Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1889-11-09
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 09 novembre 1889 09 novembre 1889
Description : 1889/11/09 (A2,N51)-1889/11/16. 1889/11/09 (A2,N51)-1889/11/16.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62421334
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
DEUXIÈME ANNEE. - N° 51 Prix : ft BMkaiitor,
DE, UXIÈ, MI' , A114NEE~. - N- 51 PrLx: : & -A -L -1» ièq -z
Du 9 au 16 Novembre 1889.
L'ATTAQUE
Organe li.el)d.om.a.<^,8Liaî,e .ALixgvpolxiste
PARAISSANT SAMÊDI i
ABONNEMENTS
UN AN. * - 5 fr.
Six MOIS 3 fr.
THOIS MOIS., * fr. 50
1
Les Annonces sont traitées à forfait aux bureaux
du Journal
Rédacteur délégué:
ERNEST GEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
120, RUE LAFAYETTE, t20
Secrétaire délégué : S. MOUGIN,
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de leur abonnement, et nos déposi-
taires de nous- régler régulièrement
après chaque deuxième envoi.
Grèves Partielles et Grève Générale
« L'Attaque » n'a pas encore parlé
des récentes grèves qui ont été éclaté
dans le Nord, parce que les revendi-
cations des ouvriers du pays noir,
très modérées, le calme dont ils font
preuve font que ces grèves ne revè-
tent pas un caractère socialiste et ré-
volutionnaire, Quoiqu'il en soit nous
en disons quelques mots, car elles
démontrent que les travailleurs ne
veulent plus se laisser exploiter sans
protester.
Nous n'avons jamais été partisans
des grèves partielles, parce qu'elles
n'ont jamais rien produit. Après des
pourparlers avec les compagnies, so-
ciétés ou patrons, qui restent pres-
que toujours sans résultats, les tra-
vailleurs se remettent au travail sans
que leur situation soit en aucune Ja-
(:on améliorée. C'est un fait acquis;
point n'est besoin, par conséquent,
d'en parler plus longuement. Mais,
si les grèves partielles n'ont jamais
rien produit, nous connaissons un
moyen de faire rendre gorge aux ex-
ploiteurs : c'est la « grève générale. »
La grève générale qui sera comme la
préface delà Révolution sociale.
En effet, nous nous demandons ce
que feraient les patrons en présence
d'une cessation complète de tout tra-
vail. Ils mourraient de faim, malgré
les richesses qu'ils ont entassées au
détriment des ouvriers : ce qui prouve
que le travail est tout et que le capi-
tal n'est rien.
L'hiver approche, beaucoup de
çavailleurs seront forcément con-
damnés au chômage; que, dans les
ateliers, dans les usines, ceux des
ouvriers qui comprennent fassent
une propagande active en faveur de
cette idée. Quedans les cercles, cham-
bres syndicales, associations ouvriè-
res on discuté cette importante ques-
tion. Que dans les réunions publiques
les orateurs développent cette idée à
la tribune et l'on peut être sur d'ac-
quérir des résultats. On n'y arrivera
pas du premier coup, mais on aura
jeté la semence et on pourra s'atten-
dre à en récolter les fruits.
Nous développerons cette idée,
d'une façon plus complète, dans le
prochain numéro de « l'Attaquo, »
PAUL GILBERT.
———— e
A PINI
qu'une société basée sur le vol indi.-
viduel, sur l'égoïsme le plus étroit,
appuyée sur l'autorité la plus aveu-
gle, la plus inique, accuse d'être un
vulgaire malfaiteur ne cherchant, par
la désindividualisation de la propriété,
qu'à satisfaire ses besoins personnels,
et condamne à 20 ans de bagne;
A Pini, qui lui répond : « Je ne suis
pas un voleur, je suis un révolté qui
dis que tout est à tous »,
Nous tendons la main.
La rédaction.
P. S. — Dans le prochain numéro
nous dirons ce que fut et fit Pini.
CHANSON D'ATTAQUE
Pour faire un compagiion
Tu doutes camarade
Et crains de ne pouvoir,
En ce temps rétrograde,
Enseigner le savoir ?
En vidant chopinette,
Je vais mon vieux garçon,
Te donner la recette
Pour faire un compagnon.
Dis : la loi naturelle
Seule nous doit régir:
Toujours instruits par elle,
Nous, vivrons sans frémir.
Dis que Voiseau regrette
L'air pur, dans sa prison.
Et voilà la recette
Pour faire un compagnon
L'auteur de tous les crimes,
Dis que c'est l'exploiteur,
Son bagne !. Les victimes
En ont la hainè au coeur;
C'est la haine muette
Préparant son tison 1
Et voilà, la recette
Pour faire un compagnon.
Disencor le bien-être
Ne pourra s'obtenir,
OkVm refusant tout maître.
Tout Dieu pour nous bénir:
Dis que le vote jette
Des maîtres à foison :
Et voilà la recette
Pour faire un compagnon.
Dis que le mot patrie
Par le maître invente,
Entretient la furie
Contre l'humanité.
Dis qu'il faut qu'on rejette
Ce mot comme un poison :
Et voilà la recette
Pour faire un compagnon.
C. Radmn.
Vient de pai'iùU'o. à la librairie Inlerna-
~S~m~f-mih~'*'<1S!'!'~n't~Pt)~
SESSION, par Louise Michcl.
MALICES PROVINCIALES
Ce matin, en baguenaudant à la campa-
gne, je me suis trouvé nez à nez avec un
des plus habiles contempteurs de l'anar-
chie, M. Labat, ingénieur maritime, aca-
démicien à ses moments perdus et admi-
rateur de l'illustre tripatouilleur Raynal.
M. Labat est doué de superbes favoris
poivre et sel; quand ce malheureux est à
une tribune publique, -il pleure, il san-
glote, il s'inonde de ses propres larmes.
Il semblerait qu'il va mourir d'émotion,
de la joie de bien parler, car il s'exprime
bien, cet homme de science.
Oui, gémit-il, oui, ce sont les riches
qui nourrissent les pauvres. Sans les ri-
ches, pas de pauvres. Pas de pauvres sans
riches.
Cette éloquence rappelle gaiement
celle de l'amiral Cazauvieilh : Messieurs,
pas de marine sans marins, pas de marins
sans marine. (Applaudissements frénéti-
ques sur tous les bancs.)
M. Laljat a sous sa coupe un grand
nombre d'ouvriers qu'il exploite dru,
cela va sans dire. Ce suceur-là trouve na-
turel d'empocher avec prestesse les ruti-
lantes pièces de cent sous que ses escla-
ves lui gagnent.
En revanche, il leur donne seigneuria-
lement l'os de salaire à ronger. Mince
alors !
Ce patron a la prétention de terroriser
la petite ville de Lormont au pied de la-
quelle ses ateliers reposent. S'il pouvait
pulvériser le socialisme ou plutôt l'anar-
chie en deux secondes, quelle fête, mes
amis, quelle fête ! Le vin ruissellerait,
les canards aux navets abonderaiènt, les
dindes aux marrons se multiplieraient,
les hors-d'œuvre s'escaladeraient les uns
les autres, et Labat lui-même tendrait les
bras à une légère mèche.
J'ignore ce que les anarchistes lui ont
fait; il ne les aime guère, morbleu ! ven-
trebleu ! tète de biche !
Les anarchistes, ce sont des voleurs
(ils veulent l'abolition de la propriété in-
dividuelle avec toutes ses conséquences.)
Ces gredins sont de partageux; ils prê-
chent l'abolition de l'Etat, l'abstention
électorale, la suppression du patronat, la
disparition des capitalistes, c'est-à-dire
de l'argent, et je ne sais combien d'hor-
ribles choses encore.
Les anarchistes, ce sont des démons
.quio~pnt,~trat~de<<.~<)leur8,~-Ae~.i(b.,~
tous », d'« entretenus » les êtres privilé-
giés qui constituent la bourgeoisie.
— Concevez-vous de telles monstruo-
sités vous autres ?
Pauvre Labat, Labat de tous les pays,
jouissez, jouissez 1 Emplissez-vous la be-
daine à en crever, à la future « dégelée
sociale ».pas un de vos crimes ne sera ou-
blié, pas une de vos canailleries ne sera
méconnue, pas une de vos boucheries ne
sera négligée. Vos comptes seront réglés
une bonne fois pour toutes et devant l'Eu-
rope en feu, vos têtes de reptile seront
coupées aussi facilement que du pain.
Peuples, peuples, votre colère sera ter-
rible; rien ne vous résistera. Pas de pitié,
on n'en a pas pour vous. Pas de miséri-
corde, on vous saigne comme des mou-
tons.
Malheureusement, j'ai des appréhen-
sions : Aurez-vous l'énergie nécessaire
pour mener cette œuvre à bonne fin?
Vous êtes d'une faiblesse de séraphin et
peut-être gâterez-vous la Révolution.
Du sang dans les artères, trois mille
diables ! Du biceps, avachis que vous êtes,
et à l'assaut ! A bas la bourgeoisie !
Mourons pour l'anarchie, notre pensée
quotidienne.
Antoiniv ANTIGNAf:,
UN BONHOMME JOYEUX
Dans quatre jours, le 12 novembre, un
homme vêtu d'une longue blouse se pré-
sentera aux portes du Palais-Bourbon.
A l'instant où les portiers se dispose-
ront à lui barrer le passager l'homme sor-
tira d'une des poches de son sarrau de
toile Un objet quelconque, et aussitôt les
DE, UXIÈ, MI' , A114NEE~. - N- 51 PrLx: : & -A -L -1» ièq -z
Du 9 au 16 Novembre 1889.
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« L'Attaque » n'a pas encore parlé
des récentes grèves qui ont été éclaté
dans le Nord, parce que les revendi-
cations des ouvriers du pays noir,
très modérées, le calme dont ils font
preuve font que ces grèves ne revè-
tent pas un caractère socialiste et ré-
volutionnaire, Quoiqu'il en soit nous
en disons quelques mots, car elles
démontrent que les travailleurs ne
veulent plus se laisser exploiter sans
protester.
Nous n'avons jamais été partisans
des grèves partielles, parce qu'elles
n'ont jamais rien produit. Après des
pourparlers avec les compagnies, so-
ciétés ou patrons, qui restent pres-
que toujours sans résultats, les tra-
vailleurs se remettent au travail sans
que leur situation soit en aucune Ja-
(:on améliorée. C'est un fait acquis;
point n'est besoin, par conséquent,
d'en parler plus longuement. Mais,
si les grèves partielles n'ont jamais
rien produit, nous connaissons un
moyen de faire rendre gorge aux ex-
ploiteurs : c'est la « grève générale. »
La grève générale qui sera comme la
préface delà Révolution sociale.
En effet, nous nous demandons ce
que feraient les patrons en présence
d'une cessation complète de tout tra-
vail. Ils mourraient de faim, malgré
les richesses qu'ils ont entassées au
détriment des ouvriers : ce qui prouve
que le travail est tout et que le capi-
tal n'est rien.
L'hiver approche, beaucoup de
çavailleurs seront forcément con-
damnés au chômage; que, dans les
ateliers, dans les usines, ceux des
ouvriers qui comprennent fassent
une propagande active en faveur de
cette idée. Quedans les cercles, cham-
bres syndicales, associations ouvriè-
res on discuté cette importante ques-
tion. Que dans les réunions publiques
les orateurs développent cette idée à
la tribune et l'on peut être sur d'ac-
quérir des résultats. On n'y arrivera
pas du premier coup, mais on aura
jeté la semence et on pourra s'atten-
dre à en récolter les fruits.
Nous développerons cette idée,
d'une façon plus complète, dans le
prochain numéro de « l'Attaquo, »
PAUL GILBERT.
———— e
A PINI
qu'une société basée sur le vol indi.-
viduel, sur l'égoïsme le plus étroit,
appuyée sur l'autorité la plus aveu-
gle, la plus inique, accuse d'être un
vulgaire malfaiteur ne cherchant, par
la désindividualisation de la propriété,
qu'à satisfaire ses besoins personnels,
et condamne à 20 ans de bagne;
A Pini, qui lui répond : « Je ne suis
pas un voleur, je suis un révolté qui
dis que tout est à tous »,
Nous tendons la main.
La rédaction.
P. S. — Dans le prochain numéro
nous dirons ce que fut et fit Pini.
CHANSON D'ATTAQUE
Pour faire un compagiion
Tu doutes camarade
Et crains de ne pouvoir,
En ce temps rétrograde,
Enseigner le savoir ?
En vidant chopinette,
Je vais mon vieux garçon,
Te donner la recette
Pour faire un compagnon.
Dis : la loi naturelle
Seule nous doit régir:
Toujours instruits par elle,
Nous, vivrons sans frémir.
Dis que Voiseau regrette
L'air pur, dans sa prison.
Et voilà la recette
Pour faire un compagnon
L'auteur de tous les crimes,
Dis que c'est l'exploiteur,
Son bagne !. Les victimes
En ont la hainè au coeur;
C'est la haine muette
Préparant son tison 1
Et voilà, la recette
Pour faire un compagnon.
Disencor le bien-être
Ne pourra s'obtenir,
OkVm refusant tout maître.
Tout Dieu pour nous bénir:
Dis que le vote jette
Des maîtres à foison :
Et voilà la recette
Pour faire un compagnon.
Dis que le mot patrie
Par le maître invente,
Entretient la furie
Contre l'humanité.
Dis qu'il faut qu'on rejette
Ce mot comme un poison :
Et voilà la recette
Pour faire un compagnon.
C. Radmn.
Vient de pai'iùU'o. à la librairie Inlerna-
~S~m~f-mih~'*'<1S!'!'~n't~Pt)~
SESSION, par Louise Michcl.
MALICES PROVINCIALES
Ce matin, en baguenaudant à la campa-
gne, je me suis trouvé nez à nez avec un
des plus habiles contempteurs de l'anar-
chie, M. Labat, ingénieur maritime, aca-
démicien à ses moments perdus et admi-
rateur de l'illustre tripatouilleur Raynal.
M. Labat est doué de superbes favoris
poivre et sel; quand ce malheureux est à
une tribune publique, -il pleure, il san-
glote, il s'inonde de ses propres larmes.
Il semblerait qu'il va mourir d'émotion,
de la joie de bien parler, car il s'exprime
bien, cet homme de science.
Oui, gémit-il, oui, ce sont les riches
qui nourrissent les pauvres. Sans les ri-
ches, pas de pauvres. Pas de pauvres sans
riches.
Cette éloquence rappelle gaiement
celle de l'amiral Cazauvieilh : Messieurs,
pas de marine sans marins, pas de marins
sans marine. (Applaudissements frénéti-
ques sur tous les bancs.)
M. Laljat a sous sa coupe un grand
nombre d'ouvriers qu'il exploite dru,
cela va sans dire. Ce suceur-là trouve na-
turel d'empocher avec prestesse les ruti-
lantes pièces de cent sous que ses escla-
ves lui gagnent.
En revanche, il leur donne seigneuria-
lement l'os de salaire à ronger. Mince
alors !
Ce patron a la prétention de terroriser
la petite ville de Lormont au pied de la-
quelle ses ateliers reposent. S'il pouvait
pulvériser le socialisme ou plutôt l'anar-
chie en deux secondes, quelle fête, mes
amis, quelle fête ! Le vin ruissellerait,
les canards aux navets abonderaiènt, les
dindes aux marrons se multiplieraient,
les hors-d'œuvre s'escaladeraient les uns
les autres, et Labat lui-même tendrait les
bras à une légère mèche.
J'ignore ce que les anarchistes lui ont
fait; il ne les aime guère, morbleu ! ven-
trebleu ! tète de biche !
Les anarchistes, ce sont des voleurs
(ils veulent l'abolition de la propriété in-
dividuelle avec toutes ses conséquences.)
Ces gredins sont de partageux; ils prê-
chent l'abolition de l'Etat, l'abstention
électorale, la suppression du patronat, la
disparition des capitalistes, c'est-à-dire
de l'argent, et je ne sais combien d'hor-
ribles choses encore.
Les anarchistes, ce sont des démons
.quio~pnt,~trat~de<<.~<)leur8,~-Ae~.i(b.,~
tous », d'« entretenus » les êtres privilé-
giés qui constituent la bourgeoisie.
— Concevez-vous de telles monstruo-
sités vous autres ?
Pauvre Labat, Labat de tous les pays,
jouissez, jouissez 1 Emplissez-vous la be-
daine à en crever, à la future « dégelée
sociale ».pas un de vos crimes ne sera ou-
blié, pas une de vos canailleries ne sera
méconnue, pas une de vos boucheries ne
sera négligée. Vos comptes seront réglés
une bonne fois pour toutes et devant l'Eu-
rope en feu, vos têtes de reptile seront
coupées aussi facilement que du pain.
Peuples, peuples, votre colère sera ter-
rible; rien ne vous résistera. Pas de pitié,
on n'en a pas pour vous. Pas de miséri-
corde, on vous saigne comme des mou-
tons.
Malheureusement, j'ai des appréhen-
sions : Aurez-vous l'énergie nécessaire
pour mener cette œuvre à bonne fin?
Vous êtes d'une faiblesse de séraphin et
peut-être gâterez-vous la Révolution.
Du sang dans les artères, trois mille
diables ! Du biceps, avachis que vous êtes,
et à l'assaut ! A bas la bourgeoisie !
Mourons pour l'anarchie, notre pensée
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