Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-02-01
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 01 février 1890 01 février 1890
Description : 1890/02/01 (A3,N58)-1890/02/08. 1890/02/01 (A3,N58)-1890/02/08.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6242139m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
TROISIÈME ANNEE. — N° 58 Prix : 5 Centimes
Du 1er au 8 février 1890.
L'ATTAQUE
Organe ]ae!bciorn.;eCti8Lir»e Anarchiste
PARAISSANT LE SAMEDI
ABONNEMENTS
fr -
UN AN 5 fr.
Six MOIS • s*h'-
TROIS Mois 1 fr. 50
Les Annonces sont tl'aitées à forfait aux bureaux
du Journal
- .- - u --~ - - --
Rédacteur délégué :
EENESTGEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
120, RUE LAFAYETTE, 120
Secrétaire délégue : S. MOUGIN.
Vieux bonzes
Quand je suis à table, en compa-
gnie do bons bougres et de gentilles
bougresses, je ne m'égare jamais dans
les sentiers épineux des diseussions
politiques ou sociologiques sur les-
quelles, au bout d'un quart d'heure, les
gens les plus civilisés — surtout ceux-
là - en arrivent à se manger le nez.
J'estime, on effet, que même entre
la poire et le fromage, on a mieux à
faire.
Par exemple, je pincerai volontiers
la cuisse de ma voisine, lut-elle la
compagne, la femme, la sœur on la
fille de mon meilleur ami, voire de
mon hôte.
Dame ! écoutez donc, on n'est pas
des voitures-à-bras ! Et si. la satisfac-
tion dos besoins du ventre en fait
naître d'autres, la liberté de les satis-
faire (les besoins et même les ven-
tres) est d'essence anarchique. Nos
goûts, nos désirs ot nos besoins ont
la sagesse de marcher sur tout senti-
mentalisme, sur tous préjugés ; soyons
bienséants en ne leur imposant ni
contrainte, ni réglementation.
Je m'aperçois que ma plume dé-
raille. Si je fais comme elle en
joyeuse compagnie, le chien est que
cette compagnie-là ne se rencontre
pas tous les jours.
Ainsi, l'autre semaine, j'ai subi le
tête-à-tête le moins réjouissant que
l'on puisse imaginer. Durant deux
heures, un des plus vieux contempo-
rains d'Etienne Cabet — célèbre com-
muniste, dit-on, mort alors que j'en-
trais dans ma troisième année, ce
qui m'a toujours dispensé d'en appren-
dre bien long sur son compte — m'a
reproché, sur un ton amer quoique
ironique, de ne pouvoir expliquer
jusque dans ses minuties les rouages
et le modus vivendi de la Société
harmonique vers laquelle nous con-
duit l'Anarchie.
Et il secouait sa longue barbe d'Hel-
man le vieux, et il furorait :
— Il Les voilà bien ces jeunes pré-
somptueux ! il veulent aller plus vite
que nous; ils nous abandonnent dé-
daigneusement sur la route, nous
qui la leur avons tracée ; nous qui en
avons chassé les Suisses, Charles X,
Louis-Philippe et Badinguet; qui
l'avons arrosée de notre sang en 89,
en 1830, en Qua-ran-te- Huit, en 71.
— Eh! bon dieu! nous le savons
fort bien. Vous en avez tant versé, de
ce sang, qu'il ne vous en reste plus.
11 reprenait :
« Nous qui avons étudié et discuté
saint Simon, dévore et admiré Char-
les Fourier, compris et approuvé Au-
guste Comte, encouragé Etienne Ca-
bet! nos maitres, les vôtres, quoi que
vous fassiez et disiez; car ce sont eux
les véritables pionniers de l'avenir,
eux qui ont tracé aux peuples la
vraie Voie (rien de celle de Daumas
en temps d'élections municipales).Re-
lisez Cabet, relisez ComLe, relisez
Fourier, ils résumenL toute la science
sociale, eux; ils exposent des systè-
mes économiques, eux; ils donnent
des formules, toutes les formules de
rénovation, eux; ils ont la vision nette
des sociétés futures, définissent les
relations des individus qui les compo-
seront, légifèrent préalablement sur
le travail, la production, l'échange,la
consommation, les besoins, les ten-
dances, les capacités, les attractions,
les destinées de ces heureux temps
qu'ils ont entrevus; ils savent aussi
où ils vont et rassurent ceux qui les
suivent. Leur plan de réorganisation
après la Révolution est tiré à triple
exemplaire et déposé entre les mains
de Lefrançais, de Vaillant et de
Guesde, leurs notaires.
— Dites-moi donc, érudit et pré-
voyant vieillard qui avez appris tant
de mirifiques choses dans les livres
de ces messieurs, qui savez ce que
feront les Sociétés dans les siècles à
veiiir, ne pourriez-vous nie dire ce
que vous penserez et ferez vous-même
au sein d'une société plus vieille seu-
lement d'un demi lustre ; moins en-
core : donnez-moi la formule alimen-
taire qui conviendra le mieux à votre
estomac d'alors? Impossible, n'est-ce
pas? Vous reconnaissez donc. que
l'être est modifiable, que les sociétés
le sont aussi et que chaque situation
nouvelle amène des besoins nouveaux
et crée des moyens de lutte différents.
Alors, pourquoi un plan?
L'hetman fumait comme une chan-
delle russe.
— Nous autres anarchistes, nous ne
regardons jamais derrière nous, nous
ne nous inspirons que des nécessités
présentes. Chaque étape a sa vie pro-
pre, nullement comparable à celle
des étapes antérieures. Le Pourquoi
et le Comment des choses accomplies
nous importent donc peu ; les hauts
faits des anciens nous endorment tout
comme les cours de morale à l'usage
de la jeunesse. -
Point n'est besoin de savoir par
cœur Fournier, le sentimentaliste
imagé et trop classificateur, pour de-
venir socialiste. Bon nombre de com-
pagnons n'ont jamais lu Bakounine
et n'en sont pas moins anarchistes
convaincus et ardents. Je le suis de-
venu sans m'être inspiré de Reclus
ou de Kropotkine.
Il nous a suffi, tout bonnement, aux
camarades et à moi, de lire dans
le grand livre, toujours ouvert, de
la vie quotidienne.
Votre grand tort à vous est de trop
commenter les temps anciens et d'i-
gnorer les nouveaux. Au revoir ! »
Le plus vieux des contemporains
d'Étienne Cabet s'en alla, les bras
vers le ciel, en éclatant comme un
fulminate ; tel le prophète dans les
rues de Jérusalem, au temps des noi-
res ingratitudes.
Une jeune femme nous écrivait il y
a peu de temps, au journal :
« Je suis désolée, car je suis mariée it un
homme qui n'a pas de testicules. Que dois-jo
faire ? »
Nous lui avons'répondu :
« Venez, ceux do l'Attaque en ont. »
La Révolution est comme cette
femme : elle veut être fécondée et
lâche les vieux bonzes qui n'en ont
plus pour aller aux jeunes qui en ont.
Ernest GEGOUT.
AUX VOTARDS
Grandes luttes de poissons à Neuilly
Tous LEs SOIRS: Lissagaray et Laur.
Batailles à coups de nageoires.
AQUARIUM GRATUIT
CHANSON D'ATTAQUE
CLAUDE GUEUX
A l'aurore, de sa mansarde
Il est parti, seul, salis espoir,
Sur la grand route il se hasarde
Où-donc ? Où sera-t-il ce soir ?
Il va toujours ; le vent fait rage -
Sous son souffle l'ouragan croît,
L'eau tombe à flots, c'est un orage.
— Et Claude Gueux n'a plus de toit !
Il a bien faim, car sur la route
Les pièces d'or ne poussent pas ;
Dans son bissac ni sou, ni croûte.
Il ne trouve rien sous ses pas t.
Il marche, la faim le tourmente,
Mais il est bien long le chemin,
Et toujours sa torture augmente.
— Car Claude Gueux n'a plus de pain
Lourdement va le misérable
Mâchant les racines des bois,
Car pas une âme charitable
Ne le secourut une fois.
Maudissant son sort, pauvre hère.
Ses pieds rougissent les sentiers,
La marque reste à chaque pierre.
— Claude Gueux n'a plus de souliers
Sombre, il s'asseoit sur une borne,
Que lui fait le printemps joyeux ?
Mais il reste seul et l'œil morne,
Phœbus en vain jette ses feux.
Il n'entend pas la villanelle
Des oiseaux, ni le ris moqueur
De la coquette jouvencelle.
— Car Claude Gueux n'a plus de caïur 1
,.
Quel est ce bruit '1 — C'est la canaille
Se levant; tous les ventres creux
S'unissant pour livrer bataille,
Criant à tous : « Mort aux heureux ! »
— Allons, lève-toi, prolétaire 1
Ton nom fait trembler le voleur,
Celui qui causa la misère.
Claude Gueux ! venge ta douleur 1
LÉO DEVENANCOURT.
; - —
LA
RÉVOLUTION FUTURE
Pour pénétrer dans la connaissance
des théories communistes-anarchistes,
il faut se débarrasser avant tout d'une
illusion qui l'ait envisager à beaucoup
d'individus qui se disent révolution-
naires socialistes, la Révolution future
comme une simple reproduction des ré-
volutions politiques passées. De cette
illusion naissent, quand on leur expose
nos théories, une foule de raisons qu'ils
ne mettraient pas en avant s'ils se fai-
Du 1er au 8 février 1890.
L'ATTAQUE
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Rédacteur délégué :
EENESTGEGOUT
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Secrétaire délégue : S. MOUGIN.
Vieux bonzes
Quand je suis à table, en compa-
gnie do bons bougres et de gentilles
bougresses, je ne m'égare jamais dans
les sentiers épineux des diseussions
politiques ou sociologiques sur les-
quelles, au bout d'un quart d'heure, les
gens les plus civilisés — surtout ceux-
là - en arrivent à se manger le nez.
J'estime, on effet, que même entre
la poire et le fromage, on a mieux à
faire.
Par exemple, je pincerai volontiers
la cuisse de ma voisine, lut-elle la
compagne, la femme, la sœur on la
fille de mon meilleur ami, voire de
mon hôte.
Dame ! écoutez donc, on n'est pas
des voitures-à-bras ! Et si. la satisfac-
tion dos besoins du ventre en fait
naître d'autres, la liberté de les satis-
faire (les besoins et même les ven-
tres) est d'essence anarchique. Nos
goûts, nos désirs ot nos besoins ont
la sagesse de marcher sur tout senti-
mentalisme, sur tous préjugés ; soyons
bienséants en ne leur imposant ni
contrainte, ni réglementation.
Je m'aperçois que ma plume dé-
raille. Si je fais comme elle en
joyeuse compagnie, le chien est que
cette compagnie-là ne se rencontre
pas tous les jours.
Ainsi, l'autre semaine, j'ai subi le
tête-à-tête le moins réjouissant que
l'on puisse imaginer. Durant deux
heures, un des plus vieux contempo-
rains d'Etienne Cabet — célèbre com-
muniste, dit-on, mort alors que j'en-
trais dans ma troisième année, ce
qui m'a toujours dispensé d'en appren-
dre bien long sur son compte — m'a
reproché, sur un ton amer quoique
ironique, de ne pouvoir expliquer
jusque dans ses minuties les rouages
et le modus vivendi de la Société
harmonique vers laquelle nous con-
duit l'Anarchie.
Et il secouait sa longue barbe d'Hel-
man le vieux, et il furorait :
— Il Les voilà bien ces jeunes pré-
somptueux ! il veulent aller plus vite
que nous; ils nous abandonnent dé-
daigneusement sur la route, nous
qui la leur avons tracée ; nous qui en
avons chassé les Suisses, Charles X,
Louis-Philippe et Badinguet; qui
l'avons arrosée de notre sang en 89,
en 1830, en Qua-ran-te- Huit, en 71.
— Eh! bon dieu! nous le savons
fort bien. Vous en avez tant versé, de
ce sang, qu'il ne vous en reste plus.
11 reprenait :
« Nous qui avons étudié et discuté
saint Simon, dévore et admiré Char-
les Fourier, compris et approuvé Au-
guste Comte, encouragé Etienne Ca-
bet! nos maitres, les vôtres, quoi que
vous fassiez et disiez; car ce sont eux
les véritables pionniers de l'avenir,
eux qui ont tracé aux peuples la
vraie Voie (rien de celle de Daumas
en temps d'élections municipales).Re-
lisez Cabet, relisez ComLe, relisez
Fourier, ils résumenL toute la science
sociale, eux; ils exposent des systè-
mes économiques, eux; ils donnent
des formules, toutes les formules de
rénovation, eux; ils ont la vision nette
des sociétés futures, définissent les
relations des individus qui les compo-
seront, légifèrent préalablement sur
le travail, la production, l'échange,la
consommation, les besoins, les ten-
dances, les capacités, les attractions,
les destinées de ces heureux temps
qu'ils ont entrevus; ils savent aussi
où ils vont et rassurent ceux qui les
suivent. Leur plan de réorganisation
après la Révolution est tiré à triple
exemplaire et déposé entre les mains
de Lefrançais, de Vaillant et de
Guesde, leurs notaires.
— Dites-moi donc, érudit et pré-
voyant vieillard qui avez appris tant
de mirifiques choses dans les livres
de ces messieurs, qui savez ce que
feront les Sociétés dans les siècles à
veiiir, ne pourriez-vous nie dire ce
que vous penserez et ferez vous-même
au sein d'une société plus vieille seu-
lement d'un demi lustre ; moins en-
core : donnez-moi la formule alimen-
taire qui conviendra le mieux à votre
estomac d'alors? Impossible, n'est-ce
pas? Vous reconnaissez donc. que
l'être est modifiable, que les sociétés
le sont aussi et que chaque situation
nouvelle amène des besoins nouveaux
et crée des moyens de lutte différents.
Alors, pourquoi un plan?
L'hetman fumait comme une chan-
delle russe.
— Nous autres anarchistes, nous ne
regardons jamais derrière nous, nous
ne nous inspirons que des nécessités
présentes. Chaque étape a sa vie pro-
pre, nullement comparable à celle
des étapes antérieures. Le Pourquoi
et le Comment des choses accomplies
nous importent donc peu ; les hauts
faits des anciens nous endorment tout
comme les cours de morale à l'usage
de la jeunesse. -
Point n'est besoin de savoir par
cœur Fournier, le sentimentaliste
imagé et trop classificateur, pour de-
venir socialiste. Bon nombre de com-
pagnons n'ont jamais lu Bakounine
et n'en sont pas moins anarchistes
convaincus et ardents. Je le suis de-
venu sans m'être inspiré de Reclus
ou de Kropotkine.
Il nous a suffi, tout bonnement, aux
camarades et à moi, de lire dans
le grand livre, toujours ouvert, de
la vie quotidienne.
Votre grand tort à vous est de trop
commenter les temps anciens et d'i-
gnorer les nouveaux. Au revoir ! »
Le plus vieux des contemporains
d'Étienne Cabet s'en alla, les bras
vers le ciel, en éclatant comme un
fulminate ; tel le prophète dans les
rues de Jérusalem, au temps des noi-
res ingratitudes.
Une jeune femme nous écrivait il y
a peu de temps, au journal :
« Je suis désolée, car je suis mariée it un
homme qui n'a pas de testicules. Que dois-jo
faire ? »
Nous lui avons'répondu :
« Venez, ceux do l'Attaque en ont. »
La Révolution est comme cette
femme : elle veut être fécondée et
lâche les vieux bonzes qui n'en ont
plus pour aller aux jeunes qui en ont.
Ernest GEGOUT.
AUX VOTARDS
Grandes luttes de poissons à Neuilly
Tous LEs SOIRS: Lissagaray et Laur.
Batailles à coups de nageoires.
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CHANSON D'ATTAQUE
CLAUDE GUEUX
A l'aurore, de sa mansarde
Il est parti, seul, salis espoir,
Sur la grand route il se hasarde
Où-donc ? Où sera-t-il ce soir ?
Il va toujours ; le vent fait rage -
Sous son souffle l'ouragan croît,
L'eau tombe à flots, c'est un orage.
— Et Claude Gueux n'a plus de toit !
Il a bien faim, car sur la route
Les pièces d'or ne poussent pas ;
Dans son bissac ni sou, ni croûte.
Il ne trouve rien sous ses pas t.
Il marche, la faim le tourmente,
Mais il est bien long le chemin,
Et toujours sa torture augmente.
— Car Claude Gueux n'a plus de pain
Lourdement va le misérable
Mâchant les racines des bois,
Car pas une âme charitable
Ne le secourut une fois.
Maudissant son sort, pauvre hère.
Ses pieds rougissent les sentiers,
La marque reste à chaque pierre.
— Claude Gueux n'a plus de souliers
Sombre, il s'asseoit sur une borne,
Que lui fait le printemps joyeux ?
Mais il reste seul et l'œil morne,
Phœbus en vain jette ses feux.
Il n'entend pas la villanelle
Des oiseaux, ni le ris moqueur
De la coquette jouvencelle.
— Car Claude Gueux n'a plus de caïur 1
,.
Quel est ce bruit '1 — C'est la canaille
Se levant; tous les ventres creux
S'unissant pour livrer bataille,
Criant à tous : « Mort aux heureux ! »
— Allons, lève-toi, prolétaire 1
Ton nom fait trembler le voleur,
Celui qui causa la misère.
Claude Gueux ! venge ta douleur 1
LÉO DEVENANCOURT.
; - —
LA
RÉVOLUTION FUTURE
Pour pénétrer dans la connaissance
des théories communistes-anarchistes,
il faut se débarrasser avant tout d'une
illusion qui l'ait envisager à beaucoup
d'individus qui se disent révolution-
naires socialistes, la Révolution future
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