Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 janvier 1917 09 janvier 1917
Description : 1917/01/09 (T5,N314). 1917/01/09 (T5,N314).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65032550
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
( E.-M.-A., 5E JÏAU)
,.. ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 314
Paris, 9 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
OPERATIONS
A propos du Congrès de Rome: Il faut
qu'aujourd'hui on détermine le front sur le-
quel les Alliés Pourront effectuer une vio-
lente offensive avec les plus grandes chan-
ces de succès. Il faut en outre instituer un
commandement -suprême unique, à la dispo-
sition duquel on doit mettre les moyens né-
cessaires pour remporter la victoire. '-
Popolo d'Italia 5 1
- La situatlon de la' Bulgarie est péril-
leuse. Son arc de défense autour de Saloni-
que ne s'appuie pas sur dautres systèmes
fortifiés échelonnnés en Profondeur. Si les
Alliés brisaient cet arc, ils auraient devant
eux un terrain libre pour la manœuvre.
Aussi ne sommes-nous pas d'accord avec
ceux qui parlent d'abandonner la base ma-
cédonienne. Que fait-on à Salonique ? se
demandent certains. Mais même lorsqu'on
n'git pas on retient là des forces enne-
~)-
l'armée du général Sarrail sur un autre
front, car l'ennemi aurait la Possibilité
d'utiliser ailleurs les forces jusqu'ici immo-
bilisées en Macédoine. Il est temps d'en
finir avec les entreprises du genre. de celles
des ardanelles ! Si l'Entente avait envoyé
encore cent mille hommes contre GallIpolI,
le coup réussissait. Mais on manqua de vo-
lonté, et ilexpédition échoua. Subirons-nous
un autre échec à Salonique ? Nous nous re-
fusons à le croire. On agirait en effet com-
me quelqu'un qui, voulant entrer dans une
maison, s éloignerait de la porte et irait co-
gner ailleur contre un des murs. - Po-
polo iïltalid 6 1 murs. — p0.
- L'expédition de Salonique sera certai-
nement l'une des questions traitées au Con-
grès de R.ome. La fonction essentielle de
notre cops expéditionnaire était de fermer
le couloif balkanique aux Empires cen-
traux ; il n "y faut plus songer apiourd'hui
que les lt plU^ son§er aujourd'hui
au delà du Sereth. S'ensuit-ilque le corps
expéditionnaire des Alliés dans les Balkans
ne serve plus à rien ? Ce n'est pas du tout
notre avis.. A Gallipoli, du moment qu'on
avait reconnu que les Détroits ne pouvaient
être forCés , il n'y avait plus qu'à s'en aller.
A Salonique, il n'en est pas ainsi. Si l'En-
tente ne reste pas à Salonique, c'est l'Alle.
agne qUi y va ; les Balkans sont entière-
ment abandonnés aux Empires du Centre ;
les a, K 3mersibles ennemis acquièrent une
base dans la mer Egée ; la Grèce devient la
ht ! e de l'Allemagne. Les conséquences mi-
gr: l'es et Politiques ne sauraient être plu~,,
ra e - (t}. Bevione) Gazz. del Popolo ëon-
Parml les Problèmes étudiés au id.
grès de Rome, le plus important et le plu"
urgen est celui du plan général d'action
que 1 Entente devra suivre dans la phase
de là guerre qui s'ouvre actuellement et
qui sera probablement la dernière. Le prin-
cipal obstacle à la bonne solution du conflit,
c'est sans aucun doute le préjugé tradition-
nel et tnace de grandes et généreuses na-
tions qui sont presque inconsciemment por-
tées à se considérer comme les protagonis-
tes de l'histoire et les protagonistes de la
guerre, et à voir dans leur front de guerre
le front principal. Il faut absolument que
ce préjuge soit vaincu. Il est certain en effet
que le front allemand est trop fort encore
aujourdhui et que le front turc est trop
peu vital. C'est l'Autriche et la Bulgarie
qu'il faut attaquer et écraser, ne fût-ce que
pour atteindre le premier de tous nos ob-
jectifs qui est de rétablir le contact mili-
taire entre Alliés de l'Entente, d'isoler l'Al-
lemagne et d'avoir la Turquie à notre dis-
crétion. L'effort maximum commun doit
donc se porter sur le front italien, sur le
front russe et sur le front balkanique Le
choix de Rome comme lieu de la Confé-
rence signifie que l'Italie prend finalement,
en toute première ligne, la place qui lui
appartient dans la guerre, dans l'Europe,
dans l' histoire. — (Fr. Connais ) Idea Na
6.1.
zion., L'Entente prépare une formidable of-
fensive générale, peut-être pour un avenir
très proche. La conception juste en théorie
d un effort longuement préparé, complet et
coordonné l'emporte-t-elle sur celle d'une
attaque plus faible, peut-être, mais sou-
dame ? C est œ qui n'est pas encore démon-
tré pratiquement. Pour réduire à néant les
avantages considérables que l'Entente a
laissé prendre par ses adversaires elle de-
vrait d'abord faire toute une campagne.
En guerre il faut saisir le moment propice.
C'est ce que l'Entente n'a pas encore fait
jusqu'ici. Après avoir donné ces considé-
rations empruntées à la Strellleur's mili-
tarische Zeitschritt, l'Arbeiterztg., 2.1,
ajoute : La France attend du général Ni-
velle la trouée complète que n'a pas su
réussir le général Joffre
Sur mer. - La Perte du navire français
le Gaulois fait monter à 196 le nombre des
navires de guerre ennemis coulés, y com-
pris torpilleurs et sous-marins, avec un ton
nage total de 759.430 tonnes. L'Angleterre
seule a perdu 125 navires de guerre, y com-
pris torpilleurs et sous-marins, jaugeant
565.200 tonnes. Les 7S a Steiesd
ennemis dépassent le tonnage de la flotte de
guerre française -au début de la guerre. les
pertes de l'Angleterre seule sont plus éle-
vées que le tonnage de la flotte de guerre
du Japon au début de la guerre flotte qui
ne jaugeait .alons que 557.560 tonnes. Dans
ces chiffres ne sont pas comprises les pertes
en navires auxiliaires et en ,croiseurs auxi-
liaires. La presse française fait remarque?
que la perte du Gaulois est d'autant plus
lourde, que ce n,av,i~re se rendait alors à Sa-
lonique Sains doute il y transportait des
troupes,et l'emploi .comme transport d'un
navire de ligne tel que le Gaulois révèle une
grande pénurie de bâtiments Chez nos enne-
mis. - Kôln. VOlksztg., 3.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front balkanique du Sud. — Lorsque les
troupes bulgares et allemandes abandonnè-
rent le 18 novembre Monastir pour occuper
une position favorable au nord de la ville,
les Serbes poussèrent des cris de joie et le
président du conseil serbe Pachitch déclara
que la prise de la capitale de la Macédoine
était le commencement de la libération de
la Macédoine. En réalité ce succès était
fort exagéré. Aujourd'hui, le journal serbe
Slaviansky Youg annonce de Salonique
qu'on a renoncé à l'idée d'établir à Monas-
tir des autorités serbes. Par suite de la vio-
lence du bombardement ennemi, toutes les
troupes ont quitté la ville. Tant que les hau-
teurs au nord et à l'est de la ville ne se-
ront pas prises, ajoute le journal serbe, la
possession de Monastir est pour nous sans
valeur. — Nordd. Allg. Ztg., 5.1.
Considérations d'ensemble. — La balance
de l'année 1916, malgré l'échec de l'inter-
vention roumaine, s'établit fort nettement
en faveur de l'Entente. Partout, les Alliés
ont remporté de grands succès. L'improvi-
sation latine a vaincu une fois de plus
l'organisation germanique. L'année se ter-
mine sur l'occupation de la Dobroudja et
de la Valachie par les Empires centraux.
C'est un de ces succès qui font plus de mal
que de bien à ceux qui les obtiennent. Sa
répercussion, chez les Alliés, s'est manifes-
tée par des changements dans les gouver-
nements et dans le haut commandement,
dans un sens encore plus énergique. Que
sera 1917 ? Les deux groupes de belligé-
rants se préparent fiévreusement à livrer
les batailles décisives. Et, vers l'hiver pro-
chain, probablement, on recommencera à
parler de paix. — Correspond, de Espa-
na, 2.1.
MATERIEL
De Washington, 5.1 : Il vient de se pro-
duire un fait qui a stupéfié les autorités
américaines et a produit une impression
énorme. Les conditions offertes par la Had-
field's L t d, de Sheffield, pour la fourni-
ture d'obus de rupture de 16 et de 14 pou-
ces destinés à la marine américaine, se
sont trouvés si avantageuses, et quant au
prix et quant au délai de livraison, qu'il a
fallu les accepter de préférence à celles des
firmes des Etats-Unis. Les propositions les
plus avantageuses après celles de la Had-
field émanaient de la Bethlehem Steel
C°. La nouvelle a causé aux amis des
Alliés la plus grande joie qu'ils aient éprou-
vée depuis longtemps. Elle leur prouve que
l'Angleterre est prête pour la lutte, quoi
qu'il puisse encore arriver dans la guerre
actuelle, et aussi qu'elle compte sur une vic-
toire prochaine. (Correspondant spécial). -
La fonderie Hadfield a été visitée au
mois de juin 1914, par Krupp von Bohen et
sa femme Bertha Krupp, qui, à la veille de
la guerre, firent le tour des usines anglaises-
Grande fut leur surprise et pourtant ils ne
virent pas tout. — Daily News, 6.1.
( E.-M.-A., 5E JÏAU)
,.. ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 314
Paris, 9 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
OPERATIONS
A propos du Congrès de Rome: Il faut
qu'aujourd'hui on détermine le front sur le-
quel les Alliés Pourront effectuer une vio-
lente offensive avec les plus grandes chan-
ces de succès. Il faut en outre instituer un
commandement -suprême unique, à la dispo-
sition duquel on doit mettre les moyens né-
cessaires pour remporter la victoire. '-
Popolo d'Italia 5 1
- La situatlon de la' Bulgarie est péril-
leuse. Son arc de défense autour de Saloni-
que ne s'appuie pas sur dautres systèmes
fortifiés échelonnnés en Profondeur. Si les
Alliés brisaient cet arc, ils auraient devant
eux un terrain libre pour la manœuvre.
Aussi ne sommes-nous pas d'accord avec
ceux qui parlent d'abandonner la base ma-
cédonienne. Que fait-on à Salonique ? se
demandent certains. Mais même lorsqu'on
n'git pas on retient là des forces enne-
~)-
l'armée du général Sarrail sur un autre
front, car l'ennemi aurait la Possibilité
d'utiliser ailleurs les forces jusqu'ici immo-
bilisées en Macédoine. Il est temps d'en
finir avec les entreprises du genre. de celles
des ardanelles ! Si l'Entente avait envoyé
encore cent mille hommes contre GallIpolI,
le coup réussissait. Mais on manqua de vo-
lonté, et ilexpédition échoua. Subirons-nous
un autre échec à Salonique ? Nous nous re-
fusons à le croire. On agirait en effet com-
me quelqu'un qui, voulant entrer dans une
maison, s éloignerait de la porte et irait co-
gner ailleur contre un des murs. - Po-
polo iïltalid 6 1 murs. — p0.
- L'expédition de Salonique sera certai-
nement l'une des questions traitées au Con-
grès de R.ome. La fonction essentielle de
notre cops expéditionnaire était de fermer
le couloif balkanique aux Empires cen-
traux ; il n "y faut plus songer apiourd'hui
que les lt plU^ son§er aujourd'hui
au delà du Sereth. S'ensuit-ilque le corps
expéditionnaire des Alliés dans les Balkans
ne serve plus à rien ? Ce n'est pas du tout
notre avis.. A Gallipoli, du moment qu'on
avait reconnu que les Détroits ne pouvaient
être forCés , il n'y avait plus qu'à s'en aller.
A Salonique, il n'en est pas ainsi. Si l'En-
tente ne reste pas à Salonique, c'est l'Alle.
agne qUi y va ; les Balkans sont entière-
ment abandonnés aux Empires du Centre ;
les a, K 3mersibles ennemis acquièrent une
base dans la mer Egée ; la Grèce devient la
ht ! e de l'Allemagne. Les conséquences mi-
gr: l'es et Politiques ne sauraient être plu~,,
ra e - (t}. Bevione) Gazz. del Popolo ëon-
Parml les Problèmes étudiés au id.
grès de Rome, le plus important et le plu"
urgen est celui du plan général d'action
que 1 Entente devra suivre dans la phase
de là guerre qui s'ouvre actuellement et
qui sera probablement la dernière. Le prin-
cipal obstacle à la bonne solution du conflit,
c'est sans aucun doute le préjugé tradition-
nel et tnace de grandes et généreuses na-
tions qui sont presque inconsciemment por-
tées à se considérer comme les protagonis-
tes de l'histoire et les protagonistes de la
guerre, et à voir dans leur front de guerre
le front principal. Il faut absolument que
ce préjuge soit vaincu. Il est certain en effet
que le front allemand est trop fort encore
aujourdhui et que le front turc est trop
peu vital. C'est l'Autriche et la Bulgarie
qu'il faut attaquer et écraser, ne fût-ce que
pour atteindre le premier de tous nos ob-
jectifs qui est de rétablir le contact mili-
taire entre Alliés de l'Entente, d'isoler l'Al-
lemagne et d'avoir la Turquie à notre dis-
crétion. L'effort maximum commun doit
donc se porter sur le front italien, sur le
front russe et sur le front balkanique Le
choix de Rome comme lieu de la Confé-
rence signifie que l'Italie prend finalement,
en toute première ligne, la place qui lui
appartient dans la guerre, dans l'Europe,
dans l' histoire. — (Fr. Connais ) Idea Na
6.1.
zion., L'Entente prépare une formidable of-
fensive générale, peut-être pour un avenir
très proche. La conception juste en théorie
d un effort longuement préparé, complet et
coordonné l'emporte-t-elle sur celle d'une
attaque plus faible, peut-être, mais sou-
dame ? C est œ qui n'est pas encore démon-
tré pratiquement. Pour réduire à néant les
avantages considérables que l'Entente a
laissé prendre par ses adversaires elle de-
vrait d'abord faire toute une campagne.
En guerre il faut saisir le moment propice.
C'est ce que l'Entente n'a pas encore fait
jusqu'ici. Après avoir donné ces considé-
rations empruntées à la Strellleur's mili-
tarische Zeitschritt, l'Arbeiterztg., 2.1,
ajoute : La France attend du général Ni-
velle la trouée complète que n'a pas su
réussir le général Joffre
Sur mer. - La Perte du navire français
le Gaulois fait monter à 196 le nombre des
navires de guerre ennemis coulés, y com-
pris torpilleurs et sous-marins, avec un ton
nage total de 759.430 tonnes. L'Angleterre
seule a perdu 125 navires de guerre, y com-
pris torpilleurs et sous-marins, jaugeant
565.200 tonnes. Les 7S a Steiesd
ennemis dépassent le tonnage de la flotte de
guerre française -au début de la guerre. les
pertes de l'Angleterre seule sont plus éle-
vées que le tonnage de la flotte de guerre
du Japon au début de la guerre flotte qui
ne jaugeait .alons que 557.560 tonnes. Dans
ces chiffres ne sont pas comprises les pertes
en navires auxiliaires et en ,croiseurs auxi-
liaires. La presse française fait remarque?
que la perte du Gaulois est d'autant plus
lourde, que ce n,av,i~re se rendait alors à Sa-
lonique Sains doute il y transportait des
troupes,et l'emploi .comme transport d'un
navire de ligne tel que le Gaulois révèle une
grande pénurie de bâtiments Chez nos enne-
mis. - Kôln. VOlksztg., 3.1.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front balkanique du Sud. — Lorsque les
troupes bulgares et allemandes abandonnè-
rent le 18 novembre Monastir pour occuper
une position favorable au nord de la ville,
les Serbes poussèrent des cris de joie et le
président du conseil serbe Pachitch déclara
que la prise de la capitale de la Macédoine
était le commencement de la libération de
la Macédoine. En réalité ce succès était
fort exagéré. Aujourd'hui, le journal serbe
Slaviansky Youg annonce de Salonique
qu'on a renoncé à l'idée d'établir à Monas-
tir des autorités serbes. Par suite de la vio-
lence du bombardement ennemi, toutes les
troupes ont quitté la ville. Tant que les hau-
teurs au nord et à l'est de la ville ne se-
ront pas prises, ajoute le journal serbe, la
possession de Monastir est pour nous sans
valeur. — Nordd. Allg. Ztg., 5.1.
Considérations d'ensemble. — La balance
de l'année 1916, malgré l'échec de l'inter-
vention roumaine, s'établit fort nettement
en faveur de l'Entente. Partout, les Alliés
ont remporté de grands succès. L'improvi-
sation latine a vaincu une fois de plus
l'organisation germanique. L'année se ter-
mine sur l'occupation de la Dobroudja et
de la Valachie par les Empires centraux.
C'est un de ces succès qui font plus de mal
que de bien à ceux qui les obtiennent. Sa
répercussion, chez les Alliés, s'est manifes-
tée par des changements dans les gouver-
nements et dans le haut commandement,
dans un sens encore plus énergique. Que
sera 1917 ? Les deux groupes de belligé-
rants se préparent fiévreusement à livrer
les batailles décisives. Et, vers l'hiver pro-
chain, probablement, on recommencera à
parler de paix. — Correspond, de Espa-
na, 2.1.
MATERIEL
De Washington, 5.1 : Il vient de se pro-
duire un fait qui a stupéfié les autorités
américaines et a produit une impression
énorme. Les conditions offertes par la Had-
field's L t d, de Sheffield, pour la fourni-
ture d'obus de rupture de 16 et de 14 pou-
ces destinés à la marine américaine, se
sont trouvés si avantageuses, et quant au
prix et quant au délai de livraison, qu'il a
fallu les accepter de préférence à celles des
firmes des Etats-Unis. Les propositions les
plus avantageuses après celles de la Had-
field émanaient de la Bethlehem Steel
C°. La nouvelle a causé aux amis des
Alliés la plus grande joie qu'ils aient éprou-
vée depuis longtemps. Elle leur prouve que
l'Angleterre est prête pour la lutte, quoi
qu'il puisse encore arriver dans la guerre
actuelle, et aussi qu'elle compte sur une vic-
toire prochaine. (Correspondant spécial). -
La fonderie Hadfield a été visitée au
mois de juin 1914, par Krupp von Bohen et
sa femme Bertha Krupp, qui, à la veille de
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