Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1889-04-20
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 20 avril 1889 20 avril 1889
Description : 1889/04/20 (A2,N38)-1889/04/27. 1889/04/20 (A2,N38)-1889/04/27.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6242120h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
DSUXIÈM* ANNÉE. N°98 Paris i IO Centimes Du 20 m 27 Avril 1880
L'ATTAQUE
Organe Sooiajliste Révolutionnaire
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN. S fr.
Six MOIS. 3 fr.
TROIS Mois. 1 fr. 50
L68 Annoncet sont traitees à forfait aux bureaux
du Journal
Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
21 — Rue Croix -des- Petits -Champs — 2
Secrétaire de Rédaction: G. PICOUR7
A L'ASSASSIN!
Quand les anarchistes développent leurs
théories, prêchent l'égalité, font appel à
la révolte des opprimés contre leurs op-
presseurs, ceux-ci les traitent d'exaltés,
de violents, de sanguinaires.
Nous sommes, parait-il, des exaltés
lorsque nous constatons l'écroulement du
vieux monde; lorsque nous disons que le
régime actuel a fait son temps et que l'or-
ganisation sociale ne correspond plus aux
aspirations nouvelles ; lorsque nous prou-
vons la nécessité et la fatalité d'une trans-
, formation économique faisant du machi-
nisme une source de bien-être général.
Nous sommes des violents parce que
nous réclamons une répartition plus logi-
que du travail et de ses produits; parce
que nous conseillons la reprise par tous
des richesses qui appartiennent à tous.
Et nous sommes des sanguinaires, car,
n'acceptant pas l'exploitation de l'homme,
nous nous déclarons en état de légitime
défense contre nos maîtres; car nous ne
reculons devant aucun moyen pour attein-
dre notre but : l'instauration d'une société
dans laquelle disparaîtra avec la propriété
individuelle et l'autorité, la source de tou-
tes les guerres et de tous les maux.
Un homme avait volé pour rapporter du
pain à sa famille qui se trouvait dans la
plus grande misère. Il fut pris, et, comme
il était du peuple et que le vol était peu
important, il fut condamné à la prison.
Pendant qu'il - expiait son crime »,— le
crime d'être pauvre,— sa femme irritée
par le chagrin, exaspérée par la faim, affo-
lée à l'idée qu'elle ne pouvait nourrir ses
cinq enfants', les étrangla l'un après l'au-
tre et tenta ensuite de se tuer elle-même.
Elle fut trouvée baignant dans son sang,
respirant à peine, les veines ouvertes par
des ciseaux avec lesquels elle s'était fouil-
lée les chairs après avoir allumé un ré-
chaud pour essayer de s'asphyxier.
Ceci s'est passé, non pas il y a plusieurs
siècles, non pas dans un pays lointain et
inexploré, ravagé par la famine, mais en
France, il y a quelques jours., au mo-
ment même où, dans le Radical, M. Tony
Revillon, député, écrivait qu' « on a déjà
fait beaucoup pour le peuple. )
Eh bien, le peuple trouve qu'on a fait
trop pour lui — on a trop construit de
prisons, trop perfectionné les fusils, trop
forgé de chalnes — et comme à toutes les
époques les gouvernants ont fait même
besogne et que des gouvernants neu. ne
pourraient moins faire, il commence à
vouloir les arrêter dans leur œuvre.
Aussi n'est-ce pas pour changer de maî-
tres, mais pour les supprimer tous, que
combattent les anarchistes.
Lorsque ceux-ci conseillent un acte de
révolte, approuvent uno Watrinade quel-
conque et s'en réjouissent, les journalistes
bourgeois les qualifient de criminels.
L'héroïne de la tragédie racontée plus
haut n'était pas une anarchiste. Elle a
commis un acte de désespoir, non un acte
de révolte.
Qui est responsable ?
Il me semble que si ces messieurs de la
presse honnête avaient encore une cons-
cience, elle serait horriblement troublée
par la vision inquiétante des corps défi-
gurés de ces innocents petits êtres tués —
j'allais dire par eux — par l'ordre social
dont ils se font les défenseurs.
La pauvre mère, elle peut être considé-
rée comme une martyre, mais pas comme
un meurtrier.
Le meurtrier, le coupable, c'est l'auteur
de tous les crimes accomplis avec la mi-
sère comme arme, avec les satisfaits
comme complices, c'est le Capitalisme.
C'est lui qu'il faut atteindre, c'est à écra-
ser ce monstre inassouvi de sang que doi-
vent tendre nos efforts.
Le nombre de ses victimes est incalcu-
lable, et constamment il nous guette.
Il faut nous défendre. Prolétaires, révol-
tons-nous; révoltons-nous avec énergie;
révoltons-nous avec audace, puisque c'est
l'unique moyen d'en finir avec cette Bour-
geoisie féroce et lâche qui emprisonne les
pères pendant qu'elle assassine les enfants
et les femmes.
Lucien WEIL.
♦
MOTS D'ATTAQUE
Je suis, moi, conjuré À une révolu-
tion immense, terrible aux charlatans
et aux despotes, à tous exploiteurs de
pauvres gens et d'âmes crédules, à tous
fainéants salariés, marchands de pa-
nacées politiques et de paraboles,
tyrans, en un mot, de la pensée et de
l'opinion : je travaille à insurger la
raison des individus contre la raison
des autorités.
PROUDHON.
AVIS A NOS ABONNES
Afin d'assurer la régularité du
journal, les souscripteurs dont l'a-
bonnement est expiré sont instam-
ment priés d'adresser à l'adminis-
trateur le montant de leur abonRe-
ment.
Chansons d'Attaque
FILLE DE JOIE
1
Dès le soir on voit la pierreuse
Vaguer, n'offrant à tout venant,
El chacun pour la malheureuse
Trouve un mot dur ou maltonnant,
On en rit, eh bien! je m'indigne
Quand je vois un bourgeois crétin
Ayant par trop fêté la vigne
Insulter la pauvre catin.
Je juge plus bile qu'une oie
Ce passant brutal ou moqueur ;
Pour moi, je la plains de tout cœur,
La fille de joie.
II
Bourgeois, qui la trouves coupable,
Vous dites qu'elle elit dû thoisir
Quelque métier moins méprisable ;
En eut-elle donc le loisir ?
Sans doute l'amère détresse
Souvent lui fit souffrir la faim,
Et lui fit vendre sa jeunesse,
Sa beauté pour un peu de pain.
Dès l'enfance elle fut la pruie
De la misère el du malheur ;
Elle naquit pour la douleur,
La fille de joie.
III
O vous qui passes dans la vie
Sans connaître la pauvreté,
Femmes du monde qu'on envie,
Pour la fille point d'acreté.
Qui donc parmi vous se croit sûre,
En ne mangeant pas tous les jours,
De garder de toute souillure
Son cœur, son corps et ses amours.
Vous que jamais on ne rudoie,
Vous dont l'existence est un jeu,
Femmes riches, plaignez un peu
La fille de joie.
IV
Eh ! cette femme est la victime
D'un monde égoiste el bourgeois ;
Sa chute ! c'est encore un crime
A l'actif de vos tristes lois.
Oui, lorsque viendra la Sociale
Qui fera de vos tuperflus
A besoins égaux part égale,
Les femmes ne se vendront plus.
Oh ! qu'elle apparaisse et flamboie
L'aurore immense du grand jour
Où tous auront droit à l'amour
Et droit à la joie.
E. Herbel
SUR ;
LA NUIT HISTORIQUE
L'ex-policier Andrieux, qui a exclu-
sivement employé son préfectorat à ta-
quiner les très jeunes pucelles le long
dos quais, à dresser mystérieusement
les vieilles rosses du manège Duphot,
à faire arrêter les honnêtes femmes et
assomer les soéialistes, dent la vie
publique enfin a comblé tous les égouts,
vient,dans son journal-dépotoir,do racon-
ter à ses lecteurs, bourgeois couards et
féroces, les péripéties de cette nuit de •
décembre 87 durant laquelle, une fois
de plus, les socialistes allaient « la dan-
ser »J pour la plus grande gloire et à
la satisfaction do tous les politiciens en
général et de la crapule boulangiste en
particulier;
Ce serpent tentateur dont les tortueux
anneaux vont de vidange ea boulange,
comme les vents parfumés allaient .au-
trefois, de Sodome à Gomorrhe - et à qui
les radicaux socialistes du 98 arrondis-
sement ont le cynisme d'offrir une can-
didature — démontre ce que nous sa-
vions bien, nous, mais ce que ses gens
ne veulent pas avouer : que toute
la belle indignation des sacripans de
la Chambre contre le vieux miséra-
ble Grévy, qui vivait à l'Elysée comme
en un glorieux bordel, dont le filasse
Wilson était le grand pourvoyeur, n'é-
tait qu'apparente, jouée ; que ce qu'ils
voulaient au fond, tous ces vadrouil-
lards du bord de l'eau, c'était que l'im-
puissant satyre cédât la place à un
plus vigoureux lubrique, afin d'élargir
le centre de leurs opérations.
Mais, la querelle do sérail aidant
quand ils virent que leur vieil ennemi le
Tonkinois pourrait bien remplacer le
podagre jurassien, ils supplièrent ce
dernier de rester en place. Avec Grévy-
Gaga, la boulangearde Extrême-Gauche
pouvait prolonger ses beaux jours en
faisant quelques concessions de prin-
cipes (!) — si faciles à faire quand on
n'en a pas. — Avec Ferry, les châtrés
de la Montagne étaient étroitement
museiés.
Quelle horreur! n'est-ce pas ?
t
L'ATTAQUE
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A L'ASSASSIN!
Quand les anarchistes développent leurs
théories, prêchent l'égalité, font appel à
la révolte des opprimés contre leurs op-
presseurs, ceux-ci les traitent d'exaltés,
de violents, de sanguinaires.
Nous sommes, parait-il, des exaltés
lorsque nous constatons l'écroulement du
vieux monde; lorsque nous disons que le
régime actuel a fait son temps et que l'or-
ganisation sociale ne correspond plus aux
aspirations nouvelles ; lorsque nous prou-
vons la nécessité et la fatalité d'une trans-
, formation économique faisant du machi-
nisme une source de bien-être général.
Nous sommes des violents parce que
nous réclamons une répartition plus logi-
que du travail et de ses produits; parce
que nous conseillons la reprise par tous
des richesses qui appartiennent à tous.
Et nous sommes des sanguinaires, car,
n'acceptant pas l'exploitation de l'homme,
nous nous déclarons en état de légitime
défense contre nos maîtres; car nous ne
reculons devant aucun moyen pour attein-
dre notre but : l'instauration d'une société
dans laquelle disparaîtra avec la propriété
individuelle et l'autorité, la source de tou-
tes les guerres et de tous les maux.
Un homme avait volé pour rapporter du
pain à sa famille qui se trouvait dans la
plus grande misère. Il fut pris, et, comme
il était du peuple et que le vol était peu
important, il fut condamné à la prison.
Pendant qu'il - expiait son crime »,— le
crime d'être pauvre,— sa femme irritée
par le chagrin, exaspérée par la faim, affo-
lée à l'idée qu'elle ne pouvait nourrir ses
cinq enfants', les étrangla l'un après l'au-
tre et tenta ensuite de se tuer elle-même.
Elle fut trouvée baignant dans son sang,
respirant à peine, les veines ouvertes par
des ciseaux avec lesquels elle s'était fouil-
lée les chairs après avoir allumé un ré-
chaud pour essayer de s'asphyxier.
Ceci s'est passé, non pas il y a plusieurs
siècles, non pas dans un pays lointain et
inexploré, ravagé par la famine, mais en
France, il y a quelques jours., au mo-
ment même où, dans le Radical, M. Tony
Revillon, député, écrivait qu' « on a déjà
fait beaucoup pour le peuple. )
Eh bien, le peuple trouve qu'on a fait
trop pour lui — on a trop construit de
prisons, trop perfectionné les fusils, trop
forgé de chalnes — et comme à toutes les
époques les gouvernants ont fait même
besogne et que des gouvernants neu. ne
pourraient moins faire, il commence à
vouloir les arrêter dans leur œuvre.
Aussi n'est-ce pas pour changer de maî-
tres, mais pour les supprimer tous, que
combattent les anarchistes.
Lorsque ceux-ci conseillent un acte de
révolte, approuvent uno Watrinade quel-
conque et s'en réjouissent, les journalistes
bourgeois les qualifient de criminels.
L'héroïne de la tragédie racontée plus
haut n'était pas une anarchiste. Elle a
commis un acte de désespoir, non un acte
de révolte.
Qui est responsable ?
Il me semble que si ces messieurs de la
presse honnête avaient encore une cons-
cience, elle serait horriblement troublée
par la vision inquiétante des corps défi-
gurés de ces innocents petits êtres tués —
j'allais dire par eux — par l'ordre social
dont ils se font les défenseurs.
La pauvre mère, elle peut être considé-
rée comme une martyre, mais pas comme
un meurtrier.
Le meurtrier, le coupable, c'est l'auteur
de tous les crimes accomplis avec la mi-
sère comme arme, avec les satisfaits
comme complices, c'est le Capitalisme.
C'est lui qu'il faut atteindre, c'est à écra-
ser ce monstre inassouvi de sang que doi-
vent tendre nos efforts.
Le nombre de ses victimes est incalcu-
lable, et constamment il nous guette.
Il faut nous défendre. Prolétaires, révol-
tons-nous; révoltons-nous avec énergie;
révoltons-nous avec audace, puisque c'est
l'unique moyen d'en finir avec cette Bour-
geoisie féroce et lâche qui emprisonne les
pères pendant qu'elle assassine les enfants
et les femmes.
Lucien WEIL.
♦
MOTS D'ATTAQUE
Je suis, moi, conjuré À une révolu-
tion immense, terrible aux charlatans
et aux despotes, à tous exploiteurs de
pauvres gens et d'âmes crédules, à tous
fainéants salariés, marchands de pa-
nacées politiques et de paraboles,
tyrans, en un mot, de la pensée et de
l'opinion : je travaille à insurger la
raison des individus contre la raison
des autorités.
PROUDHON.
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bonnement est expiré sont instam-
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ment.
Chansons d'Attaque
FILLE DE JOIE
1
Dès le soir on voit la pierreuse
Vaguer, n'offrant à tout venant,
El chacun pour la malheureuse
Trouve un mot dur ou maltonnant,
On en rit, eh bien! je m'indigne
Quand je vois un bourgeois crétin
Ayant par trop fêté la vigne
Insulter la pauvre catin.
Je juge plus bile qu'une oie
Ce passant brutal ou moqueur ;
Pour moi, je la plains de tout cœur,
La fille de joie.
II
Bourgeois, qui la trouves coupable,
Vous dites qu'elle elit dû thoisir
Quelque métier moins méprisable ;
En eut-elle donc le loisir ?
Sans doute l'amère détresse
Souvent lui fit souffrir la faim,
Et lui fit vendre sa jeunesse,
Sa beauté pour un peu de pain.
Dès l'enfance elle fut la pruie
De la misère el du malheur ;
Elle naquit pour la douleur,
La fille de joie.
III
O vous qui passes dans la vie
Sans connaître la pauvreté,
Femmes du monde qu'on envie,
Pour la fille point d'acreté.
Qui donc parmi vous se croit sûre,
En ne mangeant pas tous les jours,
De garder de toute souillure
Son cœur, son corps et ses amours.
Vous que jamais on ne rudoie,
Vous dont l'existence est un jeu,
Femmes riches, plaignez un peu
La fille de joie.
IV
Eh ! cette femme est la victime
D'un monde égoiste el bourgeois ;
Sa chute ! c'est encore un crime
A l'actif de vos tristes lois.
Oui, lorsque viendra la Sociale
Qui fera de vos tuperflus
A besoins égaux part égale,
Les femmes ne se vendront plus.
Oh ! qu'elle apparaisse et flamboie
L'aurore immense du grand jour
Où tous auront droit à l'amour
Et droit à la joie.
E. Herbel
SUR ;
LA NUIT HISTORIQUE
L'ex-policier Andrieux, qui a exclu-
sivement employé son préfectorat à ta-
quiner les très jeunes pucelles le long
dos quais, à dresser mystérieusement
les vieilles rosses du manège Duphot,
à faire arrêter les honnêtes femmes et
assomer les soéialistes, dent la vie
publique enfin a comblé tous les égouts,
vient,dans son journal-dépotoir,do racon-
ter à ses lecteurs, bourgeois couards et
féroces, les péripéties de cette nuit de •
décembre 87 durant laquelle, une fois
de plus, les socialistes allaient « la dan-
ser »J pour la plus grande gloire et à
la satisfaction do tous les politiciens en
général et de la crapule boulangiste en
particulier;
Ce serpent tentateur dont les tortueux
anneaux vont de vidange ea boulange,
comme les vents parfumés allaient .au-
trefois, de Sodome à Gomorrhe - et à qui
les radicaux socialistes du 98 arrondis-
sement ont le cynisme d'offrir une can-
didature — démontre ce que nous sa-
vions bien, nous, mais ce que ses gens
ne veulent pas avouer : que toute
la belle indignation des sacripans de
la Chambre contre le vieux miséra-
ble Grévy, qui vivait à l'Elysée comme
en un glorieux bordel, dont le filasse
Wilson était le grand pourvoyeur, n'é-
tait qu'apparente, jouée ; que ce qu'ils
voulaient au fond, tous ces vadrouil-
lards du bord de l'eau, c'était que l'im-
puissant satyre cédât la place à un
plus vigoureux lubrique, afin d'élargir
le centre de leurs opérations.
Mais, la querelle do sérail aidant
quand ils virent que leur vieil ennemi le
Tonkinois pourrait bien remplacer le
podagre jurassien, ils supplièrent ce
dernier de rester en place. Avec Grévy-
Gaga, la boulangearde Extrême-Gauche
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