Titre : Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-07-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38728672j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 juillet 1924 19 juillet 1924
Description : 1924/07/19 (A14,N214). 1924/07/19 (A14,N214).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9790494f
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/08/2017
92 LE MIROIR DES SPORTS
1 à
EN MARGE DES TOURNOIS OLYMPIQUES
DE NATATION. D'AVIRON, DE BOXE. DE TENNIS?
L'ancien et le jeune
LES extrêmes se touchent... Le plus âgé
comme le plus jeune des concurrents aux
épreuves de plongeon sont des nôtres. En
effet, le doyen des sélectionnés français compte
trente-trois ans bien sonnés : c'est le sympa-
thique Lenormand, bien connu du public pari-
sien, qui vient le voir gagner ses titres de
champion, chaque année. Quant au benja-
min, à peine âgé de seize printemps, le jeune
Dauvet, qui a l'honneur de représenter la
France alors qu'il n'a même pas encore de
moustache à offrir au ràsoir, sa qualification
est d'autant plus remarquable que, l'an der-
nier, à cette époque, il savait à peine s'élancer
dans l'eau du haut d'une plate-forme.
Maximus et minimus
Pendant que nous en sommes à parler de
Dauvet, il est assez amusant de constater que
sa taille minuscule (dans les environs de
1 m. 50 !) le fait paraître encore plus jeune, aux
yeux des non avertis, contrairement au colosse
australien Charlton, qui, à peine plus vieux de
quelques semaines, frise 1 m. 85, s'il ne le
dépasse pas même ! ...
Conséquences de l'émigration
Les Argentins nous ont envoyé cinq repré-
sentants, dont la seule lecture des noms est
toute une révélation sur l'activité de l'immi-
gration européenne dans cette contrée neuve.
Le premier s'appelle Jones, par conséquent
d'origine britannique. Le second, Behrensen,
et sa famille viennent en droite ligne d'outre-
Rhin. Le troisième, Sipamicic, doit avoir
des parents natifs de la patrie de Mussolini.
Le quatrième, Moreau, est probablement un
compatriote, sinon lui-même, du moins sa
famille. Enfin, le cinquième se décide à avoir
un nom à consonance espagnole, ce qui ne
signifie pas qu'il soit de pure origine argentine :
Zorilla.
Curieux ensemble de noms
Il est vrai que notre propre team n'a rien à
leur envier : Vanzeveren (consonance fla-
mande), Zeibig (origine alsacienne), Middleton
(nom vraiment britannique) et Padou (le seul
qui puisse être revendiqué comme d'appa-
rence française). Nos hommes partent dans
l'ordre précité, qui est celui, progressif, de
leur âge et de leur taille. Et qu'on vienne dire
ensuite que nos organisateurs ne songent pas
à tout !
Le ménage olympique
Revenant à Lenormand, nous pouvons
ajouter que c'est grâce à ses conseils que
Mmc Lenormand a réussi à se qualifier pour
porter nos couleurs dans les épreuves. fémi-
nines de plongeon. On n'appelle plus les deux
époux que le « ménage olympique ». L'his-
toire de leur mariage, qui date de quelques
années, est, d'ailleurs, tout à fait aquatique.
Ils se sont connus à la piscine entre deux
WEISSMULLER FAIT A SON TOUR DE LA PHOTO
pirouettes et trois plongeons, et à force de se
succéder, pendant leur entraînement, sur la
plate-forme pour exécuter leurs courbes dans
les airs, ils décidèrent, un beau jour, de
s'élancer ensemble, la main dans la main,
pour la grande trajectoire matrimoniale...
Cela n'a pas ralenti leur ardeur sportive, au
contraire !...
Les plus éloignés vinrent les premiers
L'équipe arrivée la première des vingt-cinq
nations est celle de l'Australie, justement celle
qui avait la plus grande distance à parcourir
(10.000 milles, c'est-à-dire près de 160.900 kilo-
mètres). Partis fin avril, ils prenaient contact
avec les Tourelles au commencement de juin,
après six semaines de traversée, sans pouvoir
se livrer à aucun entraînement pendant ce laps
de temps. Aussi ont-ils travaillé très sérieu-
sement. Les derniers arrivés sont... les Tour-
quennois, qui ne sont à Paris que depuis
samedi dernier !... Les Américains ont eu six
jours et les Britanniques six heures de tra-
versée. Les Australiens détiennent donc le
record, suivis de près par les Japonais.
Un « tonneau » en canoë
Si les Canadiens sont moins puissants que
les Américains, ils sont, dans leur canoë,
plus adroits que ceux-ci, du moins si l'on
en juge par les exhibitions que donnèrent deux
solides Canadiens qui s'en donnèrent à cœur
joie. Ils se divertissaient, d'ailleurs, eux-
mêmes, tout en amusant les spectateurs.
Après avoir posé délicatement leurs pagaies
sur l'eau, instruments alors inutiles, ils par-
vinrent, à plusieurs reprises, à faire accomplir i
un tour complet à leur bateau, à la suite d'une ;
vive pression donnée par la jambe gauche..
Bien que le canoë revienne à sa position pre- >
mière après avoir été sens dessus, sens dessous,
il n'y a pas, à l'intérieur, un litre d'eau. Cet '
exploit n'est guère aisé à réussir. Il correspond
à ce qu'on appelle, en aviation, un tonneau.
Le pilote de l'avion reste dans son appareil ;
mais celui du canoë est irrémédiablement
projeté à l'eau et prend un bon bain.
Les acrobates du canoë
Les Canadiens et les Américains sont des
navigateurs habiles. Nous voulons dire que les :
rameurs du Canada et des Etats-Unis dirigent '
avec une dextérité étonnante les légères
embarcations dénommées : canoës canadiens.
Ils firent, d'ailleurs, aux Régates Olympiques, »
d'intéressantes démonstrations. On les vit seuls
dans un canoë, à la pointe, actionnant une ;
pagaie simple sur une seule bordée. Certains
concurrents, moins expérimentés, ne pou- ■;
vaient aller droit : ils tournaient sans cesse sur
place. Puis ils furent deux, puis quatre, utili-
sant une pagaie simple ou une pagaie double. :
Lorsque leur levier de propulsion était simple,
ils reposaient sur un genou ; par contre, ils res-
taient assis avec la double pagaie. j
Que ce soit d'une manière ou d'une autre, ils
atteignaient une vitesse respectable. J
La casquette de Belyea
Alors que les rameurs français portent des
tenues simples, unifprmes, régies par le règle-
ment, les étrangers, et surtout les scullers".
n'observent pas les mêmes principes. Ils n'en ^
sont, il est vrai, que plus pittoresques.
On voit, notamment, le Canadien Belyea, le
familier des Régates d'Henley, en maillot 4
de bain bleu marine, rehaussé d'une magni-
fique et immense broderie, et le chef recouvert
d'une invraisemblable casquette d'une couleur
identique à son maillot. Le plus curieux de-
cette coiffure est encore la visière. Celle-ci a
bien 40 centimètres de long. Ce n'est pas très.
beau, il faut en convenir ; qu'importe, affir-f
merait son propriétaire, puisqu'elle me protège
admirablement bien du soleil ! <
De leur côté, les rameurs américains ont
un faible pour les casquettes à grande visière.
Si l'interminable Garrett Gilmore portait à
l'entraînement une coiffure d'un rouge ver-
millon criard, Kelly ne se sépara jamais de
son couvre-chef vert. Mais cette couleur a,
peu à peu, passé au soleil, et présentement
elle est quelque peu défraîchie. Qu'importe !
Kelly l'affectionne particulièrement, c'est
peut-être un fétiche.
Choristes réputés
Les Américains sont sportifs, c'est indé-
niable. Nous les avons vus applaudir, aux
Régates Olympiques, les gagnants de certaines
épreuves, bien que ceux-ci ne fussent pas
LE PUBLIC DE LA NATATION EST CONTENT DE SON SORT ET S'AGITE
LES SPECTATEURS DU TENNIS, A COLOMBES, MANQUENT DE CONFORT
1 à
EN MARGE DES TOURNOIS OLYMPIQUES
DE NATATION. D'AVIRON, DE BOXE. DE TENNIS?
L'ancien et le jeune
LES extrêmes se touchent... Le plus âgé
comme le plus jeune des concurrents aux
épreuves de plongeon sont des nôtres. En
effet, le doyen des sélectionnés français compte
trente-trois ans bien sonnés : c'est le sympa-
thique Lenormand, bien connu du public pari-
sien, qui vient le voir gagner ses titres de
champion, chaque année. Quant au benja-
min, à peine âgé de seize printemps, le jeune
Dauvet, qui a l'honneur de représenter la
France alors qu'il n'a même pas encore de
moustache à offrir au ràsoir, sa qualification
est d'autant plus remarquable que, l'an der-
nier, à cette époque, il savait à peine s'élancer
dans l'eau du haut d'une plate-forme.
Maximus et minimus
Pendant que nous en sommes à parler de
Dauvet, il est assez amusant de constater que
sa taille minuscule (dans les environs de
1 m. 50 !) le fait paraître encore plus jeune, aux
yeux des non avertis, contrairement au colosse
australien Charlton, qui, à peine plus vieux de
quelques semaines, frise 1 m. 85, s'il ne le
dépasse pas même ! ...
Conséquences de l'émigration
Les Argentins nous ont envoyé cinq repré-
sentants, dont la seule lecture des noms est
toute une révélation sur l'activité de l'immi-
gration européenne dans cette contrée neuve.
Le premier s'appelle Jones, par conséquent
d'origine britannique. Le second, Behrensen,
et sa famille viennent en droite ligne d'outre-
Rhin. Le troisième, Sipamicic, doit avoir
des parents natifs de la patrie de Mussolini.
Le quatrième, Moreau, est probablement un
compatriote, sinon lui-même, du moins sa
famille. Enfin, le cinquième se décide à avoir
un nom à consonance espagnole, ce qui ne
signifie pas qu'il soit de pure origine argentine :
Zorilla.
Curieux ensemble de noms
Il est vrai que notre propre team n'a rien à
leur envier : Vanzeveren (consonance fla-
mande), Zeibig (origine alsacienne), Middleton
(nom vraiment britannique) et Padou (le seul
qui puisse être revendiqué comme d'appa-
rence française). Nos hommes partent dans
l'ordre précité, qui est celui, progressif, de
leur âge et de leur taille. Et qu'on vienne dire
ensuite que nos organisateurs ne songent pas
à tout !
Le ménage olympique
Revenant à Lenormand, nous pouvons
ajouter que c'est grâce à ses conseils que
Mmc Lenormand a réussi à se qualifier pour
porter nos couleurs dans les épreuves. fémi-
nines de plongeon. On n'appelle plus les deux
époux que le « ménage olympique ». L'his-
toire de leur mariage, qui date de quelques
années, est, d'ailleurs, tout à fait aquatique.
Ils se sont connus à la piscine entre deux
WEISSMULLER FAIT A SON TOUR DE LA PHOTO
pirouettes et trois plongeons, et à force de se
succéder, pendant leur entraînement, sur la
plate-forme pour exécuter leurs courbes dans
les airs, ils décidèrent, un beau jour, de
s'élancer ensemble, la main dans la main,
pour la grande trajectoire matrimoniale...
Cela n'a pas ralenti leur ardeur sportive, au
contraire !...
Les plus éloignés vinrent les premiers
L'équipe arrivée la première des vingt-cinq
nations est celle de l'Australie, justement celle
qui avait la plus grande distance à parcourir
(10.000 milles, c'est-à-dire près de 160.900 kilo-
mètres). Partis fin avril, ils prenaient contact
avec les Tourelles au commencement de juin,
après six semaines de traversée, sans pouvoir
se livrer à aucun entraînement pendant ce laps
de temps. Aussi ont-ils travaillé très sérieu-
sement. Les derniers arrivés sont... les Tour-
quennois, qui ne sont à Paris que depuis
samedi dernier !... Les Américains ont eu six
jours et les Britanniques six heures de tra-
versée. Les Australiens détiennent donc le
record, suivis de près par les Japonais.
Un « tonneau » en canoë
Si les Canadiens sont moins puissants que
les Américains, ils sont, dans leur canoë,
plus adroits que ceux-ci, du moins si l'on
en juge par les exhibitions que donnèrent deux
solides Canadiens qui s'en donnèrent à cœur
joie. Ils se divertissaient, d'ailleurs, eux-
mêmes, tout en amusant les spectateurs.
Après avoir posé délicatement leurs pagaies
sur l'eau, instruments alors inutiles, ils par-
vinrent, à plusieurs reprises, à faire accomplir i
un tour complet à leur bateau, à la suite d'une ;
vive pression donnée par la jambe gauche..
Bien que le canoë revienne à sa position pre- >
mière après avoir été sens dessus, sens dessous,
il n'y a pas, à l'intérieur, un litre d'eau. Cet '
exploit n'est guère aisé à réussir. Il correspond
à ce qu'on appelle, en aviation, un tonneau.
Le pilote de l'avion reste dans son appareil ;
mais celui du canoë est irrémédiablement
projeté à l'eau et prend un bon bain.
Les acrobates du canoë
Les Canadiens et les Américains sont des
navigateurs habiles. Nous voulons dire que les :
rameurs du Canada et des Etats-Unis dirigent '
avec une dextérité étonnante les légères
embarcations dénommées : canoës canadiens.
Ils firent, d'ailleurs, aux Régates Olympiques, »
d'intéressantes démonstrations. On les vit seuls
dans un canoë, à la pointe, actionnant une ;
pagaie simple sur une seule bordée. Certains
concurrents, moins expérimentés, ne pou- ■;
vaient aller droit : ils tournaient sans cesse sur
place. Puis ils furent deux, puis quatre, utili-
sant une pagaie simple ou une pagaie double. :
Lorsque leur levier de propulsion était simple,
ils reposaient sur un genou ; par contre, ils res-
taient assis avec la double pagaie. j
Que ce soit d'une manière ou d'une autre, ils
atteignaient une vitesse respectable. J
La casquette de Belyea
Alors que les rameurs français portent des
tenues simples, unifprmes, régies par le règle-
ment, les étrangers, et surtout les scullers".
n'observent pas les mêmes principes. Ils n'en ^
sont, il est vrai, que plus pittoresques.
On voit, notamment, le Canadien Belyea, le
familier des Régates d'Henley, en maillot 4
de bain bleu marine, rehaussé d'une magni-
fique et immense broderie, et le chef recouvert
d'une invraisemblable casquette d'une couleur
identique à son maillot. Le plus curieux de-
cette coiffure est encore la visière. Celle-ci a
bien 40 centimètres de long. Ce n'est pas très.
beau, il faut en convenir ; qu'importe, affir-f
merait son propriétaire, puisqu'elle me protège
admirablement bien du soleil ! <
De leur côté, les rameurs américains ont
un faible pour les casquettes à grande visière.
Si l'interminable Garrett Gilmore portait à
l'entraînement une coiffure d'un rouge ver-
millon criard, Kelly ne se sépara jamais de
son couvre-chef vert. Mais cette couleur a,
peu à peu, passé au soleil, et présentement
elle est quelque peu défraîchie. Qu'importe !
Kelly l'affectionne particulièrement, c'est
peut-être un fétiche.
Choristes réputés
Les Américains sont sportifs, c'est indé-
niable. Nous les avons vus applaudir, aux
Régates Olympiques, les gagnants de certaines
épreuves, bien que ceux-ci ne fussent pas
LE PUBLIC DE LA NATATION EST CONTENT DE SON SORT ET S'AGITE
LES SPECTATEURS DU TENNIS, A COLOMBES, MANQUENT DE CONFORT
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