Titre : L'Attaque : organe socialiste révolutionnaire de la jeunesse / rédacteur en chef Ernest Gegout
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1888-08-29
Contributeur : Gégout, Ernest (1854-1936). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32706292b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2168 Nombre total de vues : 2168
Description : 29 août 1888 29 août 1888
Description : 1888/08/29 (A1,N11)-1888/09/05. 1888/08/29 (A1,N11)-1888/09/05.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62420932
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40136
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
PREMIERE ANNÉE. — N' H..,- Paris : XO Centimes 1
L'ATTAQUE
Organe Socialiste Révolutionnaire
PARAISSANT TOUS LES MERCREDIS
ABONNEMENTS
UNÂN. a fr.
Six Mois. 3fr.
THOIS MOIS. 1 fr. 50
Les Annonces sont traitées à forfait aux bureaux
du Journal
Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
21, Rue Croix - des - Petits - Champs, 21
Secrétaire de Rédaction: G. PICOURT
Vive la Commune !
Le célèbre général Trois Ponts vient
d'être réélu trois fois et voilà que recom-
mence de plus belle l'affolement des « gar-
diens » du Capitole.
Plus que jamais on convie les c bons
républicains » à s'engager dans la volière
opportuno-radicale de la rue Cadet.
A l'instar des patroui Ilotes de 1870,
dénonçant comme prussiens, les clair-
voyants qui tentaient do s'opposer à leurs
trahisons, les souteneurs de notre gro-
tesque et honteuse république actuelle, il
désignent déjà comme vendus à Boulan-
ger et à ses malpropres partisans, tous
ceux qui. au nom de leur misère — comme
les grévistes— ou au nom de la révolution
sociale, refuseront de s'abriter sous les
plis du drapeau arboré par les anciens
amis et complices de Thiers, l'ex-patron
de Boulanger, l'assassin des fédérés.
On feint d'ignorer même que c'est sur-
tout à cause de ce dernier titre que le sus-
dit Boulanger avait été tout d'abord couvé
par Clemenceau et consorts, qui ne le
lâchèrent depuis que parce que leur proté-
gé voulut un beau ionr travailler pour
son compte.
Les ex-mangeurs de bourgeois, fussent-
ils en habit râpé ; les ex « Vive la guerre
de classes ! Mossieu ! ) sont devenus les
alliés de l'ex « Vive la Pologne ! » et des
glorilicateurs de Thiers.
Cela n'est pas fait pour nous étonner.
Mais on doit du moins les inviter à ne
point donner d'entorses à l'histoire pour
expliquer leur conversion et leur assagis-
sement.
« Tant que le Boulangisme existera, la
« propagande socialiste sera aussi impossible
« que sous l'Empire..
écrivait l'un d'eux, ces jours derniers, aux
ouvriers des trois départements qui
viennent de réélire Boulanger.
Rappelons succinctementà cet oublieux
que c'est au contraire au plus fort du dan-
ger — et à leur gloire — que les socia-
listes révolutionnaires ont tenu haut et
ferme le drapeau de la Révolution sociale.
De juin 1868 — ouverture des réunions
publiques — au 4 septembre 1870, qu'ont
fait autre chose les citoyens qui y prirent
la parole que de proclamer, contre les
politiciens bourgeois, les revendications
sociales ? au risque d'être traités de « ven-
dus à la police » par l'opposition républi
caine d'alors. tout comme on traite
aujourd'hui les grévistes de c soudoyés
de la Boulange. »
Au 31 octobre 1870, c'est au nom de la
Révolution sociale que les délégués de la
Corderie tentent de jeter bas les traîtres
qui, à l'Hôtel de Ville, s'apprêtaient à
livrer Paris à l'ennemi. Ils échouent dans
leur projet de proclamer la c Commune J,
mais ils forcent leurs misérables adver-
saires à ajourner durant plus de trois
mois leur infâme trahison, dont les Flo-
quet et les Clémenceau furentles complices
volontaires.
En mars 1871, c'est enfin au nom de la
Résolution sociale que les révolution-
naires socialistes proclamèrent la Com-
mune et sauvèrent du même coup la
Républiqueque Thiersetlesmonarchistes
coalisés n'osèrent détruire, tout vain-
queurs qu'ils étaient grâce à la honteuse
et lâche défection des républicains qui à
l'heure présente pontifient rue Cadet.
On devrait s'en souvenir, il nous semble.
L'histoire en est assez récente pour que
les Floquet, les Ferry, les Ranc, les Clé-
menceau nous inspirent le même dégoût
qu'un Boulanger quelconque.
C'est bien ainsi cortes que l'ont com-
pris les cent mille citoyens qui, le 8 août
dernier, aux obsèques du citoyen Eudes,
formant la haie entre laquelle défilait le
funèbre cortège, l'accueillaient sur tout
son long parcours au cri formidable et
mille fois répété de « Vive la Commune ! »
C'est pour cela même que monsieur
Floquet, le grand ministredescadetlistes,
fit, en attendant mieux — il l'espère du
moins et ses amis aussi — charger les
citoyens par ses argousins se ruant sabre
au poing, sur ordres donnés par leur glo-
rieux chef.
Mais c'est pour cela aussi que nous
sommes de plus en plus convaincu qu'il
n'y a plus qu'un seul moyen de sauver la
France — et comme nation et comme
république — quoi qu'en disent les Bou-
langistes et les Cadettistes, c'est d'affir-
mer plus que jamais la révolution sociale
au cri de « Vive la Commune ! »
G. Le français,
MOT D'ATTAQUE
Je plains un peuple qui n'aspire pas
à la liberté, parce qu'il ne l'a jamais
connue; mais je méprise celui qui,aprês
l'avoir perdue, ne fait pas du soin de
la recouvrer la plus constqnte de ses
préoccupations, le but continuel de ses
efforts.
PATON.
Chansons d'Attaque
FICTION LÉGALE
Pour êtro capable de rece-
voir il suffit d'être conçu.
CO DR CIVIL
Dans l'humble obscurité des cachots utérins,
L'être, futur enfant, porte une queue aux reins,
Tout comme les anthropoïdes ;
Ce n'est qu'un frisson d'être, un souffle, un ru-
Ce n'est qit'etet frisso)? ti?t soli [diment;
Mais, ô flancs féminins, tonneaux des Danaïdes
Tout, en vous, tout s'engouffre insatiablement;
Et ce mortel embryonnaire,
Il peut être millionnaire !
Il est, dit Demolombe, habile à recevoir.
Il est pourvu de droits et nanti d'un avoir.
Autour de lui tout se dépense,
L'or roule, sonne et fond; mais lui n'a pas encor
D'encéphale; il attend des yeur, c'est une panse
Sur qui s'immobilise un flot de rayons d'or;
A peine est-il embryonnaire
Qu'il est déjà millionnaire,
liien heureux qu'il ne sache encore, le vainqueur
Ce qu'il est ! Un orgueil feroce enflant son cœur
Pourrait faire éclater sa mère.
Penses donc! au soleil il a déjà du bien,
Quand le soleil pour lui n'est que pure chimère!
Il est propriétaire avant d'être chrétien!
Absolument embryonnaire.
Et néanmoins millionnaire.
Quel sorti toi, cependant,qui marches,bien denté,
Homme accompli, robuste en ta virilite,
La tète obstinément féconde,
La misère t'a pris en son étroit licou :
Tu peux mourir, cerveau, meurs, fais faillite
[au monde
Car ton génie et ta vigueur n'ont pas le sou;
Mais à l'état embryonnaire
On peut être millionnaire.
Paul MARROT.
LA SITUATION
La situation est telle que le veut l'é-
poque, telle que la hâtent les circons-
tances qui se précipitent et s'entassent.
Avez-vous vu, par les printemps où
s'attarde l'hiver, le laboureur jeter le
grain dans les sillons que blanchit
encore une dernière neige.
Une buée chaude monte déjà de la
terre, c'est Germinal; ainsi nous sommes
à cette époque où à la fois râle le vieux
monde et vagit le nouveau.
Loin d'être passés, les temps héroïques
commencent. Ce ne sont plus des ca-
vernes hantées de fauves que les tribus
vont conquérir pour y dormir à l'aise,
c'est la terre pleine de richesses inex-
plorées pour l'humanité éclairée de
sciences nouvelles, armée de forces in-
connuesqui changeront jusqu'au climat.
C'est un Germinal troublé d'orages,
tant mieux! Ces tourments hâteront les
Floréal, les Fructidor où nul ne sera,
mais que nous entrevoyons de loin par
les petites ouvértures de nos bastilles.
Et pendant ce temps étrange et cu-
rieux où la sève monte jusque dans les
branches desséchées des vieux arbres,
y faisant gonfler des bourgeons qui su-
cent leur dernière existence; il y a de
bonnes gens, pleins de conviction naïve
qui viennent dire aux travailleurs sou-
levés par la grève, cette forme de sui-
cide du désespoir:
« Attendez avec patience, nous avons la
République, le suffrage universels etun
tas de niaiseries pareilles, comme si on
disait à un homme qui s'éveille rongé
par les crabes ou les vampires de se
rendormir encore un peu jusqu'à ce quo
l'œuvre soit finie.
Les questions politiques n'endormi-
ront plus les affamés qui produisent
tout, il faut qu'elles tombent avec les
autres haillons qui ont été brillants à
leur heure mais qui sont maintenant
usés jusqu'à la corde.
Le temps est autant chiffonnier que
faucheur.
La République des Foutriquets a fait
plus que son temps.
Ce n'était qu'une drôlesse déguisée
sous le bonnet de Marianne. Vive la
Sociale, messieurs!
LOUISE MICHEL.
Un chroniqueur de grand talent, M. V.
de Cottens, nous consacre, dans la Vigie
Algérienne, un article trop élogieux pour
que nous puissions le reproduire.
Nous adressons à notre confrère nos
plus vifs remerciements.
» L'ATTAQUE est en dépôt,
à Paris :
Chez Mme Deforge
Kiosque 161
Place OlloUy
L'ATTAQUE
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Rédacteur en chef :
ERNEST GEGOUT
RÉDACTION & ADMINISTRATION
21, Rue Croix - des - Petits - Champs, 21
Secrétaire de Rédaction: G. PICOURT
Vive la Commune !
Le célèbre général Trois Ponts vient
d'être réélu trois fois et voilà que recom-
mence de plus belle l'affolement des « gar-
diens » du Capitole.
Plus que jamais on convie les c bons
républicains » à s'engager dans la volière
opportuno-radicale de la rue Cadet.
A l'instar des patroui Ilotes de 1870,
dénonçant comme prussiens, les clair-
voyants qui tentaient do s'opposer à leurs
trahisons, les souteneurs de notre gro-
tesque et honteuse république actuelle, il
désignent déjà comme vendus à Boulan-
ger et à ses malpropres partisans, tous
ceux qui. au nom de leur misère — comme
les grévistes— ou au nom de la révolution
sociale, refuseront de s'abriter sous les
plis du drapeau arboré par les anciens
amis et complices de Thiers, l'ex-patron
de Boulanger, l'assassin des fédérés.
On feint d'ignorer même que c'est sur-
tout à cause de ce dernier titre que le sus-
dit Boulanger avait été tout d'abord couvé
par Clemenceau et consorts, qui ne le
lâchèrent depuis que parce que leur proté-
gé voulut un beau ionr travailler pour
son compte.
Les ex-mangeurs de bourgeois, fussent-
ils en habit râpé ; les ex « Vive la guerre
de classes ! Mossieu ! ) sont devenus les
alliés de l'ex « Vive la Pologne ! » et des
glorilicateurs de Thiers.
Cela n'est pas fait pour nous étonner.
Mais on doit du moins les inviter à ne
point donner d'entorses à l'histoire pour
expliquer leur conversion et leur assagis-
sement.
« Tant que le Boulangisme existera, la
« propagande socialiste sera aussi impossible
« que sous l'Empire..
écrivait l'un d'eux, ces jours derniers, aux
ouvriers des trois départements qui
viennent de réélire Boulanger.
Rappelons succinctementà cet oublieux
que c'est au contraire au plus fort du dan-
ger — et à leur gloire — que les socia-
listes révolutionnaires ont tenu haut et
ferme le drapeau de la Révolution sociale.
De juin 1868 — ouverture des réunions
publiques — au 4 septembre 1870, qu'ont
fait autre chose les citoyens qui y prirent
la parole que de proclamer, contre les
politiciens bourgeois, les revendications
sociales ? au risque d'être traités de « ven-
dus à la police » par l'opposition républi
caine d'alors. tout comme on traite
aujourd'hui les grévistes de c soudoyés
de la Boulange. »
Au 31 octobre 1870, c'est au nom de la
Révolution sociale que les délégués de la
Corderie tentent de jeter bas les traîtres
qui, à l'Hôtel de Ville, s'apprêtaient à
livrer Paris à l'ennemi. Ils échouent dans
leur projet de proclamer la c Commune J,
mais ils forcent leurs misérables adver-
saires à ajourner durant plus de trois
mois leur infâme trahison, dont les Flo-
quet et les Clémenceau furentles complices
volontaires.
En mars 1871, c'est enfin au nom de la
Résolution sociale que les révolution-
naires socialistes proclamèrent la Com-
mune et sauvèrent du même coup la
Républiqueque Thiersetlesmonarchistes
coalisés n'osèrent détruire, tout vain-
queurs qu'ils étaient grâce à la honteuse
et lâche défection des républicains qui à
l'heure présente pontifient rue Cadet.
On devrait s'en souvenir, il nous semble.
L'histoire en est assez récente pour que
les Floquet, les Ferry, les Ranc, les Clé-
menceau nous inspirent le même dégoût
qu'un Boulanger quelconque.
C'est bien ainsi cortes que l'ont com-
pris les cent mille citoyens qui, le 8 août
dernier, aux obsèques du citoyen Eudes,
formant la haie entre laquelle défilait le
funèbre cortège, l'accueillaient sur tout
son long parcours au cri formidable et
mille fois répété de « Vive la Commune ! »
C'est pour cela même que monsieur
Floquet, le grand ministredescadetlistes,
fit, en attendant mieux — il l'espère du
moins et ses amis aussi — charger les
citoyens par ses argousins se ruant sabre
au poing, sur ordres donnés par leur glo-
rieux chef.
Mais c'est pour cela aussi que nous
sommes de plus en plus convaincu qu'il
n'y a plus qu'un seul moyen de sauver la
France — et comme nation et comme
république — quoi qu'en disent les Bou-
langistes et les Cadettistes, c'est d'affir-
mer plus que jamais la révolution sociale
au cri de « Vive la Commune ! »
G. Le français,
MOT D'ATTAQUE
Je plains un peuple qui n'aspire pas
à la liberté, parce qu'il ne l'a jamais
connue; mais je méprise celui qui,aprês
l'avoir perdue, ne fait pas du soin de
la recouvrer la plus constqnte de ses
préoccupations, le but continuel de ses
efforts.
PATON.
Chansons d'Attaque
FICTION LÉGALE
Pour êtro capable de rece-
voir il suffit d'être conçu.
CO DR CIVIL
Dans l'humble obscurité des cachots utérins,
L'être, futur enfant, porte une queue aux reins,
Tout comme les anthropoïdes ;
Ce n'est qu'un frisson d'être, un souffle, un ru-
Ce n'est qit'etet frisso)? ti?t soli [diment;
Mais, ô flancs féminins, tonneaux des Danaïdes
Tout, en vous, tout s'engouffre insatiablement;
Et ce mortel embryonnaire,
Il peut être millionnaire !
Il est, dit Demolombe, habile à recevoir.
Il est pourvu de droits et nanti d'un avoir.
Autour de lui tout se dépense,
L'or roule, sonne et fond; mais lui n'a pas encor
D'encéphale; il attend des yeur, c'est une panse
Sur qui s'immobilise un flot de rayons d'or;
A peine est-il embryonnaire
Qu'il est déjà millionnaire,
liien heureux qu'il ne sache encore, le vainqueur
Ce qu'il est ! Un orgueil feroce enflant son cœur
Pourrait faire éclater sa mère.
Penses donc! au soleil il a déjà du bien,
Quand le soleil pour lui n'est que pure chimère!
Il est propriétaire avant d'être chrétien!
Absolument embryonnaire.
Et néanmoins millionnaire.
Quel sorti toi, cependant,qui marches,bien denté,
Homme accompli, robuste en ta virilite,
La tète obstinément féconde,
La misère t'a pris en son étroit licou :
Tu peux mourir, cerveau, meurs, fais faillite
[au monde
Car ton génie et ta vigueur n'ont pas le sou;
Mais à l'état embryonnaire
On peut être millionnaire.
Paul MARROT.
LA SITUATION
La situation est telle que le veut l'é-
poque, telle que la hâtent les circons-
tances qui se précipitent et s'entassent.
Avez-vous vu, par les printemps où
s'attarde l'hiver, le laboureur jeter le
grain dans les sillons que blanchit
encore une dernière neige.
Une buée chaude monte déjà de la
terre, c'est Germinal; ainsi nous sommes
à cette époque où à la fois râle le vieux
monde et vagit le nouveau.
Loin d'être passés, les temps héroïques
commencent. Ce ne sont plus des ca-
vernes hantées de fauves que les tribus
vont conquérir pour y dormir à l'aise,
c'est la terre pleine de richesses inex-
plorées pour l'humanité éclairée de
sciences nouvelles, armée de forces in-
connuesqui changeront jusqu'au climat.
C'est un Germinal troublé d'orages,
tant mieux! Ces tourments hâteront les
Floréal, les Fructidor où nul ne sera,
mais que nous entrevoyons de loin par
les petites ouvértures de nos bastilles.
Et pendant ce temps étrange et cu-
rieux où la sève monte jusque dans les
branches desséchées des vieux arbres,
y faisant gonfler des bourgeons qui su-
cent leur dernière existence; il y a de
bonnes gens, pleins de conviction naïve
qui viennent dire aux travailleurs sou-
levés par la grève, cette forme de sui-
cide du désespoir:
« Attendez avec patience, nous avons la
République, le suffrage universels etun
tas de niaiseries pareilles, comme si on
disait à un homme qui s'éveille rongé
par les crabes ou les vampires de se
rendormir encore un peu jusqu'à ce quo
l'œuvre soit finie.
Les questions politiques n'endormi-
ront plus les affamés qui produisent
tout, il faut qu'elles tombent avec les
autres haillons qui ont été brillants à
leur heure mais qui sont maintenant
usés jusqu'à la corde.
Le temps est autant chiffonnier que
faucheur.
La République des Foutriquets a fait
plus que son temps.
Ce n'était qu'une drôlesse déguisée
sous le bonnet de Marianne. Vive la
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Un chroniqueur de grand talent, M. V.
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