Titre : Le Miroir des sports
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-03-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45254553g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mars 1944 20 mars 1944
Description : 1944/03/20 (N139,A23). 1944/03/20 (N139,A23).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97970695
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
[texte_manquant]
LES championnats de France
amateurs ont, de tout temps.
constitué un événement excep-
tionnel pour la Fédération Fran-
çaise de Boxe.
Pendant de longues années, au
Cercle Hoche, une atmosphère 1900
était pieusement conservée et le smo-
7ftng restait obligatoire pour les
spectateurs.
Les temps sont changés ? Evidem-
ment, le public du Cirque d'Hiver
peut plutôt de la bagarre et du K. O.
que dn style. Cela tient à ce que les
LE CHAMPENOIS MIERZA (Ii
dr.) paraît ici en mauvaise posture
devant le Limousin Moreira. Pourtant,
- c'est lui qui ffagnera.
* amateurs > ne sont plus maintenant
que des « non-prôiessiïvnnels - de
quatrième catégorie fournissant les élé-
ments nécessaires au lever de rideau
des grandes et des petites réunions.
Ce qui n'a pas changé, c'est le par-
terre des officiels,' toujours très ré-
servé, M. Bourdariat y occupar,t la
même place depuis plus de vingt-
ctnq ans.
Pas changée non plus cette
stupide tradition qui veut que les
« amateurs » boxent en maillot de
corps 1 Et les points de textile ?
Pas changées enfin les fantaisies
de l'organisateur qui place les jour-
nalistes parmi les spectateurs et
encadre lés représentants de la presse,
« leur banc, par des spectateurs sûrs
et impressionnants.
ooo
Et les combats ?
Eh bien, pour des résultats, repor-
tez-vous à notre petit tableau et pour
les impressions notez que dans les
mouche, les plume, lés légers et les
mi-lourds, nous n'avons rien vu qui
mérite une mention particulière.
Pour la statistique, Reims (0 Thil,
quelle influence 1 ) décroche trois
titres et le Ring de Pantin deux.
Les espoirs, enfin -
Dans les poids coq, le Rémois
Barbier, bénéficiant d'une allonge
impressionnante sur le puncheur tou-
lousain Delaprez, se montra excellent.
bien qu'un peu tendre. Bien en ligne,
il envoya Delaprez à terre pour 8 à la
première reprise ; mais il échappa
de pen au même sort à'la troisieme.
Un conseil : qu'il surveille sa garde !
'Dans les mi-moyens, on attendait
une performance sensationnelle de
Mierza, le poulain de Marcel Thil.
Il faillit être battu / Son adversaire,
le Limousin Moreira, doué de
moyens puissants, le malmena quel-
que peu ; mais. Moreira, peu en
souffle, imprèssionnablè et manquant
totalement de jeu de jambes, se laissa
surprendre par deux courtes séries de
crochets et termina les deux premières
reprises assis dans les cordes.
Enfin, les moyens nous valurent
une surprise : le champion de la
Section Paloise, Toniôlo, fut bel et
bien battu par le Parisien Danthuille.
LES CONCURRENTS de laZ. S. De g. Ii dl', : Menne-
gault, Vervueren, Dauthuille, Mierza, lValda, Clause-
ner, Barbier et Ruffat.
LES- CONCURRENTS de laZ. S. De g.àdr. : Soussan,
Delaprez, Fernandez, Mazerati, Moreira, Toniolo et Bard.
... Photos « Miroir des Sports "
Ce dernier, volontaire,, précis, boxa
comme un professionnel et il fut le
seul à. le faire durant IMite la soirée.
Dans les ficelles tfM métier, lit plas-
tique de Ton iolo, , ses arrêts sur les
poses avant d'appliquer les coups-
s'embrouillèrent tacilement, malgré
un avantage de poids de 3 kilos !
Mais que vaudrait le souffle de
Dauthuille sur dix reprises. ?
Nous posons cette question qui
vaut, d'ailleurs, pour tons les concur-
rents, car nous lûmes frappés par
LE PARIS 1 EN DÀ't - I"H UILLE (Ii
dr.), fonce avec fougue sur le Palois
Toniolo, qui se couvre craintivement.
l'état dans lequel terminaient vain-
queurs - et voincits.
Trois fois trois minutes, cela repré-
sente, certes, un. gros effort, car c'est
ait sprint, pour enlever promptement
la décision, que sont disputées les
Irois reprises. Cependant, en songeant
aux professionnels que?peuvent deve-
nir ces champions, il est permis de
redouter pour eùx des efforts trois et
quatre fois plus longs.
GEORGES BRIQUET.
Résultats
Mouche ; MANUEL RUFFAT (Gi-
rondins) bat Soussan (St-Fons).
Coq : RA01JL BARBIER (R. Cham-
pagne) bat D lap ez (Toulouse).
Plume : GILBERT CEAUSÉNER (R.
Pantin) bat Fernandez (Mont-
pellier).
Légers : RicHARD W AiDA (R.
Champagne) bat Maserati (Gre-
noble).
Mi-moyens : RICHARD MIERZA
(R. Champagne) bat Moreira
(Limoges).
Moyens : LAURENT DAUTHUILLE
(CI. Halles) bat Toniolo (Pau).
Mi-loiwds : PIERRE VERVUEREN
(R. Pantin) bat Bard (Valence).
Lourds : MENNEGAULT (A via) w.-o.
Toutes les victoires furent rem-
portées aux points.
[texte_manquant]
* x
DEVANT la sélection Provence-
Côte d'Azur, l'équipe mixte
Paris-Ile-de-Fance s'avéra
lente, dépourvue d'enthou-
siasme, inorganique. Les, défauts'
n'apparurent que progressivement,
à la saite des erreurs de placement
et d'intervention, ou de non-inter-
vention. de l'arrière Chrétin et du
gardien Tricon. Cedernier est timoré,
hésitant, incapable but à bon escient. Chrétin renou-
vela sa pitoyable exhibition du
match dé championnat fédéral Ue-
de-France-Pyrénées (1-3), au cours
duquel il se: laissa jouer et berner
par l'ailier gauche Muller.
Hier, ce. fut l'ailier gauche mar-
seillais de Maréville qui le dupa et
le ridiculisa. Si Paris, en effet,
marqua le premier but à la 9e mi-
nute (Guimbard), de Maréville éga-
lisa à la. 27 e minute, obtint un
deuxième but à la 43, et un qua-
trième à la 49", Robin s'étant inter-
calé par un Jbeau tir-à la 46- minute.
Quelle faute commit Chrétin ?
Celle de ne pas jouer on jeu habi-
tuel et de vouloir dribbler et passer,
au lieu de se contenter de dégager ou
tout au moins dé repousser le
ballon et d'écarter le danger.
Par ailleurs, la ligne de demis
parisienne fut lente ; comme Guim-
PARIS-PRO VENCE De Maréville
(tpasséBraun et va mai-quer le ie bill.
bard ainsi que Gàbet n'avaient pas
leur placé dans l'équipe et qu'enfm
trop de joueurs (Dupuis, Grizzetti,
Bersoullé, Gabet) occupaient des
postes inhabituels, la victoire méri-,
dionale ne tire guère à conséquence.
J'irai même jusqu'à dire que la
mixture parisienne était plus faible
que les équipes fédérales de Paris-
Capitale et de l'Ile-de-France.
Faut-il, par respect de l'histoire
sportive, ajouter que Simonyi
réussit à la 62e minute un but sur
penalty, et que le Niçois Valle
porta il 5-2 l'avance et le succès
des Provençaux ?
Bien que l'équipe parisienne ait,
par la faiblesse de sa défense et
son désarroi général, facilité la
tâche de ses adversaires, il serait
injuste de ne pas citer le jeu domi-
nateur de Bastien, le perçant de
Maréville, l'expérience de Gonzalès,
la finesse de Scolarv et de Valle.
H.
Paris-Ile-de-France : Tricon ;
Chrétin, Braun, Dupuis "; Grizzetti,
Hurault ; Simonyi, BersouIIé ;
Aston, Guimbard, Gabet.
Provence-Côtè d'-Izur : Dela-
chet ; Gonzalès, Bastien, Costa-
magna Mûri, Pironti ; Viora,
Robin ; Scolary, Valle, de Maréville.
JOURNÉE DES COMITÉS
Arras : Nord Amateurs bat
Paris Amateurs 2-1
Anciens : Picardie bat Nord B 3-1
Paris-Parc : Provence bat
Paru- A.............. 5-2
Le Havre : Normandie bat.
Champagne 4-3
Brest: Bretagne bat Rennes. 6-1
Besançon : Franche-Comté et
Lorraine ................ 11
Lyon. ; Flandres bat Lyonnais 2-1
St-Etienne : Lyonnais Amat.
et Dauphiné 2-2
Bordeaux : Quyen. et Paris B. 0-0
A iort : Poitou et Orléanais.. 1-1
Morlaix : Bretagne bat Anjou. 2-0
championnat FÉDÉRAL
jeudi 16 mars
JLens : Artois bat Lyonnais. 6-1
Classement
(22 matches)
1. Artois, 33 points ; 2. Flan-
dres, 32 points ; 3. Champagne,
Côte d'Azur et Paris;26 points, etc.
Il y a 30 matches à jouer.
JOURNÉE DE SÉLECTION
Dimanche 26'mars
Ulle : Jeunes du Nord-Anciens
de l'Est.
Paris-Parc : Jeunes de Paris-
Anciens de l'Est.
Rouen : Jeunes de l'Ouest-Anciens
du Nord.
Reiins : Jeunes de l'Est-Anciens
de Paris.
Saint-Etienne : Jeunes Lyonnais-
Dauphiné-Jeunes Auvergne -
Limousin.
Toulouse : Jeunes Sud-Ouest-
Anciens Sud-Est.
Marseille ou Montpellier : Jeunes
Sud-Est-Anciens Sud-Ouest.
Par JEUNES il faut entendre les
moins de vingt-quatre ans.
A UNE SEMAINE DU « NATIONAL - de cross-country, qui aura lieu dimanche sur l'hippodrome de Vincennes, Maurice Beaudouin qui en sera
l'un des principaux, com]>étUeurs, a pris hier un dernier galop d'entraînement à l'occasion du cross de Montmorency. Galop victorieux d'ailleurs, puisque
Beaudouin passa. la ligne d'arrivée avec 23" d'avance sur Muselet, tandis que Bouder, Amrouche et Bicher se partageaient les places d'honneur.
A gauche: Le dipari'vient d'être donnée Muselel (224) est en téle, tandis que Beaudouin, en partie caché, est en Septième position. précèdent Amrouche.
A drôite : Baudouin, nettement détaché, passe. la ligne d'arrivée, couvrant les 7 kilomètres en 26'.
L'AVIRON BAYONNAIS
éliminé de la Coupe
de
L'AVIRON BAYONNAIS et L'U. S. A.
Perpignanais, qui se rencon-
treront dimanche, au Parc, en
finale du championnat, avaient '
à se produire hier dimanche en des
matches comptant pour la Coupe
de France. Si les Perptgnanais s'en
tirèrent sans égratignure, l'empor-
tant chez eux par il à 5 sur les
joueurs carcasseimais, ' l'Aviron -
Bayonnais; par contre, le céda à
Pau devant le Stade Bordelais,
par 12 à 6.
Evidemment, la pensée des
joueurs frasques n'(,-tait pas fixée à
Pau, et par delà le stade de la
Croix-des-Princes leur imagination
s'évadait en direction du Parc des
Princes. Au surplus, leur rival était
de choix, le Stade Bordelais ; il
est du reste asséz curieux de remar-
quer que les Basques ne s'accom-
modent pas du jeu des Bordelais.
Ce même Stade Bordelais avait déjà
éliminé > l'Aviron jîaybnnais l'on
dernier en Coupe,
Faut-il dès lors installer favori .
pour dimanche prochain le ft quinze s
perpignanais ? En vérité, on ne peut
guère s'appuyer sur ces matches de
coupe, et nous ne nous livrerons pas.
au jeu des pronostics, sachant trop
combien une finale est différente de
toutes les autres rencontres.
MARCEL DE LABORDERIÉ.
COUPE DE FRANCE
Seizièmes de finale
Perpignan : Perpignan bat
Carcassonne 11-5
Toulouse : Toulouse 01. bat
Bordeaux E. C - 23-5
Roanne : Roanne bat Monté-
limar .................. 3-0
Huitièmes de finale
Montairban : Agen bat Lézi-
gnan.. t.. ...... 8-6
Pau : Stade Bordelais bat
Aviron Bayonnais ...... 12-6
Angoulême : Biarritz bat
Paris U. C......... 10-6
Vichy: Stade Français bat
Stade Toulousain ....... 12-11
Agen : Nârbonne bat Bègles 11-3
Sont qualifiés pour les quarts de
finale V . ;
Agen, Stade Bordelais, Biairitz,
Stade Français, Narbcnne, Per-
pignan ou.C. A. S. G., R. C. Cata-
làh, ou Montpellier, iiu Tou-
louse 01., Montferrand ou Roanne.
LES championnats de France
amateurs ont, de tout temps.
constitué un événement excep-
tionnel pour la Fédération Fran-
çaise de Boxe.
Pendant de longues années, au
Cercle Hoche, une atmosphère 1900
était pieusement conservée et le smo-
7ftng restait obligatoire pour les
spectateurs.
Les temps sont changés ? Evidem-
ment, le public du Cirque d'Hiver
peut plutôt de la bagarre et du K. O.
que dn style. Cela tient à ce que les
LE CHAMPENOIS MIERZA (Ii
dr.) paraît ici en mauvaise posture
devant le Limousin Moreira. Pourtant,
- c'est lui qui ffagnera.
* amateurs > ne sont plus maintenant
que des « non-prôiessiïvnnels - de
quatrième catégorie fournissant les élé-
ments nécessaires au lever de rideau
des grandes et des petites réunions.
Ce qui n'a pas changé, c'est le par-
terre des officiels,' toujours très ré-
servé, M. Bourdariat y occupar,t la
même place depuis plus de vingt-
ctnq ans.
Pas changée non plus cette
stupide tradition qui veut que les
« amateurs » boxent en maillot de
corps 1 Et les points de textile ?
Pas changées enfin les fantaisies
de l'organisateur qui place les jour-
nalistes parmi les spectateurs et
encadre lés représentants de la presse,
« leur banc, par des spectateurs sûrs
et impressionnants.
ooo
Et les combats ?
Eh bien, pour des résultats, repor-
tez-vous à notre petit tableau et pour
les impressions notez que dans les
mouche, les plume, lés légers et les
mi-lourds, nous n'avons rien vu qui
mérite une mention particulière.
Pour la statistique, Reims (0 Thil,
quelle influence 1 ) décroche trois
titres et le Ring de Pantin deux.
Les espoirs, enfin -
Dans les poids coq, le Rémois
Barbier, bénéficiant d'une allonge
impressionnante sur le puncheur tou-
lousain Delaprez, se montra excellent.
bien qu'un peu tendre. Bien en ligne,
il envoya Delaprez à terre pour 8 à la
première reprise ; mais il échappa
de pen au même sort à'la troisieme.
Un conseil : qu'il surveille sa garde !
'Dans les mi-moyens, on attendait
une performance sensationnelle de
Mierza, le poulain de Marcel Thil.
Il faillit être battu / Son adversaire,
le Limousin Moreira, doué de
moyens puissants, le malmena quel-
que peu ; mais. Moreira, peu en
souffle, imprèssionnablè et manquant
totalement de jeu de jambes, se laissa
surprendre par deux courtes séries de
crochets et termina les deux premières
reprises assis dans les cordes.
Enfin, les moyens nous valurent
une surprise : le champion de la
Section Paloise, Toniôlo, fut bel et
bien battu par le Parisien Danthuille.
LES CONCURRENTS de laZ. S. De g. Ii dl', : Menne-
gault, Vervueren, Dauthuille, Mierza, lValda, Clause-
ner, Barbier et Ruffat.
LES- CONCURRENTS de laZ. S. De g.àdr. : Soussan,
Delaprez, Fernandez, Mazerati, Moreira, Toniolo et Bard.
... Photos « Miroir des Sports "
Ce dernier, volontaire,, précis, boxa
comme un professionnel et il fut le
seul à. le faire durant IMite la soirée.
Dans les ficelles tfM métier, lit plas-
tique de Ton iolo, , ses arrêts sur les
poses avant d'appliquer les coups-
s'embrouillèrent tacilement, malgré
un avantage de poids de 3 kilos !
Mais que vaudrait le souffle de
Dauthuille sur dix reprises. ?
Nous posons cette question qui
vaut, d'ailleurs, pour tons les concur-
rents, car nous lûmes frappés par
LE PARIS 1 EN DÀ't - I"H UILLE (Ii
dr.), fonce avec fougue sur le Palois
Toniolo, qui se couvre craintivement.
l'état dans lequel terminaient vain-
queurs - et voincits.
Trois fois trois minutes, cela repré-
sente, certes, un. gros effort, car c'est
ait sprint, pour enlever promptement
la décision, que sont disputées les
Irois reprises. Cependant, en songeant
aux professionnels que?peuvent deve-
nir ces champions, il est permis de
redouter pour eùx des efforts trois et
quatre fois plus longs.
GEORGES BRIQUET.
Résultats
Mouche ; MANUEL RUFFAT (Gi-
rondins) bat Soussan (St-Fons).
Coq : RA01JL BARBIER (R. Cham-
pagne) bat D lap ez (Toulouse).
Plume : GILBERT CEAUSÉNER (R.
Pantin) bat Fernandez (Mont-
pellier).
Légers : RicHARD W AiDA (R.
Champagne) bat Maserati (Gre-
noble).
Mi-moyens : RICHARD MIERZA
(R. Champagne) bat Moreira
(Limoges).
Moyens : LAURENT DAUTHUILLE
(CI. Halles) bat Toniolo (Pau).
Mi-loiwds : PIERRE VERVUEREN
(R. Pantin) bat Bard (Valence).
Lourds : MENNEGAULT (A via) w.-o.
Toutes les victoires furent rem-
portées aux points.
[texte_manquant]
* x
DEVANT la sélection Provence-
Côte d'Azur, l'équipe mixte
Paris-Ile-de-Fance s'avéra
lente, dépourvue d'enthou-
siasme, inorganique. Les, défauts'
n'apparurent que progressivement,
à la saite des erreurs de placement
et d'intervention, ou de non-inter-
vention. de l'arrière Chrétin et du
gardien Tricon. Cedernier est timoré,
hésitant, incapable
vela sa pitoyable exhibition du
match dé championnat fédéral Ue-
de-France-Pyrénées (1-3), au cours
duquel il se: laissa jouer et berner
par l'ailier gauche Muller.
Hier, ce. fut l'ailier gauche mar-
seillais de Maréville qui le dupa et
le ridiculisa. Si Paris, en effet,
marqua le premier but à la 9e mi-
nute (Guimbard), de Maréville éga-
lisa à la. 27 e minute, obtint un
deuxième but à la 43, et un qua-
trième à la 49", Robin s'étant inter-
calé par un Jbeau tir-à la 46- minute.
Quelle faute commit Chrétin ?
Celle de ne pas jouer on jeu habi-
tuel et de vouloir dribbler et passer,
au lieu de se contenter de dégager ou
tout au moins dé repousser le
ballon et d'écarter le danger.
Par ailleurs, la ligne de demis
parisienne fut lente ; comme Guim-
PARIS-PRO VENCE De Maréville
(tpasséBraun et va mai-quer le ie bill.
bard ainsi que Gàbet n'avaient pas
leur placé dans l'équipe et qu'enfm
trop de joueurs (Dupuis, Grizzetti,
Bersoullé, Gabet) occupaient des
postes inhabituels, la victoire méri-,
dionale ne tire guère à conséquence.
J'irai même jusqu'à dire que la
mixture parisienne était plus faible
que les équipes fédérales de Paris-
Capitale et de l'Ile-de-France.
Faut-il, par respect de l'histoire
sportive, ajouter que Simonyi
réussit à la 62e minute un but sur
penalty, et que le Niçois Valle
porta il 5-2 l'avance et le succès
des Provençaux ?
Bien que l'équipe parisienne ait,
par la faiblesse de sa défense et
son désarroi général, facilité la
tâche de ses adversaires, il serait
injuste de ne pas citer le jeu domi-
nateur de Bastien, le perçant de
Maréville, l'expérience de Gonzalès,
la finesse de Scolarv et de Valle.
H.
Paris-Ile-de-France : Tricon ;
Chrétin, Braun, Dupuis "; Grizzetti,
Hurault ; Simonyi, BersouIIé ;
Aston, Guimbard, Gabet.
Provence-Côtè d'-Izur : Dela-
chet ; Gonzalès, Bastien, Costa-
magna Mûri, Pironti ; Viora,
Robin ; Scolary, Valle, de Maréville.
JOURNÉE DES COMITÉS
Arras : Nord Amateurs bat
Paris Amateurs 2-1
Anciens : Picardie bat Nord B 3-1
Paris-Parc : Provence bat
Paru- A.............. 5-2
Le Havre : Normandie bat.
Champagne 4-3
Brest: Bretagne bat Rennes. 6-1
Besançon : Franche-Comté et
Lorraine ................ 11
Lyon. ; Flandres bat Lyonnais 2-1
St-Etienne : Lyonnais Amat.
et Dauphiné 2-2
Bordeaux : Quyen. et Paris B. 0-0
A iort : Poitou et Orléanais.. 1-1
Morlaix : Bretagne bat Anjou. 2-0
championnat FÉDÉRAL
jeudi 16 mars
JLens : Artois bat Lyonnais. 6-1
Classement
(22 matches)
1. Artois, 33 points ; 2. Flan-
dres, 32 points ; 3. Champagne,
Côte d'Azur et Paris;26 points, etc.
Il y a 30 matches à jouer.
JOURNÉE DE SÉLECTION
Dimanche 26'mars
Ulle : Jeunes du Nord-Anciens
de l'Est.
Paris-Parc : Jeunes de Paris-
Anciens de l'Est.
Rouen : Jeunes de l'Ouest-Anciens
du Nord.
Reiins : Jeunes de l'Est-Anciens
de Paris.
Saint-Etienne : Jeunes Lyonnais-
Dauphiné-Jeunes Auvergne -
Limousin.
Toulouse : Jeunes Sud-Ouest-
Anciens Sud-Est.
Marseille ou Montpellier : Jeunes
Sud-Est-Anciens Sud-Ouest.
Par JEUNES il faut entendre les
moins de vingt-quatre ans.
A UNE SEMAINE DU « NATIONAL - de cross-country, qui aura lieu dimanche sur l'hippodrome de Vincennes, Maurice Beaudouin qui en sera
l'un des principaux, com]>étUeurs, a pris hier un dernier galop d'entraînement à l'occasion du cross de Montmorency. Galop victorieux d'ailleurs, puisque
Beaudouin passa. la ligne d'arrivée avec 23" d'avance sur Muselet, tandis que Bouder, Amrouche et Bicher se partageaient les places d'honneur.
A gauche: Le dipari'vient d'être donnée Muselel (224) est en téle, tandis que Beaudouin, en partie caché, est en Septième position. précèdent Amrouche.
A drôite : Baudouin, nettement détaché, passe. la ligne d'arrivée, couvrant les 7 kilomètres en 26'.
L'AVIRON BAYONNAIS
éliminé de la Coupe
de
L'AVIRON BAYONNAIS et L'U. S. A.
Perpignanais, qui se rencon-
treront dimanche, au Parc, en
finale du championnat, avaient '
à se produire hier dimanche en des
matches comptant pour la Coupe
de France. Si les Perptgnanais s'en
tirèrent sans égratignure, l'empor-
tant chez eux par il à 5 sur les
joueurs carcasseimais, ' l'Aviron -
Bayonnais; par contre, le céda à
Pau devant le Stade Bordelais,
par 12 à 6.
Evidemment, la pensée des
joueurs frasques n'(,-tait pas fixée à
Pau, et par delà le stade de la
Croix-des-Princes leur imagination
s'évadait en direction du Parc des
Princes. Au surplus, leur rival était
de choix, le Stade Bordelais ; il
est du reste asséz curieux de remar-
quer que les Basques ne s'accom-
modent pas du jeu des Bordelais.
Ce même Stade Bordelais avait déjà
éliminé > l'Aviron jîaybnnais l'on
dernier en Coupe,
Faut-il dès lors installer favori .
pour dimanche prochain le ft quinze s
perpignanais ? En vérité, on ne peut
guère s'appuyer sur ces matches de
coupe, et nous ne nous livrerons pas.
au jeu des pronostics, sachant trop
combien une finale est différente de
toutes les autres rencontres.
MARCEL DE LABORDERIÉ.
COUPE DE FRANCE
Seizièmes de finale
Perpignan : Perpignan bat
Carcassonne 11-5
Toulouse : Toulouse 01. bat
Bordeaux E. C - 23-5
Roanne : Roanne bat Monté-
limar .................. 3-0
Huitièmes de finale
Montairban : Agen bat Lézi-
gnan.. t.. ...... 8-6
Pau : Stade Bordelais bat
Aviron Bayonnais ...... 12-6
Angoulême : Biarritz bat
Paris U. C......... 10-6
Vichy: Stade Français bat
Stade Toulousain ....... 12-11
Agen : Nârbonne bat Bègles 11-3
Sont qualifiés pour les quarts de
finale V . ;
Agen, Stade Bordelais, Biairitz,
Stade Français, Narbcnne, Per-
pignan ou.C. A. S. G., R. C. Cata-
làh, ou Montpellier, iiu Tou-
louse 01., Montferrand ou Roanne.
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