Titre : Omnia : revue pratique de locomotion
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-01
Contributeur : Baudry de Saunier, Louis (1865-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425990h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1911 01 juillet 1911
Description : 1911/07/01 (A6,N287)-1911/12/30 (A6,N313). 1911/07/01 (A6,N287)-1911/12/30 (A6,N313).
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001 Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9805923d
Source : Ville de Paris / Bibliothèque du Tourisme et des Voyages, 2017-204294
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
(N° 287)
Omnia - Locomotion
7
secondes ! La consommation en com-
bustible et en caoutchouc devient alors
presque prohibitive.
Brasier applique à ses tracteurs des
moteurs de 2 et de 4 cylindres, dont la
puissance ne dépasse jamais 18 che-
vaux (1). Il a combiné le rapport des
engrenages de telle sorte que, sem-
(1) Il existe trois modèles d'avant-trains Bra-
sier : un 2-cylindres de 10 chevaux, destiné à
transporter i 500 à 2 ooo kilogrammes ; un
4-cylindres de 12 chevaux, pour 2 500 kilo-
blables à ceux d'une montre, ils se
commandent par une suite de petites
démultiplications qui procurent à la
transmission une douceur de roulement
tout à fait remarquable. Le démarrage
se fait alors sans difficulté, sans chocs,
Fig. V. — DÉTAILS DU MÉCANISME D'UN AVANT-TRAIN BRASIER. — C, différentiel. — D, boîte de
vitesses. — E F, levier de manœuvre. — f, commande de freinage et de débrayage. — e, com-
mande des changements de vitesse. — P, P, pivots. — Z, frein.
grammes environ ;-et un 4-cylindres de 18 che-
vaux, pour 3 5oo kilogrammes. Ils sont tous
refroidis par thermo-siphon et graissés par un
appareil mécanique à pompes qui envoie de
l'huile à la fois au moteur et à la boîte des
vitesses.
La vitesse d'aucun d'eux ne dépasse jamais
20 kilomètres à l'heure.
et sans nécessiter plus de puissance que
la marche normale du véhicule.
Les gravures qui accompagnent ces
notes 'montrent cette particularité.
Elles indiqueront aussi à l'observateur
perspicace que la direction d'un tel
avant-train est tout à fait douce, pour
deux raisons : la première, que les
efforts de direction ne sont jamais gênés
par les efforts de transmission ; on n'y
trouve pas de ces organes qui, en même
temps qu'ils supportent une partie
du poids du véhicule, sont sollicités
par le conducteur à pivoter, suivant
une conception barbare trop répandue.
La seconde, que l'attaque delà couronne
solidaire de la roue motrice se fait par
la partie basse, en sorte que la roue
tend naturellement à tourner dans le
sens que lui indique le volant de direc-
tion. La fatigue du conducteur est donc
à peu près nulle, et la précision de ses
manœuvres tout à fait certaine.
*
* *
J'ai tenu à esquisser ainsi en quel-
ques lignes le concept si intéressant
de l'avant-train Brasier. Les figures
se chargent d'en expliquer les détails
matériels.
Des balayeuses municipales, des
tonnes d'arrosage, des camions, des
omnibus — et, soyons indiscret, une
roulotte même ! — démontrent chaque
jour, ou vont démontrer demain une
fois de plus, la vérité de l'avant-train
Brasier, autant fait de logique que
d'acier.
L. BAUDRY DE SAUNIER.
BULLETIN OFFICIEL
de la
Chambre Syndicale des Constructeurs
d'automobiles
Nos abonnés trouveront ci-inclus les
tables d'Omnia.
Par suite de l'insertion dans le pré-
sent numéro de la table des matières
du premier semestre de cette année
d'Omnia, nous sommes obligés de re-
tarder d'une semaine la publication du
Bulletin Officiel de la Chambre syn-
dicale des Constructeurs d'automobiles.
Nos iecteurs le trouveront donc dans
notre numéro 288 du 8 juillet prochain.
Nous comptons qu'ils voudront bien
excuser cette irrégularité.
N. D. L. R.
Omnia - Locomotion
7
secondes ! La consommation en com-
bustible et en caoutchouc devient alors
presque prohibitive.
Brasier applique à ses tracteurs des
moteurs de 2 et de 4 cylindres, dont la
puissance ne dépasse jamais 18 che-
vaux (1). Il a combiné le rapport des
engrenages de telle sorte que, sem-
(1) Il existe trois modèles d'avant-trains Bra-
sier : un 2-cylindres de 10 chevaux, destiné à
transporter i 500 à 2 ooo kilogrammes ; un
4-cylindres de 12 chevaux, pour 2 500 kilo-
blables à ceux d'une montre, ils se
commandent par une suite de petites
démultiplications qui procurent à la
transmission une douceur de roulement
tout à fait remarquable. Le démarrage
se fait alors sans difficulté, sans chocs,
Fig. V. — DÉTAILS DU MÉCANISME D'UN AVANT-TRAIN BRASIER. — C, différentiel. — D, boîte de
vitesses. — E F, levier de manœuvre. — f, commande de freinage et de débrayage. — e, com-
mande des changements de vitesse. — P, P, pivots. — Z, frein.
grammes environ ;-et un 4-cylindres de 18 che-
vaux, pour 3 5oo kilogrammes. Ils sont tous
refroidis par thermo-siphon et graissés par un
appareil mécanique à pompes qui envoie de
l'huile à la fois au moteur et à la boîte des
vitesses.
La vitesse d'aucun d'eux ne dépasse jamais
20 kilomètres à l'heure.
et sans nécessiter plus de puissance que
la marche normale du véhicule.
Les gravures qui accompagnent ces
notes 'montrent cette particularité.
Elles indiqueront aussi à l'observateur
perspicace que la direction d'un tel
avant-train est tout à fait douce, pour
deux raisons : la première, que les
efforts de direction ne sont jamais gênés
par les efforts de transmission ; on n'y
trouve pas de ces organes qui, en même
temps qu'ils supportent une partie
du poids du véhicule, sont sollicités
par le conducteur à pivoter, suivant
une conception barbare trop répandue.
La seconde, que l'attaque delà couronne
solidaire de la roue motrice se fait par
la partie basse, en sorte que la roue
tend naturellement à tourner dans le
sens que lui indique le volant de direc-
tion. La fatigue du conducteur est donc
à peu près nulle, et la précision de ses
manœuvres tout à fait certaine.
*
* *
J'ai tenu à esquisser ainsi en quel-
ques lignes le concept si intéressant
de l'avant-train Brasier. Les figures
se chargent d'en expliquer les détails
matériels.
Des balayeuses municipales, des
tonnes d'arrosage, des camions, des
omnibus — et, soyons indiscret, une
roulotte même ! — démontrent chaque
jour, ou vont démontrer demain une
fois de plus, la vérité de l'avant-train
Brasier, autant fait de logique que
d'acier.
L. BAUDRY DE SAUNIER.
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d'automobiles
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dicale des Constructeurs d'automobiles.
Nos iecteurs le trouveront donc dans
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