Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 janvier 1917 06 janvier 1917
Description : 1917/01/06 (T5,N311). 1917/01/06 (T5,N311).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503252r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 311
Paris, 6 janvier 1947.
IIMSTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., :' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. Le dernier succès
français sur la rive gauche de la Meuse est
annulé laT l'avance victori'euse de nos trou-
pes à la cote 304 et sur les ipootes sud du
MOrt-Homrne. La préparation par notre ar-
tillerie f™i VnmSA paratlT par notre ar"
tllerie fut si complète que le plan d'opéra-
tion put être exécuté dans toute son am-
cès .de Pour apprécier l'importance du suc-
cès .(le J'rmée, du kronprinz, iL faut se
rappeler ? combk atts acharnés il faut se
temDs an livré-% pour la p~ossession
de cette rés Pour la possession
de cette position. Les conditions du combat
dans cette région à l'est de la ligne: cote
Sort Homme, sont dé-terminés du côté
allemand par les deux hauteurs dominant
notre front ; et du côté français par la cote
221, à 2 k/Sm aU nord d'Esnes, et la cote
218, immédiatement à l'ouest du village de
Chattancourt. La position française possè-
de encore par la cote 310 au sud d'Esnes
et la cote 275 au sud-ouest de Chattan-
court, ns pomts d appui pour l'ar-
tillerie. SLgrr ré xCe système de défense, no-
tre tilwmPU ,vientôt dominer l'artille-
rie ennemie et rendre possible Tattaque de
notre infanterie qui fournit un brillant té-
moignase de i force offensive inébranla-
ble de notre armée. - Post, 30.12.
Considérations d'ensemble. Le colonel
A .M. Murray, dans les Daily News, 1.1,
insiste eur i
Balkans n l nécessité de reconquérir les
Balkans Ilne faut Pas croire que la guerre
puisse se terminer d'une façon satisfaisante
par une victoire remportée sur un seul
front. Nous n'avons pas à compter sur un
marchandage diplomatique à la Conférence
de la Paix « La Serbie et la Roumanie,
conquises Par la force, ne peuvent être re-
couvrées que par la force. )' Le critique mili-
Le critique mili-
tailrte és du Times a montré, le 27.12. les diffi-
cultés d'une offensive Partie de Salonique.
ffMais toutes les objections du colonel Re-
Pinson peuvent être réfutées. Si l'ennemi
est à même d'amener des renforts sur le
front nenous en moins de temps
qu Il ne nous en faut pour faire de même,
nus pouvons lui ôter cet avantage par une
pensive simul tous les fronts.
C«st une erreur fif sur 10138 les fronts,
d es, ue ereur de die que le transport
de Y lonrrttf en Serbie est impossi-
et h de Santî d~'e~î en~ tes Serbie ~t impossi-
ble. Il a d'excellentes routes de Preveza
routes de Prev~ eza
E&N,-TL?a À JANIN« et de là à
Monastir Uskub. La route qui de Duraz-
trans en Serbie peut être rapidement
bannir l e en route carrossable. Il faut
second .es nOms de front principal, front
im^1a,rimportante. Tous les fronts sont également
sernbleraitque la politique militaire
de Ils SUIt la même évolution que celle
de leurs ennemis A l'origine, les Allemands
m c rent J déeision dans l'Ouest. De
les Alliés, et les raisons en sont fa-
ciles à saisir. Aujourd'hui, après l'échec de
Verdun, Hindenburg a le commandement
suprême, et c'est vers l'Est que l'Allemagne
cherche la victoire. L'échec de l'offensive
de la Somme a-t-il amené les Alliés à faire
un raisonnement analogue ? On ne peut en-
core l'affirmer de façon sûre, et il est cer-
tain que la France et l'Angleterre éprouve-
raient à faire campagne en Orient d'énor-
mes difficultés. Cependant, si l'Allemagne
choisit l'Orient comme théâtre de ses ef-
forts, c'est en Orient qu'il la faudra vain-
cre. — New York Times, 10.12.
— Le désir de mettre fin à la guerre de
tranchées provoqua le 1er décembre 1914
au Q. G- du maréchal French un conseil
de guerre auquel prirent également part
MM. Poincaré et Viviani, le général Joffre
et le roi George. Là fut décidé le premier de
ces grands efforts qui, sur le front occiden-
tal, durant deux années, furent tentés à cinq
reprises différentes, chaque fois en em-
ployant de plus .en plus d'hommes et de ma-
tériel, pour n'obtenir qu'un gain de terrain
presque ridicule si on le compare aux for-
ces mises en action, et à peine perceptible
sur les cartes à grande échelle. — Presque
sur tout le front, nos ennemis tentèrent d'a-
bord des offensives locales, qui, insuffisam-
ment préparées, échouèrent en leur cau-
sant de lourdes pertes. Les gains étaient
minimes ; le village de Saint-Georges au
nord de l'Yser, une position à l'est de
Souain. Nos contre-attaques, au contraire,
nous firent réaliser des progrès sensibles
à la cote 60, au nord du canal de l'Yser et
nous donnèrent le Bois Brûlé, près d'Apre-
mont. Cette première offensive est termi-
née à la fin de l'année 1914 ; c'est un échec
complet. — L'offensive suivante présente
déjà un caractère tout différent et montre
que l'on commence à appliquer ce principe,
d'après lequel seront désormais organisées
toutes les offensives ultérieures et qui veut
que l'effort pour percer le front soit tenté sur
une longueur relativement restreinte, en se
servant des moyens les plus puissants. Le
19 février 1915, six corps d'armée et une
division supplémentaire essayèrent de per-
cer notre front sur 8 kilomètres entre Per-
thes et Le Mesnil dans la direction de Vou-
ziers ; jamais encore on n'avait assisté à
telle dépense d'obus. Mais les deux di-
visions attaquées résistèrent et, soutenues
par des renforts, maintinrent nos positions.
L'ennemi perdit 60.000 hommes et laissa
entre nos mains 2.500 prisonniers non bles-
sés. - Ce fut la nécessité de secourir les
alliés de l'Est fortement pressés qui provo-
qua une nouvelle grande offensive en mai
1915. Après un bombardement auquel fu-
rent soumises nos positions entre La Bas-
sée et Arras, la première attaque du 9 mai
enleva une partie de nos premières lignes,
mais fut arrêtée. Durant les combats fu-
rieux des semaines suivantes, nous dûmes
évacuer Ablain et Carency et — perte plus
sensible — céder la hauteur de Lorette oui
permet aux Français de surveiller le bassin
minier entre Lille et Douai. Par contre,
nous pûmes conserver les villages de Sou-
chez et de Neuville. Les pertes ennemies
peuvent être évaluées à 100.000 hommes; le
but de l'offensive ne fut pas atteint quoi-
que les positions aient été modifiées. —
L'emplacement du quatrième essai de per-
cée s'étendait entre Auberive et Ville-sur-
Tourbe en Champagne. L'offensive princi-
pale devait être secondée par deux attaques
énergiques concomitantes en Artois et près
d'Ypres. Le plan était grandiose, l'exécu-
tion répondit à la conception. Un bombar-
dement de 75 heures prépara l'assaut de
l'infanterie qui eut lieu le 25 septembre, sur
35 km. L'ennemi pénétra dans nos lignes
sur 13 km. entre la route Saint-Souplet —
Saint-Hilaire et le sud de Tahure sur une
profondeur de 3 km. 1/2, et au nord de la
Ferme de Beauséjour sur une longueur de
6 et une profondeur de 1 km. 1/2. L'ennemi
renouvela trois fois encore ses violentes
attaques le 27 septembre, les 5 et 6 octobre,
mais ensuite sa force offensive était brisée.
L'offensive des Français et des Anglais en
Artois fut préparée par un bombardement
de 50 heures, les Français purent s'emparer
de Souchez, les Anglais ne remportèrent au-
cun succès durable. Ainsi le gain obtenu ne
rapproche pas encore ici l'ennemi de son
but stratégique. L'offensive près d'Ypres
n'eut aucun succès. Le total des pertes
ennemies dans cette offensive de l'automne
1915 se monte à 130.000 Français et 60.000
Anglais. Nos pertes ne s'élèvent pas au
1/5 de ces chiffres. — Nos ennemis n'au-
raient pas attendu le 1er juillet pour ten-
ter l'offensive suivante, si notre offensive
de Verdun n'était venue détruire leurs
plans. La dernière tentative pour rompre
notre front sur la Somme n'a rien révélé
de nouveau. Bombardement intense, as-
sauts par masses, cavalerie prête à l'ar-
rière, tout prouve que nos ennemis n'atten-
daient plus le succès que de la supériorité
du nombre. Pour s'assurer cette supériorité
indiscutable, ils déployèrent une énergie
étonnante, ne lésinant ni sur les hommes,
ni sur le matériel ; mais cela n'a ser-
vi à rien. — En même temps qu'une par-
tie des armées allemandes pouvait tenir en
échec la totalité des forces militaires de la
France et de l'Angleterre, nos soldats ont,
avec nos braves alliés, arrêté l'offensive
des armées de Broussilov et l'action de
brigandage de la Roumanie ; une partie
des troupes autrichiennes et hongroises a
suffi pour résister à toute la force italienne.
et une partie des armées bulgares a pu s'op-
poser à l'avance de l'armée bigarrée de Sa-
lonique. Enfin les Puissances centrales ont
encore trouvé la force de punir les Rou-
mains déloyaux. Nos ennemis paraissent
décidés à renouveler leurs attaques infruc-
tueuses. Si leurs chefs croient pouvoir pren-
dre devant leurs peuples et devant l'his-
toire une telle responsabilité, — soit,
nous sommes prêts. - Nordd. Alla.
Ztg., 30.12.
Paris, 6 janvier 1947.
IIMSTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., :' Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. Le dernier succès
français sur la rive gauche de la Meuse est
annulé laT l'avance victori'euse de nos trou-
pes à la cote 304 et sur les ipootes sud du
MOrt-Homrne. La préparation par notre ar-
tillerie f™i VnmSA paratlT par notre ar"
tllerie fut si complète que le plan d'opéra-
tion put être exécuté dans toute son am-
cès .de Pour apprécier l'importance du suc-
cès .(le J'rmée, du kronprinz, iL faut se
rappeler ? combk atts acharnés il faut se
temDs an livré-% pour la p~ossession
de cette rés Pour la possession
de cette position. Les conditions du combat
dans cette région à l'est de la ligne: cote
Sort Homme, sont dé-terminés du côté
allemand par les deux hauteurs dominant
notre front ; et du côté français par la cote
221, à 2 k/Sm aU nord d'Esnes, et la cote
218, immédiatement à l'ouest du village de
Chattancourt. La position française possè-
de encore par la cote 310 au sud d'Esnes
et la cote 275 au sud-ouest de Chattan-
court, ns pomts d appui pour l'ar-
tillerie. SLgrr ré xCe système de défense, no-
tre tilwmPU ,vientôt dominer l'artille-
rie ennemie et rendre possible Tattaque de
notre infanterie qui fournit un brillant té-
moignase de i force offensive inébranla-
ble de notre armée. - Post, 30.12.
Considérations d'ensemble. Le colonel
A .M. Murray, dans les Daily News, 1.1,
insiste eur i
Balkans n l nécessité de reconquérir les
Balkans Ilne faut Pas croire que la guerre
puisse se terminer d'une façon satisfaisante
par une victoire remportée sur un seul
front. Nous n'avons pas à compter sur un
marchandage diplomatique à la Conférence
de la Paix « La Serbie et la Roumanie,
conquises Par la force, ne peuvent être re-
couvrées que par la force. )' Le critique mili-
Le critique mili-
tailrte és du Times a montré, le 27.12. les diffi-
cultés d'une offensive Partie de Salonique.
ffMais toutes les objections du colonel Re-
Pinson peuvent être réfutées. Si l'ennemi
est à même d'amener des renforts sur le
front nenous en moins de temps
qu Il ne nous en faut pour faire de même,
nus pouvons lui ôter cet avantage par une
pensive simul tous les fronts.
C«st une erreur fif sur 10138 les fronts,
d es, ue ereur de die que le transport
de Y lonrrttf en Serbie est impossi-
et h de Santî d~'e~î en~ tes Serbie ~t impossi-
ble. Il a d'excellentes routes de Preveza
routes de Prev~ eza
E&N,-TL?a À JANIN« et de là à
Monastir Uskub. La route qui de Duraz-
trans en Serbie peut être rapidement
bannir l e en route carrossable. Il faut
second .es nOms de front principal, front
im^1a,rimportante. Tous les fronts sont également
sernbleraitque la politique militaire
de Ils SUIt la même évolution que celle
de leurs ennemis A l'origine, les Allemands
m c rent J déeision dans l'Ouest. De
les Alliés, et les raisons en sont fa-
ciles à saisir. Aujourd'hui, après l'échec de
Verdun, Hindenburg a le commandement
suprême, et c'est vers l'Est que l'Allemagne
cherche la victoire. L'échec de l'offensive
de la Somme a-t-il amené les Alliés à faire
un raisonnement analogue ? On ne peut en-
core l'affirmer de façon sûre, et il est cer-
tain que la France et l'Angleterre éprouve-
raient à faire campagne en Orient d'énor-
mes difficultés. Cependant, si l'Allemagne
choisit l'Orient comme théâtre de ses ef-
forts, c'est en Orient qu'il la faudra vain-
cre. — New York Times, 10.12.
— Le désir de mettre fin à la guerre de
tranchées provoqua le 1er décembre 1914
au Q. G- du maréchal French un conseil
de guerre auquel prirent également part
MM. Poincaré et Viviani, le général Joffre
et le roi George. Là fut décidé le premier de
ces grands efforts qui, sur le front occiden-
tal, durant deux années, furent tentés à cinq
reprises différentes, chaque fois en em-
ployant de plus .en plus d'hommes et de ma-
tériel, pour n'obtenir qu'un gain de terrain
presque ridicule si on le compare aux for-
ces mises en action, et à peine perceptible
sur les cartes à grande échelle. — Presque
sur tout le front, nos ennemis tentèrent d'a-
bord des offensives locales, qui, insuffisam-
ment préparées, échouèrent en leur cau-
sant de lourdes pertes. Les gains étaient
minimes ; le village de Saint-Georges au
nord de l'Yser, une position à l'est de
Souain. Nos contre-attaques, au contraire,
nous firent réaliser des progrès sensibles
à la cote 60, au nord du canal de l'Yser et
nous donnèrent le Bois Brûlé, près d'Apre-
mont. Cette première offensive est termi-
née à la fin de l'année 1914 ; c'est un échec
complet. — L'offensive suivante présente
déjà un caractère tout différent et montre
que l'on commence à appliquer ce principe,
d'après lequel seront désormais organisées
toutes les offensives ultérieures et qui veut
que l'effort pour percer le front soit tenté sur
une longueur relativement restreinte, en se
servant des moyens les plus puissants. Le
19 février 1915, six corps d'armée et une
division supplémentaire essayèrent de per-
cer notre front sur 8 kilomètres entre Per-
thes et Le Mesnil dans la direction de Vou-
ziers ; jamais encore on n'avait assisté à
telle dépense d'obus. Mais les deux di-
visions attaquées résistèrent et, soutenues
par des renforts, maintinrent nos positions.
L'ennemi perdit 60.000 hommes et laissa
entre nos mains 2.500 prisonniers non bles-
sés. - Ce fut la nécessité de secourir les
alliés de l'Est fortement pressés qui provo-
qua une nouvelle grande offensive en mai
1915. Après un bombardement auquel fu-
rent soumises nos positions entre La Bas-
sée et Arras, la première attaque du 9 mai
enleva une partie de nos premières lignes,
mais fut arrêtée. Durant les combats fu-
rieux des semaines suivantes, nous dûmes
évacuer Ablain et Carency et — perte plus
sensible — céder la hauteur de Lorette oui
permet aux Français de surveiller le bassin
minier entre Lille et Douai. Par contre,
nous pûmes conserver les villages de Sou-
chez et de Neuville. Les pertes ennemies
peuvent être évaluées à 100.000 hommes; le
but de l'offensive ne fut pas atteint quoi-
que les positions aient été modifiées. —
L'emplacement du quatrième essai de per-
cée s'étendait entre Auberive et Ville-sur-
Tourbe en Champagne. L'offensive princi-
pale devait être secondée par deux attaques
énergiques concomitantes en Artois et près
d'Ypres. Le plan était grandiose, l'exécu-
tion répondit à la conception. Un bombar-
dement de 75 heures prépara l'assaut de
l'infanterie qui eut lieu le 25 septembre, sur
35 km. L'ennemi pénétra dans nos lignes
sur 13 km. entre la route Saint-Souplet —
Saint-Hilaire et le sud de Tahure sur une
profondeur de 3 km. 1/2, et au nord de la
Ferme de Beauséjour sur une longueur de
6 et une profondeur de 1 km. 1/2. L'ennemi
renouvela trois fois encore ses violentes
attaques le 27 septembre, les 5 et 6 octobre,
mais ensuite sa force offensive était brisée.
L'offensive des Français et des Anglais en
Artois fut préparée par un bombardement
de 50 heures, les Français purent s'emparer
de Souchez, les Anglais ne remportèrent au-
cun succès durable. Ainsi le gain obtenu ne
rapproche pas encore ici l'ennemi de son
but stratégique. L'offensive près d'Ypres
n'eut aucun succès. Le total des pertes
ennemies dans cette offensive de l'automne
1915 se monte à 130.000 Français et 60.000
Anglais. Nos pertes ne s'élèvent pas au
1/5 de ces chiffres. — Nos ennemis n'au-
raient pas attendu le 1er juillet pour ten-
ter l'offensive suivante, si notre offensive
de Verdun n'était venue détruire leurs
plans. La dernière tentative pour rompre
notre front sur la Somme n'a rien révélé
de nouveau. Bombardement intense, as-
sauts par masses, cavalerie prête à l'ar-
rière, tout prouve que nos ennemis n'atten-
daient plus le succès que de la supériorité
du nombre. Pour s'assurer cette supériorité
indiscutable, ils déployèrent une énergie
étonnante, ne lésinant ni sur les hommes,
ni sur le matériel ; mais cela n'a ser-
vi à rien. — En même temps qu'une par-
tie des armées allemandes pouvait tenir en
échec la totalité des forces militaires de la
France et de l'Angleterre, nos soldats ont,
avec nos braves alliés, arrêté l'offensive
des armées de Broussilov et l'action de
brigandage de la Roumanie ; une partie
des troupes autrichiennes et hongroises a
suffi pour résister à toute la force italienne.
et une partie des armées bulgares a pu s'op-
poser à l'avance de l'armée bigarrée de Sa-
lonique. Enfin les Puissances centrales ont
encore trouvé la force de punir les Rou-
mains déloyaux. Nos ennemis paraissent
décidés à renouveler leurs attaques infruc-
tueuses. Si leurs chefs croient pouvoir pren-
dre devant leurs peuples et devant l'his-
toire une telle responsabilité, — soit,
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