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étendue en longueur, et comme si elle n'avoit ni largeur
ni épaisseur. Pour le peintre, la ligne est le trait réel de
crayon, de plume ou de burin qui indique le contour dès
objets, et pour le sculpteur, c'est ce contour lui-même.
(V. CONTOUR.) Dans ce dernier cas , la ligne est en effet
la suite de points sans épaisseur du mathématicien, qui
résulte pour la vue, du passage du corps. solide au vide
lumineux de l'atmosphère. Ligne et contour sont donc,
quand II s'agit de dessin et- de sculpture, synonymes
autant que deux mots puissent l'être. , ^
On dit des figures d'un tableau que les lignes en sont
flexibles, pour exprimer qu'elles procèdent par courbes
et par méplats doux et gracieux; et qu'elles sont roides
et anguleuses, quand les contours abondent en parties
droites brisées par des angles. On dit d'une statue dont
les parties sont bien développées, qu'elle présente de
.1. belles lignes.
On appelle ligne de composition, la succession et l'en-
) clialnement des figures, des groupes, des masses d'un
1 tableau, dans un ordre calculé par le peintre 'pour éta-
! blir l'ensemble de la composition, et la' ramener à l'u-
i nité. On dit, dans ce sens , que la ligne de composition
[ part de tel point du tableau, et qu'elle parcourt dans
t telle ou telle direction, tels et tels plans. On cite comme
1 modèle de belles lignes de composition le tableau de la
Manne, du Poussin.
Quelques artistes spéculatifs ont imaginé qu'il existoit
1 entre toutes les lignes, entre toutes les courbes, une
1 certaine ligne, une certaine courbe , exclusivement
j propre aux belles formes, et ils se sont 1nis à la recher-,
che de ce qu'ils appeloiènt la ligne de beauté. Le
peintre anglais Hogarth a composé sur cette chimère
f un ouvrage dont le su j et contraste non moins bizarrement.
avec la tournure des idées de l'auteur qu'avec les habi-
i tudes de son talent.
étendue en longueur, et comme si elle n'avoit ni largeur
ni épaisseur. Pour le peintre, la ligne est le trait réel de
crayon, de plume ou de burin qui indique le contour dès
objets, et pour le sculpteur, c'est ce contour lui-même.
(V. CONTOUR.) Dans ce dernier cas , la ligne est en effet
la suite de points sans épaisseur du mathématicien, qui
résulte pour la vue, du passage du corps. solide au vide
lumineux de l'atmosphère. Ligne et contour sont donc,
quand II s'agit de dessin et- de sculpture, synonymes
autant que deux mots puissent l'être. , ^
On dit des figures d'un tableau que les lignes en sont
flexibles, pour exprimer qu'elles procèdent par courbes
et par méplats doux et gracieux; et qu'elles sont roides
et anguleuses, quand les contours abondent en parties
droites brisées par des angles. On dit d'une statue dont
les parties sont bien développées, qu'elle présente de
.1. belles lignes.
On appelle ligne de composition, la succession et l'en-
) clialnement des figures, des groupes, des masses d'un
1 tableau, dans un ordre calculé par le peintre 'pour éta-
! blir l'ensemble de la composition, et la' ramener à l'u-
i nité. On dit, dans ce sens , que la ligne de composition
[ part de tel point du tableau, et qu'elle parcourt dans
t telle ou telle direction, tels et tels plans. On cite comme
1 modèle de belles lignes de composition le tableau de la
Manne, du Poussin.
Quelques artistes spéculatifs ont imaginé qu'il existoit
1 entre toutes les lignes, entre toutes les courbes, une
1 certaine ligne, une certaine courbe , exclusivement
j propre aux belles formes, et ils se sont 1nis à la recher-,
che de ce qu'ils appeloiènt la ligne de beauté. Le
peintre anglais Hogarth a composé sur cette chimère
f un ouvrage dont le su j et contraste non moins bizarrement.
avec la tournure des idées de l'auteur qu'avec les habi-
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