Presse et revues
12 pages
Titre : La Défense : organe de la Section française du Secours rouge international
Auteur : Secours rouge international. Section française. Auteur du texte
Auteur : Secours populaire de France. Auteur du texte
Auteur : Secours populaire français. Auteur du texte
Éditeur : Section française du secours rouge international (Paris)
Date d'édition : 1936-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343707313
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6 Nombre total de vues : 6
Description : 21 février 1936 21 février 1936
Description : 1936/02/21 (N340,A10). 1936/02/21 (N340,A10).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98102296
Source : Secours populaire français (SPF), RES-G-1470 (86)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
la défense
11
peler les tragiques événements des 9 et
12 février et appela les assistants à se
serrer 'autour de notre organisation.
Savigny-sur-Orge
Notre Comité local, qui a pour tâche
de .parrainer notre camarade Henri Gi-
raud, emprisonné à Clairvaux, avait
organisé, le samedi 8 février, une go-
guette pur venir en aide à ce camarade
et à tous les emprisonnes.
Nous avons "fait un bénéfice' de' 100
francs. Ci-dessous les numéros,gagnants
de la tombola :
509' 107 1186 319 513 1024 1170 123
245 152 966 607 121 285 1060 53 1036
211 565 12 82 10:32 434 2,22 5S8
Réclamer les lots chez le camarade
Armand. 66, avenue du Vert-Galant.
P. S. — Le Groupe artistique qui a
participé au programme de cette fête
et qui, en rentrant à Paris, a oublié du
matériel dans un taxi, peut retirer ce
matériel à la mairie de Villejuif.
Sure'sn:es
Notre assemblée générale, du 14. fé-
vrier a connu un certain succès, la plus
grande partie de n06 adhérents étant
présents. La question principale de
l'ordre du jour était la réception du ca-
marade émigré et nous avons constaté
avec plaisir que tous les copains étaient
décidés à faire le maximum d'effort
pour assurer son existence.
Villeparisis
Notre meeting de samedi dernier,
qui avait pour objet de rendre compte
de la délégation qui revient d'Allema-
gne, a obtenu un assez bon résultat.
Plus .de 200 présents. De nombreuses
adhésions faites.
Seine-et-Marne
Champs-sur-Marne
Notre assemblée populaire du 9 fé-
vrier '1936. sous la présidence du ca-
marade Wegel, du Parti Socialiste et
du S. R. I. Les camarades Barbette, du
S. R. I., Desfosset, du Parti Solia-
list.e et Convert, pour le Parti Com-
muniste, sont- intervenus, en faveur du
S. iR. Ï.
Un .appel à l'adhésion fut fait par le
secrétaire du Comité local; résultat :
3 socialistes et 3 communistes prennent
leur carte à dater du 1er janvier 1936.
Seine-et-Oise
Blanc-Mesnil
Mme Vve Bourdin nous prie d'insé-
rer :
« Chers camarades,
« Très touchée des témoignages d'af-
fection et de sympathie du S. R. I. à
l'occasion du décès de mon fils, avec
toute ma famille, nous vous transmet-
tons nos remerciements et vous prions
de croire à nos sentiments révolution-
naires. »
Tarn-et-Caronne
Septfonds *
Lé propagandiste Mammonat était
dans notre localité le 15 février. Après
son brillant exposé, 10 nouvelles adhé-
sions furent faites, 5 nouveaux abon-
nements à la Défense; il fut vendu
t pour 48 francs 4e brochures et la col-
e lecte faite à. la sortie des.300 personnes
présentes rapporta 24 francs. Ld- Sec-
tion compté à-ipçésent 23 membres.
Nous espérons que ce ne sera pas tout.
? Var
i- .
4 Congrès constitutif
e Le Congrès constitutif du départe-
ment du Var s'est tenu dimanche 9 fé-
9 v'rier, à la Bourse du Travail de Tot,.r
s Ion, sous la présidence d'honneur de
toutes les victimes du fascisme.
3 Vingt et une sections, venues des di-
6 verses localités du Var, étaient repré-
sentéeg par 40 délégués. Quatorze or-
e ganisatiolliS du Front Populaire,, invi-
tées fraternellement à ce Congrès,
i avaient tenu à suivre ces assises dépar-
e tem en tales.
a Successivement, le camarade Orsini,
e la camarade Martin, Boldrini, le cama-
rade Jacquemet,' Heymes, rapportèrent
sur le travail pratiqua à effectuer dans
les sections du S. R. I. Après une dis-
cussion, alimentée tant par les délégués
- que par les invités, le camarade Pau-
s riol, délégué du Comité central, dans
t une forte intervention, souligne que la
e volonté des sections de développer no-
tre organisation permettra d'élargir
considérablement la solidarité.
t La belle tenue de ce Congrès, ainsi
t que l'ampleur de la discussion qui s'est
déroulée, permettent d'augurer que les
40 sections et les 800 membres dans le
Var pour 19'36 seront atteints, sinon
dépassés.
é La Crau
Cent cinquante personnes à notre
s meeting le 2 février. Nos amis Orsini,
Pauriol et le camarade Martin sont
tous applaudis. Soixante francs de col-
» lecte. Bonne vente de brochures.
Hyères
Notre section du Secours Rouge avait
. organisé, le 7 février, une réunion plV
t blique, avec le .concours de nos carna-
1 rades Pauriol et Martin, déléguée fem-
" me de la région.
" Le secrétaire de la section préside
avec, comme accesseur, Bertinelli, du
Parti S. F. I. 0.. et Calzia. conseiller
r a municipal socialiste de France.
[ Etaient représentés : la Ligue des
Droite de l'Homme. le Parti socialiste
S. F. I. O., Socialiste de France; Parti
s communiste, Jeunesse et Jeunesse so-
* cialiste.
L'appel à la solidarité' a produit la
sbmme de 5,0 francs et une adhésion.
La Seyne
Assez bonne réunion, le 6 février :
1 nous avons enregistré l'adhésion de six
n —-
14
nouveaux iriènibrz,s. Après que le secré-
taire de ia.?sectiori eut fait le-compte
rendu moral et financier de l'année
1335, notre camarade PauirioL, a, dans
une allocution très documentée, déve-
loppé l'action du S. R. I.
Une collecte, faite à la sortie, a pro-
duit la somme de 80 francs, qui a été
versée au Comité départemental.
Nota. — La section, qui comptait 47
membres au début de 1935, en compte
à ce jour 85 et noms pensons pouvoir
doubler ce chiffre d'ici la fin de l'an-
née.
Cause départ forcé. Camarade étran-
gère vend salon de coiffure dame
Côte d'Azur, (près Nice), ibien achalan-
dé. Affaire sérieuse. Valeur : 20.00-0 fr.,
pour lO.OOO fr. comptant ou faire offre:
écrire, Franchi, typographe, Bourse du
Travail, place Saint-François, Nice.
— Croyez-vous qu'ils sont courafle,ux
nos petits carne lots, qui n'ont pas hé
sité à s'attaquer à quatre cents con
tre un !...
REDACTION
ADMINISTRATION
71,Rue de Chabrol,71
PARIS. Xe
Tel Provence .91-9 5
T/ ABONNEMENTs
1 an,7f50 le ,/emarire, 4? le irimejfre
CHEQUE PÇSTAL :COOOtER 695-79 PARIS
Vendredi 38 Février
Les députés de Paris et les candidats aux élections prochai-
nes parleront dans la grande salle de la Mutualité sur
l'amnistie totale
MM. L. MQNJAUVIS, Paul PERRIN, Jean
LONGUET, Raoul BRANDON, députés de
Paris, ont déjà promis leur appui.
[texte_manquant]
4
Un département châtié
pour sa foi républicaine
par
Fernand PAURIOL
IV. — Des refrains que chante
encore une femme de 80 ans
Gonfaron, un village au cœur des
Maures. Tuiles rouges dans les col-
lines mauves. , «
Quelques rues et, au centre, une
place. Au milieu de la place, une
dépression circulaire : r emplace-
ment de l'Arbre de la Liberté. Plan-
té en 48, arraché après 51 paT l'au-
torité bonapartiste.
Sur un des côtés de la place de
Gonfaron, à côté -du « Cercle des
Travailleurs », face à l'endroit où
fut planté l'arbre, nous nous som-
mes assis à la table de la fille d'un
républicain insurgé de 51.
Elle a 85 ans. Au seul nom du
père, dont le portrait plaque au
mur, elle est debout, accueillante,
inquiète de son hospitalité. Sur une
interrogation provençale du jeune
camarade, elle évoque précipitam-
ment l'insurgé de jadis, joignant les
mains à la pensée qu'un journal
parle des anciens. Fébrilement, elle
nous le décrit tel qu'il était, tels
qu'ils furent tous ici, au moment du
Coup d'Etat : passionnés, coura-
geux, enthousiastes pour la défense
des libertés populaires, ces hom-
mes que Louis-Napoléon emprison-
nait et déportait pour une chanson,
pour un foulard rouge au cou.
Joseph Maquet, l'insurgé dont
ies cheveux blancs et le franc visage
sont dans le, cadre du mur a été
emprisonné trois fois parce qu'il
chantait ce chant que sa fille ressus-
cite pour nous :
cr Républicains, quels que soient vos
[fàrtunes
Vous aurez tous le droit d'être élec-
[teurs...
......................
« Loin de payer des traitements énor-
[mes
vous donnerez juste pour le besoin
Moins intriguants seront alors les
[hommes
Voilà pourquoi je suis républicain Il,
Il faut voir cette grand mère
et son cran. Une touchante ferveur
républicaine qui, avouant la croyan-
ce au Christ, exhalte les Rouges
d'autrefois. 'Ferveur d'une femme
aux cheveux gris. pleine du passé
en souvenir duqu«_Tf aujourd'hui
encore, elle va aux offices prier
pour la Révolution. Il faut saisir ce
regard humide, entendre les chants
d'insurgés que, pieusement, égren-
neni les lèvres d'octogénaire, pour
comprendre la force, la pénétration
des traditions de liberté dans ce
coin de France où la Répression de
1851 a laissé, plus que partout, un
souvenir vivace.
Il suffit de questionner dans les
villages du. Var, en ce mois de jan
vi,er 1936 pour que mille anecdotes
soient contées, pour que soient fiè-
rement désignés les fils, les petits-
fils des déportés en Afrique. Cha-
cun est fier de ces lettres, sorties du
tiroir, qui portent sur leur papier
jauni les cachets d'Alger, les adres-
ses maladroites de camps algériens.
Et quelle indignation contre Laval,
ministre d'une République que les
vieux ne reconnaissent plus, dont
les décrets-lois amputent de 5 p.
100 les infimes pensions des quel-
ques héritiers directs de « ceux de
51 ».
Dans les Cercles vit la tradition:
Les jeunes pressent de questions les
vieux. Leur juvénile passion est
heureuse que les grands-pères rap-
portent les actes des pères qui, après
avoir été les insurgés républicains
de 1851 sont maintenant l'honneur
de la nouvelle génération.
F. PAMIOL.
ie
........................ iiiin iiiiiiHiiiiimiiiimiiini,H m,,|IM(l,MlliniM1MIIIIIIII|ll||inmmm|||||||||||||||||
La bonne parole dans
une bonne brochure.
André Gide
André Malraux ^
Me de MoroGiafferi
Pasteur Nick
pour Thaelmann
Leurs retentissants discours du 23 Décembre dernier.
Quarante-huit grandes pages. V La brochure 1 Ir. 50.
iffiiiiiiitifimimiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiitiitiiiiiimmiiiiiiiiiiiiiitiisiniiiiiMiiiiiiitiiiiiiMtiiiiHHiitiiMiMi'iiiiiimiiiiiiimiiiiiiimmiin
Premiers résultats
du 9 février
(Suite de la page 2.)
A Alfortville 500 francs
tout rond
Ceux-là non plus, non, ne sont
pas bavards ; ils parlent bien de
leurs effectifs en progrès (200
timbres-contrôle déjà repris), de
là vente du journal, également en
progrès (et quel progrès ! 240
exemplaires contre 80), mais de
détail sur leur effort de diman-
che, point...
Et pourtant, les chiffres sont
là, qui appellent les félicitations...
Bravo donc pour Alfortville !
« Nous avons oublié de
commander le matériel,
mais nous avons collecté
quand même. » (Marly)
Voilà ce que nos désinvoltes
camarades de Marly nous écri-
vent. Et que voulez-vous qu'on
leur reproche ? Rien, évidem-
ment, puisqu'ils ont versé 346
francs...
A Calais, dons en espè-
ces et... en papillons
C'est vrai. Nos camarades
avaient fait composer, à l'impri-
merie du Petit Calaisien, des pa-
pillons pour coller sur les troncs
des quêteurs.
Au moment où nos amis al-
laient payer cette impression, il
leur a été obligeamment répondu
que l'imprimerie ne prendrait
rien, et que ce serait sa contri-
bution à la Journée des Dons.
Plus de 500 francs ont été recueil-
lis.
En Belgique aussi, un
Comité d'assistance
Nos camarades de la section
belge du Secours Rouge nous in-
forment avec joie que le puissant
Parti ouvrier belge a donné son
accord à la constitution d'un Co-
mité d'assistance aux victimes de
la guerre en Ethiopie, et que le
camarade de Broukère en sera le
président.
IjS Gérant : Vve MALLET.
Imprimeries Parisiennes Réunies
Ed. FUZAT, imprimeur
10. faubourg Montmartre.
G
Travail exécuté
par UT/r équipe
d'ouvrierg syndiiiué,#.
11
peler les tragiques événements des 9 et
12 février et appela les assistants à se
serrer 'autour de notre organisation.
Savigny-sur-Orge
Notre Comité local, qui a pour tâche
de .parrainer notre camarade Henri Gi-
raud, emprisonné à Clairvaux, avait
organisé, le samedi 8 février, une go-
guette pur venir en aide à ce camarade
et à tous les emprisonnes.
Nous avons "fait un bénéfice' de' 100
francs. Ci-dessous les numéros,gagnants
de la tombola :
509' 107 1186 319 513 1024 1170 123
245 152 966 607 121 285 1060 53 1036
211 565 12 82 10:32 434 2,22 5S8
Réclamer les lots chez le camarade
Armand. 66, avenue du Vert-Galant.
P. S. — Le Groupe artistique qui a
participé au programme de cette fête
et qui, en rentrant à Paris, a oublié du
matériel dans un taxi, peut retirer ce
matériel à la mairie de Villejuif.
Sure'sn:es
Notre assemblée générale, du 14. fé-
vrier a connu un certain succès, la plus
grande partie de n06 adhérents étant
présents. La question principale de
l'ordre du jour était la réception du ca-
marade émigré et nous avons constaté
avec plaisir que tous les copains étaient
décidés à faire le maximum d'effort
pour assurer son existence.
Villeparisis
Notre meeting de samedi dernier,
qui avait pour objet de rendre compte
de la délégation qui revient d'Allema-
gne, a obtenu un assez bon résultat.
Plus .de 200 présents. De nombreuses
adhésions faites.
Seine-et-Marne
Champs-sur-Marne
Notre assemblée populaire du 9 fé-
vrier '1936. sous la présidence du ca-
marade Wegel, du Parti Socialiste et
du S. R. I. Les camarades Barbette, du
S. R. I., Desfosset, du Parti Solia-
list.e et Convert, pour le Parti Com-
muniste, sont- intervenus, en faveur du
S. iR. Ï.
Un .appel à l'adhésion fut fait par le
secrétaire du Comité local; résultat :
3 socialistes et 3 communistes prennent
leur carte à dater du 1er janvier 1936.
Seine-et-Oise
Blanc-Mesnil
Mme Vve Bourdin nous prie d'insé-
rer :
« Chers camarades,
« Très touchée des témoignages d'af-
fection et de sympathie du S. R. I. à
l'occasion du décès de mon fils, avec
toute ma famille, nous vous transmet-
tons nos remerciements et vous prions
de croire à nos sentiments révolution-
naires. »
Tarn-et-Caronne
Septfonds *
Lé propagandiste Mammonat était
dans notre localité le 15 février. Après
son brillant exposé, 10 nouvelles adhé-
sions furent faites, 5 nouveaux abon-
nements à la Défense; il fut vendu
t pour 48 francs 4e brochures et la col-
e lecte faite à. la sortie des.300 personnes
présentes rapporta 24 francs. Ld- Sec-
tion compté à-ipçésent 23 membres.
Nous espérons que ce ne sera pas tout.
? Var
i- .
4 Congrès constitutif
e Le Congrès constitutif du départe-
ment du Var s'est tenu dimanche 9 fé-
9 v'rier, à la Bourse du Travail de Tot,.r
s Ion, sous la présidence d'honneur de
toutes les victimes du fascisme.
3 Vingt et une sections, venues des di-
6 verses localités du Var, étaient repré-
sentéeg par 40 délégués. Quatorze or-
e ganisatiolliS du Front Populaire,, invi-
tées fraternellement à ce Congrès,
i avaient tenu à suivre ces assises dépar-
e tem en tales.
a Successivement, le camarade Orsini,
e la camarade Martin, Boldrini, le cama-
rade Jacquemet,' Heymes, rapportèrent
sur le travail pratiqua à effectuer dans
les sections du S. R. I. Après une dis-
cussion, alimentée tant par les délégués
- que par les invités, le camarade Pau-
s riol, délégué du Comité central, dans
t une forte intervention, souligne que la
e volonté des sections de développer no-
tre organisation permettra d'élargir
considérablement la solidarité.
t La belle tenue de ce Congrès, ainsi
t que l'ampleur de la discussion qui s'est
déroulée, permettent d'augurer que les
40 sections et les 800 membres dans le
Var pour 19'36 seront atteints, sinon
dépassés.
é La Crau
Cent cinquante personnes à notre
s meeting le 2 février. Nos amis Orsini,
Pauriol et le camarade Martin sont
tous applaudis. Soixante francs de col-
» lecte. Bonne vente de brochures.
Hyères
Notre section du Secours Rouge avait
. organisé, le 7 février, une réunion plV
t blique, avec le .concours de nos carna-
1 rades Pauriol et Martin, déléguée fem-
" me de la région.
" Le secrétaire de la section préside
avec, comme accesseur, Bertinelli, du
Parti S. F. I. 0.. et Calzia. conseiller
r a municipal socialiste de France.
[ Etaient représentés : la Ligue des
Droite de l'Homme. le Parti socialiste
S. F. I. O., Socialiste de France; Parti
s communiste, Jeunesse et Jeunesse so-
* cialiste.
L'appel à la solidarité' a produit la
sbmme de 5,0 francs et une adhésion.
La Seyne
Assez bonne réunion, le 6 février :
1 nous avons enregistré l'adhésion de six
n —-
14
nouveaux iriènibrz,s. Après que le secré-
taire de ia.?sectiori eut fait le-compte
rendu moral et financier de l'année
1335, notre camarade PauirioL, a, dans
une allocution très documentée, déve-
loppé l'action du S. R. I.
Une collecte, faite à la sortie, a pro-
duit la somme de 80 francs, qui a été
versée au Comité départemental.
Nota. — La section, qui comptait 47
membres au début de 1935, en compte
à ce jour 85 et noms pensons pouvoir
doubler ce chiffre d'ici la fin de l'an-
née.
Cause départ forcé. Camarade étran-
gère vend salon de coiffure dame
Côte d'Azur, (près Nice), ibien achalan-
dé. Affaire sérieuse. Valeur : 20.00-0 fr.,
pour lO.OOO fr. comptant ou faire offre:
écrire, Franchi, typographe, Bourse du
Travail, place Saint-François, Nice.
— Croyez-vous qu'ils sont courafle,ux
nos petits carne lots, qui n'ont pas hé
sité à s'attaquer à quatre cents con
tre un !...
REDACTION
ADMINISTRATION
71,Rue de Chabrol,71
PARIS. Xe
Tel Provence .91-9 5
T/ ABONNEMENTs
1 an,7f50 le ,/emarire, 4? le irimejfre
CHEQUE PÇSTAL :COOOtER 695-79 PARIS
Vendredi 38 Février
Les députés de Paris et les candidats aux élections prochai-
nes parleront dans la grande salle de la Mutualité sur
l'amnistie totale
MM. L. MQNJAUVIS, Paul PERRIN, Jean
LONGUET, Raoul BRANDON, députés de
Paris, ont déjà promis leur appui.
[texte_manquant]
4
Un département châtié
pour sa foi républicaine
par
Fernand PAURIOL
IV. — Des refrains que chante
encore une femme de 80 ans
Gonfaron, un village au cœur des
Maures. Tuiles rouges dans les col-
lines mauves. , «
Quelques rues et, au centre, une
place. Au milieu de la place, une
dépression circulaire : r emplace-
ment de l'Arbre de la Liberté. Plan-
té en 48, arraché après 51 paT l'au-
torité bonapartiste.
Sur un des côtés de la place de
Gonfaron, à côté -du « Cercle des
Travailleurs », face à l'endroit où
fut planté l'arbre, nous nous som-
mes assis à la table de la fille d'un
républicain insurgé de 51.
Elle a 85 ans. Au seul nom du
père, dont le portrait plaque au
mur, elle est debout, accueillante,
inquiète de son hospitalité. Sur une
interrogation provençale du jeune
camarade, elle évoque précipitam-
ment l'insurgé de jadis, joignant les
mains à la pensée qu'un journal
parle des anciens. Fébrilement, elle
nous le décrit tel qu'il était, tels
qu'ils furent tous ici, au moment du
Coup d'Etat : passionnés, coura-
geux, enthousiastes pour la défense
des libertés populaires, ces hom-
mes que Louis-Napoléon emprison-
nait et déportait pour une chanson,
pour un foulard rouge au cou.
Joseph Maquet, l'insurgé dont
ies cheveux blancs et le franc visage
sont dans le, cadre du mur a été
emprisonné trois fois parce qu'il
chantait ce chant que sa fille ressus-
cite pour nous :
cr Républicains, quels que soient vos
[fàrtunes
Vous aurez tous le droit d'être élec-
[teurs...
......................
« Loin de payer des traitements énor-
[mes
vous donnerez juste pour le besoin
Moins intriguants seront alors les
[hommes
Voilà pourquoi je suis républicain Il,
Il faut voir cette grand mère
et son cran. Une touchante ferveur
républicaine qui, avouant la croyan-
ce au Christ, exhalte les Rouges
d'autrefois. 'Ferveur d'une femme
aux cheveux gris. pleine du passé
en souvenir duqu«_Tf aujourd'hui
encore, elle va aux offices prier
pour la Révolution. Il faut saisir ce
regard humide, entendre les chants
d'insurgés que, pieusement, égren-
neni les lèvres d'octogénaire, pour
comprendre la force, la pénétration
des traditions de liberté dans ce
coin de France où la Répression de
1851 a laissé, plus que partout, un
souvenir vivace.
Il suffit de questionner dans les
villages du. Var, en ce mois de jan
vi,er 1936 pour que mille anecdotes
soient contées, pour que soient fiè-
rement désignés les fils, les petits-
fils des déportés en Afrique. Cha-
cun est fier de ces lettres, sorties du
tiroir, qui portent sur leur papier
jauni les cachets d'Alger, les adres-
ses maladroites de camps algériens.
Et quelle indignation contre Laval,
ministre d'une République que les
vieux ne reconnaissent plus, dont
les décrets-lois amputent de 5 p.
100 les infimes pensions des quel-
ques héritiers directs de « ceux de
51 ».
Dans les Cercles vit la tradition:
Les jeunes pressent de questions les
vieux. Leur juvénile passion est
heureuse que les grands-pères rap-
portent les actes des pères qui, après
avoir été les insurgés républicains
de 1851 sont maintenant l'honneur
de la nouvelle génération.
F. PAMIOL.
ie
........................ iiiin iiiiiiHiiiiimiiiimiiini,H m,,|IM(l,MlliniM1MIIIIIIII|ll||inmmm|||||||||||||||||
La bonne parole dans
une bonne brochure.
André Gide
André Malraux ^
Me de MoroGiafferi
Pasteur Nick
pour Thaelmann
Leurs retentissants discours du 23 Décembre dernier.
Quarante-huit grandes pages. V La brochure 1 Ir. 50.
iffiiiiiiitifimimiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiitiitiiiiiimmiiiiiiiiiiiiiitiisiniiiiiMiiiiiiitiiiiiiMtiiiiHHiitiiMiMi'iiiiiimiiiiiiimiiiiiiimmiin
Premiers résultats
du 9 février
(Suite de la page 2.)
A Alfortville 500 francs
tout rond
Ceux-là non plus, non, ne sont
pas bavards ; ils parlent bien de
leurs effectifs en progrès (200
timbres-contrôle déjà repris), de
là vente du journal, également en
progrès (et quel progrès ! 240
exemplaires contre 80), mais de
détail sur leur effort de diman-
che, point...
Et pourtant, les chiffres sont
là, qui appellent les félicitations...
Bravo donc pour Alfortville !
« Nous avons oublié de
commander le matériel,
mais nous avons collecté
quand même. » (Marly)
Voilà ce que nos désinvoltes
camarades de Marly nous écri-
vent. Et que voulez-vous qu'on
leur reproche ? Rien, évidem-
ment, puisqu'ils ont versé 346
francs...
A Calais, dons en espè-
ces et... en papillons
C'est vrai. Nos camarades
avaient fait composer, à l'impri-
merie du Petit Calaisien, des pa-
pillons pour coller sur les troncs
des quêteurs.
Au moment où nos amis al-
laient payer cette impression, il
leur a été obligeamment répondu
que l'imprimerie ne prendrait
rien, et que ce serait sa contri-
bution à la Journée des Dons.
Plus de 500 francs ont été recueil-
lis.
En Belgique aussi, un
Comité d'assistance
Nos camarades de la section
belge du Secours Rouge nous in-
forment avec joie que le puissant
Parti ouvrier belge a donné son
accord à la constitution d'un Co-
mité d'assistance aux victimes de
la guerre en Ethiopie, et que le
camarade de Broukère en sera le
président.
IjS Gérant : Vve MALLET.
Imprimeries Parisiennes Réunies
Ed. FUZAT, imprimeur
10. faubourg Montmartre.
G
Travail exécuté
par UT/r équipe
d'ouvrierg syndiiiué,#.
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