Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1889-05-18
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 18 mai 1889 18 mai 1889
Description : 1889/05/18 (A2,N41)-1889/05/25. 1889/05/18 (A2,N41)-1889/05/25.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6242123r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
DEUXIEME ANNÉE N° 41 Prix : 10 Centimes Du 18 au 25 Mai 1889
DBUXIEME ANNÉE Ne 4'1 Prix.: 10 Centimes Du t8 au 25 Mai t889
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire ',:'
; ; III, ",.¡,I,,' PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
,",,\",'," "',1, ABONNEMENTS
UN AN':• • • Gfr.
Sa Mois.. : « ,j a fr.
TROMMois. * fr- 50
Les Annonces sont traitées à forfait aux bur aux
du Journal
Rédacteur en chef : ,,:
ERNEST GEGOUT
RÈDACTION A ADMINISTRATION
21 — Rue Croix - des - Petits - Champs — 21
Secrétaire de Rédaction: S. MOUGIN. >'
CASSE-COU !
, On a pu reprocher quelquefois, ~non
Sans raison, aux anarchistes de manquer
de sens pratique, mais il faut constater
que les socialistes parlementaires man-
quent encore plus souvent de sens com-
mun.
En ce moment, les intrigues commen-
cent à se nouer pour les élections géné-
rales. Tontes les têtes de pipe plus ou
moins remises à neuf, tous les chefs et
dixièmes de chef d'état major, toutes
lés cariatides de chapelles s'agitent
mystérieusement et s'assouplissent les
reins avant de se lancer pour la Xième
fois dans l'arène électorale.
Encore quelque mois et la campagne
habituelle d'injures, de calomnies et de
violences va commencer. On se quali-
fiera plus que jamais de traîtres, de mou-
chards et de vendus. Brousse et Guesde,
Vaillant et Lavy nous assoudiront do
nouveaux avec leurs querelles.
Quelle pitié !
Quel que soit le peu de sympathie
que nous éprouvions pour les décro-
cheurs de timbales, qui s'efforcent de
voiler sous des clichés redondants le pru-
rit de leur ambition, nous ne pouvons
nous défendre d'un sentiment pénible en
voyant l'aveuglement de ces quelques
hommes qui prétendent incarner le so-
cialisme.
- Que feront-ils? ,'
Broyés entre deux courants irrésisti-
bles: le boulangiste et l'anti-boulangiste,
ils sont voués à un écrasement complet.
Le socialisme, qui est l'idée dominante
de xnç® sièclè, viendra ainsi à la queue de
Jules Ferry avec ies possibilistes et du
général Boulanger avec les blanquistes.
Ce qui s'est passé lors de l'élection
Boulé se reproduira fatalement. Parmi
les socialistes parlementaires, les uns
voteront pour les candidats d~e gouver-
r nement par peur du césarisme, les autres
pour les candidats de la boulange par
haine du gouvernement.
Jamais écrasement n'aura été compa-
■ rable à celui de ces soi-disants socialis-
tes, et les politiciens, se frottant les
mains, pourront dire à la masse qui
juge de la valeur d'une idée par le nom-
bre de ses adhérents : ,:
.,¡') '-"'1" ;vi ..).
« Vous voyez, le socialisme est une
« utopie, ses sectateurs sont une poi-
« gnée, les nôtres sont légion. C'est
« nous seuls qu'il faut suivre. »
Ce n'est pas au nom des principes que
je m'adresse aux enragés d'élections.
Mon avis est, d'ailleurs, qu'à propre-
ment parler, il n'y a pas de principes du
tout, il n'y a que des besoins, — aussi
bien intellectuels et moraux que physi-
ques. Cette tendance religieuse à voir
partout des je-ne-sais-quoi éternels, im-
muables, nous ramènerait droit au
moyen-âge, à la pétrification des cer-
veaux, à l'arrôt complet de la science
et de la raison, enchaînées de nouveau
par le dogme.
Donc, non pas au nom des principes,
mais au nom des nécessités, au nom du
péril et du salut, au nom du bon sens
le plus élémentaire, ne courez pas à une
défaite certaine ; ô socialistes ! rompez
bravement avec cette routine idiote qui,
sous prétexte de se compter, gaspille
dans une comédie sans issue et vos for-
ces et votre argent, vous livre aux dis-
putes des coteries, aux compromis-
sions des ambitieux et aux menées des
traîtres de mélodrame qui préparent
leurs embûches.
CH. MALATO.
RÉPONSE
AUX CONGRESSISTES OUVRIERS
A propos du Congrès international qui
se tiendra à Paris du 14 au 21 juillet, suite
de ceux de Bordeaux et de Troyes, nous
avons reçu un Appel aux ouvriers que
nous allions donner à la composition, quand
tout à coup nous nous sommes ravisés.
Au bas de ce manifeste, on trouve une
kyrielle de noms de députés, de conseillers
municipaux et d'aspirants aux mêmes lu-
cratifs emplois, bien faite pour nous ins-
pirer de la méfiance.
Résolus à combattre, en automne pro-
chain, toutes les candidatures qui surgiront,
nous ne pouvons décemment contribuer
aujourd'hui à faire mousser la popularité
de MM. les socialistes parlementaires.
La douzaine et demie de bavards que
nous possédons dans les assemblées bour-
geoises nous suffit -et même au-delà.Nous
ne tenons pas du tout à en augmenter la
collection. 0, ;,
u. 8. M.",;.;"
Chansons d'Attaque
VENTRECREUX
ET L'EXPOSITION
f'l"
1 ,"-'Ir'
M. BOURGEOIS IJ
- Ventrecreux, vois ! on illumine,
Les étendards claquent au vent,
Allons ! ne fais pas triste mine,
Ne vas pas maugréant, revant.
Vois ! l'Exposition est finie,
Elle dresse ses toits joyeux,
Ville de palais merveilleux
Dernier mot de l'art, du génie !
, VENTRECREUX
— Pour mes yeux c'n'est pas un régal
Que d'voir tant d'richesse et d'dorure,
Ma misère en s~'ra-t-elle moins dure ?
L'Exposition, j' m'en fich' pas mal.
II
M. BOURGEOIS
- Allons ! ne sota pas mauvais diable,
A l'émerveiller je me plais,
Admire cette œuvre incroyable
Des machines c'est le Palais.
Cela coûta d'énormes sommes
Mais le bénéfice en est clair,
Un millier d'ouvriers de fer
Produit autant que cent mille hommes.
VENTRECREUX
- Vos inventions ça m'est égal !
Est-c' à mon profil qu'ça turbine 1
Non. Eh ben, sut pour vol' machine.
Ces outils-là, j' m'en fiche pas mal.
III
M. BOURGEOIS
- Et ces métiers tissant la soie,
Une araignée ne fait pas mieux,
Pour nous n'est-ce pas une joie
De voir ces tissus précieux !
Vois ces bijoux; vois ces peintures ;
Ces diamants, mignons soleils;
Ces vitraux aux tous sans pareils,
Et ces palais-miniatures.
VENTRECUREUX
— C'est d'vant l' buffet que j'vais au bal,
Aussi je m' moqu' blen, d' vos parures.
Tant qu'à vos « palais-miniatures »,
f couch' sous les ponts, j' m'en fich'
pas mal.
,,' E. HERBEL
Afin d'assurer la régularité da
journal, les souscripteurs dont l'a-
bonnement est expiré sont instam-
ment priés d'adresser A l'adminis-
trateur le montant de leur abonne-
MOTS D'ATTAQUE
A travers les tourmentes, la vieille
société va donner le jour à une ère nou-
velle, des catastrophes doivent fatale-
ment arriver dans ces crises dont les
périodes s'accusent par les brisements
de Forganisme social.
- LOUISE MICHEL.
,)
POIGNÉE DE VÉRITÉS
- l'"J
J'étais allé à la noce, ne sachant
que faire, certain soir. A la noce d'un
ami socialiste, fougueux admirateur des
« Immortels principes ». Je m'étais
amusé, comme on s'amuse à un enter-
rement dont on ne paie pas les frais,
et ce matin même, à cette place, j'allais
laisser tomber de noires larmes sur les
piteuses parodies des mœurs et usages
bourgeois dont se rendent coupables,
journellement, nos enragés de socialis-
me, lorsque arriva, au journal, avec
prière d'insérer, l'annonce d'un Grand
Congrès international ouvrier Socia-
liste, dont les « Assises » - pourquoi pas
les « Levées », puisqu'on s'y tient tou-
jours debout et que l'on s'y inspire sans
cesse de la « Montagne » — se tiendront
à Paris du 14 au 21 juillet.
Si je ne me trompe, vers la même
date, doit avoir lieu aussi un autre grand
Congrès international, lequel pour n'ê-
tre pas file de ceux de Troyes et dé
Bordeaux, n'e~n sera pas davantage le
cousin de celui de Paris. ,'. i)
Mais la concurrence est l'âme de tous
les commerces, même parlementaires;
Or, nos socialistes congressistes, sem-
blent exercer ce dernier sur une échelle
auprès de laquelle celle de Jacob n'est
qu'un vulgaire escabeau. Au dernier
échelon, les masses profondes du prolé-
tariat, vaillamment organisé pour la
lutte, pour le sacrifice. Au commet,
perdu dans la nue éclatante, le demi
quarteron des élus du ~l'aradis munici-
pal et de l'Edén lëglslatif. Puis, à mi-
chemin, les petits états-majors en voie
d'émancipation. grimpant à l'assaut
des pouvoirs publics.
DBUXIEME ANNÉE Ne 4'1 Prix.: 10 Centimes Du t8 au 25 Mai t889
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire ',:'
; ; III, ",.¡,I,,' PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
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Sa Mois.. : « ,j a fr.
TROMMois. * fr- 50
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ERNEST GEGOUT
RÈDACTION A ADMINISTRATION
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CASSE-COU !
, On a pu reprocher quelquefois, ~non
Sans raison, aux anarchistes de manquer
de sens pratique, mais il faut constater
que les socialistes parlementaires man-
quent encore plus souvent de sens com-
mun.
En ce moment, les intrigues commen-
cent à se nouer pour les élections géné-
rales. Tontes les têtes de pipe plus ou
moins remises à neuf, tous les chefs et
dixièmes de chef d'état major, toutes
lés cariatides de chapelles s'agitent
mystérieusement et s'assouplissent les
reins avant de se lancer pour la Xième
fois dans l'arène électorale.
Encore quelque mois et la campagne
habituelle d'injures, de calomnies et de
violences va commencer. On se quali-
fiera plus que jamais de traîtres, de mou-
chards et de vendus. Brousse et Guesde,
Vaillant et Lavy nous assoudiront do
nouveaux avec leurs querelles.
Quelle pitié !
Quel que soit le peu de sympathie
que nous éprouvions pour les décro-
cheurs de timbales, qui s'efforcent de
voiler sous des clichés redondants le pru-
rit de leur ambition, nous ne pouvons
nous défendre d'un sentiment pénible en
voyant l'aveuglement de ces quelques
hommes qui prétendent incarner le so-
cialisme.
- Que feront-ils? ,'
Broyés entre deux courants irrésisti-
bles: le boulangiste et l'anti-boulangiste,
ils sont voués à un écrasement complet.
Le socialisme, qui est l'idée dominante
de xnç® sièclè, viendra ainsi à la queue de
Jules Ferry avec ies possibilistes et du
général Boulanger avec les blanquistes.
Ce qui s'est passé lors de l'élection
Boulé se reproduira fatalement. Parmi
les socialistes parlementaires, les uns
voteront pour les candidats d~e gouver-
r nement par peur du césarisme, les autres
pour les candidats de la boulange par
haine du gouvernement.
Jamais écrasement n'aura été compa-
■ rable à celui de ces soi-disants socialis-
tes, et les politiciens, se frottant les
mains, pourront dire à la masse qui
juge de la valeur d'une idée par le nom-
bre de ses adhérents : ,:
.,¡') '-"'1" ;vi ..).
« Vous voyez, le socialisme est une
« utopie, ses sectateurs sont une poi-
« gnée, les nôtres sont légion. C'est
« nous seuls qu'il faut suivre. »
Ce n'est pas au nom des principes que
je m'adresse aux enragés d'élections.
Mon avis est, d'ailleurs, qu'à propre-
ment parler, il n'y a pas de principes du
tout, il n'y a que des besoins, — aussi
bien intellectuels et moraux que physi-
ques. Cette tendance religieuse à voir
partout des je-ne-sais-quoi éternels, im-
muables, nous ramènerait droit au
moyen-âge, à la pétrification des cer-
veaux, à l'arrôt complet de la science
et de la raison, enchaînées de nouveau
par le dogme.
Donc, non pas au nom des principes,
mais au nom des nécessités, au nom du
péril et du salut, au nom du bon sens
le plus élémentaire, ne courez pas à une
défaite certaine ; ô socialistes ! rompez
bravement avec cette routine idiote qui,
sous prétexte de se compter, gaspille
dans une comédie sans issue et vos for-
ces et votre argent, vous livre aux dis-
putes des coteries, aux compromis-
sions des ambitieux et aux menées des
traîtres de mélodrame qui préparent
leurs embûches.
CH. MALATO.
RÉPONSE
AUX CONGRESSISTES OUVRIERS
A propos du Congrès international qui
se tiendra à Paris du 14 au 21 juillet, suite
de ceux de Bordeaux et de Troyes, nous
avons reçu un Appel aux ouvriers que
nous allions donner à la composition, quand
tout à coup nous nous sommes ravisés.
Au bas de ce manifeste, on trouve une
kyrielle de noms de députés, de conseillers
municipaux et d'aspirants aux mêmes lu-
cratifs emplois, bien faite pour nous ins-
pirer de la méfiance.
Résolus à combattre, en automne pro-
chain, toutes les candidatures qui surgiront,
nous ne pouvons décemment contribuer
aujourd'hui à faire mousser la popularité
de MM. les socialistes parlementaires.
La douzaine et demie de bavards que
nous possédons dans les assemblées bour-
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ne tenons pas du tout à en augmenter la
collection. 0, ;,
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Chansons d'Attaque
VENTRECREUX
ET L'EXPOSITION
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M. BOURGEOIS IJ
- Ventrecreux, vois ! on illumine,
Les étendards claquent au vent,
Allons ! ne fais pas triste mine,
Ne vas pas maugréant, revant.
Vois ! l'Exposition est finie,
Elle dresse ses toits joyeux,
Ville de palais merveilleux
Dernier mot de l'art, du génie !
, VENTRECREUX
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Que d'voir tant d'richesse et d'dorure,
Ma misère en s~'ra-t-elle moins dure ?
L'Exposition, j' m'en fich' pas mal.
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A l'émerveiller je me plais,
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Des machines c'est le Palais.
Cela coûta d'énormes sommes
Mais le bénéfice en est clair,
Un millier d'ouvriers de fer
Produit autant que cent mille hommes.
VENTRECREUX
- Vos inventions ça m'est égal !
Est-c' à mon profil qu'ça turbine 1
Non. Eh ben, sut pour vol' machine.
Ces outils-là, j' m'en fiche pas mal.
III
M. BOURGEOIS
- Et ces métiers tissant la soie,
Une araignée ne fait pas mieux,
Pour nous n'est-ce pas une joie
De voir ces tissus précieux !
Vois ces bijoux; vois ces peintures ;
Ces diamants, mignons soleils;
Ces vitraux aux tous sans pareils,
Et ces palais-miniatures.
VENTRECUREUX
— C'est d'vant l' buffet que j'vais au bal,
Aussi je m' moqu' blen, d' vos parures.
Tant qu'à vos « palais-miniatures »,
f couch' sous les ponts, j' m'en fich'
pas mal.
,,' E. HERBEL
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journal, les souscripteurs dont l'a-
bonnement est expiré sont instam-
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MOTS D'ATTAQUE
A travers les tourmentes, la vieille
société va donner le jour à une ère nou-
velle, des catastrophes doivent fatale-
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de Forganisme social.
- LOUISE MICHEL.
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POIGNÉE DE VÉRITÉS
- l'"J
J'étais allé à la noce, ne sachant
que faire, certain soir. A la noce d'un
ami socialiste, fougueux admirateur des
« Immortels principes ». Je m'étais
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rement dont on ne paie pas les frais,
et ce matin même, à cette place, j'allais
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bourgeois dont se rendent coupables,
journellement, nos enragés de socialis-
me, lorsque arriva, au journal, avec
prière d'insérer, l'annonce d'un Grand
Congrès international ouvrier Socia-
liste, dont les « Assises » - pourquoi pas
les « Levées », puisqu'on s'y tient tou-
jours debout et que l'on s'y inspire sans
cesse de la « Montagne » — se tiendront
à Paris du 14 au 21 juillet.
Si je ne me trompe, vers la même
date, doit avoir lieu aussi un autre grand
Congrès international, lequel pour n'ê-
tre pas file de ceux de Troyes et dé
Bordeaux, n'e~n sera pas davantage le
cousin de celui de Paris. ,'. i)
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les commerces, même parlementaires;
Or, nos socialistes congressistes, sem-
blent exercer ce dernier sur une échelle
auprès de laquelle celle de Jacob n'est
qu'un vulgaire escabeau. Au dernier
échelon, les masses profondes du prolé-
tariat, vaillamment organisé pour la
lutte, pour le sacrifice. Au commet,
perdu dans la nue éclatante, le demi
quarteron des élus du ~l'aradis munici-
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