Titre : La Montagne : revue mensuelle du Club alpin français
Auteur : Club alpin français. Auteur du texte
Éditeur : Club alpin français (Paris)
Date d'édition : 1917-10-01
Contributeur : Paillon, Maurice (1855-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34438669s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1917 01 octobre 1917
Description : 1917/10/01 (A13,N10)-1917/12/31 (A13,N12). 1917/10/01 (A13,N10)-1917/12/31 (A13,N12).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97643132
Source : Fédération française des clubs alpins et de montagne, 2016-309624
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/02/2017
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- sommaire
- articles originaux.
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 215
- Illustrations.
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 209
- Chronique alpine.
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- DIVERS.
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 227
- Le Club Alpin Français et la Guerre.
- .......... Page(s) .......... 229
- Chronique du Club Alpin Français. -
- COMITÉ DE DIRECTION.
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 237
- CHRONIQUE DES SECTIONS DU C. A. F.
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 241
CHRONIQUE DES SECTIONS DU C. A. F. 241
A son exemple, nous continuerons à aimer la montagne, à
nous aguerrir poui les prochains combats. Ce cher camarade,
si regretté de nous, restera un modèle de prudence, de courage
et d'esprit patriotique pour les jeunes qui le suivront. Ils ne
voudraient pas que cette mort presque glorieuse soit vaine et
ils ne laisseront pas s'éteindre ce sentiment de fierté et de
loyauté qui soutenait Magnien dans sa tâche.
Sous l'égide paternelle de notre président, M. le chevalier
de Cessole, les jeunes gens se grouperont plus étroitement
encore et repartiront à l'assaut des cimes neigeuses, où ils retrou-
veront toujours vivante la mémoire de l'ami disparu.
Qu'il reçoive ici le fraternel salut du groupe scolaire, de tous
ceux qui l'ont connu et aimé.
Nous conserverons pieusement dans nos cœurs un souvenir
profond de celui qui n'est plus. Michel Bo\is.
Section de Paris. — Caravane scolaire dans les hautes voilées de l'Arc
el de l'Istre. - En ces vacances de 1917 nous étions dix-huit et même à
un certain moment vingt-deux ; quatre rochassiers dont trois anciens
scolaires s'étaient joints à nous au départ, savoir : MM. GUILLAUMIN,
JÉRÔME et Yves LAVILLE. 'Ces intrépides, dédaignant nos modestes
randonnées, ont ascens:onné, depuis notre séparation, le Mont Jovet, l'Ai-
guille de Polset, la Grande Casse, etc., et sont revenus quand même entiers,
sans aucune casse, à leur point de départ.) D'autre part, trois Lyonnais,
MM. FOURCEOT et DUPONT frères, nous ont accompagnés de Chambéry
presque jusqu'à la fin. Les quinze Parisiens étaient MM. BINDER, BRAINE,
Lucien CUSINBERCHE. Alexandre FOURNIER, GILBRIN, GROUT, HERVÉ,
HIRSCHMANN, DE LANGENHAGEN, DE LA ROCHEFOUCAULT, MUSSY,
NATTEY, PICHON, ROCERY et SCHNEIDER.
Grâce fi l'obligeante intervention de M. LOYER nous avons pu prendre
le train de 20 h. 25 et sans désemparer nous sommes arrivés à Brides à
11 heures, le 16 Juillet 1917, après avoir admiré au passage le lac du Bour-
get aux premières lueurs du matin. De suite, sac au dos, nous nous mettons
en marche pour aller déjeuner à Bozel, ou l'on ne voit plus trace de la catas-
trophe de 1904. Après un moment de repos nous montons à Pralognan
en traversant d'abord le Villard. A l'usine et sur la route travaillent
des prisonniers allemands, bien nourris, à l'abri du feu, qui n'ont pas
l'air d'avoir le moins du monde envie de prendre congé de leurs débon-
naires gardiens de la territoriale. Enfin, nous voici à Pralognan à la
nuit tombante. C'est très beau d'être nombreux. Plus on est de fous,
plus on rit, mais quelle besogne pour le fourrier que de loger dix-huit
personnes en assurant, autant que possible, à chacune un lit individuel.
Cette difficulté se rencontrera dans tous nos gîtes en cours de route. Mais
baste, à la montagne comme à la montagne.
Le Mardi 17 le temps était splendide, mais les corps un peu fatigués.
Aussi la matinée fut-elle consacrée au repos. L'après-midi, nous devions
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A son exemple, nous continuerons à aimer la montagne, à
nous aguerrir poui les prochains combats. Ce cher camarade,
si regretté de nous, restera un modèle de prudence, de courage
et d'esprit patriotique pour les jeunes qui le suivront. Ils ne
voudraient pas que cette mort presque glorieuse soit vaine et
ils ne laisseront pas s'éteindre ce sentiment de fierté et de
loyauté qui soutenait Magnien dans sa tâche.
Sous l'égide paternelle de notre président, M. le chevalier
de Cessole, les jeunes gens se grouperont plus étroitement
encore et repartiront à l'assaut des cimes neigeuses, où ils retrou-
veront toujours vivante la mémoire de l'ami disparu.
Qu'il reçoive ici le fraternel salut du groupe scolaire, de tous
ceux qui l'ont connu et aimé.
Nous conserverons pieusement dans nos cœurs un souvenir
profond de celui qui n'est plus. Michel Bo\is.
Section de Paris. — Caravane scolaire dans les hautes voilées de l'Arc
el de l'Istre. - En ces vacances de 1917 nous étions dix-huit et même à
un certain moment vingt-deux ; quatre rochassiers dont trois anciens
scolaires s'étaient joints à nous au départ, savoir : MM. GUILLAUMIN,
JÉRÔME et Yves LAVILLE. 'Ces intrépides, dédaignant nos modestes
randonnées, ont ascens:onné, depuis notre séparation, le Mont Jovet, l'Ai-
guille de Polset, la Grande Casse, etc., et sont revenus quand même entiers,
sans aucune casse, à leur point de départ.) D'autre part, trois Lyonnais,
MM. FOURCEOT et DUPONT frères, nous ont accompagnés de Chambéry
presque jusqu'à la fin. Les quinze Parisiens étaient MM. BINDER, BRAINE,
Lucien CUSINBERCHE. Alexandre FOURNIER, GILBRIN, GROUT, HERVÉ,
HIRSCHMANN, DE LANGENHAGEN, DE LA ROCHEFOUCAULT, MUSSY,
NATTEY, PICHON, ROCERY et SCHNEIDER.
Grâce fi l'obligeante intervention de M. LOYER nous avons pu prendre
le train de 20 h. 25 et sans désemparer nous sommes arrivés à Brides à
11 heures, le 16 Juillet 1917, après avoir admiré au passage le lac du Bour-
get aux premières lueurs du matin. De suite, sac au dos, nous nous mettons
en marche pour aller déjeuner à Bozel, ou l'on ne voit plus trace de la catas-
trophe de 1904. Après un moment de repos nous montons à Pralognan
en traversant d'abord le Villard. A l'usine et sur la route travaillent
des prisonniers allemands, bien nourris, à l'abri du feu, qui n'ont pas
l'air d'avoir le moins du monde envie de prendre congé de leurs débon-
naires gardiens de la territoriale. Enfin, nous voici à Pralognan à la
nuit tombante. C'est très beau d'être nombreux. Plus on est de fous,
plus on rit, mais quelle besogne pour le fourrier que de loger dix-huit
personnes en assurant, autant que possible, à chacune un lit individuel.
Cette difficulté se rencontrera dans tous nos gîtes en cours de route. Mais
baste, à la montagne comme à la montagne.
Le Mardi 17 le temps était splendide, mais les corps un peu fatigués.
Aussi la matinée fut-elle consacrée au repos. L'après-midi, nous devions
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