Titre : La Revue commerciale automobile : revue hebdomadaire : organe de l'acheteur et du vendeur d'automobiles...
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1912-04-10
Contributeur : Dupuy, G.. Directeur de publication
Contributeur : Ouvrard, J.. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328566423
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 avril 1912 10 avril 1912
Description : 1912/04/10 (A5,N96). 1912/04/10 (A5,N96).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9803975h
Source : Ville de Paris / Bibliothèque du Tourisme et des Voyages, 2017-204637
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2017
127
t.E MILIEU DU CHASSIS DE LA 12-10 HP HOTCHKISS
A, prise cl 'ii ii" du carbura leur ; E, tubulure d'échappement ; V, volant; F, embrayage ; H. commande
des baladeurs; tambour du frein de transmission.
Caractéristiques
Moteur : 4 cyl. monobloc 80 > 1:20.
Magnéto : Bosch.
Carburateur : Hotchkiss.
Embrayage : par cône de cuir. 4 vitesses,
2 baladeurs.
Transmission : cardan.
Roues : 815 X 1 Or».
Pneus Michelin.
la refoule directement dans le vilebre-
quin convenablement percé à cet effet.
Cette pompe, très ingénieuse, est d'un
fonctionnement certain, puisqu'elle se
compose d'un simple piston plongeur ac-
tionné par excentrique (et non par une
came, comme on le fait souvent) et d'un
corps de pompe très robuste, supprime
toute tuyauterie d'huile, tout ressort, cla-
pet, engrenage, d'un fonctionnement plus
ou moins certain.
Sous le capot, il n'y a donc aucune
tuyauterie, aucun organe apparents. Ni cir-
culation d'eau encombrante, ni tuyauterie
d'admission compliquée; lés soupapes sont
enfermées dans des carters spéciaux; on
ne voit que la magnéto, avec ses quatre
fils très courts, qui vont aux bougies, et
le carburateur presque accolé au moteur
du côté opposé. Le moteur est tellement
étanche et les précautions sont si bien
prises pour que pas une goutte d'huile
ne puisse s'échapper, qu'un moteur en
usage depuis un mois peut s'épousseter
comme un objet d'étagère.
Nous épargnerons à nos lecteurs la
description détaillée de la transmission;
disons seulement que la boîte a quatre
vitesses et une marche arrière, ce qui
est la bonne solution pour une voiture
de faible puissance normalement con-
struite, et que le pont arrière est du
type Hotchkiss, qui a fait école et qui
présente le gros avantage d'avoir les roues
supportées par l'essieu et non par les
arbres de différentiel.
Le même souci de perfection que nous
avons vu dans le moteur, est peut-être
encore plus sensible dans la transmission,
très souvent négligée sur beaucoup de
voitures, parce que moins visible.
Ainsi, beaucoup de constructeurs an-
noncent : roulements à billes partout, car-
dans à bain d'huile, etc. ; mais si l'on
démonte la boîte des vitesses, on trouve
en tout deux roulements, et quant aux
cardans, leur bain d'huile se compose
des quelques gouttes que le chauffeur
veut bien y mettre avec une burette de
temps à autre. Dans la Hotchkiss, on peut
regarder partout; tout ce qui est promis
est tenu et au delà, parce que le construc-
teur ne peut pas expliquer en détail au
client les mille petits riens qu'il réunit
sur sa voiture à force d'expériences, de
temps et d'argent, pour en faire un en-
semble mécaniquement parfait défiant les
injures de la route et du temps.
Le simple bon sens indique, d'ailleurs,
qu'un châssis de 4 000 francs ne peut pas
être fini comme un châssis de 8 000, ni
comporter par exemple les aciers spé-
ciaux, les 500 ou 600 francs de roule-
ments à billes, le fini d'usinage que le
constructeur consciencieux apporte au
châssis plus cher.
Maintenant, me direz-vous, ne vaut-il
pas mieux changer plus souvent de voi-
ture et y mettre moins cher? Je ne vous
donnerai pas mon avis; allez chez Hotch-
kiss, visitez l'usine, essayez un châssis
et vous me direz ensuite s'il y a un plai-
sir plus grand pour un connaisseur que
de rouler sur un châssis qui vous ins-
pire une confiance absolue, où tout est
robuste et proportionné et qui glisse ra-
pidement avec ce silence caractéristique
des mécanismes parfaits. A. LAURET.
VUE DU CHASSIS HOTCHKISS DE 12-11) HP CAKKOSSÉ EN TO IIP EDO
t.E MILIEU DU CHASSIS DE LA 12-10 HP HOTCHKISS
A, prise cl 'ii ii" du carbura leur ; E, tubulure d'échappement ; V, volant; F, embrayage ; H. commande
des baladeurs; tambour du frein de transmission.
Caractéristiques
Moteur : 4 cyl. monobloc 80 > 1:20.
Magnéto : Bosch.
Carburateur : Hotchkiss.
Embrayage : par cône de cuir. 4 vitesses,
2 baladeurs.
Transmission : cardan.
Roues : 815 X 1 Or».
Pneus Michelin.
la refoule directement dans le vilebre-
quin convenablement percé à cet effet.
Cette pompe, très ingénieuse, est d'un
fonctionnement certain, puisqu'elle se
compose d'un simple piston plongeur ac-
tionné par excentrique (et non par une
came, comme on le fait souvent) et d'un
corps de pompe très robuste, supprime
toute tuyauterie d'huile, tout ressort, cla-
pet, engrenage, d'un fonctionnement plus
ou moins certain.
Sous le capot, il n'y a donc aucune
tuyauterie, aucun organe apparents. Ni cir-
culation d'eau encombrante, ni tuyauterie
d'admission compliquée; lés soupapes sont
enfermées dans des carters spéciaux; on
ne voit que la magnéto, avec ses quatre
fils très courts, qui vont aux bougies, et
le carburateur presque accolé au moteur
du côté opposé. Le moteur est tellement
étanche et les précautions sont si bien
prises pour que pas une goutte d'huile
ne puisse s'échapper, qu'un moteur en
usage depuis un mois peut s'épousseter
comme un objet d'étagère.
Nous épargnerons à nos lecteurs la
description détaillée de la transmission;
disons seulement que la boîte a quatre
vitesses et une marche arrière, ce qui
est la bonne solution pour une voiture
de faible puissance normalement con-
struite, et que le pont arrière est du
type Hotchkiss, qui a fait école et qui
présente le gros avantage d'avoir les roues
supportées par l'essieu et non par les
arbres de différentiel.
Le même souci de perfection que nous
avons vu dans le moteur, est peut-être
encore plus sensible dans la transmission,
très souvent négligée sur beaucoup de
voitures, parce que moins visible.
Ainsi, beaucoup de constructeurs an-
noncent : roulements à billes partout, car-
dans à bain d'huile, etc. ; mais si l'on
démonte la boîte des vitesses, on trouve
en tout deux roulements, et quant aux
cardans, leur bain d'huile se compose
des quelques gouttes que le chauffeur
veut bien y mettre avec une burette de
temps à autre. Dans la Hotchkiss, on peut
regarder partout; tout ce qui est promis
est tenu et au delà, parce que le construc-
teur ne peut pas expliquer en détail au
client les mille petits riens qu'il réunit
sur sa voiture à force d'expériences, de
temps et d'argent, pour en faire un en-
semble mécaniquement parfait défiant les
injures de la route et du temps.
Le simple bon sens indique, d'ailleurs,
qu'un châssis de 4 000 francs ne peut pas
être fini comme un châssis de 8 000, ni
comporter par exemple les aciers spé-
ciaux, les 500 ou 600 francs de roule-
ments à billes, le fini d'usinage que le
constructeur consciencieux apporte au
châssis plus cher.
Maintenant, me direz-vous, ne vaut-il
pas mieux changer plus souvent de voi-
ture et y mettre moins cher? Je ne vous
donnerai pas mon avis; allez chez Hotch-
kiss, visitez l'usine, essayez un châssis
et vous me direz ensuite s'il y a un plai-
sir plus grand pour un connaisseur que
de rouler sur un châssis qui vous ins-
pire une confiance absolue, où tout est
robuste et proportionné et qui glisse ra-
pidement avec ce silence caractéristique
des mécanismes parfaits. A. LAURET.
VUE DU CHASSIS HOTCHKISS DE 12-11) HP CAKKOSSÉ EN TO IIP EDO
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