Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1889-06-29
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 29 juin 1889 29 juin 1889
Description : 1889/06/29 (A2,N44)-1889/07/06. 1889/06/29 (A2,N44)-1889/07/06.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62421260
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
DEUXIÈME AN1\IÉE.'- No 44
Prix : M Centimes
r,, i i
Du 29 Juin au 6 Juillet 1889
L'ATTAQUE
C)rgane Socialiste iriév olutionnaîr©
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN. 5 fr.
Six MOIS 3 fr.
TROIS MOIS F fr. 50
Les Annonces sont traitées à forfait aux buraux
dit Journal
Rédacteur délégué :
ERNEST GEGOUT
RÉDAOTION & ADMINISTRATION
120, RUE LAFAYETTE, 120
Secrétaire délégué : S. MOUGIN.
LES ENDORMEUBS 1
La Grève des Cochers
Le parti socialiste est comme le cho-
colat Meunier : il blanchit en vieillis-
sant.
Déjà, la couleur pâlie de son dra-
peau — celui des rouges revendica-
tions — ne saurait eltaroucher le plus
paisible des Prudhommes et ne t'ait
que sourire maître Fliek
Quand il lui arrive de déambuler
tout le long des faubourgs où som-
meille encore la Révolution, ce n'est
n'est que bannières en poche, afin de
ménager la susceptibilité du taureau
ministériel.
Puis, atin de mieux imposer le pro-
gramme de ses puériles manifesta-
tions, afin de mieux enrayer toutes
tentatives de révolte de la part de
camarades qui commencent à « la
trouver mauvaise », les classés, les di-
rigeants, les chefs et les sous-chefs de
file de ce parti qui avait juré sur tous
les poignards du vieux Blanqui — un
anarchiste celui-là, dont ils se sou-
viennent parfois, mais qu'ils se gardent
bien d'imiter — liaine sans trêve et
sans merci à l'autorité, tous ces pas-
teurs de rouges ouailles, dis-je, dents
limées, ongles en poche, vont humble-
ment demander à cette même autorité,
le permis de circuler, lui répondant de
l'Ordre, de la Tranquillité et peut-
être bien aussi de la Vertu de leurs
suivants.
C'est ainsi qu'Eudes partit pour la
dernière fois vers les hauteurs du
Père-Lachaise sous l'escorte paisible
des révolutionnaires en Chambre —
je pourrais ajouter aussi en Conseil.
Et ces vertueuses concessions eus-
sent à ce moment déjà discrédité, à
tout jamais, Messieurs les socialistes,
non seulement auprès de leurs core-
ligionnaires absents, mais aussi des
bourgeois trembleurs, — ravis d'avoir
fait trembler à leur tour — sans l'en-
trée en scène inprévue de quelques
compagnons.
Les cerveaux, qui s'embourgeoisent,
qui s'encanaillent, deviennent, bien
vite, plus durs que le granit et l'exem-
ple anarchiste ne saurait plus y mor-
dre que la pioche.
Ceux qui ont su faire leur « trouée
révolutionnaire » (!) au Conseil muni-
cipal et à la Chambre — en attendant
qu'une formidable poussée de la So-
ciale leur ouvre glorieusement les por-
tes du Sénat.! — viennent de nous
en donner un nouvel exemple, en
eherehant, selon leur habitude, à en-
dormir la révolte des exploités.
Après bien des hésitations, concilia-
bules, réunions privées et publiques,
organisations de commissions, de dé-
légations. envois de rapports et de
suppliques aux gouvernants, démar-
ches auprès des pouvoirs élus, tenta-
tives de conciliation avec les patrons,
les camarades à « Cocotte » lassés,
impatients, affamés, révoltés, avaient
résolu et voté la grève générale.
Les Compagnies et les loueurs les
détroussaient impitoyablement, tout
en s'indignant qu'ils osassent réclamei
aux ruffians universels le plus modi-
que des pourboires.
Hélas! à cette heure, tout ce que la
Province et l'Étranger en purge ont
foiré sur Paris de vieux noceurs et de
jeunes drôlesses, de riches gagas et
d'exotiques morphinisées, d'abrutis et
d'exploiteurs, toutes les crapuleuses
créatures du dieu Capital enfin, re-
commencent à nous offrir le répu-
gnant spectacle de leurs sales carnes
traînées par celles de l'Urbaine et de
la Générale.
La salubrité et la sécurité publiques
sont, de nouveau atteintes, grâce à
l'action émolliente de deux ou trois
législateurs et d'un demi-quarteron
de municipaux.
Pauvres cochers! que n'avez-vous
fait votre besogne vous-mêmes, sans
demander conseil et appui à ceux qui,
depuis belle lurette, se sont essuyé
l'œil avec la formule hygiénique de
leur patron : Ni Dieu, ni maître !
Les révoltes ont-ils donc besoin de
porte-bannière, de donneurs d'avis et
de porte-parole?
Ne savent-ils pas que ceux qui se
proposent comme tels ne sont que
des autoritaires, et que les autoritai-
res ne peuvent supporter les affran-
chis?
Cent exemples précédents ne vous
ont-ils pas démontré tout le danger
que crée l'abandon des droits des tra-
vailleurs à d'ambitieux délégués, très
honorés de parler à « Monsieur le mi-
nistre » et ne recherchant l'aveugle
confiance de leurs commettants que
dans un but électoral? tout ce qu'il y
a également d'inconséquent, d'absurde
dans la croyance au dévouement de
politiciens rentes et gavésà vos frais?
Kst-ce (tile,toi-S (les périodesélectora-
les, l'abnégation de ces gens-là ne vous
convainct pas?
Combien d'entre eux ont refusé vos
suffrages, ou, élus, se sont démis vo-
lontairement de leur mandat?
Ne savez-vous pas que leur haine
contre nous, anarchistes, est née de
la nôtre contre ceux qui veulent être
« quelqu'un » au lieu de ne cher-
cher simplement qu'à faire « quelque
chose »?
Naïfs grévistes! vous aviez à peine
bu à la mamelle de la Révolte que
déjà ses nourrices sèches, les élus,
vous réclamaient pour le sevrage !
Votre défaite était inévitable.
Les grèves, sachez-le, ne portent
profit qu'à la condition d'être « sans
merci, jusqu'au bout.
Pacifiques, comme vous les prêchent
vos délégués et Messieurs de l'Hôtel-
de-Ville et du Palaislégislatif, elles ne
ressemblent qu'à des mutineries de
potaches ; leurs rigolardes processions
dans tous les carrefours ministériels
ne vous valent que bottes aux reins et
portes aux nez.
Puisque les ventres repus ont moins
d'oreilles que les ventres creux, lâchez
les arguments de tête et servez-vous
des arguments de poche.
Vous serez sûrs de vaincre.
ERNEST GEGOUT.
CHANSONS D'ATTAQUE
LA SEMEUSE
1
Je suis, semeuse infatigable,
Vieille de presque six cents ans,
Cependant, je suis vive, aimable,
Et plus fraîche que le printemps.
Je suis la chanson populaire,
Consolatrice des humains :
Couplets, refrains qui savent plaire.
Moi, je les sème à pleittés mains.
Je sème t je sème 1 Je sème 1
Les fiers couplets que le peuple aime ;
Je vais, semant dans tous les coeurs
Mes doux refrains consolateurs,
Et dans les âmes obsédée.,
Qu'au progrès on a sufermer,
Je sème le grain des idées.
Que l'avenir fera germer,
II
Quand survint la Nouvelle Pâques,
J'apparus, ange des sabbats;
Et menai pastoureaux et jacques
Drapeau rouge en tête aux combats.
A ma voix, délaissant la glébe,
Le serf courait sus au manoir.
Quand, dans les rêves de la plèbe
Ma voix avait semé l'espoir.
Je sème, etc.
111
Mais la révolte populaire,
Fut trahie et vaincue, hélas t
Il fallut bien alors se taire
Et ne plus chanter que tout bas.
C'est alors que mes pastourelles
Prirent leur volée à leur tour,
Et dans chaumières et tourelles
Semèrent des refrains d'amour.
Je sème, etc.
IV
Puis, lasse de chanter au mOllde,
Les amours, les fleurs, et les bois,
Dans les temps de Ligue et de Fronde
Je raillais ministres et rois,
On me vit, caustique et cruelle,
Changer en fouet mon tambourin
Et giffler d'un cou de mon aile
Le Valois st le Mazarin.
Je sème, etc.
V
Puis survient la sublime année,
Le volcan fait éruption,
Aux yeux de T Europe étonnée
Surgit la Révolution.
Prix : M Centimes
r,, i i
Du 29 Juin au 6 Juillet 1889
L'ATTAQUE
C)rgane Socialiste iriév olutionnaîr©
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN. 5 fr.
Six MOIS 3 fr.
TROIS MOIS F fr. 50
Les Annonces sont traitées à forfait aux buraux
dit Journal
Rédacteur délégué :
ERNEST GEGOUT
RÉDAOTION & ADMINISTRATION
120, RUE LAFAYETTE, 120
Secrétaire délégué : S. MOUGIN.
LES ENDORMEUBS 1
La Grève des Cochers
Le parti socialiste est comme le cho-
colat Meunier : il blanchit en vieillis-
sant.
Déjà, la couleur pâlie de son dra-
peau — celui des rouges revendica-
tions — ne saurait eltaroucher le plus
paisible des Prudhommes et ne t'ait
que sourire maître Fliek
Quand il lui arrive de déambuler
tout le long des faubourgs où som-
meille encore la Révolution, ce n'est
n'est que bannières en poche, afin de
ménager la susceptibilité du taureau
ministériel.
Puis, atin de mieux imposer le pro-
gramme de ses puériles manifesta-
tions, afin de mieux enrayer toutes
tentatives de révolte de la part de
camarades qui commencent à « la
trouver mauvaise », les classés, les di-
rigeants, les chefs et les sous-chefs de
file de ce parti qui avait juré sur tous
les poignards du vieux Blanqui — un
anarchiste celui-là, dont ils se sou-
viennent parfois, mais qu'ils se gardent
bien d'imiter — liaine sans trêve et
sans merci à l'autorité, tous ces pas-
teurs de rouges ouailles, dis-je, dents
limées, ongles en poche, vont humble-
ment demander à cette même autorité,
le permis de circuler, lui répondant de
l'Ordre, de la Tranquillité et peut-
être bien aussi de la Vertu de leurs
suivants.
C'est ainsi qu'Eudes partit pour la
dernière fois vers les hauteurs du
Père-Lachaise sous l'escorte paisible
des révolutionnaires en Chambre —
je pourrais ajouter aussi en Conseil.
Et ces vertueuses concessions eus-
sent à ce moment déjà discrédité, à
tout jamais, Messieurs les socialistes,
non seulement auprès de leurs core-
ligionnaires absents, mais aussi des
bourgeois trembleurs, — ravis d'avoir
fait trembler à leur tour — sans l'en-
trée en scène inprévue de quelques
compagnons.
Les cerveaux, qui s'embourgeoisent,
qui s'encanaillent, deviennent, bien
vite, plus durs que le granit et l'exem-
ple anarchiste ne saurait plus y mor-
dre que la pioche.
Ceux qui ont su faire leur « trouée
révolutionnaire » (!) au Conseil muni-
cipal et à la Chambre — en attendant
qu'une formidable poussée de la So-
ciale leur ouvre glorieusement les por-
tes du Sénat.! — viennent de nous
en donner un nouvel exemple, en
eherehant, selon leur habitude, à en-
dormir la révolte des exploités.
Après bien des hésitations, concilia-
bules, réunions privées et publiques,
organisations de commissions, de dé-
légations. envois de rapports et de
suppliques aux gouvernants, démar-
ches auprès des pouvoirs élus, tenta-
tives de conciliation avec les patrons,
les camarades à « Cocotte » lassés,
impatients, affamés, révoltés, avaient
résolu et voté la grève générale.
Les Compagnies et les loueurs les
détroussaient impitoyablement, tout
en s'indignant qu'ils osassent réclamei
aux ruffians universels le plus modi-
que des pourboires.
Hélas! à cette heure, tout ce que la
Province et l'Étranger en purge ont
foiré sur Paris de vieux noceurs et de
jeunes drôlesses, de riches gagas et
d'exotiques morphinisées, d'abrutis et
d'exploiteurs, toutes les crapuleuses
créatures du dieu Capital enfin, re-
commencent à nous offrir le répu-
gnant spectacle de leurs sales carnes
traînées par celles de l'Urbaine et de
la Générale.
La salubrité et la sécurité publiques
sont, de nouveau atteintes, grâce à
l'action émolliente de deux ou trois
législateurs et d'un demi-quarteron
de municipaux.
Pauvres cochers! que n'avez-vous
fait votre besogne vous-mêmes, sans
demander conseil et appui à ceux qui,
depuis belle lurette, se sont essuyé
l'œil avec la formule hygiénique de
leur patron : Ni Dieu, ni maître !
Les révoltes ont-ils donc besoin de
porte-bannière, de donneurs d'avis et
de porte-parole?
Ne savent-ils pas que ceux qui se
proposent comme tels ne sont que
des autoritaires, et que les autoritai-
res ne peuvent supporter les affran-
chis?
Cent exemples précédents ne vous
ont-ils pas démontré tout le danger
que crée l'abandon des droits des tra-
vailleurs à d'ambitieux délégués, très
honorés de parler à « Monsieur le mi-
nistre » et ne recherchant l'aveugle
confiance de leurs commettants que
dans un but électoral? tout ce qu'il y
a également d'inconséquent, d'absurde
dans la croyance au dévouement de
politiciens rentes et gavésà vos frais?
Kst-ce (tile,toi-S (les périodesélectora-
les, l'abnégation de ces gens-là ne vous
convainct pas?
Combien d'entre eux ont refusé vos
suffrages, ou, élus, se sont démis vo-
lontairement de leur mandat?
Ne savez-vous pas que leur haine
contre nous, anarchistes, est née de
la nôtre contre ceux qui veulent être
« quelqu'un » au lieu de ne cher-
cher simplement qu'à faire « quelque
chose »?
Naïfs grévistes! vous aviez à peine
bu à la mamelle de la Révolte que
déjà ses nourrices sèches, les élus,
vous réclamaient pour le sevrage !
Votre défaite était inévitable.
Les grèves, sachez-le, ne portent
profit qu'à la condition d'être « sans
merci, jusqu'au bout.
Pacifiques, comme vous les prêchent
vos délégués et Messieurs de l'Hôtel-
de-Ville et du Palaislégislatif, elles ne
ressemblent qu'à des mutineries de
potaches ; leurs rigolardes processions
dans tous les carrefours ministériels
ne vous valent que bottes aux reins et
portes aux nez.
Puisque les ventres repus ont moins
d'oreilles que les ventres creux, lâchez
les arguments de tête et servez-vous
des arguments de poche.
Vous serez sûrs de vaincre.
ERNEST GEGOUT.
CHANSONS D'ATTAQUE
LA SEMEUSE
1
Je suis, semeuse infatigable,
Vieille de presque six cents ans,
Cependant, je suis vive, aimable,
Et plus fraîche que le printemps.
Je suis la chanson populaire,
Consolatrice des humains :
Couplets, refrains qui savent plaire.
Moi, je les sème à pleittés mains.
Je sème t je sème 1 Je sème 1
Les fiers couplets que le peuple aime ;
Je vais, semant dans tous les coeurs
Mes doux refrains consolateurs,
Et dans les âmes obsédée.,
Qu'au progrès on a sufermer,
Je sème le grain des idées.
Que l'avenir fera germer,
II
Quand survint la Nouvelle Pâques,
J'apparus, ange des sabbats;
Et menai pastoureaux et jacques
Drapeau rouge en tête aux combats.
A ma voix, délaissant la glébe,
Le serf courait sus au manoir.
Quand, dans les rêves de la plèbe
Ma voix avait semé l'espoir.
Je sème, etc.
111
Mais la révolte populaire,
Fut trahie et vaincue, hélas t
Il fallut bien alors se taire
Et ne plus chanter que tout bas.
C'est alors que mes pastourelles
Prirent leur volée à leur tour,
Et dans chaumières et tourelles
Semèrent des refrains d'amour.
Je sème, etc.
IV
Puis, lasse de chanter au mOllde,
Les amours, les fleurs, et les bois,
Dans les temps de Ligue et de Fronde
Je raillais ministres et rois,
On me vit, caustique et cruelle,
Changer en fouet mon tambourin
Et giffler d'un cou de mon aile
Le Valois st le Mazarin.
Je sème, etc.
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