est arrivé aux Roumains. Que
la défaite roumaine ait été complète, cela
ne fait aucun doute, mais une lecture atten-
tive de certaines dépêches Transocean
donne l'impression que, tout bien considéré,
cette campagne a trop bien réussi. Quand
nous lisons que 250.000 Roumains ont été
tués ou blessés et 150.000 faits prisonniers,
la proportion nous étonne. On nous a décrit
avec force détails la démoralisation de l'ar-
mée roumaine depuis les premiers jours de
l'invasion teutonne. On nous les représen-
tait comme étant en fuite continuelle. Alors,
comment 250.000 ont-ils été tués ou blessés,
alors que 150.000 seulement étaient prison-
niers ? De plus, en ajoutant aux chiffres de
l' agene T ransocean ceux donnés depuis
dans les communiqués officiels, nous trou-
vons que l'armée roumaine, évaluée à
600.000 hommes, si elle était complètement
mobilisée, a totalement disparu. Et alors,
on se demande ce que Mackensen et Fal-
kenhayn peuvent bien poursuivre avec des
troupes aussi nombreuses que celles qu'ils
commandent. (Ed.) Brooklyn Eagle, 13.12.
REMONTE
Puissances de l'Entente. — De Rio-Gran-
de do Sul, 1.1 : Les consuls des pays alliés
ont envoyé à la Société des Eleveurs de
l'Etat de Rio-Grande do Sul une note de-
mandant des renseignements sur les quan-
tités disponibles de - chevaux et de mulets
ainsi que les prix moyens auxquels on pour-
rait les céder dans le cas d'une grosse four-
niture. — Seculo, 3.1.
COMMANDEMENT
France. — « La France a presque deman-
dé l'impossible au général Joffre, et il a été
à la hauteur de sa tâche. Il a sauvé la
France. En dépit des fautes du début, et en
particulier de la contre-offensive en Alsace-
Lorraine, qui faillit amener un désastre,
le général Joffre a été la plus grande figure
militaire de l'Entente. Joffre a été critiqué.
Aux heures sombres où Verdun semblait
perdu, il eut à faire face aux. attaques de
certains de ses compatriotes aussi bien qu à
celles des Allemands. Il triompha des unes
et des autres, et son opinion l'a emporté
dans les Conseils alliés, son calme jugement
exerçant une influence modératrice quand
de tous côtés on réclamait des résultats plus
brillants. Après les premières semaines de
- .- - -- ;. n'"l <:1 ; l A f A ni ¡:>
la guerre, Joflre ne coiiiiiiil
de sous-évaluer la force de l'ennemi. Pen-
dant que d'autres réclamaient une action
immédiate, il ménageait et organisait ses
forces. Nous savons aujourd'hui que toute
autre politique aurait été fatale. » - (Ed.)
Brooklyn Eagle, 12.12.
-° Comme Joffre, 2 Mangin, Ylarchand et
Gallieni, le général Lyautey a montré ses
capacités et notamment son talent d'orga-
nisateur au cours d'une carrière coloniale.
Résident général au Maroc, durant la guer-
re, il sort vainqueur d'une bataille îwiee
non seulement contre les indigènes, mais
aussi contre les Allemands. On peut douter
que son attitude brutale et contraire au
droit des gens envers nos nationaux ait ren-
du à son pays un. grand service, car durant
les négociations de paix, nous reparlerons
tout particulièrement du Maroc. Mais si les
qualités de Lyautey sont égales à sa haine
pour les Allemands, la tâche d'organiser
1 J.. L --.,,;n. naya
l'armée française n'a pas été i~ y
M. Briand en de mauvaises mains. — namo.
Fremdenblatt, 8.1.
Mozambique. - Le gouverneur général
de Mozambique a été nommé par décret
commandant en chef de toutes les forces
portugaises de la colonie. — Seculo, 6.1.
EFFECTIFS
Allemagne. — Interview de Falkenhayn
par le correspondant berlinois du Stock-
holms Dagblad (26.12) : « Je puis vous dire
franchement que nous avons été nous-mé-
mes stupéfaits du nombre de soldats que
l'Allemagne peut mettre sur pied. Au dé-
but de la guerre, lorsque, en ma qualité
de ministre, j'ordonnais la formation de
tels et tels corps d'armée nouveaux, beau-
coup de mes officiers secouaient la tête et
pensaient que c'était une chose impossible.
Moi-même je le pensais un peu, mais TOUX
a bien marché. » C'est qu'on tablait autre-
fois sur un temps d'instruction beaucoup
plus long que celui qui est pratiquement
nécessaire. Les nouvelles troupes instrui-
tes rapidement se sont montrées aussi ré-
sistantes que les anciennes troupes.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Japon. — Le correspondant à Kobé du
London Chamber of Commerce Journal
écrit : « Chaque mois voit battre de nou-
veaux records dans le commerce d'exporta-
tion, mais particulièrement dans la balance
des exportations. et des importations du
IUNIBTÈRES DE LA GUERRE
(E.- M.-A., 5° Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 12 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front roumain. — « Les Allemands décla-
rent qu'ils sont impressionnés par ce qu'ils
appellent la désorganisation intérieure de
la Russie ; ils affirment que les armées rus-
ses sont épuisées et à court de matériel de
guerre. Il reste toujours vrai que le réseau
ferré austro-allemand est très supérieur à
celui des Russes et que la loi allemande sur
le service civil, déjà entrée en vigueur pen-
dant que les adversaires de l'Allemagne: se
contentent de paroles, fournira les renforts
nécessaires en vue d'une offensive. La Rus-
sie doit se préparer à être en 1917 l'enclume
sur laquelle s'abattra le marteau germani-
que : elle doit subordonner ses plans à cette
idée directrice. » — Le plan allemand con-
siste pour l'instant à s'assurer la ligne du
Sereth, si possible celle du Pruth et en tout
cas l'embouchure du Danube. Le front de
nos ennemis étant considérablement rac-
courci, nombre de divisions seront rendues
disponibles et constitueront une partie de
ces réserves dont Hindenburg se servira où
bon lui semblera. La mainmise allemande
sur le cours inférieur du Danube et l'accès
de la mer Noire permettraient aux Alle-
mands de réaliser un plan très séduisant
qui consisterait à entraver, au moyen de
sous-marins, la campagne russe en Armé-
nie et les efforts des Alliés dans le' Levant.
- (Colonel Repington) Times, 10.1. ,
- Par suite de l'action combinée de l'ar-
mée du Danube et de l'armée de la Do-
broudja, Braïla, la ville commerçante la
Plus importante de la Roumanie, est en no-
tre possession. En un mois exactement,
nos troupes ont parcouru de Bucarest à
Rraïla environ 200 km. en livrant des com-
VUL:S acharnés. Les bateaux peuvent main-
tenant descendre du centre de l'Allemagne
jusqu'à Braïla, et, d'autre part, la naviga-
tion russo-roumaine sur le Danube est
complètement supprimée. Le point extrême
a l'est de la position russe du Sereth, Ga-
latz, se trouve déjà sous le feu de nos ca-
nons. — Vossische Ztg., 7.1.
— La ville de Focsani tomba le 7 janvier
entre nos mains. Près d'Odobesti, de fortes
Positions russes furent prises et l'ennemi
rejeté sur les hauteurs de la Punta. Notre
succès à Focsani nous a donné 3.910 prison-
nip fS 3 canons et plusieurs mitrailleuses.
e es fortifications de Focsani vers le Nord
et étaient des fortifications per-
étaient des fortifications per-
fnrt;c vers le Sud. elles consistaient, en
- -- - - -
Russ<2Ul0Y\ de campagne. A Braïla, les
Russes ont détruit toutes les fabriques rou-
maines. La population civile n'a pas quitté
la vIlle; nous nous sommes emparés de
350 wagons de céréales. - (E. von Salz-
mann) Id., 8.1. Salz-
Fronts balkaniques du Sud et du Sud-
Ouest. - Sralonique ferme à l'Allemagne
l'accès de la mer Egée. Valona ferme à
l'Autriche l'accès du canal d'Otrante. Il
est donc nécessaire d'y rester. Quant à la
ligne qui unit ces deux ports, elle n'a
qu'une valeur stratégique relative à l'en-
semble de la situation balkanique. Du mo-
ment que les circonstances ne permettent
pas aujourd'hui d'entreprendre une action
combinée en Orient, cette ligne constitue
un élément de faiblesse plutôt que de force.
L'abandon total de l'expédition balkanique
que proposait le Daily Mail ferait naître
des craintes justifiées, mais on ne s'alar-
merait nullement d'une restriction des opé-
rations à deux zones dont Valona et Salo-
nique seraient les centres ; on ne verrait là
qu'une sage utilisation d'énergies forcément
passives. — Idea Nazion., 8.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Fronts roumains. — En l'absence de nou-
velles venues d'une autre source, il a fallu
s'en rapporter aux récits allemands pour
savoir ce qui est arrivé aux Roumains. Que
la défaite roumaine ait été complète, cela
ne fait aucun doute, mais une lecture atten-
tive de certaines dépêches Transocean
donne l'impression que, tout bien considéré,
cette campagne a trop bien réussi. Quand
nous lisons que 250.000 Roumains ont été
tués ou blessés et 150.000 faits prisonniers,
la proportion nous étonne. On nous a décrit
avec force détails la démoralisation de l'ar-
mée roumaine depuis les premiers jours de
l'invasion teutonne. On nous les représen-
tait comme étant en fuite continuelle. Alors,
comment 250.000 ont-ils été tués ou blessés,
alors que 150.000 seulement étaient prison-
niers ? De plus, en ajoutant aux chiffres de
l' agene T ransocean ceux donnés depuis
dans les communiqués officiels, nous trou-
vons que l'armée roumaine, évaluée à
600.000 hommes, si elle était complètement
mobilisée, a totalement disparu. Et alors,
on se demande ce que Mackensen et Fal-
kenhayn peuvent bien poursuivre avec des
troupes aussi nombreuses que celles qu'ils
commandent. (Ed.) Brooklyn Eagle, 13.12.
REMONTE
Puissances de l'Entente. — De Rio-Gran-
de do Sul, 1.1 : Les consuls des pays alliés
ont envoyé à la Société des Eleveurs de
l'Etat de Rio-Grande do Sul une note de-
mandant des renseignements sur les quan-
tités disponibles de - chevaux et de mulets
ainsi que les prix moyens auxquels on pour-
rait les céder dans le cas d'une grosse four-
niture. — Seculo, 3.1.
COMMANDEMENT
France. — « La France a presque deman-
dé l'impossible au général Joffre, et il a été
à la hauteur de sa tâche. Il a sauvé la
France. En dépit des fautes du début, et en
particulier de la contre-offensive en Alsace-
Lorraine, qui faillit amener un désastre,
le général Joffre a été la plus grande figure
militaire de l'Entente. Joffre a été critiqué.
Aux heures sombres où Verdun semblait
perdu, il eut à faire face aux. attaques de
certains de ses compatriotes aussi bien qu à
celles des Allemands. Il triompha des unes
et des autres, et son opinion l'a emporté
dans les Conseils alliés, son calme jugement
exerçant une influence modératrice quand
de tous côtés on réclamait des résultats plus
brillants. Après les premières semaines de
- .- - -- ;. n'"l <:1 ; l A f A ni ¡:>
la guerre, Joflre ne coiiiiiiil
de sous-évaluer la force de l'ennemi. Pen-
dant que d'autres réclamaient une action
immédiate, il ménageait et organisait ses
forces. Nous savons aujourd'hui que toute
autre politique aurait été fatale. » - (Ed.)
Brooklyn Eagle, 12.12.
-° Comme Joffre, 2 Mangin, Ylarchand et
Gallieni, le général Lyautey a montré ses
capacités et notamment son talent d'orga-
nisateur au cours d'une carrière coloniale.
Résident général au Maroc, durant la guer-
re, il sort vainqueur d'une bataille îwiee
non seulement contre les indigènes, mais
aussi contre les Allemands. On peut douter
que son attitude brutale et contraire au
droit des gens envers nos nationaux ait ren-
du à son pays un. grand service, car durant
les négociations de paix, nous reparlerons
tout particulièrement du Maroc. Mais si les
qualités de Lyautey sont égales à sa haine
pour les Allemands, la tâche d'organiser
1 J.. L --.,,;n. naya
l'armée française n'a pas été i~ y
M. Briand en de mauvaises mains. — namo.
Fremdenblatt, 8.1.
Mozambique. - Le gouverneur général
de Mozambique a été nommé par décret
commandant en chef de toutes les forces
portugaises de la colonie. — Seculo, 6.1.
EFFECTIFS
Allemagne. — Interview de Falkenhayn
par le correspondant berlinois du Stock-
holms Dagblad (26.12) : « Je puis vous dire
franchement que nous avons été nous-mé-
mes stupéfaits du nombre de soldats que
l'Allemagne peut mettre sur pied. Au dé-
but de la guerre, lorsque, en ma qualité
de ministre, j'ordonnais la formation de
tels et tels corps d'armée nouveaux, beau-
coup de mes officiers secouaient la tête et
pensaient que c'était une chose impossible.
Moi-même je le pensais un peu, mais TOUX
a bien marché. » C'est qu'on tablait autre-
fois sur un temps d'instruction beaucoup
plus long que celui qui est pratiquement
nécessaire. Les nouvelles troupes instrui-
tes rapidement se sont montrées aussi ré-
sistantes que les anciennes troupes.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Japon. — Le correspondant à Kobé du
London Chamber of Commerce Journal
écrit : « Chaque mois voit battre de nou-
veaux records dans le commerce d'exporta-
tion, mais particulièrement dans la balance
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