Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 janvier 1917 10 janvier 1917
Description : 1917/01/10 (T5,N315). 1917/01/10 (T5,N315).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503256d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 315
INISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 10 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
le la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Guerre aérienne. — Les autorités de Gratz
ont publié des instructions sur les mesures
à prendre en cas d'incursion d'avions enne-
mis. — Neues Wiener Journal, 30.12.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Considérations d'ensemble. — La prise de
la tête de pont de Macin par Mackensen,
qui est, sans conteste, le meilleur général
allemand commandant sur le front, est un
danger pour les Russes. Ceux-ci seront
peut-être contraints d'abandonner les pas-
ses de Moldavie. Leur sécurité en Buko-
vine est compromise. Si l'ennemi poursuit
son offensive au delà du Pruth, il sera cer-
tainement incapable d'en entreprendre une
autre, et restera, en France, sur la défen-
sive. D'ailleurs une campagne de Bessara-
bie n'est possible que si l'armée de Saloni-
que reste inactive. Si les Allemands pen-
sent que nous allons envoyer 500.000 hom-
mes de plus en Macédoine, ils ne s'engage-
ront pas en Russie. Il faut absolument que
nos plans macédoniens soient tenus secrets.
Constantin est l'agent des Centraux. Aucun
arrangement n'est possible avec lui. Rappe-
lons-nous que d'après notre attitude en-
vers le roi de Grèce, les Allemands peuvent
deviner quelles sont nos intentions en Ma-
cédoine. Si nous nous montrons conciliants.
us jugeront que nous ne voulons rien y
faire de sérieux. Si nous le punissons, ils
penseront que nous n'avons renoncé à
rien. Constantin est « le baromètre des Bal-
kans ». Les Allemands et nous, lisons en lui
dvelllr. Si nous devons abandonner l'idée
d'une offensive sérieuse en Macédoine,
nous pouvons attaquer la Turquie,. Quelle
que soit notre décision, il nous faut l'ac-
complir après mûre réflexion, et frapper
'Lv&c le maximum de force. Gallipoli, la
Mésopotamie, Salonique sont « les trois
moitiés d'un tout », et, dans un calcul mi-
litaire, trois moitiés valent moins qu'un
entier. — (Student of War) Manchest.
Guard., 6.1.
b T: La campagne de Roumanie, qui fut
brillante et glorieuse, touche à sa fin : les
Russes sont rejetés derrière la ligne forti-
fiée du Séreth et la situation qui vers la
fin du mois d'août ne semblait pas sans
danger pour nous, s'est complètement re-
tournée à notre avantage. Nos adversaires
ont cependant tout mis en œuvre pour faire
de l'intervention de la Roumanie un évé-
nement décisif ; loin d'abandonner leur
nouvel ié, ils' ont joint — ou voulu ioin-
-
dre- leurs efforts aux siens pour réaliser
une grande offensive unique. Mais ont-ils
pour toujours employé les bons
movens ? C'est une tout autre question.
Pour avoir repoussé sous une forme aussi
catégorique, notre offre de paix, il faut que
nos ennemis croient toujours à leur vic-
toire finale. Ils vont donc chercher à nous
imposer leur paix et, logiquement, ils doi-
vent nous attaquer et essayer, en rassem-
blant toutes leurs forces, de nous porter
un grand coup. L'année 1917 sera sans
doute l'année des grandes décisions. —
(Richard Gadke) Vorwârts, 5.1.
MATERIEL
Allemagne. — Nous pouvons aujourd'hui
annoncer que l'incendie qui a éclaté le
28.12 dans les bâtiments du dépôt d'artil-
lerie de Dresde, a été causé uniquement
par un accident survenu durant l'examen
de munitions de qualité médiocre. Les pro-
jectiles, en explosant, provoquèrent l'incen-
die qui détruisit une partie des munitions
en dépôt et en cours de fabrication. Mais
le travail continue dans les bâtiments épar-
gnés par le feu. La nouvelle qui se répan-
dit dans la ville d'après laquelle l'incendie
fut causé par une explosion de dynamite,
est fausse, car le dépôt ne contient pas de
dynamite. Grâce à l'activité et au sang-
froid des officiers et employés, les pertes
en vies humaines sont minimes. — Leipz.
Nst. Nachr., 4.1.
ORGANISATION
Australie. — La presse britannique n'a ja-
mais rendu compte du vote des troupes
australiennes dans le referendum sur le
service. militaire obligatoire. On se sou-
vient qu'en Australie le referendum avait
donné une faible majorité aux adversaires
de la conscription. Les partisans de cette
mesure exprimèrent alors le ferme espoir
que le résultat serait modifié par les votes
des hommes présents sous les drapeaux
et des Australiens résidant à l'étranger.
Le silence qu'on a gardé depuis était par
lui-même très significatif, mais nous som-
mes en mesure aujourd'hui de publier des
chiffres. Les troupes ont donné 40.000 voix
pour et 106.000 contre, soit une majorité
de 66.000 voix contre la conscription.
Comme, dans l'ensemble, la majorité qui
a repoussé la conscription a été de
61.000 voix, il est clair que le vote des
Australiens résidant à l'étranger avait an-
nulé les premiers résultats et que c'est le
vote des troupes de l'Anzac qui a tranché
la question. — Freeman's Journal, 5.1.
Portugal. — Les transports maritimes qui
doivent emmener nos troupes expédition-
naires en France vont être bel et bien mu-
nis d'artillerie et du personnel compétent
pour la manœuvrer. — Seculo, id.
VIOLATIONS DU DROIT DES GENS
On pouvait craindre que le capitaine
Blaikie ne partageât le sort du capitaine
Fryatt. Mais le gouvernement allemand
vient de donner à notre ambassadeur
l'assurance qu'il n'en serait rien. L'ex-
plication est ingénieuse : Le capitaine Blai-
kie, commandant un navire armé, comman-
dait en réalité un croiseur auxiliaire. Il ren-
tre donc dans la classe des belligérants qui
devront être traités comme prisonniers de
guerre. Ceci n'est pas tout à fait en accord
avec des documents récents, et, en particu-
lier, avec le memorandum aux neutres du
10 février 1916. Peu imsporte : l'Allemagne
a compris que des crimes comme le meurtre
du capitaine Fryatt étaient un mauvais cal-
cul. Le mieux était donc de ne les pas ré-
péter. — (Ed.) Sun, 21.12.
——— --——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Espagne. - De Vigo, 2.1 Le capitaine
pilote d'un sous-marin allemand et trois de
ses hommes sont arrivés, tout mouillés, sur
la plage de Vivero. Ils refusent absolument
de faire la moindre déclaration. D'un autre
côté, le bruit avait couru hier a Vivero
qu'un destroyer anglais avait coule le sous-
marin allemand qui torpilla récemment le
vapeur danois Danmark, parti d'Afrique
pour l'Angleterre avec un chargement de
minerai de cuivre. — Debate. 3.1
— De la Corogne. 2.1 : Le bateau de pelH:
General Gordôn, appartenant à la Société
des Pesquerias gallegas. « Pêcheries
galiciennes »], a déclaré en rentrant dans
ce port qu'il avait rencontré du coté des
caps Villano et Finisterre, un sous-marin
allemand qui arborait le pavillon français et
exerçait la surveillance dans ces eaux. -
Siglo Futuro, id.
MARINE MARCHANDE
Le Politiken, 23.12, annonce que le paque-
bot géant allemand.Prinz Friedrich Wilhelm
qui, au cours de son voyage de Stavanger
(Norvège) en Allemagne, s'était échoué à
proximité de l'île de Samsô, a été renfloué
par les bateaux de sauvetage danois. Le
paquebot ne paraît avoir d'avaries et il est
probable qu'il se remettra en route pour se
rendre à Brême, son port d'attache, en pas-
sant par le Grand Belt et par Kiel.
— On mande de Maassluis que le vapeur
allemand Pylos, qui se trouvait dans le
port de Rotterdam depuis le début de la
guerre, a pris la mer le 27.12. — Gaz. de
Hollande, 28.12.
COMMUNICATIONS
(t C'est grâce à la flotte britannique que
cette lettre est bien arrivée ». Cette simple
phrase, timbrée au dos des enveloppes ve-
nues d'outre-mer, répond excellemment à la
question : « Que fait la Marine ? » Elle nous
rappelle les montagnes de marchandises et
tous les êtres humains qui traversent libre-
ment les océans grâce à la suprématie du
pavillon anglais. Elle symbolise l'inviola-
bilité de nos côtes. Elle signifie aux neutres
- , , -- - - - -- - - .3 -
l'idée que la preponaerance allemande sur
les mers aurait eu pour eux des conséquen-
ces incalculables. « Cette petite étiquette
contient un monde da pensées, et un monde
de libertés ». — (Ed.) Daily Graphie, 6. f.
INISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 10 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
le la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Guerre aérienne. — Les autorités de Gratz
ont publié des instructions sur les mesures
à prendre en cas d'incursion d'avions enne-
mis. — Neues Wiener Journal, 30.12.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Considérations d'ensemble. — La prise de
la tête de pont de Macin par Mackensen,
qui est, sans conteste, le meilleur général
allemand commandant sur le front, est un
danger pour les Russes. Ceux-ci seront
peut-être contraints d'abandonner les pas-
ses de Moldavie. Leur sécurité en Buko-
vine est compromise. Si l'ennemi poursuit
son offensive au delà du Pruth, il sera cer-
tainement incapable d'en entreprendre une
autre, et restera, en France, sur la défen-
sive. D'ailleurs une campagne de Bessara-
bie n'est possible que si l'armée de Saloni-
que reste inactive. Si les Allemands pen-
sent que nous allons envoyer 500.000 hom-
mes de plus en Macédoine, ils ne s'engage-
ront pas en Russie. Il faut absolument que
nos plans macédoniens soient tenus secrets.
Constantin est l'agent des Centraux. Aucun
arrangement n'est possible avec lui. Rappe-
lons-nous que d'après notre attitude en-
vers le roi de Grèce, les Allemands peuvent
deviner quelles sont nos intentions en Ma-
cédoine. Si nous nous montrons conciliants.
us jugeront que nous ne voulons rien y
faire de sérieux. Si nous le punissons, ils
penseront que nous n'avons renoncé à
rien. Constantin est « le baromètre des Bal-
kans ». Les Allemands et nous, lisons en lui
dvelllr. Si nous devons abandonner l'idée
d'une offensive sérieuse en Macédoine,
nous pouvons attaquer la Turquie,. Quelle
que soit notre décision, il nous faut l'ac-
complir après mûre réflexion, et frapper
'Lv&c le maximum de force. Gallipoli, la
Mésopotamie, Salonique sont « les trois
moitiés d'un tout », et, dans un calcul mi-
litaire, trois moitiés valent moins qu'un
entier. — (Student of War) Manchest.
Guard., 6.1.
b T: La campagne de Roumanie, qui fut
brillante et glorieuse, touche à sa fin : les
Russes sont rejetés derrière la ligne forti-
fiée du Séreth et la situation qui vers la
fin du mois d'août ne semblait pas sans
danger pour nous, s'est complètement re-
tournée à notre avantage. Nos adversaires
ont cependant tout mis en œuvre pour faire
de l'intervention de la Roumanie un évé-
nement décisif ; loin d'abandonner leur
nouvel ié, ils' ont joint — ou voulu ioin-
-
dre- leurs efforts aux siens pour réaliser
une grande offensive unique. Mais ont-ils
pour toujours employé les bons
movens ? C'est une tout autre question.
Pour avoir repoussé sous une forme aussi
catégorique, notre offre de paix, il faut que
nos ennemis croient toujours à leur vic-
toire finale. Ils vont donc chercher à nous
imposer leur paix et, logiquement, ils doi-
vent nous attaquer et essayer, en rassem-
blant toutes leurs forces, de nous porter
un grand coup. L'année 1917 sera sans
doute l'année des grandes décisions. —
(Richard Gadke) Vorwârts, 5.1.
MATERIEL
Allemagne. — Nous pouvons aujourd'hui
annoncer que l'incendie qui a éclaté le
28.12 dans les bâtiments du dépôt d'artil-
lerie de Dresde, a été causé uniquement
par un accident survenu durant l'examen
de munitions de qualité médiocre. Les pro-
jectiles, en explosant, provoquèrent l'incen-
die qui détruisit une partie des munitions
en dépôt et en cours de fabrication. Mais
le travail continue dans les bâtiments épar-
gnés par le feu. La nouvelle qui se répan-
dit dans la ville d'après laquelle l'incendie
fut causé par une explosion de dynamite,
est fausse, car le dépôt ne contient pas de
dynamite. Grâce à l'activité et au sang-
froid des officiers et employés, les pertes
en vies humaines sont minimes. — Leipz.
Nst. Nachr., 4.1.
ORGANISATION
Australie. — La presse britannique n'a ja-
mais rendu compte du vote des troupes
australiennes dans le referendum sur le
service. militaire obligatoire. On se sou-
vient qu'en Australie le referendum avait
donné une faible majorité aux adversaires
de la conscription. Les partisans de cette
mesure exprimèrent alors le ferme espoir
que le résultat serait modifié par les votes
des hommes présents sous les drapeaux
et des Australiens résidant à l'étranger.
Le silence qu'on a gardé depuis était par
lui-même très significatif, mais nous som-
mes en mesure aujourd'hui de publier des
chiffres. Les troupes ont donné 40.000 voix
pour et 106.000 contre, soit une majorité
de 66.000 voix contre la conscription.
Comme, dans l'ensemble, la majorité qui
a repoussé la conscription a été de
61.000 voix, il est clair que le vote des
Australiens résidant à l'étranger avait an-
nulé les premiers résultats et que c'est le
vote des troupes de l'Anzac qui a tranché
la question. — Freeman's Journal, 5.1.
Portugal. — Les transports maritimes qui
doivent emmener nos troupes expédition-
naires en France vont être bel et bien mu-
nis d'artillerie et du personnel compétent
pour la manœuvrer. — Seculo, id.
VIOLATIONS DU DROIT DES GENS
On pouvait craindre que le capitaine
Blaikie ne partageât le sort du capitaine
Fryatt. Mais le gouvernement allemand
vient de donner à notre ambassadeur
l'assurance qu'il n'en serait rien. L'ex-
plication est ingénieuse : Le capitaine Blai-
kie, commandant un navire armé, comman-
dait en réalité un croiseur auxiliaire. Il ren-
tre donc dans la classe des belligérants qui
devront être traités comme prisonniers de
guerre. Ceci n'est pas tout à fait en accord
avec des documents récents, et, en particu-
lier, avec le memorandum aux neutres du
10 février 1916. Peu imsporte : l'Allemagne
a compris que des crimes comme le meurtre
du capitaine Fryatt étaient un mauvais cal-
cul. Le mieux était donc de ne les pas ré-
péter. — (Ed.) Sun, 21.12.
——— --——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Espagne. - De Vigo, 2.1 Le capitaine
pilote d'un sous-marin allemand et trois de
ses hommes sont arrivés, tout mouillés, sur
la plage de Vivero. Ils refusent absolument
de faire la moindre déclaration. D'un autre
côté, le bruit avait couru hier a Vivero
qu'un destroyer anglais avait coule le sous-
marin allemand qui torpilla récemment le
vapeur danois Danmark, parti d'Afrique
pour l'Angleterre avec un chargement de
minerai de cuivre. — Debate. 3.1
— De la Corogne. 2.1 : Le bateau de pelH:
General Gordôn, appartenant à la Société
des Pesquerias gallegas. « Pêcheries
galiciennes »], a déclaré en rentrant dans
ce port qu'il avait rencontré du coté des
caps Villano et Finisterre, un sous-marin
allemand qui arborait le pavillon français et
exerçait la surveillance dans ces eaux. -
Siglo Futuro, id.
MARINE MARCHANDE
Le Politiken, 23.12, annonce que le paque-
bot géant allemand.Prinz Friedrich Wilhelm
qui, au cours de son voyage de Stavanger
(Norvège) en Allemagne, s'était échoué à
proximité de l'île de Samsô, a été renfloué
par les bateaux de sauvetage danois. Le
paquebot ne paraît avoir d'avaries et il est
probable qu'il se remettra en route pour se
rendre à Brême, son port d'attache, en pas-
sant par le Grand Belt et par Kiel.
— On mande de Maassluis que le vapeur
allemand Pylos, qui se trouvait dans le
port de Rotterdam depuis le début de la
guerre, a pris la mer le 27.12. — Gaz. de
Hollande, 28.12.
COMMUNICATIONS
(t C'est grâce à la flotte britannique que
cette lettre est bien arrivée ». Cette simple
phrase, timbrée au dos des enveloppes ve-
nues d'outre-mer, répond excellemment à la
question : « Que fait la Marine ? » Elle nous
rappelle les montagnes de marchandises et
tous les êtres humains qui traversent libre-
ment les océans grâce à la suprématie du
pavillon anglais. Elle symbolise l'inviola-
bilité de nos côtes. Elle signifie aux neutres
- , , -- - - - -- - - .3 -
l'idée que la preponaerance allemande sur
les mers aurait eu pour eux des conséquen-
ces incalculables. « Cette petite étiquette
contient un monde da pensées, et un monde
de libertés ». — (Ed.) Daily Graphie, 6. f.
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