Titre : Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38728672j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 juin 1926 16 juin 1926
Description : 1926/06/16 (N318,A16). 1926/06/16 (N318,A16).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9788084w
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
374 LE MIROIR DES SPORTS
i
A PERSHING, MOURLON A-T-IL VRAIMENT BATTU THÉARD SUR 100 MÈTRES ?
- Dans le 1500 mètres, Baraton réussit le temps de 4' 1" 3/5, malgré le mauvais état de la piste.
L'ARRIVÉE DU 100 HÊTRES : THÉARD (A dr.) SEMBLE AVOIR BATTU MOURLON
200 MÈTRES: ANDRÉ MOURLON PREND NETTEMENT L'AVANTAGE SDR THÉARD
LE Métro, organisateur de la réunion athlé-
tique de dimanche, avait donné à celle-ci
un nom définitif,: le Meeting de Paris.
Ce fut une réunion comparable à celles qui
la précédèrent. Nous vîmes à nouveau, sur
la piste du stade Pershing : Mourlon lutter
contre Théard, Baraton tenir Bontemps en
échec, Lewden gagner le saut en hauteur,
Bernard prendre l'avantage sur, Robert en
franchissant les dernières haies d'un 110 m.,
Duhour gagner le poids en l'absence de Paoli,
Norland s'affirmer supérieur à Dolquès et
consorts. Mais nous vîmes aussi un 400 mètres
haies. Quoique cela puisse paraître étrange,
c'est la première épreuve de ce genre disputée
cette saison au cours d'une réunion interclubs.
C'est donc une innovation, qui mérite d'être
signalée.
Ces réunions hebdomadaires ne constituent
pas, à proprement parler, des meetings impor-
tants. Ce sont plutôt des séances d'entraî-
nement, au cours desquelles nos meilleurs
athlètes trouvent une occasion de sentir leurs
forces respectives, ce dont ils n'auraient pas
l'occasion en restant dans leur club. A ce
titre, elles sont fort utiles et trouvent leur
raison d'être. Sans elles, l'intérêt de notre
athlétisme aurait tôt fait de perdre le peu de
popularité qu'il lui reste ; nous risquerions de
n'avoir que fort peu de monde lors des
épreuves ayant une réelle importance, et nos
athlètes se rouilleraient en attendant les
championnats.
Ce fut une excellente idée de ne mettre
au programme que des épreuves de première
catégorie ; une erreur fut, par contre, commise
en situant les épreuves de telle sorte que les
finales suivaient de trop près les éliminatoires.
Ainsi Mourlon et Théard terminèrent épuisés.
Il est vrai qu'ils se livrèrent un duel d'impor-
tance sur 100 et 200 mètres. Dans la première
manche sur 100 mètres, les juges à l'arrivée
déclarèrent Mourlon vainqueur, alors que la
grande majorité des présents virent Théard
briser, le premier, le gros fil de coton blanc.
Tout porte donc à croire que les juges se sont
trompés. C'est fâcheux. Il importe peu que
Mourlon ou Théard ait gagné, car l'un et
l'autre peuvent prendre une revanche, mais
le fait que des juges puissent à tel point
confondre un gagnant avec son suivant est
d'autant plus inquiétant qu'il ne faut nulle-
ment douter de leur impartialité. Ce classe-
ment est dû à une erreur de perspective. Pro-
B A RATON GAGNE LE 1.500 M. DEVANT BONTEMPS
bablement les juges suivirent-ils des yeux les
coureurs durant toute leur lutte. Parce que
Mourlon termina plus rapidement que Théard,
il leur apparut gagnant. N'y aurait-il pas un
moyen excellent d'éviter que les juges à
l'arrivée commettent une telle faute ? Et
cela, grâce à un écran ne leur rendant visibles
les coureurs que dans le mètre final. Ainsi
serait évité un grand nombre d'erreurs vrai-
ment fâcheuses.
S'il y eut contestation possible sur 100 m.,
il n'en fut pas de même sur 200 mètres. Sur
cette distance, ce n'est pas en Théard que
l'on doit chercher le rival d'André Mourlon,
mais plutôt en Degrelle, car celui-ci tient bien
mieux la distance.
La course capitale de la journée fut, sans
contredit, le 1.500 mètres. On savait Baraton
excellent sur 800 et 1.000 mètres, mais il
fallait une confirmation pour l'intituler grand
champion sur 1.500 mètres. C'est maintenant
chose possible. Le champion du Métro eut
aussi bien fait 3' 59" que 4' 1" 3/5. Avec lui
nous possédons un quatuor d'importance sur
1.500 mètres : Pelé, Bontemps, Wiriath et Ba-
raton pourraient fort bien, préparés pour la
circonstance, apporter à notre pays, dès cette
saison, le record du monde de 4 x 1.500 mètres
et 4 X 1.609 mètres.
En dèhors de ces deux belles courses,
qu'avons-nous vu ? Lewden sauter 1 m. 85 et
rater de peu 1 m. 90 ; Duhour lancer lé
poids à 12 m. 92, mais n'a-t-il pas la puissance
de lancer à 14 mètres ? Jousse et Martin
gagner le 400 et le 800 mètres, mais en des
temps moyens ; Bernard et Bellot enlever
le 110 et le ,400 mètres haies. Nous ne pouvons
nous féliciter de leurs performances, nous
sommes faibles sur les obstacles.
GÉo ANDRÉ.
5.000 MÈTRES : NORLAND, QUI GAGNERA, MÈNE DEVANT DOLQUÈS
800 MÈTRES : MARTIN EST PREMIER, BIEN DÉTACHÉ DEVANT BLOT
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A PERSHING, MOURLON A-T-IL VRAIMENT BATTU THÉARD SUR 100 MÈTRES ?
- Dans le 1500 mètres, Baraton réussit le temps de 4' 1" 3/5, malgré le mauvais état de la piste.
L'ARRIVÉE DU 100 HÊTRES : THÉARD (A dr.) SEMBLE AVOIR BATTU MOURLON
200 MÈTRES: ANDRÉ MOURLON PREND NETTEMENT L'AVANTAGE SDR THÉARD
LE Métro, organisateur de la réunion athlé-
tique de dimanche, avait donné à celle-ci
un nom définitif,: le Meeting de Paris.
Ce fut une réunion comparable à celles qui
la précédèrent. Nous vîmes à nouveau, sur
la piste du stade Pershing : Mourlon lutter
contre Théard, Baraton tenir Bontemps en
échec, Lewden gagner le saut en hauteur,
Bernard prendre l'avantage sur, Robert en
franchissant les dernières haies d'un 110 m.,
Duhour gagner le poids en l'absence de Paoli,
Norland s'affirmer supérieur à Dolquès et
consorts. Mais nous vîmes aussi un 400 mètres
haies. Quoique cela puisse paraître étrange,
c'est la première épreuve de ce genre disputée
cette saison au cours d'une réunion interclubs.
C'est donc une innovation, qui mérite d'être
signalée.
Ces réunions hebdomadaires ne constituent
pas, à proprement parler, des meetings impor-
tants. Ce sont plutôt des séances d'entraî-
nement, au cours desquelles nos meilleurs
athlètes trouvent une occasion de sentir leurs
forces respectives, ce dont ils n'auraient pas
l'occasion en restant dans leur club. A ce
titre, elles sont fort utiles et trouvent leur
raison d'être. Sans elles, l'intérêt de notre
athlétisme aurait tôt fait de perdre le peu de
popularité qu'il lui reste ; nous risquerions de
n'avoir que fort peu de monde lors des
épreuves ayant une réelle importance, et nos
athlètes se rouilleraient en attendant les
championnats.
Ce fut une excellente idée de ne mettre
au programme que des épreuves de première
catégorie ; une erreur fut, par contre, commise
en situant les épreuves de telle sorte que les
finales suivaient de trop près les éliminatoires.
Ainsi Mourlon et Théard terminèrent épuisés.
Il est vrai qu'ils se livrèrent un duel d'impor-
tance sur 100 et 200 mètres. Dans la première
manche sur 100 mètres, les juges à l'arrivée
déclarèrent Mourlon vainqueur, alors que la
grande majorité des présents virent Théard
briser, le premier, le gros fil de coton blanc.
Tout porte donc à croire que les juges se sont
trompés. C'est fâcheux. Il importe peu que
Mourlon ou Théard ait gagné, car l'un et
l'autre peuvent prendre une revanche, mais
le fait que des juges puissent à tel point
confondre un gagnant avec son suivant est
d'autant plus inquiétant qu'il ne faut nulle-
ment douter de leur impartialité. Ce classe-
ment est dû à une erreur de perspective. Pro-
B A RATON GAGNE LE 1.500 M. DEVANT BONTEMPS
bablement les juges suivirent-ils des yeux les
coureurs durant toute leur lutte. Parce que
Mourlon termina plus rapidement que Théard,
il leur apparut gagnant. N'y aurait-il pas un
moyen excellent d'éviter que les juges à
l'arrivée commettent une telle faute ? Et
cela, grâce à un écran ne leur rendant visibles
les coureurs que dans le mètre final. Ainsi
serait évité un grand nombre d'erreurs vrai-
ment fâcheuses.
S'il y eut contestation possible sur 100 m.,
il n'en fut pas de même sur 200 mètres. Sur
cette distance, ce n'est pas en Théard que
l'on doit chercher le rival d'André Mourlon,
mais plutôt en Degrelle, car celui-ci tient bien
mieux la distance.
La course capitale de la journée fut, sans
contredit, le 1.500 mètres. On savait Baraton
excellent sur 800 et 1.000 mètres, mais il
fallait une confirmation pour l'intituler grand
champion sur 1.500 mètres. C'est maintenant
chose possible. Le champion du Métro eut
aussi bien fait 3' 59" que 4' 1" 3/5. Avec lui
nous possédons un quatuor d'importance sur
1.500 mètres : Pelé, Bontemps, Wiriath et Ba-
raton pourraient fort bien, préparés pour la
circonstance, apporter à notre pays, dès cette
saison, le record du monde de 4 x 1.500 mètres
et 4 X 1.609 mètres.
En dèhors de ces deux belles courses,
qu'avons-nous vu ? Lewden sauter 1 m. 85 et
rater de peu 1 m. 90 ; Duhour lancer lé
poids à 12 m. 92, mais n'a-t-il pas la puissance
de lancer à 14 mètres ? Jousse et Martin
gagner le 400 et le 800 mètres, mais en des
temps moyens ; Bernard et Bellot enlever
le 110 et le ,400 mètres haies. Nous ne pouvons
nous féliciter de leurs performances, nous
sommes faibles sur les obstacles.
GÉo ANDRÉ.
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