Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 janvier 1917 08 janvier 1917
Description : 1917/01/08 (T5,N313). 1917/01/08 (T5,N313).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503254k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 313
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
*
Paris, 8 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front roumain — Les opérations en Rou-
manie ont réalisé des progrès importants
au début de cette nouvelle année ; chaque
armée a sa tàch particulière à accomplir
sous le haut commandement de Mackensen,
organisation qui réalise l'unité de direction
en laissant à rhn 1 unité de direction
en d'action à chaque groupement l'initia-
tive d'action. L'armée de Dobroudja et l'ar-
mée du Danube opèrent ensemble contre
Braïla, qui forme le point d'appui extrême
de l'aile gauche de la position russe sur le
Séreth • ie« forces russes ont en vain es-
sayé de barrer la route de Braïla à l'armée
du Danube • 1p Janvier Macin et à l'armée
du Danube ; le 3 janvier Macin et Jijila fu-
rent prises d'assaut. Les Bulgares se trou-
vent, il est vrai séparés de Braïla par des
rnarais, et leur avance peut présenter quel-
entière est en mais depuis que la Dobroudj a
entière est en notre possession, les Russes
ne peuvent plus entreprendre aucune offen-
sive en cette région, parce que les têtes de
pont leur manquent et ce que les têtes de
Braïla et Galatz sous notre feu d'artillerie.
— A l'ouest du Buzeu la neuvième armée
livra de durs combats contre les arrière-
gardes russes dans la direction de la ligne
Focsani— Namoloasa — Galatz. Cette position
fortifiée, alors que la Roumanie était alliée
au Puissanes centrales, est établie pour
résister à des attaques venant de Russie.
Les Russes arSLîffpJ r s sur la rive sud du
Séreth ou abandonneront-ils cette ligne
sans combattre on ne peut encore le dire.
Le développement des opérations en Mol-
davie permet de croire plutôt que la posi-
tion ne sera pas défendue, car les troupes
austro-hongroises qui ont dépassé la ligne
Nereju-Soveja à l'ouest de Focsani, en re-
lation avec les contingents du général von
Gerok, avançant au sud-est d'Ocna, mena-
çaient de séparer l'armée russe de la Mol-
davie septentrionale de l'armée russe du
Séreth inférieur. — (Franz Carl Endres)
Frankf. Ztg., 5.1. Cari Endres )
Sur mer -L tïS?uà présent la flotte bri-
tanique n'a entrepris aucune grande atta-
que dans les eaux allemandes. Les Anglais
ont souvent répété que pour mettre fin aux
entreprises des sous-marins, la flotte bri-
tannique devait détruire la flotte allemande
et ses Points d'appui, mais rien n'a été
tenté dans ce sens. La bataille du Skager-
Rak, où se mesurèrent en pleine mer des
forces allemandes et anglaises, montra aux
Anglais qu'un tel combat, sans interven-
tion des défenses côtières des sous-marins
et es rn, nes, dépend trop du hasard. On
protesta en Angleterre contre ces « actions
héroïques » qui ne rapportent rien. Les
armes de la guerre navale moderne : sous-
marins et mines, ont modifié ce que l'on en-
tendait autrefois par "domination des
mers ». Partout où apparaît un sous-marin
on ne peut plus parler de la liberté et, de là,
sécurité des communications ; et les suc-
cès de nos sous-marins ne doivent pas seu-
lement s'évaluer d'après le tonnage des na-
vires coulés ; leur action dans les mers éloi-
gnées gêne considérablement l'organisa-
tion ennemie et oblige notamment à faire
accompagner par des navires de guerre les
transports d'hommes et de munitions. La
vie économique de nos ennemis est ainsi
de plus en plus troublée par l'activité de
nos sous-marins. — (L. Persius) Berlin.
Tagbl., 3.1.
Considérations d'ensemble. — La nouvelle
année verra-t-elle la fin de la guerre ? On
le croit généralement, et non sans raison.
Mais ne comptons pas trop sur les souf-
frances économiques des Empires cen-
traux ; c'est sur le champ de bataille que
nous devons vaincre. Il n'est pour cela
qu'une méthode : détruire les forces de
l'adversaire. Ne nous laissons pas décevoir
par l'immobilité relative du front occiden-
tal ; l'armée ennemie s'y use, et s'y usera
de plus en plus. Retenons, du rapport de
sir Douglas Haig, ce qu'il dit de l'artillerie
britannique, dont le travail « approche de
la perfection ». Nos troupes constituent
maintenant un instrument militaire de pre-
mier ordre. Sachons l'utiliser avec énergie
sang-froid et méthode. La bataille de la
Somme nous permet toutes les espérances.
Les meilleures divisions allemandes y ont
été cruellement éprouvées ; ce qu'elles y ont
perdu, non seulement en quantité, mais en
qualité — en qualité surtout — elles ne le
retrouveront jamais. L'ennemi le sait ; la
baisse de son moral en est la preuve Il
voudrait mettre fin à la guerre, avant que
sa machine militaire ne soit brisée ; il n'y
réussira pas, si l'Entente sait maintenir sa
cohésion. A cette condition, nous pouvons
avoir toute confiance en l'avenir. — West-
minst. Gaz., 4.1.
— Après avoir établi que 1916 a été,
dans son ensemble, favorable aux Alliés
M. E. Diaz-Retg, dans le Diluvio 1.1, ter-
mine ainsi sa revue » de l'année militaire:
« 1916 est la meilleure préparation de 1917.
La Marne a permis le triomphe de Verdun
et le triomphe de Verdun permettra, dans
un avenir qui ne peut plus être lointain, la
destruction définitive du militarisme prus-
sien, que l'Allemagne voudrait éviter par
une paix prématurée et trompeuse ».
- Après la chute de Bucarest : La Rou-
manie périt sans être célébrée par ses al-
liés comme la Serbie, qui depuis plus d'un
an lutte avec courage et ténacité sur les
champs de bataille, sans éveiller de com-
passion comme la Belgique qui a su sup-
porter le premier choc de la plus puissante
armée du monde. Bien que nulle autre ar-
mée, à part l'armée russe, n'ait pu venir au
secours des Roumains, le désastre roumain
est le désastre commun de l'Entente. Que
font actuellement les Anglo-Français et les
Russes sur leurs fronts respectifs, tandis
que la Roumanie agonise sous les coups
d'une armée formée de troupes prises à ces
différents fronts ? Ils se taisent, comme se
sont tus les dix-huit, forts de Bucarest
quand cette place est tombée. Leur impuis-
sance à prendre une offensive en ce mo-
ment sur les fronts principaux est en elle-
même une défaite plus grande encore que
celle de la Roumanie. Et c'est pour dissi-
muler leur propre faiblesse et leur inertie
que les critiques militaires de l'Entente
soulignent les fautes des Roumains. — (Ed.)
Mir, 7.12.
QUESTIONS SANITAIRES
t
Dans son dernier rapport, Sir Douglas
Haig annonce que la santé des troupes bri-
tanniques est très satisfaisante ; il cons-
tate l'absence presque totale de pertes dues
à des maladies évitables. Une telle affir-
mation est unique dans l'histoire du
monde. Il y a seulement dix ans, on eût
regardé comme un fou l'homme qui eût
émis la prétention de préserver une armée
de toute maladie contagieuse. L'histoire des
guerres coïncidait avec celle des épidé-
mies. Le conflit hispano-américain, l'expé-
dition sud-africaine, en font encore foi. Les
Japonais, dans leur lutte contre la Russie,
réduisirent à 20 la proportion de la mor-
talité générale due aux maladies. La guerre
des Balkans marqua un retour en arrière.
Mais celle-ci, qui dépasse toutes les autres
en étendue, apporte avec elle un progrès
sans exemple. Sur le front occidental du
moins, nous n'avons pas eu d'épidémies.
Les maux connus ont été vaincus ; d'autres
se sont révélés, et ont été vaincus aussi.
Cette victoire est l'œuvre du savant, du
chercheur modeste, traité couramment de
rêveur, d'âme sèche, de bourreau des ani-
maux sans défense. La « Commission de
Recherche Médicale », créée naguère par
M. Lloyd George, a été le foyer de ce pro-
grès. — Times, 6.1.
COMMANDEMENT
France. — La bataille de la Marne et la
terrible lutte de l'Yser, qui décidèrent, en
réalité, du sort de cette guerre, suffisent
pour la gloire d'un homme comme Joffre
qui, par ses qualités, est arrivé à être la
plus haute représentation de l'esprit civi-
que et militaire du peuple français. Le rem-
placement de Joffre par Nivelle, militaire
d'un talent plus jeune et d'un élan mieux
approprié à l'offensive, marque le terme
d'une période de la guerre. Celle qui com-
mence maintenant devra se développer con-
formément à d'autres vertus et d'autres
qualités que celles de la résistance. Telle
est. du moins, l'explication que se donne
le peuple français en voyant le général
Joffre élevé à la première dignité de l'ar-
mée. — Imparcial, 1.1.
— Joffre eut à affronter, la nuit de Char-
leroi, la réalité la plus épouvantable qui,
depuis plusieurs siècles, ait apparu à un
chef quelconque. Il était impossible de con-
tenir l'invasion. Joffre ne désespéra pas. Il
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
*
Paris, 8 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front roumain — Les opérations en Rou-
manie ont réalisé des progrès importants
au début de cette nouvelle année ; chaque
armée a sa tàch particulière à accomplir
sous le haut commandement de Mackensen,
organisation qui réalise l'unité de direction
en laissant à rhn 1 unité de direction
en d'action à chaque groupement l'initia-
tive d'action. L'armée de Dobroudja et l'ar-
mée du Danube opèrent ensemble contre
Braïla, qui forme le point d'appui extrême
de l'aile gauche de la position russe sur le
Séreth • ie« forces russes ont en vain es-
sayé de barrer la route de Braïla à l'armée
du Danube • 1p Janvier Macin et à l'armée
du Danube ; le 3 janvier Macin et Jijila fu-
rent prises d'assaut. Les Bulgares se trou-
vent, il est vrai séparés de Braïla par des
rnarais, et leur avance peut présenter quel-
entière est en mais depuis que la Dobroudj a
entière est en notre possession, les Russes
ne peuvent plus entreprendre aucune offen-
sive en cette région, parce que les têtes de
pont leur manquent et ce que les têtes de
Braïla et Galatz sous notre feu d'artillerie.
— A l'ouest du Buzeu la neuvième armée
livra de durs combats contre les arrière-
gardes russes dans la direction de la ligne
Focsani— Namoloasa — Galatz. Cette position
fortifiée, alors que la Roumanie était alliée
au Puissanes centrales, est établie pour
résister à des attaques venant de Russie.
Les Russes arSLîffpJ r s sur la rive sud du
Séreth ou abandonneront-ils cette ligne
sans combattre on ne peut encore le dire.
Le développement des opérations en Mol-
davie permet de croire plutôt que la posi-
tion ne sera pas défendue, car les troupes
austro-hongroises qui ont dépassé la ligne
Nereju-Soveja à l'ouest de Focsani, en re-
lation avec les contingents du général von
Gerok, avançant au sud-est d'Ocna, mena-
çaient de séparer l'armée russe de la Mol-
davie septentrionale de l'armée russe du
Séreth inférieur. — (Franz Carl Endres)
Frankf. Ztg., 5.1. Cari Endres )
Sur mer -L tïS?uà présent la flotte bri-
tanique n'a entrepris aucune grande atta-
que dans les eaux allemandes. Les Anglais
ont souvent répété que pour mettre fin aux
entreprises des sous-marins, la flotte bri-
tannique devait détruire la flotte allemande
et ses Points d'appui, mais rien n'a été
tenté dans ce sens. La bataille du Skager-
Rak, où se mesurèrent en pleine mer des
forces allemandes et anglaises, montra aux
Anglais qu'un tel combat, sans interven-
tion des défenses côtières des sous-marins
et es rn, nes, dépend trop du hasard. On
protesta en Angleterre contre ces « actions
héroïques » qui ne rapportent rien. Les
armes de la guerre navale moderne : sous-
marins et mines, ont modifié ce que l'on en-
tendait autrefois par "domination des
mers ». Partout où apparaît un sous-marin
on ne peut plus parler de la liberté et, de là,
sécurité des communications ; et les suc-
cès de nos sous-marins ne doivent pas seu-
lement s'évaluer d'après le tonnage des na-
vires coulés ; leur action dans les mers éloi-
gnées gêne considérablement l'organisa-
tion ennemie et oblige notamment à faire
accompagner par des navires de guerre les
transports d'hommes et de munitions. La
vie économique de nos ennemis est ainsi
de plus en plus troublée par l'activité de
nos sous-marins. — (L. Persius) Berlin.
Tagbl., 3.1.
Considérations d'ensemble. — La nouvelle
année verra-t-elle la fin de la guerre ? On
le croit généralement, et non sans raison.
Mais ne comptons pas trop sur les souf-
frances économiques des Empires cen-
traux ; c'est sur le champ de bataille que
nous devons vaincre. Il n'est pour cela
qu'une méthode : détruire les forces de
l'adversaire. Ne nous laissons pas décevoir
par l'immobilité relative du front occiden-
tal ; l'armée ennemie s'y use, et s'y usera
de plus en plus. Retenons, du rapport de
sir Douglas Haig, ce qu'il dit de l'artillerie
britannique, dont le travail « approche de
la perfection ». Nos troupes constituent
maintenant un instrument militaire de pre-
mier ordre. Sachons l'utiliser avec énergie
sang-froid et méthode. La bataille de la
Somme nous permet toutes les espérances.
Les meilleures divisions allemandes y ont
été cruellement éprouvées ; ce qu'elles y ont
perdu, non seulement en quantité, mais en
qualité — en qualité surtout — elles ne le
retrouveront jamais. L'ennemi le sait ; la
baisse de son moral en est la preuve Il
voudrait mettre fin à la guerre, avant que
sa machine militaire ne soit brisée ; il n'y
réussira pas, si l'Entente sait maintenir sa
cohésion. A cette condition, nous pouvons
avoir toute confiance en l'avenir. — West-
minst. Gaz., 4.1.
— Après avoir établi que 1916 a été,
dans son ensemble, favorable aux Alliés
M. E. Diaz-Retg, dans le Diluvio 1.1, ter-
mine ainsi sa revue » de l'année militaire:
« 1916 est la meilleure préparation de 1917.
La Marne a permis le triomphe de Verdun
et le triomphe de Verdun permettra, dans
un avenir qui ne peut plus être lointain, la
destruction définitive du militarisme prus-
sien, que l'Allemagne voudrait éviter par
une paix prématurée et trompeuse ».
- Après la chute de Bucarest : La Rou-
manie périt sans être célébrée par ses al-
liés comme la Serbie, qui depuis plus d'un
an lutte avec courage et ténacité sur les
champs de bataille, sans éveiller de com-
passion comme la Belgique qui a su sup-
porter le premier choc de la plus puissante
armée du monde. Bien que nulle autre ar-
mée, à part l'armée russe, n'ait pu venir au
secours des Roumains, le désastre roumain
est le désastre commun de l'Entente. Que
font actuellement les Anglo-Français et les
Russes sur leurs fronts respectifs, tandis
que la Roumanie agonise sous les coups
d'une armée formée de troupes prises à ces
différents fronts ? Ils se taisent, comme se
sont tus les dix-huit, forts de Bucarest
quand cette place est tombée. Leur impuis-
sance à prendre une offensive en ce mo-
ment sur les fronts principaux est en elle-
même une défaite plus grande encore que
celle de la Roumanie. Et c'est pour dissi-
muler leur propre faiblesse et leur inertie
que les critiques militaires de l'Entente
soulignent les fautes des Roumains. — (Ed.)
Mir, 7.12.
QUESTIONS SANITAIRES
t
Dans son dernier rapport, Sir Douglas
Haig annonce que la santé des troupes bri-
tanniques est très satisfaisante ; il cons-
tate l'absence presque totale de pertes dues
à des maladies évitables. Une telle affir-
mation est unique dans l'histoire du
monde. Il y a seulement dix ans, on eût
regardé comme un fou l'homme qui eût
émis la prétention de préserver une armée
de toute maladie contagieuse. L'histoire des
guerres coïncidait avec celle des épidé-
mies. Le conflit hispano-américain, l'expé-
dition sud-africaine, en font encore foi. Les
Japonais, dans leur lutte contre la Russie,
réduisirent à 20 la proportion de la mor-
talité générale due aux maladies. La guerre
des Balkans marqua un retour en arrière.
Mais celle-ci, qui dépasse toutes les autres
en étendue, apporte avec elle un progrès
sans exemple. Sur le front occidental du
moins, nous n'avons pas eu d'épidémies.
Les maux connus ont été vaincus ; d'autres
se sont révélés, et ont été vaincus aussi.
Cette victoire est l'œuvre du savant, du
chercheur modeste, traité couramment de
rêveur, d'âme sèche, de bourreau des ani-
maux sans défense. La « Commission de
Recherche Médicale », créée naguère par
M. Lloyd George, a été le foyer de ce pro-
grès. — Times, 6.1.
COMMANDEMENT
France. — La bataille de la Marne et la
terrible lutte de l'Yser, qui décidèrent, en
réalité, du sort de cette guerre, suffisent
pour la gloire d'un homme comme Joffre
qui, par ses qualités, est arrivé à être la
plus haute représentation de l'esprit civi-
que et militaire du peuple français. Le rem-
placement de Joffre par Nivelle, militaire
d'un talent plus jeune et d'un élan mieux
approprié à l'offensive, marque le terme
d'une période de la guerre. Celle qui com-
mence maintenant devra se développer con-
formément à d'autres vertus et d'autres
qualités que celles de la résistance. Telle
est. du moins, l'explication que se donne
le peuple français en voyant le général
Joffre élevé à la première dignité de l'ar-
mée. — Imparcial, 1.1.
— Joffre eut à affronter, la nuit de Char-
leroi, la réalité la plus épouvantable qui,
depuis plusieurs siècles, ait apparu à un
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