Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1888-10-20
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 20 octobre 1888 20 octobre 1888
Description : 1888/10/20 (A1,N18)-1888/10/27. 1888/10/20 (A1,N18)-1888/10/27.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6242100r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
PREMIERS ANNÉE. — N* 48 Paris ÎO Centimes Du 20 au 27 Octobre 1888
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN 5 fr
Six MOIS. » fr.
TIIOIS Mois. 1 fr. 50
Les Annonces sont traitées à forfait aux burtaux
du Journal
Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
21, Rue Croix- des- Petite -Champs, - -Pl
Secrétaire de Rédaction: G. PIGOURT
Petits Bumùdos aJlI grands Manx !
Je ne peux pas faire trois pas dans
la rue sans m'entendre dire : < Ca va
bien mal, hein ? gare! »
Ce à quoi je réponds invariablement :
— Tant mieux !
Et je dis, tant mieux, parce que la
situation me réjouit.
Partout, ça craqua, ça se démolit, ça
se désagrège; dans quelques semaines,
dans quelques mois au plus, nous piéti-
nerons sur la vieille Société, mise en
fumier. Ceux qui auront su et pu résis-
ter à son contact putride, n'auront qu'à
lui foutre le coup de balai final. Et j'es-
père en être; voilà pourquoi je rigole.
Les agents dissolvants de cet état de
chosessontaussi nombreux que les grains
de sable sur la plage, que les étoiles au
Zénith : Toute la clique des politiciens
et des financiers, des industrieux et des
marchands de moutarde, des canailles
et des imbéciles, des insatiables et des
repus; tous ceux enfin qui « travail-
lent » leur patrie avec la tendre solli-
citude et l'exquise délicatesse d'un « dos-
vert » pour « sa marmite ».
Ils vous larmoient ensuite que * ça
va mal » et, fiévreusement, cherchent le
remède à ce mal qu'eux seuls ont en-
gendré.
Pour les germinisés du droit divin
pur, la panacée, c'est le roy.
Pour les « roses blanches » de la
comtesse de Paris, c'est le magnifique
Cocu que le « Soleil » auréolise.
Pour les gourdins réunis du jeune
Victor c'est. — nous le dirons plus
loin.
Pour les timides des centres, c'est la
violente poigne d'un pouvoir fort et
résolu.
Pour les radicaux, c'est l'effondre-
ment de Boulange.
Pour les boulangistes, c'est, d'après
Robert Mittchel et consorts de la rue
Montmartre, « le seul général de la re-
naissance nationale, le premier qui n'ait
point apporté au pouvoir l'âme d'un
vaincu ». Zim ! Zim ! et d'après cette
vieille bourrique de Canrobert « celui
qui a relevé le pompon du soldat ! »
Boum! Boum ! C'est Boulange ! la vieille
barbe à poux de l'Hôtel du Louvre et de
la vallée de Chevreuse.
"Il serait oiseux de discuter avec des
gens dont les uns réclament l'assiette
au beurre, quand les autres ne veulenl
pas la Mâcher.
Notre rôle à nous. socialistes révolu-
tionnaires, eût été, disons-le en passant,
d'entrer dans la mêlée, non pour dé
fendre tel ou tel clan, mais pour les
combattre tous.
Nous ne l'avons pas fait. C'est un
grand tort, car la crise prochaine n'en
sera que plus terrible. Pourtant, si l'é-
puration fatale doit être complète,
tant mieux encore.
Il y a enfin d'autres gens, puissants
observateurs, sévères et infaillibles ana-
lystes, profonds penseurs, philosophes
et savants impeccables, qui affirment
que de la revision seule de la Consti-
tution .doivent naltre le repos futur et la
sécurité définitive de la société.
Je connais peu ces sages, et j'ignore
la plupart de leurs projets.
Je me souviens, toutefois, que l'un
d'entre eux, Bourgeois, a poussé sur le
fumier électoral jurassien — comme le
désir malsain au cœur de la femme —
on ne sait comment. Avant qu'il n'ait
franchi le pont de la. Discorde, Bour-
geois, qui avait passé sa vie à vendre
de la vilaine flanelle derrière son comp-
toir de Dôle, était incapable de discu-
ter la loi sur l'enseignement avec ses
collègues du Conseil général, ce qui
l'autorisait à écrire Revision avec un Z
et Constitution avec un Q.
Il veut aujourd'hui reviser et cons-
tituer.
Pauvre homme ! on ne saurait
constituer avec. lui, vrai !
Quant au projet Michelin, j'ai eu l'oc-
casion, ces jours derniers, à la salle
du Gymnase du faubourg Saint-Denis,
d'en louer sinon la forme, du moins les
visées secrètes.
Un de ses articles réclame, en effet, la
suppression d'une cinquantaine de lé-
gislateurs — tentative louable qui ne
peut q le mettre en appétit les légifèrés.
C'est ce que n'a pas osé avouer le
radical Michelin ; — gueule d'or mais
timide — et c'est ce que nous désirons
hautement nous, révolutionnaires.
Cinquante « honorables » cette an-
née, ccnt l'an prochain, le double en-
suite, et l'on arrivera bien vite à l'ex-
tinction sinon du paupérisme, sûre-
ment du Wilsonnisme.
A tout prendre, les révisionnards au-
raient donc du bon et j'opinerais en
leur faveur s'ils commençaient par se
reviser eux-mêmes.
Nous nous chargerions du reste.
Ernest 6ECIOUT
Chansons d'Attaque
PAYSAN, PAYSAN 1
Pay son, paysan !
l'out tant de fatigue et de peine,
Que IIIcts-tu dans ton bas de laine,
lion an, mal an,
Au bout de l'an.
1
Paysan ! aussitôt le jour,
La îerre t'appelle au labour,
Sans geindre tu vas A l'ouvrage ;
Que le temps soit mauvais ou beau,
Le soleil le brûle la peau,
Le froid te mord en plein visage.
Paysan, paysan! etc.
II
P(tysan! toujours au travail.
Après les champs, c'est le bétail.
Vite, il faut faire la litière,
Donner l'herbe et le picotin,
Gaver les porcs, brosser Martin ;
Puis c'est les vaches qu'il faut traire.
Paysan, pnyMM/ etc.
III
Paytan ! voici la moisson,
Ccupe des blés et fenaisons ;
En automne, c'est la vendange,
Et de la besogne A pleins bras
On mange mal, on ne dort pas
Et tout l'hiver, faut battre en m'ange,
PayuCll, paysan ! etc.
IV
Paysan, es-tu bien certain,
Quand va venir la Saint-Martin,
De pourvoir aux frais de l'année ?
N'as-tu pas peur qu'un Harpagon
Ne t'expulse de la maison
Où toute ta famille est née f.
Paysan, Paysan! etc.
V
Paysan! tu n'es sûr de rien,
Les issut-iers guettent ton bien;
Il a g fêlé, c'est mauvais signe,
Demain, vaches, chevaux, dnon,
Peuvent tous mourir du charbon.,.
Un insecte a rongé ta vigne!
Paysan, paysan 1 etç.
VI
Paysan, lu baisses le dos,
Sans espérance et sans repos
Depuis janvier jusqu'en décembre ;
Et tout courbé sur tes genoux,
Sec comme une branche de houx,
Tu meurs, perclus de chaque membre,
Paysan, paysan ! etc.
VII
Paysan! un peu d'union :
La grande Révolution,
A voulu que tu suis Ull humme;
Si l'on veut encore, une fois
Te traiter connue au temps des rois,
RéveMle-loi, Jacques Bonhomme !
Paysan, lltlystllt 1 etc.
VIII
Paysan 1 songe A l'avenir,
Le vieux inonde est près de finir;
Si tous ceux qui piochent la terre
Donnaient la main aux artisans
Nous pourrions voir avant dix ans.,
La République Egalitaire!.
Paysan, paysan !
Pour tant de fatigue et de peine,
Que mets-tu dans ton bas de laine,
Bult an, mal an,
Au bout de l'tm,
J.-B. CLÉMENT
Puris-Montniurlrc 1888.
A PROPOS DE VOTE
Que les roublards de la politique en
quête du meilleur moyen d'arriver à faire
danser l'anse du panier du bon peuple
souverain; quo monarchistes, républi-
cains, boulangistes et possibilistes même
discutent à perte de vue et sans rire des
mérites plus ou moins mirifiques du
scrutin de liste, du scrutin d'arrondisse-
ment, de l'uninominal, voire même pro-
portionnel, il n'y a lieu de s'en étonner.
Ces messieurs se fichent comme de
Colin-Tampon des réels intérêts de leurs
électeurs — « la matière électorale » comme
ils disent. — Il s'agit simplement pour
eux de s'assurer « l'assiette au beurre ».
Point n'est besoin de le démontrer à
cette heure, je suppose; l'expérience s'en
fait en France depuis quarante ans, en
Suisse et en Amérique depuis plus long-
temps encore. — Les résultats en sont les
mêmes partout : c'est la main-mise sur
la prétendue souveraineté du peuple,
toujours en coupe réglée.
Aussi tous les projets de ces messieurs
à propos de l'exercice du droit électoral
sont-ils simplement papiers de « cabinets.
et y devant être immédiatement envoyés.
t Ayons toujours papiers en notre
poche ;
< On ne sait pas ce qui peut arriver. »
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS
ABONNEMENTS
UN AN 5 fr
Six MOIS. » fr.
TIIOIS Mois. 1 fr. 50
Les Annonces sont traitées à forfait aux burtaux
du Journal
Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
21, Rue Croix- des- Petite -Champs, - -Pl
Secrétaire de Rédaction: G. PIGOURT
Petits Bumùdos aJlI grands Manx !
Je ne peux pas faire trois pas dans
la rue sans m'entendre dire : < Ca va
bien mal, hein ? gare! »
Ce à quoi je réponds invariablement :
— Tant mieux !
Et je dis, tant mieux, parce que la
situation me réjouit.
Partout, ça craqua, ça se démolit, ça
se désagrège; dans quelques semaines,
dans quelques mois au plus, nous piéti-
nerons sur la vieille Société, mise en
fumier. Ceux qui auront su et pu résis-
ter à son contact putride, n'auront qu'à
lui foutre le coup de balai final. Et j'es-
père en être; voilà pourquoi je rigole.
Les agents dissolvants de cet état de
chosessontaussi nombreux que les grains
de sable sur la plage, que les étoiles au
Zénith : Toute la clique des politiciens
et des financiers, des industrieux et des
marchands de moutarde, des canailles
et des imbéciles, des insatiables et des
repus; tous ceux enfin qui « travail-
lent » leur patrie avec la tendre solli-
citude et l'exquise délicatesse d'un « dos-
vert » pour « sa marmite ».
Ils vous larmoient ensuite que * ça
va mal » et, fiévreusement, cherchent le
remède à ce mal qu'eux seuls ont en-
gendré.
Pour les germinisés du droit divin
pur, la panacée, c'est le roy.
Pour les « roses blanches » de la
comtesse de Paris, c'est le magnifique
Cocu que le « Soleil » auréolise.
Pour les gourdins réunis du jeune
Victor c'est. — nous le dirons plus
loin.
Pour les timides des centres, c'est la
violente poigne d'un pouvoir fort et
résolu.
Pour les radicaux, c'est l'effondre-
ment de Boulange.
Pour les boulangistes, c'est, d'après
Robert Mittchel et consorts de la rue
Montmartre, « le seul général de la re-
naissance nationale, le premier qui n'ait
point apporté au pouvoir l'âme d'un
vaincu ». Zim ! Zim ! et d'après cette
vieille bourrique de Canrobert « celui
qui a relevé le pompon du soldat ! »
Boum! Boum ! C'est Boulange ! la vieille
barbe à poux de l'Hôtel du Louvre et de
la vallée de Chevreuse.
"Il serait oiseux de discuter avec des
gens dont les uns réclament l'assiette
au beurre, quand les autres ne veulenl
pas la Mâcher.
Notre rôle à nous. socialistes révolu-
tionnaires, eût été, disons-le en passant,
d'entrer dans la mêlée, non pour dé
fendre tel ou tel clan, mais pour les
combattre tous.
Nous ne l'avons pas fait. C'est un
grand tort, car la crise prochaine n'en
sera que plus terrible. Pourtant, si l'é-
puration fatale doit être complète,
tant mieux encore.
Il y a enfin d'autres gens, puissants
observateurs, sévères et infaillibles ana-
lystes, profonds penseurs, philosophes
et savants impeccables, qui affirment
que de la revision seule de la Consti-
tution .doivent naltre le repos futur et la
sécurité définitive de la société.
Je connais peu ces sages, et j'ignore
la plupart de leurs projets.
Je me souviens, toutefois, que l'un
d'entre eux, Bourgeois, a poussé sur le
fumier électoral jurassien — comme le
désir malsain au cœur de la femme —
on ne sait comment. Avant qu'il n'ait
franchi le pont de la. Discorde, Bour-
geois, qui avait passé sa vie à vendre
de la vilaine flanelle derrière son comp-
toir de Dôle, était incapable de discu-
ter la loi sur l'enseignement avec ses
collègues du Conseil général, ce qui
l'autorisait à écrire Revision avec un Z
et Constitution avec un Q.
Il veut aujourd'hui reviser et cons-
tituer.
Pauvre homme ! on ne saurait
constituer avec. lui, vrai !
Quant au projet Michelin, j'ai eu l'oc-
casion, ces jours derniers, à la salle
du Gymnase du faubourg Saint-Denis,
d'en louer sinon la forme, du moins les
visées secrètes.
Un de ses articles réclame, en effet, la
suppression d'une cinquantaine de lé-
gislateurs — tentative louable qui ne
peut q le mettre en appétit les légifèrés.
C'est ce que n'a pas osé avouer le
radical Michelin ; — gueule d'or mais
timide — et c'est ce que nous désirons
hautement nous, révolutionnaires.
Cinquante « honorables » cette an-
née, ccnt l'an prochain, le double en-
suite, et l'on arrivera bien vite à l'ex-
tinction sinon du paupérisme, sûre-
ment du Wilsonnisme.
A tout prendre, les révisionnards au-
raient donc du bon et j'opinerais en
leur faveur s'ils commençaient par se
reviser eux-mêmes.
Nous nous chargerions du reste.
Ernest 6ECIOUT
Chansons d'Attaque
PAYSAN, PAYSAN 1
Pay son, paysan !
l'out tant de fatigue et de peine,
Que IIIcts-tu dans ton bas de laine,
lion an, mal an,
Au bout de l'an.
1
Paysan ! aussitôt le jour,
La îerre t'appelle au labour,
Sans geindre tu vas A l'ouvrage ;
Que le temps soit mauvais ou beau,
Le soleil le brûle la peau,
Le froid te mord en plein visage.
Paysan, paysan! etc.
II
P(tysan! toujours au travail.
Après les champs, c'est le bétail.
Vite, il faut faire la litière,
Donner l'herbe et le picotin,
Gaver les porcs, brosser Martin ;
Puis c'est les vaches qu'il faut traire.
Paysan, pnyMM/ etc.
III
Paytan ! voici la moisson,
Ccupe des blés et fenaisons ;
En automne, c'est la vendange,
Et de la besogne A pleins bras
On mange mal, on ne dort pas
Et tout l'hiver, faut battre en m'ange,
PayuCll, paysan ! etc.
IV
Paysan, es-tu bien certain,
Quand va venir la Saint-Martin,
De pourvoir aux frais de l'année ?
N'as-tu pas peur qu'un Harpagon
Ne t'expulse de la maison
Où toute ta famille est née f.
Paysan, Paysan! etc.
V
Paysan! tu n'es sûr de rien,
Les issut-iers guettent ton bien;
Il a g fêlé, c'est mauvais signe,
Demain, vaches, chevaux, dnon,
Peuvent tous mourir du charbon.,.
Un insecte a rongé ta vigne!
Paysan, paysan 1 etç.
VI
Paysan, lu baisses le dos,
Sans espérance et sans repos
Depuis janvier jusqu'en décembre ;
Et tout courbé sur tes genoux,
Sec comme une branche de houx,
Tu meurs, perclus de chaque membre,
Paysan, paysan ! etc.
VII
Paysan! un peu d'union :
La grande Révolution,
A voulu que tu suis Ull humme;
Si l'on veut encore, une fois
Te traiter connue au temps des rois,
RéveMle-loi, Jacques Bonhomme !
Paysan, lltlystllt 1 etc.
VIII
Paysan 1 songe A l'avenir,
Le vieux inonde est près de finir;
Si tous ceux qui piochent la terre
Donnaient la main aux artisans
Nous pourrions voir avant dix ans.,
La République Egalitaire!.
Paysan, paysan !
Pour tant de fatigue et de peine,
Que mets-tu dans ton bas de laine,
Bult an, mal an,
Au bout de l'tm,
J.-B. CLÉMENT
Puris-Montniurlrc 1888.
A PROPOS DE VOTE
Que les roublards de la politique en
quête du meilleur moyen d'arriver à faire
danser l'anse du panier du bon peuple
souverain; quo monarchistes, républi-
cains, boulangistes et possibilistes même
discutent à perte de vue et sans rire des
mérites plus ou moins mirifiques du
scrutin de liste, du scrutin d'arrondisse-
ment, de l'uninominal, voire même pro-
portionnel, il n'y a lieu de s'en étonner.
Ces messieurs se fichent comme de
Colin-Tampon des réels intérêts de leurs
électeurs — « la matière électorale » comme
ils disent. — Il s'agit simplement pour
eux de s'assurer « l'assiette au beurre ».
Point n'est besoin de le démontrer à
cette heure, je suppose; l'expérience s'en
fait en France depuis quarante ans, en
Suisse et en Amérique depuis plus long-
temps encore. — Les résultats en sont les
mêmes partout : c'est la main-mise sur
la prétendue souveraineté du peuple,
toujours en coupe réglée.
Aussi tous les projets de ces messieurs
à propos de l'exercice du droit électoral
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et y devant être immédiatement envoyés.
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