Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1888-10-27
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 27 octobre 1888 27 octobre 1888
Description : 1888/10/27 (A1,N19)-1888/11/03. 1888/10/27 (A1,N19)-1888/11/03.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62421015
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
PREMIERE ANNÉE. — N' 10
Paris: 10 Centimes
l
i;
Du 27 £ Octobre~au 3 Novembre 188®
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN. „ , 6 fï
Six MOIS B fr.
TROIS MOIs. 1 fr. SO
Les Annonces sont traitees, à forfait aux bureaux
du Journal
Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDAOTION A ADMINISTRATION
21, Rue Croix - des - Petits - Champs, Si
Secrétaire de Rédaction : G. PIGOURT
Un ami nous envoie la relation sui-
vante, que nous nous faisons un plai-
sir d'insérer :
SOUS LES ARMES
Je viens d'y passer treize jours, qui
compteront parmi les plus mauvais.
J'espère, en retour, n'avoir point perdu
ce temps, puisque j'ai dit nos idées à
des oreilles que les mauvais traitements
disposaient à les bien entendre.
Au surplus, voici mes impressions
nettes. J'ai attendu, pour les raconter,
la libération de mes camarades as-
treints à un service de vingt-huit jours.
La préoccupation première, quand
on arrive à la caserne, est de s'informer
des mœurs de son nouveau milieu. On
demande aux soldats :
— Bon régimeut, le 28° ?
- Ah ! pour çà, non. C'est celui de
tous où les punitions sont le plus
nombreuses.
Ils répondent cela pour nous effrayer
sans doute.
Nous voilà sur les rangs. Arrive un
homme de petite taille. Il a les cheveux
gris, marche avec des embarras, po-
sant au cavaUer mal à l'aise sur ses
jambes. Pour nous souhaiter la bienve-
nue :
— Ah! ah ! C'est vous les fricoteurs,
fortes têtes de Parisiens! Vous tombez
bien. Je me charge de vous mener la
vie dure, moi ! Et par-dessus le marché
de vous f. au bloc !
Il crie comme une dame des Halles,
avec des roulements graillonneux dans
la gorge.
On ne lui en fera pas accroire a lui !
Il nous fusille des yeux, de la droite à
la gauche. Nous l'écoutons ahuris.
Alors, pour cet officier français, l'en-
nemi c'est nous ; nous, ouvriers, com-
merçants, artistes, écrivains, qui venons
apprendre de lui à défendre nos libertés
nationales contre les rois et les fauteurs
de barbarie ! Sinon, pourquoi nous trai-
ter de la sorte ? Aucun n'a commis
déjà une faute contre la discipline. Au
contraire, tous semblent animés du désir
de faire pour le mieux et de s'en tirer
sans anicroches.
r Mais il est de la vieille école. Le su-
périeur doit parler brutalement à ses
hommes pour leur en imposer, et le
malheureux s'en paie jusqu'à extinc-
tion de voix.
Il n'apparaît que pour crier des inso-
lences. Quelquefois, il rigole sur notre
dos. Il a des plaisanteries énormes par
leur mauvais goût et leur trivialité. Je
citerai plus loin un trait hilarant, trop
beau pour qu'on l'accuse d'invention.
Pendant que nous pivotions sur les
cailloux de la cour, le ministre de la
guerre envoyait une circulaire aux
chefs de corps, leur recommandant
d'user de ménagements à l'égard des
réservistes; de n'exiger d'eux que des
efforts progressifs; en un mot, de les
entraîner petit à petit. Le surlendemain,
nous devions nous rendre sur le poly-
gone de Vincennes pour exécuter des
tire avec le fusil Lebel. De l'Ecole Mili-
taire jusque là-bas, il faut compter
treize bons kilomètres. Mais le trajet est
pénible ; on suit des boulevards encom-
brés de voitures, au pavé glissant, cou-
pés de rails. De plus, d'après les règle-
ments, il doit s'effectuer au pas, l'arme
sur l'épaule. Au total sept lieues, qui
en valent bien dix, dans des conditions
ordinaires; étape exceptionnelle, par
conséquent.
Or, par ordre du colonel, on nous tlt
manœuvrer pendant une heure et demie
avant de partir. Môme au-delà des for-
tifications, on nous interdit le pas de
route. Défense rigoureuse de causer.
Et la circulaire ministérielle? Au
bloc !
Le treizième jour approchait. Nous
maudissions l'aiguille de la grande
horloge qui tournait avec une lenteur
cruelle. La veille du départ nous eûmes
une jolie angoisse.
Les hommes exercés étaient appelés
pour une période de treize jours. Le
bruit se répandit que les officiers igno-
raient ces dispositions et que nous cou-
rions le risque de mener cette joyeuse
existence jusqu'à la fin du mois.
En effet le samedi matin, notre terrible
capitaine se plante en face des rangs
et nous tient ce propos :
— Quels sont ceux qui prétendent ne
faire que treize jours ?
Nous nous présentons une quaran-
taine, qui ne prétendons rien, mais que
les affiches ont appelés pour treize
jours. J'entends le capitaine ronchon-
ner en nous regardant. Qu'est-ce que
nous avons bien pu lui faire ?
Au premier :
— Alors vous prétendez (il y tient !)
ne faire que treize jours ?
— Mon capitaine, les hommes exercés
ne sont appelés que pour ce temps.
— De quelle classe êtes-vous?
— Classe 1880, mon capitaine.
Ce dernier hurle :
— Et vous vous croyez de la territo-
riale?
Un sergent réserviste croit devoir in-
tervenir :
— Pardon, mon capitaine, c'est une
disposition spéciale à cette année; les
réservistes exercés ne sont appelés que
pour treize jours.
- D'quelle classe êtes-vous?
— Classe 1881.
C'est la tempête :
— Comment? (il rit amèrement), vous
prétendez être de la territoriale et vous
appartenez à la classe 1881, voilà qui
est fort, par exemple.
— Pardon, mon capitaine.
— F.ez-moi la paix ! Qu'est-ce que
vous faites-donc dans le civil pour avoir
la langue si bien pendue?
11 est hors de lui :
— Ah ! vous croyez tous vous en tirer
comme ça? Eh bien, vous avez de
l'aplomb! Classe 1881, territoriale?
Treize jours? Ah bien, par exemple !
Il en sue de colère. Au lieutenant qui
veut lui expliquer l'ordre ministériel,
il répond brutalement :
— Assez. faites l'exercice!
Nous avons craint un moment qu'il
ne punit cet officier pour s'être permis
de comprendre ce que lui capitaine, n'ar-
rivait pas à débrouiller sous son képi.
Il fallut pourtant nous lâcher : les
ministres ne dépendent pas encore de
leurs subalternes. Mais il a dû se rat-
traper sur les infortunés camarades que
nous laissions derrière nous.
Puisque nous sommes une armée na-
tionale composée de citoyens et non de
prétoriens, on devrait bien ne pas nous
infliger de pareils individus.
Le colonel est rayé pendant dix ans
du tableau d'avancement, parce qu'il
maltraite son régiment; je le crois un
peu dérangé, car chaque matin il pas-
sait une heure à faire manœuvrer les
hommes de garde et à mesurer leurs
bretelles. Son grand plaisir est de
changer la prison en cellule et il exige
que le soldat puni soit écroué dans la
plus humide et la plus sombre. A l'Ecole
Militaire, les cellules sont dos caves. Il
y avait, pendant notre présence au corps
un malheureux qui n'avait pas vu le
jour depuis une semaine. Il faut haïr
foncièrement ses semblables pour leur
infliger de tels supplices.
Est-ce là ceux qui doivent nous
mener à la victoire? Ils me semblent
plutôt destinés au métier de bourreaux.
Faites-leur une pension d'absinthe,
mais délivrez-en l'armée.
X.
La conclusion de notre correspondant
est si simple et si juste qu'elle éloigne
tout commentaire.
GÉRAULT-RIGHARD.
Chansons d'Attaque
AUX LOUPS !
Au citoyen Bahonneau et à tous les
bons camarades deTrélazé qui aaven
par expérience, combien le pain est
dur à gagner et qui «ont las de voir
une poignée do parasites vivre grasso-
ment aux dépens des travailleurs qui
mourent à la peine.
Oui, mais.
Ça branle dans le manclie.
Ces mauvais jours-là finiront,
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront.
1
Avec sa neige froide et blanche,
La terre est d'un pdle de mort;
Le loup, tortillant de la hanche,
Fait la chasse au gibier qui dort.
Vite, un bon feu de paille.
Ou gare à la volaille !.
Eh! oh! eh! les gens de chez nous!
Aux loups ! aux loups I.
II
Nous sommes en République,
Mais tout est encore A changer.
On fait beaucoup de politique
Et nous n'avons pas à manger.
Tout ça, c'est pas nature
Et le peuple murmure !..
Eh! oh! eh! les gens de chez nousi
Aux loups! aux loups!.
III
Plus de piquette dans la cruche,
Plus de laine pour les fuseaux,
Plus de farine dans la huche,
Plus de chansons pour les berceaux.
Si triste est la demeure
Que la marmaille en pleurel
Eh 1 oh! eh 1 les gens de chez nous 1
Aux loups ! aux loups !.
Paris: 10 Centimes
l
i;
Du 27 £ Octobre~au 3 Novembre 188®
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN. „ , 6 fï
Six MOIS B fr.
TROIS MOIs. 1 fr. SO
Les Annonces sont traitees, à forfait aux bureaux
du Journal
Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDAOTION A ADMINISTRATION
21, Rue Croix - des - Petits - Champs, Si
Secrétaire de Rédaction : G. PIGOURT
Un ami nous envoie la relation sui-
vante, que nous nous faisons un plai-
sir d'insérer :
SOUS LES ARMES
Je viens d'y passer treize jours, qui
compteront parmi les plus mauvais.
J'espère, en retour, n'avoir point perdu
ce temps, puisque j'ai dit nos idées à
des oreilles que les mauvais traitements
disposaient à les bien entendre.
Au surplus, voici mes impressions
nettes. J'ai attendu, pour les raconter,
la libération de mes camarades as-
treints à un service de vingt-huit jours.
La préoccupation première, quand
on arrive à la caserne, est de s'informer
des mœurs de son nouveau milieu. On
demande aux soldats :
— Bon régimeut, le 28° ?
- Ah ! pour çà, non. C'est celui de
tous où les punitions sont le plus
nombreuses.
Ils répondent cela pour nous effrayer
sans doute.
Nous voilà sur les rangs. Arrive un
homme de petite taille. Il a les cheveux
gris, marche avec des embarras, po-
sant au cavaUer mal à l'aise sur ses
jambes. Pour nous souhaiter la bienve-
nue :
— Ah! ah ! C'est vous les fricoteurs,
fortes têtes de Parisiens! Vous tombez
bien. Je me charge de vous mener la
vie dure, moi ! Et par-dessus le marché
de vous f. au bloc !
Il crie comme une dame des Halles,
avec des roulements graillonneux dans
la gorge.
On ne lui en fera pas accroire a lui !
Il nous fusille des yeux, de la droite à
la gauche. Nous l'écoutons ahuris.
Alors, pour cet officier français, l'en-
nemi c'est nous ; nous, ouvriers, com-
merçants, artistes, écrivains, qui venons
apprendre de lui à défendre nos libertés
nationales contre les rois et les fauteurs
de barbarie ! Sinon, pourquoi nous trai-
ter de la sorte ? Aucun n'a commis
déjà une faute contre la discipline. Au
contraire, tous semblent animés du désir
de faire pour le mieux et de s'en tirer
sans anicroches.
r Mais il est de la vieille école. Le su-
périeur doit parler brutalement à ses
hommes pour leur en imposer, et le
malheureux s'en paie jusqu'à extinc-
tion de voix.
Il n'apparaît que pour crier des inso-
lences. Quelquefois, il rigole sur notre
dos. Il a des plaisanteries énormes par
leur mauvais goût et leur trivialité. Je
citerai plus loin un trait hilarant, trop
beau pour qu'on l'accuse d'invention.
Pendant que nous pivotions sur les
cailloux de la cour, le ministre de la
guerre envoyait une circulaire aux
chefs de corps, leur recommandant
d'user de ménagements à l'égard des
réservistes; de n'exiger d'eux que des
efforts progressifs; en un mot, de les
entraîner petit à petit. Le surlendemain,
nous devions nous rendre sur le poly-
gone de Vincennes pour exécuter des
tire avec le fusil Lebel. De l'Ecole Mili-
taire jusque là-bas, il faut compter
treize bons kilomètres. Mais le trajet est
pénible ; on suit des boulevards encom-
brés de voitures, au pavé glissant, cou-
pés de rails. De plus, d'après les règle-
ments, il doit s'effectuer au pas, l'arme
sur l'épaule. Au total sept lieues, qui
en valent bien dix, dans des conditions
ordinaires; étape exceptionnelle, par
conséquent.
Or, par ordre du colonel, on nous tlt
manœuvrer pendant une heure et demie
avant de partir. Môme au-delà des for-
tifications, on nous interdit le pas de
route. Défense rigoureuse de causer.
Et la circulaire ministérielle? Au
bloc !
Le treizième jour approchait. Nous
maudissions l'aiguille de la grande
horloge qui tournait avec une lenteur
cruelle. La veille du départ nous eûmes
une jolie angoisse.
Les hommes exercés étaient appelés
pour une période de treize jours. Le
bruit se répandit que les officiers igno-
raient ces dispositions et que nous cou-
rions le risque de mener cette joyeuse
existence jusqu'à la fin du mois.
En effet le samedi matin, notre terrible
capitaine se plante en face des rangs
et nous tient ce propos :
— Quels sont ceux qui prétendent ne
faire que treize jours ?
Nous nous présentons une quaran-
taine, qui ne prétendons rien, mais que
les affiches ont appelés pour treize
jours. J'entends le capitaine ronchon-
ner en nous regardant. Qu'est-ce que
nous avons bien pu lui faire ?
Au premier :
— Alors vous prétendez (il y tient !)
ne faire que treize jours ?
— Mon capitaine, les hommes exercés
ne sont appelés que pour ce temps.
— De quelle classe êtes-vous?
— Classe 1880, mon capitaine.
Ce dernier hurle :
— Et vous vous croyez de la territo-
riale?
Un sergent réserviste croit devoir in-
tervenir :
— Pardon, mon capitaine, c'est une
disposition spéciale à cette année; les
réservistes exercés ne sont appelés que
pour treize jours.
- D'quelle classe êtes-vous?
— Classe 1881.
C'est la tempête :
— Comment? (il rit amèrement), vous
prétendez être de la territoriale et vous
appartenez à la classe 1881, voilà qui
est fort, par exemple.
— Pardon, mon capitaine.
— F.ez-moi la paix ! Qu'est-ce que
vous faites-donc dans le civil pour avoir
la langue si bien pendue?
11 est hors de lui :
— Ah ! vous croyez tous vous en tirer
comme ça? Eh bien, vous avez de
l'aplomb! Classe 1881, territoriale?
Treize jours? Ah bien, par exemple !
Il en sue de colère. Au lieutenant qui
veut lui expliquer l'ordre ministériel,
il répond brutalement :
— Assez. faites l'exercice!
Nous avons craint un moment qu'il
ne punit cet officier pour s'être permis
de comprendre ce que lui capitaine, n'ar-
rivait pas à débrouiller sous son képi.
Il fallut pourtant nous lâcher : les
ministres ne dépendent pas encore de
leurs subalternes. Mais il a dû se rat-
traper sur les infortunés camarades que
nous laissions derrière nous.
Puisque nous sommes une armée na-
tionale composée de citoyens et non de
prétoriens, on devrait bien ne pas nous
infliger de pareils individus.
Le colonel est rayé pendant dix ans
du tableau d'avancement, parce qu'il
maltraite son régiment; je le crois un
peu dérangé, car chaque matin il pas-
sait une heure à faire manœuvrer les
hommes de garde et à mesurer leurs
bretelles. Son grand plaisir est de
changer la prison en cellule et il exige
que le soldat puni soit écroué dans la
plus humide et la plus sombre. A l'Ecole
Militaire, les cellules sont dos caves. Il
y avait, pendant notre présence au corps
un malheureux qui n'avait pas vu le
jour depuis une semaine. Il faut haïr
foncièrement ses semblables pour leur
infliger de tels supplices.
Est-ce là ceux qui doivent nous
mener à la victoire? Ils me semblent
plutôt destinés au métier de bourreaux.
Faites-leur une pension d'absinthe,
mais délivrez-en l'armée.
X.
La conclusion de notre correspondant
est si simple et si juste qu'elle éloigne
tout commentaire.
GÉRAULT-RIGHARD.
Chansons d'Attaque
AUX LOUPS !
Au citoyen Bahonneau et à tous les
bons camarades deTrélazé qui aaven
par expérience, combien le pain est
dur à gagner et qui «ont las de voir
une poignée do parasites vivre grasso-
ment aux dépens des travailleurs qui
mourent à la peine.
Oui, mais.
Ça branle dans le manclie.
Ces mauvais jours-là finiront,
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront.
1
Avec sa neige froide et blanche,
La terre est d'un pdle de mort;
Le loup, tortillant de la hanche,
Fait la chasse au gibier qui dort.
Vite, un bon feu de paille.
Ou gare à la volaille !.
Eh! oh! eh! les gens de chez nous!
Aux loups ! aux loups I.
II
Nous sommes en République,
Mais tout est encore A changer.
On fait beaucoup de politique
Et nous n'avons pas à manger.
Tout ça, c'est pas nature
Et le peuple murmure !..
Eh! oh! eh! les gens de chez nousi
Aux loups! aux loups!.
III
Plus de piquette dans la cruche,
Plus de laine pour les fuseaux,
Plus de farine dans la huche,
Plus de chansons pour les berceaux.
Si triste est la demeure
Que la marmaille en pleurel
Eh 1 oh! eh 1 les gens de chez nous 1
Aux loups ! aux loups !.
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