Titre : Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38728672j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 août 1926 25 août 1926
Description : 1926/08/25 (N332,A16). 1926/08/25 (N332,A16).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9788031r
Source : INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), 2013-54014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
168 LE MIROIR DES SPORTS 169
POUR LA CINQUIÈME FOIS LE BORDELAIS REBEYROL EST VICTORIEUX DANS LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE GRAND FOND EN NATATION, DISPUTÉ A TRAVERS PARIS
LES années s'écoulent et, quoi qu'elles
apportent, elles pèsent peu sur les
épaules du robuste Jean Rebeyrol. De-
puis 1921, le Bordelais est champion de
France de natation de grand fond. Notre
contingent de nageurs a beau progresser en
nombre et croître en valeur, Rebeyrol demeure
le maître : il traverse Paris à la tête d'une
longue file de concurrents, comme un général
devancerait ses troupes au retour d'une bril-
lante bataille.
Tout est resté jeune chez Rebeyrol: ses
muscles, son style, son caractère, son esprit.
Il n'est point 'blasé de gloire sportive : il
conserve et son enthousiasme et ses ambitions.
Se laisser battre en Seine, sous les yeux de
centaines de mille de Parisiens, rassemblés sur
les deux rives du fleuve et sur les ponts,
équivaudrait, pour lui, à un déshonneur.
L'annuel championnat de la Fédération de
Natation et du Petit Parisien, c'est son bien,
une propriété qu'il est prêt à défendre au prix
de tous les sacrifices.
Tout cela est si vrai que Rebeyrol ne se
contente pas de gagner, il cherche constam-
ment à s'élever au-dessus de lui-même ; il est
là pour nager, nager vite, plus vite que ses
compagnons de fortune. Dimanche, Rebeyrol
était à peine dans l'eau qu'il se débattait déjà
pour se détacher de la meute grouillante de
concurrents. Pour parvenir immédiatement
à ses fins, il activa sensiblement sa cadence
ordinaire, tira nerveusement sur ses bras, joua
des pieds, respira à pleins poumons. Un
cycliste, pour diminuer la résistance à l'avan-
cement, baisse la tête ; Rebeyrol, pour obtenir
un résultat équivalent, laissa la sienne le plus
longtemps possible dans l'élément liquide, il
ne s'occupa pas de ce qui se passait autour de
lui ; il n'avait qu'une idée : être premier.
Quand il jetait un regard en avant, il voyait
la procession des nageuses du championnat
féminin ; ces adversaires supplémentaires
constituaient une série d'objectifs à atteindre
et à passer un à un.
Rebeyrol connaît admirablement la Seine ;
il n'ignore pas un chemin de traverse, pas un
coude favorable, pas un passage servi par le
courant. Il se dirige avec assurance dans les
méandres et au milieu du clapotis.
Au fur et à mesure que les kilomètres
s'ajoutaient aux kilomètres, la maîtrise de
Rebeyrol s'intensifiait et son avance augmen-
tait de façon impressionnante. C'est avec un
vif plaisir que chacun contempla cette machine
humaine, bien réglée, sans défaillance. Re-
beyrol fait maintenant figure de héros, son
invincibilité le rend populaire.
Mais derrière Rebeyrol, il se livra quelques
combats très impressionnants.
Le Tourquennois Vandeplanque, la révéla-
tion de l'année, tenta, sur les premiers kilo-
mètres, de tenir en respect le Méridional. Mais
Vandeplanque ne put rien contre des partici-
pants plus aguerris, habitués à ce genre de
compétition.
En prenant la neuvième place, Vande-
planque a prouvé, à son tour, qu'un sprinter
était apte à se bien comporter sur les longues
distances en raison de sa technique.
Aux offensives un peu téméraires du pu-
pille Vandeplanque, succéda un duel entre
Lanoix et Augagneur. La rivalité entre le
Strasbourgeois et le Lyonnais fut l'un des gros
attraits du championnat, car elle fut constante.
Au pont d'Austerlitz, avant de passer
devant les équipes du challenge du nombre.
Lanoix et Augagneur étaient coude à coude,
leurs accompagnateurs les suivaient avec une
passion très marquée et parfois exubérante.
Augagneur avait hâte de prendre le meil-
leur sur Lanoix, qui le harcelait sans trêve et
sans pitié. Il se résolut à le devancer. Mais il
lui fallut dépenser une grosse somme d'éner-
gie. Il joua son va-tout avec beaucoup d'au-
dace et de courage. Il agit de telle manière
qu'au pont de Solférino il devançait Lanoix
d'au moins soixante mètres, tout en étant
quatre minutes derrière Rebeyrol, précédé de
Mlle Marguerite Ledoux. Mais Augagneur
manqua de jugement et de prudence : il pré-
jugea de ses facultés. Lanoix, aussi têtu
qu'Augagneur, fut audacieux dans la ébncep-
CINQUANTE MÈTRES APRÈS LE DÉPART DE LA CATÉGORIE FEMMES
LA TOURQUENNOISE Mlle LEDOUX EN TÊTE DE L'ÉPREUVE A MI-COURS
E L'ARRIVÉE DE Mlle LEDOUX A LA PASSERELLE DEBILLY. En bas, la gagnante
PEU APRÈS LE DÉPART DES HOMMES
AUGAGNEUR ET LANOIX LUTTENT COTE A COTE
i
REBEYROL DÉTACHÉ APRÈS LE PONT DE LA CONCORDE
REBEYROL FRANCHIT LA LIGNE D'ARRIVÉE
9
CHALLENGE DU NOMBRE : COSTOL! ET GUENEAU
LA FOULE AU QUAI DE TOKIO. En médaillon, à gauche : Mlle PLANCKE; à droite, G. COSTOLI
LES CONCURRENTS DU CHALLENGE APRÈS LE PONT DES ARTS
tion et dans la réalisation de sa tactique, ne
perdit pas l'espoir de refaire le terrain perdu.
Il guetta le moment opportun, de défaillance,
qui lui permettrait de placer sa contre-
attaque. Ça ne tarda pas. Augagneur souffrit
de ses efforts prématurés, et Lanoix engagea
un nouveau combat direct avec Augagneur,
que la foi n'avait pas abandonné.
Le but approchait, et Lanoix voulait en
finir et s'assurer le deuxième rang. Il revint
soudain sur Augagneur en difficulté avec son
rythme et son souffle. A chaque minute,
l'avantage de Lanoix se précisa par quelques
centimètres. Finalement, Lanoix toucha
l'échelle libératrice l' 18" avant Augagneur,
et 5' 2" après Rebeyrol.
* * *
La saison passée, Mlle Marguerite Ledoux
suivait, au classement du championnat des
nageuses, Mlle Ernestine Lebrun. Mlle Lebrun
ayant abandonné la natation sportive, Mlle Le-
doux prit sa succession.
Pas plus que Rebeyrol, Mlle Ledoux n'eut
à se défaire de gênantes antagonistes.
En battant, au cours des championnats de
France, les records des 500 et 1.000 mètres
nage libre, Mlle Ledoux, à l'écart, sacrifiée
aux plongeurs, démontra qu'elle pouvait
prétendre surclasser ses compatriotes en demi-
fond et en fond. Elle fit preuve d'une assu-
rance aussi naturelle en Seine que dans la
piscine des Tourelles, le 14 août. Mlle Roty,
également des Enfants de Neptune de Tour-
coing, s'est trouvée lésée par son absence de
qualité incisive due à une puissance encore
insuffisamment établie.
Opposée à des nageuses de bonne classe
nationale, qui accomplirent les 8 kilomètres
en 2 h. 1' et 2 h. 4' 50", Mme Prévost-Gardelle,
la spécialiste de la capitale, ne put que s'in-
cliner. Toutefois, elle tire une satisfaction
d'avoir dominé Mlle Stoffel, la championne de
brasse, mais qui, dimanche, délaissa cette
nage ancienne et quelque peu désuète.
* * *
Les deux championnats constituèrent, non
pas des hors-d'œuvre de la Fête Parisienne
de l'Eau, organisée par le Petit Parisien, mais
la partie essentiellement sportive du pro-
gramme de la natation.
Il est bon d'offrir aux citadins des épreuves
d'un intérêt nettement défini, mais il est
indispensable de leur prouver, par l'exemple,
que la natation est à la portée de tous nos
contemporains.
Deux cent soixante-dix nageurs et six na-
geuses s'inscrivirent pour prendre part au
challenge du nombre offert par le Miroir des
Sports. A de rares exceptions près, ces deux
cent soixante-treize engagés se jetèrent dans
la Seine, en aval du pont d'Austerlitz, après
le passage du championnat, pour tenter d'at-
teindre la passerelle Debilly, située 5 km. 500
plus bas.
Le fait de réaliser un exploit de cette na-
ture est, en vérité, banal, tout au moins à la
portée de tout être humain. Cette journée,
dont la popularité se développe d'une saison
à l'autre, doit aider considérablement la vul-
garisation de la natation. Il est pénible de
constater, ne serait-ce qu'en lisant les faits
divers des journaux d'information, que chaque
jour a sa ou ses baignades tragiques en rivière
et en mer.
Le Niçois G. Costoli, l'un des cinq frères
nageurs, termina les 5 km. 500 du Challenge
du Nombre en 1 h. 14' 30", et 30 secondes
avant Chalicarne, de la Jeunesse Athlétique
Parisienne •
Le Club des Nageurs de Paris s'adjugea le
classement par équipes avec 41 adhérents
parvenus à franchir la distance imposée ; le
C. N. de la Seine eut 34 arrivants et Choisy-le-
Roi, 29. R. PEYRONNET DE TORRES.
Le classement du championnat
1. JEAN REBEYROL (A. S. P. T. T. de Bor-
deaux), couvrant les 8 km. 500 en 1 h. 45' ;
2. Lanoix (A. S. Strasbourg), 1 h. 50' 20" 2" ;
3. Augagneur (Lyon N. A.), 1 h. 51' 20 ; 4.
Talion (C. N. Seine), 1 h. 51' 50" ; 5. Richard
(F. F.N. S. Paris), 1 h. 53' 40", etc.
POUR LA CINQUIÈME FOIS LE BORDELAIS REBEYROL EST VICTORIEUX DANS LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE GRAND FOND EN NATATION, DISPUTÉ A TRAVERS PARIS
LES années s'écoulent et, quoi qu'elles
apportent, elles pèsent peu sur les
épaules du robuste Jean Rebeyrol. De-
puis 1921, le Bordelais est champion de
France de natation de grand fond. Notre
contingent de nageurs a beau progresser en
nombre et croître en valeur, Rebeyrol demeure
le maître : il traverse Paris à la tête d'une
longue file de concurrents, comme un général
devancerait ses troupes au retour d'une bril-
lante bataille.
Tout est resté jeune chez Rebeyrol: ses
muscles, son style, son caractère, son esprit.
Il n'est point 'blasé de gloire sportive : il
conserve et son enthousiasme et ses ambitions.
Se laisser battre en Seine, sous les yeux de
centaines de mille de Parisiens, rassemblés sur
les deux rives du fleuve et sur les ponts,
équivaudrait, pour lui, à un déshonneur.
L'annuel championnat de la Fédération de
Natation et du Petit Parisien, c'est son bien,
une propriété qu'il est prêt à défendre au prix
de tous les sacrifices.
Tout cela est si vrai que Rebeyrol ne se
contente pas de gagner, il cherche constam-
ment à s'élever au-dessus de lui-même ; il est
là pour nager, nager vite, plus vite que ses
compagnons de fortune. Dimanche, Rebeyrol
était à peine dans l'eau qu'il se débattait déjà
pour se détacher de la meute grouillante de
concurrents. Pour parvenir immédiatement
à ses fins, il activa sensiblement sa cadence
ordinaire, tira nerveusement sur ses bras, joua
des pieds, respira à pleins poumons. Un
cycliste, pour diminuer la résistance à l'avan-
cement, baisse la tête ; Rebeyrol, pour obtenir
un résultat équivalent, laissa la sienne le plus
longtemps possible dans l'élément liquide, il
ne s'occupa pas de ce qui se passait autour de
lui ; il n'avait qu'une idée : être premier.
Quand il jetait un regard en avant, il voyait
la procession des nageuses du championnat
féminin ; ces adversaires supplémentaires
constituaient une série d'objectifs à atteindre
et à passer un à un.
Rebeyrol connaît admirablement la Seine ;
il n'ignore pas un chemin de traverse, pas un
coude favorable, pas un passage servi par le
courant. Il se dirige avec assurance dans les
méandres et au milieu du clapotis.
Au fur et à mesure que les kilomètres
s'ajoutaient aux kilomètres, la maîtrise de
Rebeyrol s'intensifiait et son avance augmen-
tait de façon impressionnante. C'est avec un
vif plaisir que chacun contempla cette machine
humaine, bien réglée, sans défaillance. Re-
beyrol fait maintenant figure de héros, son
invincibilité le rend populaire.
Mais derrière Rebeyrol, il se livra quelques
combats très impressionnants.
Le Tourquennois Vandeplanque, la révéla-
tion de l'année, tenta, sur les premiers kilo-
mètres, de tenir en respect le Méridional. Mais
Vandeplanque ne put rien contre des partici-
pants plus aguerris, habitués à ce genre de
compétition.
En prenant la neuvième place, Vande-
planque a prouvé, à son tour, qu'un sprinter
était apte à se bien comporter sur les longues
distances en raison de sa technique.
Aux offensives un peu téméraires du pu-
pille Vandeplanque, succéda un duel entre
Lanoix et Augagneur. La rivalité entre le
Strasbourgeois et le Lyonnais fut l'un des gros
attraits du championnat, car elle fut constante.
Au pont d'Austerlitz, avant de passer
devant les équipes du challenge du nombre.
Lanoix et Augagneur étaient coude à coude,
leurs accompagnateurs les suivaient avec une
passion très marquée et parfois exubérante.
Augagneur avait hâte de prendre le meil-
leur sur Lanoix, qui le harcelait sans trêve et
sans pitié. Il se résolut à le devancer. Mais il
lui fallut dépenser une grosse somme d'éner-
gie. Il joua son va-tout avec beaucoup d'au-
dace et de courage. Il agit de telle manière
qu'au pont de Solférino il devançait Lanoix
d'au moins soixante mètres, tout en étant
quatre minutes derrière Rebeyrol, précédé de
Mlle Marguerite Ledoux. Mais Augagneur
manqua de jugement et de prudence : il pré-
jugea de ses facultés. Lanoix, aussi têtu
qu'Augagneur, fut audacieux dans la ébncep-
CINQUANTE MÈTRES APRÈS LE DÉPART DE LA CATÉGORIE FEMMES
LA TOURQUENNOISE Mlle LEDOUX EN TÊTE DE L'ÉPREUVE A MI-COURS
E L'ARRIVÉE DE Mlle LEDOUX A LA PASSERELLE DEBILLY. En bas, la gagnante
PEU APRÈS LE DÉPART DES HOMMES
AUGAGNEUR ET LANOIX LUTTENT COTE A COTE
i
REBEYROL DÉTACHÉ APRÈS LE PONT DE LA CONCORDE
REBEYROL FRANCHIT LA LIGNE D'ARRIVÉE
9
CHALLENGE DU NOMBRE : COSTOL! ET GUENEAU
LA FOULE AU QUAI DE TOKIO. En médaillon, à gauche : Mlle PLANCKE; à droite, G. COSTOLI
LES CONCURRENTS DU CHALLENGE APRÈS LE PONT DES ARTS
tion et dans la réalisation de sa tactique, ne
perdit pas l'espoir de refaire le terrain perdu.
Il guetta le moment opportun, de défaillance,
qui lui permettrait de placer sa contre-
attaque. Ça ne tarda pas. Augagneur souffrit
de ses efforts prématurés, et Lanoix engagea
un nouveau combat direct avec Augagneur,
que la foi n'avait pas abandonné.
Le but approchait, et Lanoix voulait en
finir et s'assurer le deuxième rang. Il revint
soudain sur Augagneur en difficulté avec son
rythme et son souffle. A chaque minute,
l'avantage de Lanoix se précisa par quelques
centimètres. Finalement, Lanoix toucha
l'échelle libératrice l' 18" avant Augagneur,
et 5' 2" après Rebeyrol.
* * *
La saison passée, Mlle Marguerite Ledoux
suivait, au classement du championnat des
nageuses, Mlle Ernestine Lebrun. Mlle Lebrun
ayant abandonné la natation sportive, Mlle Le-
doux prit sa succession.
Pas plus que Rebeyrol, Mlle Ledoux n'eut
à se défaire de gênantes antagonistes.
En battant, au cours des championnats de
France, les records des 500 et 1.000 mètres
nage libre, Mlle Ledoux, à l'écart, sacrifiée
aux plongeurs, démontra qu'elle pouvait
prétendre surclasser ses compatriotes en demi-
fond et en fond. Elle fit preuve d'une assu-
rance aussi naturelle en Seine que dans la
piscine des Tourelles, le 14 août. Mlle Roty,
également des Enfants de Neptune de Tour-
coing, s'est trouvée lésée par son absence de
qualité incisive due à une puissance encore
insuffisamment établie.
Opposée à des nageuses de bonne classe
nationale, qui accomplirent les 8 kilomètres
en 2 h. 1' et 2 h. 4' 50", Mme Prévost-Gardelle,
la spécialiste de la capitale, ne put que s'in-
cliner. Toutefois, elle tire une satisfaction
d'avoir dominé Mlle Stoffel, la championne de
brasse, mais qui, dimanche, délaissa cette
nage ancienne et quelque peu désuète.
* * *
Les deux championnats constituèrent, non
pas des hors-d'œuvre de la Fête Parisienne
de l'Eau, organisée par le Petit Parisien, mais
la partie essentiellement sportive du pro-
gramme de la natation.
Il est bon d'offrir aux citadins des épreuves
d'un intérêt nettement défini, mais il est
indispensable de leur prouver, par l'exemple,
que la natation est à la portée de tous nos
contemporains.
Deux cent soixante-dix nageurs et six na-
geuses s'inscrivirent pour prendre part au
challenge du nombre offert par le Miroir des
Sports. A de rares exceptions près, ces deux
cent soixante-treize engagés se jetèrent dans
la Seine, en aval du pont d'Austerlitz, après
le passage du championnat, pour tenter d'at-
teindre la passerelle Debilly, située 5 km. 500
plus bas.
Le fait de réaliser un exploit de cette na-
ture est, en vérité, banal, tout au moins à la
portée de tout être humain. Cette journée,
dont la popularité se développe d'une saison
à l'autre, doit aider considérablement la vul-
garisation de la natation. Il est pénible de
constater, ne serait-ce qu'en lisant les faits
divers des journaux d'information, que chaque
jour a sa ou ses baignades tragiques en rivière
et en mer.
Le Niçois G. Costoli, l'un des cinq frères
nageurs, termina les 5 km. 500 du Challenge
du Nombre en 1 h. 14' 30", et 30 secondes
avant Chalicarne, de la Jeunesse Athlétique
Parisienne •
Le Club des Nageurs de Paris s'adjugea le
classement par équipes avec 41 adhérents
parvenus à franchir la distance imposée ; le
C. N. de la Seine eut 34 arrivants et Choisy-le-
Roi, 29. R. PEYRONNET DE TORRES.
Le classement du championnat
1. JEAN REBEYROL (A. S. P. T. T. de Bor-
deaux), couvrant les 8 km. 500 en 1 h. 45' ;
2. Lanoix (A. S. Strasbourg), 1 h. 50' 20" 2" ;
3. Augagneur (Lyon N. A.), 1 h. 51' 20 ; 4.
Talion (C. N. Seine), 1 h. 51' 50" ; 5. Richard
(F. F.N. S. Paris), 1 h. 53' 40", etc.
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