Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1889-11-16
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 16 novembre 1889 16 novembre 1889
Description : 1889/11/16 (A2,N52)-1889/11/23. 1889/11/16 (A2,N52)-1889/11/23.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6242134j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
- DEUXIÈME ANNEE. - No 52 Prix : & GentimeV Du 16 au 23 Novembre 1889.
L'ATTAQUE
Organe ]ael>.d.o3XLëLd.a.ix>é -A.rLa.rcla.iste
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après chaque deuxième envoi.
MYSTICISME
Au risque de passer pour un raseur
et même (l'encourir les foudres de
quelques pontifes prenant décidément
par trop leur blouse noire pour une
soutane, je ne cesserai de le répéter,
pour nous, anarchistes, l'écueil est
là.
« Le vingtième siècle sera mysti-
que », a dit un écrivain de l'école
symboliste.
Mystique, après Büchner et Mo-
leschott, après les admirables décou-
vertes de la science ! retomber de
Darwin à sainte Thérèse ! Quelle dé-
gringolade ! Pour si extravagant que
cela paraisse, ce péril nous menace.
Pour s'en convaincre, il suffit de jeter
les yeux autour de nous.
Que voyons-nous?
Les religions aux abois, prêtes à
chercher leur salut dans une incar-
nation quelconque.
Des sectes spiritualistes s'efforçant
de prendre pied sur tous les points
du globe.
Des masses soumises aux lois de
l'atavisme et au joug d'une éduca-
tion à rebours, impressionnables et
sentimentales à. l'excès, écœurées
d'ailleurs par le matérialisme gros-
sier et rien moins que scientifique des
dirigeants.
Un jeune peuple, la Russie, qui
pousse à vue d'œil et qui est appelé à
un rôle prépondérant, — peuple qui
pourra être admirable au prochain
siècle et, qui sait? régénérer 1' « Occi-
dent pourri », comme il nous appelle,
mais dont les tendances mystiques
seraient actuellement un danger mor-
tel si - elles ne trouvaient un contre-
poids.
Des révolutionnaires tellement las-
sés de la société présente que, per-
dant ce monde de vue, ils ne vivent
plus que dans l'Eden futur ; tellement
assoiffés d'idéal qu'ils en viennent à
croire à des principes cloués d'une
existence propre, à balbutier même
le mot spiritualisme (!) et à célébrer
des anniversaires quasi-religieux.
Il faut avoir le courage de le dire
hautement, au risque de froisser des
susceptibilités, cette commémoration
du supplice de Chicago, commémora-
tion qui menace de devenir chronique,
est un acte de dévotion analogue à
l'adoration de la vraie croix.
Ah ! ce n'est pas insulter à ces no-
bles victimes: Spies, Parsons, Engels,
Fishèr, Lingg et à ces trois autres
entrés vivants dans l'enfer du bagne :
Schwab, Niebe et Tielden; ce n'est
pas méconnaître l'héroïsme dont fi-
rent preuves ces champions de l'hu-
manité, que de crier : pas d'idolâtrie !
pas de cérémonial, même révolution-
naire, car c'est ainsi que naissent les
religions !
A quoi bon se prodlamer démolis-
seurs si c'est pour remplacer les pré-
jugés (ces principes) par des principes
(ces préjugés) et édifier des autels à
côté de ceux que nous abattons.
Savez-vous, compagnons, ce que
c'étaient que Jupiter, Neptune, Plu-
ton, dieux de l'antiquité, et Jésus qui
les remplaça? Des hommes en chair
et en os comme vous, meneurs de
foules, tyrans ou amis du peuple qui,
bientôt, les divinisa. Savez-vous ce
qu'étaient Pierre, Paul, Etienne, Po-
lycarpe et toute la Kyrielle des saints
de la mythologie chrétienne? Tout
simplement des révolutionnaires d'au-
trefois, suppliciés par les suppôts de
l'autorité qu'ils attaquaient et, comme
c'est la règle, idolâtrés après leur
mort par la foule qui les huait de leur
vivant.
Mieux vaudrait le sabre du plus
féroce dictateur, — car ce sabre on
pourrait le briser, — que le retour au
dogme et à la scolastique. L'autorité
matérielle, si haïssable qu'elle soit,
n'est rien en comparaison de l'asservis-
sement des cerveaux à un principe
imposé comme immuable et autour
duquel on ergoterait sans jamais oser
l'attaquer.
Il ne faut pas se le dissimuler :
nous sommes à une heure critique, à
cette heure où les pionniers de l'ave-
nir voient deux routes différentes s'al-
longer devant eux. L'anarchie serart-
elle révolutionnaire ou religieuse,
pratique dans la lutte ou autoritaire
dans l'évolution? Nous montrerons-
nous lescontinuateurs, plus conscients,
des Jacques et des Bagaudes ou les
descendants des Pères des conciles, à
la grande joie de Drumont qui, der-
rière nous, se frotte les mains ?
C.h. MALATO.
CHANSON D'ATTAQUE
La Rouge
Bois, chante et ris, être ignoble et fossile,
Bourgeois ventrte qu'engraissa Jean-lu-Gueux ;
Va, ribaude, vieux paillard imbécile
Et satisfais tes besoins çrajJUleltx.
Mais hâte-toi : eventre ta-sacochc,
Séme ton or, jouis t Seigneur brutal.
Voici la Rouge. en grondant elle approche
Et va sonner le glas du Capital.
Garde au cœur tes haines farouches
Peuple, qu'affame l'exploiteur.
Voici venir les escarmouches,
Puis le combat libérateur.
Et toi, bavard, mandataire infidèle,
Député-roi que n'atteint plus Thémis,
Détrousse-ilous ! Ton trône qui chancelle
Va s'écrouler sous les feux ennemis,
Abreuvé toi dans les flots du Pactole,
Car tu peux voir demain en tes palais
Sourdre la Rouge, invulnérable idole,
Venant tinter le glas des roitelets.
Garde au coeur tes haines farouche
Peuple, pour l'Etat oppressif :
C'est le moment où les cartouches
Crépitent gaîment dans l'air vif.
Le peuple enfin prépare la révolte
Qui doit briser les spectres et les rots;
Il veut, dit-il, Vabondante récolte
Du sol, l'outil, la mine et les grands bois.
La Liberté, c'est l'amallte qu'il rêve.
Pour l'obtenir, il t'appelle à grands cris,
Déesse Rouge, au formidable glaive,
Qui vas tonner au vieux monde : péris I
Garde au coeur tes haines farouches
PeuPle, que rançonnent les lois,
Et supprime les vieilles souches
D'où sortent les vtleurs bourgeois
S. MOUGlN,
CHEZ LES ÉLUS
il y a des gens qui, après avoir bien
bâfré s'en vont lentement à la Chambre
entre quatre ou cinq heures de l'après-
midi les jours de presse, souvent plus
tard, jamais plutôt. Là, ils achèvent de
ruminer en paix, et non contents d'ou-
blier leurs électeurs, s'oublient eux-
mêmes discrètement sur le velours des
fauteuils.
D'autres. n'ayant pu depuis leur
tendre enfance s'astreindre au moindre
travail, entre leurs repas, y viennent
continuer un assoupissant régime.
On en rencontre aussi qui, élevés par
de prévoyantes ménagères sont sortis
de table avec la iaimet l'apaisent avide-
ment au buffet que les bienfaisants
questeurs ont d'autant plus abondam-
ment pourvu qu'ils n'en ont pas payé la
note.
Certains mandataires, cédant géné-
reusement aux pressantes sollicitations
des maris do leurs amies ou des amis
de leurs femmes, ne franchissent l'en
ceinte sacrée que dans le but de leur
rapporter quelques douzaines de ces
demi-londrès qu'apprécient si fort les
électeurs influents,
Les nouveaux élus s'y amènent avec
des desseins plus ou moins avouables;
les réélus y reviennent avec des goûts
et des habitudes de plus en plus déplo-
rables. Les premiers y prennent des
airs de « petits chéris au Salon » et re-
gardent en merlans frits les vieilles lan-
goustes des tribunes: pour eux, la
Chambre n'est qu'un Aquarium d'A-
mour. Les seconds, à la démarche ser-
pentine, àla prunelle gélatineuse visent
moins haut et forment la queue de M.
le ministre : C'est la catégorie des plats-
culs qu'en tous temps, le suffrage uni-
versel — « cette sublime panachée dé-
couverte par l'illustre Ledru .Rollin dont
la statue sévère quoique de bon gout,
fait la gloire de la génération qui lui a
survécu et l'embellissement de l'une de
nos places publiques, écrivait un jour
le jurassique M. Bourgeois, député des
Petites-Chiettes » — a religieusement
respectée.
Puis, encombrant les couloirs, la
salle des Pas-Perdus, les anti-cham-
bres, les buvettes et les goguenots, un
régiment de blackboulés qui geignent
sur les rigueurs du sort, et, sans pu-
deur, quémandent déjà une petite
compensation; des journalistes qui
guignent d'autres croix que celles de
leur mère! de jeunes diplomates à la
recherché du la ministériel; des politi-
ciens en herbe qui prennent langue,
enfin un tas de loupiots appartenant à
ces diverses positions sociales ou Ú
d'autres et ont toujours soif !
L'ATTAQUE
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Au risque de passer pour un raseur
et même (l'encourir les foudres de
quelques pontifes prenant décidément
par trop leur blouse noire pour une
soutane, je ne cesserai de le répéter,
pour nous, anarchistes, l'écueil est
là.
« Le vingtième siècle sera mysti-
que », a dit un écrivain de l'école
symboliste.
Mystique, après Büchner et Mo-
leschott, après les admirables décou-
vertes de la science ! retomber de
Darwin à sainte Thérèse ! Quelle dé-
gringolade ! Pour si extravagant que
cela paraisse, ce péril nous menace.
Pour s'en convaincre, il suffit de jeter
les yeux autour de nous.
Que voyons-nous?
Les religions aux abois, prêtes à
chercher leur salut dans une incar-
nation quelconque.
Des sectes spiritualistes s'efforçant
de prendre pied sur tous les points
du globe.
Des masses soumises aux lois de
l'atavisme et au joug d'une éduca-
tion à rebours, impressionnables et
sentimentales à. l'excès, écœurées
d'ailleurs par le matérialisme gros-
sier et rien moins que scientifique des
dirigeants.
Un jeune peuple, la Russie, qui
pousse à vue d'œil et qui est appelé à
un rôle prépondérant, — peuple qui
pourra être admirable au prochain
siècle et, qui sait? régénérer 1' « Occi-
dent pourri », comme il nous appelle,
mais dont les tendances mystiques
seraient actuellement un danger mor-
tel si - elles ne trouvaient un contre-
poids.
Des révolutionnaires tellement las-
sés de la société présente que, per-
dant ce monde de vue, ils ne vivent
plus que dans l'Eden futur ; tellement
assoiffés d'idéal qu'ils en viennent à
croire à des principes cloués d'une
existence propre, à balbutier même
le mot spiritualisme (!) et à célébrer
des anniversaires quasi-religieux.
Il faut avoir le courage de le dire
hautement, au risque de froisser des
susceptibilités, cette commémoration
du supplice de Chicago, commémora-
tion qui menace de devenir chronique,
est un acte de dévotion analogue à
l'adoration de la vraie croix.
Ah ! ce n'est pas insulter à ces no-
bles victimes: Spies, Parsons, Engels,
Fishèr, Lingg et à ces trois autres
entrés vivants dans l'enfer du bagne :
Schwab, Niebe et Tielden; ce n'est
pas méconnaître l'héroïsme dont fi-
rent preuves ces champions de l'hu-
manité, que de crier : pas d'idolâtrie !
pas de cérémonial, même révolution-
naire, car c'est ainsi que naissent les
religions !
A quoi bon se prodlamer démolis-
seurs si c'est pour remplacer les pré-
jugés (ces principes) par des principes
(ces préjugés) et édifier des autels à
côté de ceux que nous abattons.
Savez-vous, compagnons, ce que
c'étaient que Jupiter, Neptune, Plu-
ton, dieux de l'antiquité, et Jésus qui
les remplaça? Des hommes en chair
et en os comme vous, meneurs de
foules, tyrans ou amis du peuple qui,
bientôt, les divinisa. Savez-vous ce
qu'étaient Pierre, Paul, Etienne, Po-
lycarpe et toute la Kyrielle des saints
de la mythologie chrétienne? Tout
simplement des révolutionnaires d'au-
trefois, suppliciés par les suppôts de
l'autorité qu'ils attaquaient et, comme
c'est la règle, idolâtrés après leur
mort par la foule qui les huait de leur
vivant.
Mieux vaudrait le sabre du plus
féroce dictateur, — car ce sabre on
pourrait le briser, — que le retour au
dogme et à la scolastique. L'autorité
matérielle, si haïssable qu'elle soit,
n'est rien en comparaison de l'asservis-
sement des cerveaux à un principe
imposé comme immuable et autour
duquel on ergoterait sans jamais oser
l'attaquer.
Il ne faut pas se le dissimuler :
nous sommes à une heure critique, à
cette heure où les pionniers de l'ave-
nir voient deux routes différentes s'al-
longer devant eux. L'anarchie serart-
elle révolutionnaire ou religieuse,
pratique dans la lutte ou autoritaire
dans l'évolution? Nous montrerons-
nous lescontinuateurs, plus conscients,
des Jacques et des Bagaudes ou les
descendants des Pères des conciles, à
la grande joie de Drumont qui, der-
rière nous, se frotte les mains ?
C.h. MALATO.
CHANSON D'ATTAQUE
La Rouge
Bois, chante et ris, être ignoble et fossile,
Bourgeois ventrte qu'engraissa Jean-lu-Gueux ;
Va, ribaude, vieux paillard imbécile
Et satisfais tes besoins çrajJUleltx.
Mais hâte-toi : eventre ta-sacochc,
Séme ton or, jouis t Seigneur brutal.
Voici la Rouge. en grondant elle approche
Et va sonner le glas du Capital.
Garde au cœur tes haines farouches
Peuple, qu'affame l'exploiteur.
Voici venir les escarmouches,
Puis le combat libérateur.
Et toi, bavard, mandataire infidèle,
Député-roi que n'atteint plus Thémis,
Détrousse-ilous ! Ton trône qui chancelle
Va s'écrouler sous les feux ennemis,
Abreuvé toi dans les flots du Pactole,
Car tu peux voir demain en tes palais
Sourdre la Rouge, invulnérable idole,
Venant tinter le glas des roitelets.
Garde au coeur tes haines farouche
Peuple, pour l'Etat oppressif :
C'est le moment où les cartouches
Crépitent gaîment dans l'air vif.
Le peuple enfin prépare la révolte
Qui doit briser les spectres et les rots;
Il veut, dit-il, Vabondante récolte
Du sol, l'outil, la mine et les grands bois.
La Liberté, c'est l'amallte qu'il rêve.
Pour l'obtenir, il t'appelle à grands cris,
Déesse Rouge, au formidable glaive,
Qui vas tonner au vieux monde : péris I
Garde au coeur tes haines farouches
PeuPle, que rançonnent les lois,
Et supprime les vieilles souches
D'où sortent les vtleurs bourgeois
S. MOUGlN,
CHEZ LES ÉLUS
il y a des gens qui, après avoir bien
bâfré s'en vont lentement à la Chambre
entre quatre ou cinq heures de l'après-
midi les jours de presse, souvent plus
tard, jamais plutôt. Là, ils achèvent de
ruminer en paix, et non contents d'ou-
blier leurs électeurs, s'oublient eux-
mêmes discrètement sur le velours des
fauteuils.
D'autres. n'ayant pu depuis leur
tendre enfance s'astreindre au moindre
travail, entre leurs repas, y viennent
continuer un assoupissant régime.
On en rencontre aussi qui, élevés par
de prévoyantes ménagères sont sortis
de table avec la iaimet l'apaisent avide-
ment au buffet que les bienfaisants
questeurs ont d'autant plus abondam-
ment pourvu qu'ils n'en ont pas payé la
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Certains mandataires, cédant géné-
reusement aux pressantes sollicitations
des maris do leurs amies ou des amis
de leurs femmes, ne franchissent l'en
ceinte sacrée que dans le but de leur
rapporter quelques douzaines de ces
demi-londrès qu'apprécient si fort les
électeurs influents,
Les nouveaux élus s'y amènent avec
des desseins plus ou moins avouables;
les réélus y reviennent avec des goûts
et des habitudes de plus en plus déplo-
rables. Les premiers y prennent des
airs de « petits chéris au Salon » et re-
gardent en merlans frits les vieilles lan-
goustes des tribunes: pour eux, la
Chambre n'est qu'un Aquarium d'A-
mour. Les seconds, à la démarche ser-
pentine, àla prunelle gélatineuse visent
moins haut et forment la queue de M.
le ministre : C'est la catégorie des plats-
culs qu'en tous temps, le suffrage uni-
versel — « cette sublime panachée dé-
couverte par l'illustre Ledru .Rollin dont
la statue sévère quoique de bon gout,
fait la gloire de la génération qui lui a
survécu et l'embellissement de l'une de
nos places publiques, écrivait un jour
le jurassique M. Bourgeois, député des
Petites-Chiettes » — a religieusement
respectée.
Puis, encombrant les couloirs, la
salle des Pas-Perdus, les anti-cham-
bres, les buvettes et les goguenots, un
régiment de blackboulés qui geignent
sur les rigueurs du sort, et, sans pu-
deur, quémandent déjà une petite
compensation; des journalistes qui
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