Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 janvier 1917 02 janvier 1917
Description : 1917/01/02 (T5,N307). 1917/01/02 (T5,N307).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503248v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
N° 307
MINISTÈRES DE LA GUERRE
( E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 2 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Après avoir rem-
porté au début d'importants succès, la
grande offensive franco-anglaise de la Som-
me fut arrêtée au milieu de juillet. Dans
le mois a°ût, la lutte formidaible continue
sans interrupÜon; elle dure jusqu'à fin
novembre. Parmi les efforts de nos enne-
mis distinguer les attaques géné-
rales sur tout le front ou une large partie
du front, et les attaques locales pour s'em-
parer de points d'appui 'importants. Le ré-
sultat dans beaucoup de cas fut de petits
gains de terrain qui ont permis aux en-
npmio au prix de sacrifices effroyables, de
faire peu à peu reculer notre première li-
gne. Il était impossible que chaque progrès
ennemi ne nous causât pas des pertes en
hommes et parfois en matériel. Mais on
doit déclarer que les conquêtes de nos en-
nemis sont hors de proportion avec le
nombre considérable d'hommes engagés et
le matériel de guerre employé. Cette cons-
tatation est Particulièrement nette pour les
combats du mois d'août ; c'est alors que se
ropagea A chez nos ennemis cette idée :
l'avance de la Somme ne peut amener ce
que Ion espérait, la percée du front. Mais
l'arrêt de l'offensive de Broussilov, l'entrée
en guerre de la Roumanie, amenèrent la re-
prise de l'offensive de la Somme en sep-
tembre. Au début, Bapaume était le but que
s'étaient proposé les Anglais et Péronne
celui des Français; en septembre, les
Français modifient la direction générale de
leurs attaques, et se proposent d'atteindre
Bertincourt, se rapprochant des Anglais.
Au sud de la Somme, ils cherchent à élar-
Chaulnes ers le Sud et à atteindre
et Dénié 7 Vermandovillers et le 17 Berny
et Deniécourt. En novembre ne se livrè-
tent Plus que des n novembre ne se livrè-
Ztg., 28.12. S combats locaux. — Kôln.
Front roumain. Presque toute la Va-
la chie est occupée par nos troupes, et nos
régiments tiennent depuis le 15 décembre
des positions au nord-est de la vieille ville
épiscopale de Buzeu, le long de la ligne de
chemin de fer qui va de Lemberg à Cons-
tatitza. Nous en sommes au point où, avec
les Alpes de Transylvanie, la frontière rou-
mano-hongroise se dirige vers le Nord et
où le chemin est ouvert vers la Moldavie.
Après la libération de la Transylvanie et
les combats pour les passages des monta-
gnes, le tro]Pî11!0 stade de la campagne
de R m'I'e est ainsi terminé glorieuse-
ment par armée de Falkenhayn. Cette ar-
mée qui avant le 11 novembre avait à tenir
le front depuis Orsova jusqu'à la passe de
Bodza - sur une distance d'environ 350 ki-
lomètres - n'a plus maintenant qu'un
f ront d'environ 80 kilom., des montagnes
jusqu'au Buzeu. En moins d'un mois un
pays fut conquis et une armée ennemie
écrasée. — En Roumanie, du 1er au 10 dé-
cembre, la neuvième armée a fait plus de
60.000 prisonniers et pris 125 canons et 115
mitrailleuses ; du 10 au 19 sont venus s'ad-
joindre 12.000 prisonniers nouveaux. Il est
difficile d'abriter et de garder les masses
énormes qui se rendent. Les Russes vinrent
bien au secours des Roumains et déjà à
Buzeu on fit des prisonniers russes. —
(Dr Max Osborn) Köln. Ztg., 28.12.
Considérations d'ensemble. — Une fois
la Roumanie conquise, ce qui est imminent,
les Austro-Allemands ne se lanceront pas
contre la Russie, car ils la considèrent
comme vaincue, et les faits donnent raison
à cette opinion. Ils n'attaqueront pas non
plus en Macédoine, parce que Sarrail n'est,
à leurs yeux, qu'un ennemi de peu d'impor-
tance. L'offensive brutale, énergique, déci-
sive, se déclanchera contre l'Italie, nation
d'une psychologie analogue à la nôtre et où,
si les tentatives de paix échouent, le peu-
ple demandera grâce dès qu'il saura que
les troupes austro-allemandes s'avancent
victorieuses. — Correo espanol, 26.12.
QUESTIONS SANITAIRES
Le capitaine Marris a découvert un pro-
cédé qui permet le diagnostic précoce de la
fièvre typhoïde. Il a observé que dans les
premières phases de la maladie l'atropine
a peu d'influence sur le pouls ou n'en a pas
du tout. Sa méthode a été mise à l'épreuve
et elle est maintenant adoptée. — Broad
Arrow, 27.12.
COMMANDEMENT
France. — C'est la décision personnelle
du maréchal Joffre qui a changé le cours
de la plus grande guerre de tous les temps,
et sauvé l'Europe en même temps que la
France. Nous croyons fermement que l'his-
toire ne diminuera pas, mais au contraire
accroîtra l'importance que nous assignons
à la bataille de la Marne et la regardera
comme l'un de ces combats décisifs qui ont
fixé le sort de l'humanité. — (Ed.) Daily Te-
legraph, 29.12.
— Parmi les généraux des Alliés, il y en
a un que l'opinion mondiale a toujours
placé sur un piédestal et proclamé éminent
entre tous. C'est le général Joffre. Le défunt
Kitchener lui-mme a dû s'incliner devant
lui. L'opinion générale était que la France
n'avait pas produit de plus grand génie
militaire depuis Napoléon Ier. Une anecdote
raconte que Hindenburg, sur le point de
prendre le commandement du front orien-
tal, répondit à un interlocuteur qui lui de-
mandait quel général il aimerait le mieux
emmener avec lui : « Joffre ». Cependant,
Joffre ne semble plus donner toute satisfac-
tion aux Français. Mais son insuccès n'est
peut-être pas autant sa faute, que celle de
ses ennemis. L'Angleterre fortifie peut-être
sa cause en la confiant à Lloyd George. La
France ne peut qu'affaiblir la sienne en se
privant de son plus grand général. — New-
Yorker Staats Ztg., 7.12.
— Le général Joffre, au moment où le
commandement en chef lui est enlevé, re-
çoit, comme dans des circonstances analo-
gues le maréchal French, la plus haute
distinction que son pays puisse lui confé-
rer. Dans les deux cas, cette nomination
ne peut tromper l'étranger : ce ne sont
pas des succès qui amenèrent des change-
ments dans le haut commandement des ar-
mées françaises et anglaises, mais bien
des espérances déçues. Que Joffre ait été
un général habile, nul ne le peut contester.
mais son pays estime que lui firent défaut
l'esprit de décision, l'ingéniosité créatrice
et le courage d'un Hindenburg ne se lais-
sant effrayer par aucun risque, toutes qua-
lités reconnues par sa patrie comme néces-
saires au salut commun. — Lokal-Anzeiger,
27.12.
MORAL DES TROUPES
France. — Dans la Neue Zürcher Ztg.,
28.12, le Dr Max Müllier décrit du front
français de la Somme la forme que prend
la guerre actuelle, la vie intense des routes
à proximité du front, la prépondérance de
la machine sur l'homme, etc. On serait tenté
de croire que la guerre va s'industrialiser
encore davantage, que les engins de guerre
vont suppléer de plus en plus à l'initiative
individuelle. Erreur : le perfectionnement
des moyens de combat a des limites, qu'il
est bien près d'atteindre ; il y aura un mo-
ment où la volonté humaine triomphera
des machines les plus puissantes. Ce triom-
phe ne se manifestera pas par la conclu-
sion prochaine de la paix, mais bien par
un sursaut de l'énergie française, par un
événement analogue à la bataille de la
Marne. Toutes les classes du peuple, toute
l'armée française veut un succès décisif.
Quand l'écho des propositions de paix est
parvenu dans les tranchées de première
ligne tous ont été -unanimes à dire : « Ce
n'est pas pour cette paix-là que nous com-
battons et que nos camarades sont tom-
bés ».
RECRUTEMENT, EFFECTIFS
Finlande. — A Haparanda 4.000 Finlan-
dais se sont fait inscrire pour combattre
dans les rangs de l'armée russe. — Vader-
land, 20.12.
Espagne. — D'après un décret publié
dans la Gaceta [journal officiel], le contin-
gent à recruter sera de 40.000 hommes
pour toute l'Espagne, y compris les Baléa-
res et les Canaries, et non de 75.000 hom-
mes comme il avait été décrété le 1er octo-
bre dernier. — Vanguardia, 28.12.
Front oriental. — Le front oriental qui
avait une étendue de 2.340 verstes en sep-
tembre 1916, lors de l'invasion de la Tran-
sylvanie, n'en a plus actuellement que 1.750;
il s'est donc raccourci de 600 verstes envi-
ron. L'armée ennemie qui opère sur ce
MINISTÈRES DE LA GUERRE
( E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 2 janvier 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Après avoir rem-
porté au début d'importants succès, la
grande offensive franco-anglaise de la Som-
me fut arrêtée au milieu de juillet. Dans
le mois a°ût, la lutte formidaible continue
sans interrupÜon; elle dure jusqu'à fin
novembre. Parmi les efforts de nos enne-
mis distinguer les attaques géné-
rales sur tout le front ou une large partie
du front, et les attaques locales pour s'em-
parer de points d'appui 'importants. Le ré-
sultat dans beaucoup de cas fut de petits
gains de terrain qui ont permis aux en-
npmio au prix de sacrifices effroyables, de
faire peu à peu reculer notre première li-
gne. Il était impossible que chaque progrès
ennemi ne nous causât pas des pertes en
hommes et parfois en matériel. Mais on
doit déclarer que les conquêtes de nos en-
nemis sont hors de proportion avec le
nombre considérable d'hommes engagés et
le matériel de guerre employé. Cette cons-
tatation est Particulièrement nette pour les
combats du mois d'août ; c'est alors que se
ropagea A chez nos ennemis cette idée :
l'avance de la Somme ne peut amener ce
que Ion espérait, la percée du front. Mais
l'arrêt de l'offensive de Broussilov, l'entrée
en guerre de la Roumanie, amenèrent la re-
prise de l'offensive de la Somme en sep-
tembre. Au début, Bapaume était le but que
s'étaient proposé les Anglais et Péronne
celui des Français; en septembre, les
Français modifient la direction générale de
leurs attaques, et se proposent d'atteindre
Bertincourt, se rapprochant des Anglais.
Au sud de la Somme, ils cherchent à élar-
Chaulnes ers le Sud et à atteindre
et Dénié 7 Vermandovillers et le 17 Berny
et Deniécourt. En novembre ne se livrè-
tent Plus que des n novembre ne se livrè-
Ztg., 28.12. S combats locaux. — Kôln.
Front roumain. Presque toute la Va-
la chie est occupée par nos troupes, et nos
régiments tiennent depuis le 15 décembre
des positions au nord-est de la vieille ville
épiscopale de Buzeu, le long de la ligne de
chemin de fer qui va de Lemberg à Cons-
tatitza. Nous en sommes au point où, avec
les Alpes de Transylvanie, la frontière rou-
mano-hongroise se dirige vers le Nord et
où le chemin est ouvert vers la Moldavie.
Après la libération de la Transylvanie et
les combats pour les passages des monta-
gnes, le tro]Pî11!0 stade de la campagne
de R m'I'e est ainsi terminé glorieuse-
ment par armée de Falkenhayn. Cette ar-
mée qui avant le 11 novembre avait à tenir
le front depuis Orsova jusqu'à la passe de
Bodza - sur une distance d'environ 350 ki-
lomètres - n'a plus maintenant qu'un
f ront d'environ 80 kilom., des montagnes
jusqu'au Buzeu. En moins d'un mois un
pays fut conquis et une armée ennemie
écrasée. — En Roumanie, du 1er au 10 dé-
cembre, la neuvième armée a fait plus de
60.000 prisonniers et pris 125 canons et 115
mitrailleuses ; du 10 au 19 sont venus s'ad-
joindre 12.000 prisonniers nouveaux. Il est
difficile d'abriter et de garder les masses
énormes qui se rendent. Les Russes vinrent
bien au secours des Roumains et déjà à
Buzeu on fit des prisonniers russes. —
(Dr Max Osborn) Köln. Ztg., 28.12.
Considérations d'ensemble. — Une fois
la Roumanie conquise, ce qui est imminent,
les Austro-Allemands ne se lanceront pas
contre la Russie, car ils la considèrent
comme vaincue, et les faits donnent raison
à cette opinion. Ils n'attaqueront pas non
plus en Macédoine, parce que Sarrail n'est,
à leurs yeux, qu'un ennemi de peu d'impor-
tance. L'offensive brutale, énergique, déci-
sive, se déclanchera contre l'Italie, nation
d'une psychologie analogue à la nôtre et où,
si les tentatives de paix échouent, le peu-
ple demandera grâce dès qu'il saura que
les troupes austro-allemandes s'avancent
victorieuses. — Correo espanol, 26.12.
QUESTIONS SANITAIRES
Le capitaine Marris a découvert un pro-
cédé qui permet le diagnostic précoce de la
fièvre typhoïde. Il a observé que dans les
premières phases de la maladie l'atropine
a peu d'influence sur le pouls ou n'en a pas
du tout. Sa méthode a été mise à l'épreuve
et elle est maintenant adoptée. — Broad
Arrow, 27.12.
COMMANDEMENT
France. — C'est la décision personnelle
du maréchal Joffre qui a changé le cours
de la plus grande guerre de tous les temps,
et sauvé l'Europe en même temps que la
France. Nous croyons fermement que l'his-
toire ne diminuera pas, mais au contraire
accroîtra l'importance que nous assignons
à la bataille de la Marne et la regardera
comme l'un de ces combats décisifs qui ont
fixé le sort de l'humanité. — (Ed.) Daily Te-
legraph, 29.12.
— Parmi les généraux des Alliés, il y en
a un que l'opinion mondiale a toujours
placé sur un piédestal et proclamé éminent
entre tous. C'est le général Joffre. Le défunt
Kitchener lui-mme a dû s'incliner devant
lui. L'opinion générale était que la France
n'avait pas produit de plus grand génie
militaire depuis Napoléon Ier. Une anecdote
raconte que Hindenburg, sur le point de
prendre le commandement du front orien-
tal, répondit à un interlocuteur qui lui de-
mandait quel général il aimerait le mieux
emmener avec lui : « Joffre ». Cependant,
Joffre ne semble plus donner toute satisfac-
tion aux Français. Mais son insuccès n'est
peut-être pas autant sa faute, que celle de
ses ennemis. L'Angleterre fortifie peut-être
sa cause en la confiant à Lloyd George. La
France ne peut qu'affaiblir la sienne en se
privant de son plus grand général. — New-
Yorker Staats Ztg., 7.12.
— Le général Joffre, au moment où le
commandement en chef lui est enlevé, re-
çoit, comme dans des circonstances analo-
gues le maréchal French, la plus haute
distinction que son pays puisse lui confé-
rer. Dans les deux cas, cette nomination
ne peut tromper l'étranger : ce ne sont
pas des succès qui amenèrent des change-
ments dans le haut commandement des ar-
mées françaises et anglaises, mais bien
des espérances déçues. Que Joffre ait été
un général habile, nul ne le peut contester.
mais son pays estime que lui firent défaut
l'esprit de décision, l'ingéniosité créatrice
et le courage d'un Hindenburg ne se lais-
sant effrayer par aucun risque, toutes qua-
lités reconnues par sa patrie comme néces-
saires au salut commun. — Lokal-Anzeiger,
27.12.
MORAL DES TROUPES
France. — Dans la Neue Zürcher Ztg.,
28.12, le Dr Max Müllier décrit du front
français de la Somme la forme que prend
la guerre actuelle, la vie intense des routes
à proximité du front, la prépondérance de
la machine sur l'homme, etc. On serait tenté
de croire que la guerre va s'industrialiser
encore davantage, que les engins de guerre
vont suppléer de plus en plus à l'initiative
individuelle. Erreur : le perfectionnement
des moyens de combat a des limites, qu'il
est bien près d'atteindre ; il y aura un mo-
ment où la volonté humaine triomphera
des machines les plus puissantes. Ce triom-
phe ne se manifestera pas par la conclu-
sion prochaine de la paix, mais bien par
un sursaut de l'énergie française, par un
événement analogue à la bataille de la
Marne. Toutes les classes du peuple, toute
l'armée française veut un succès décisif.
Quand l'écho des propositions de paix est
parvenu dans les tranchées de première
ligne tous ont été -unanimes à dire : « Ce
n'est pas pour cette paix-là que nous com-
battons et que nos camarades sont tom-
bés ».
RECRUTEMENT, EFFECTIFS
Finlande. — A Haparanda 4.000 Finlan-
dais se sont fait inscrire pour combattre
dans les rangs de l'armée russe. — Vader-
land, 20.12.
Espagne. — D'après un décret publié
dans la Gaceta [journal officiel], le contin-
gent à recruter sera de 40.000 hommes
pour toute l'Espagne, y compris les Baléa-
res et les Canaries, et non de 75.000 hom-
mes comme il avait été décrété le 1er octo-
bre dernier. — Vanguardia, 28.12.
Front oriental. — Le front oriental qui
avait une étendue de 2.340 verstes en sep-
tembre 1916, lors de l'invasion de la Tran-
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