Titre : Revue britannique, ou Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, sur la littérature, les beaux-arts, les arts industriels, l'agriculture, le commerce, l'économie politique, les finances, la législation, etc., etc.
Éditeur : au bureau du journal (Paris)
Éditeur : Dondey-Dupré père et fils (Paris)
Éditeur : au bureau du journalau bureau du journal (Paris)
Éditeur : au bureau de la revueau bureau de la revue (Paris)
Éditeur : bureaux de la Revue britanniquebureaux de la Revue britannique (Paris)
Date d'édition : 1836-01-01
Contributeur : Saulnier, Sébastien Louis (1790-1835). Directeur de publication
Contributeur : Galibert, Léon (1803-1865?). Directeur de publication
Contributeur : Pichot, Amédée (1795-1877). Directeur de publication
Contributeur : Pichot, Pierre-Amédée (1841-1921). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32856514k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23854 Nombre total de vues : 23854
Description : 01 janvier 1836 01 janvier 1836
Description : 1836/01/01 (SER4,T1)-1836/02/28. 1836/01/01 (SER4,T1)-1836/02/28.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9759272v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
- Aller à la page de la table des matières407
- TABLE DES MATIÈRES DU PREMIER VOLUME JANVIER ET FÉVRIER 1836. 4e SÉRIE.
- Pages.
- HISTOIRE.
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 260
- LITTÉRATURE.
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 72
- .......... Page(s) .......... 290
- GÉOGRAPHIE-VOYAGES.
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 327
- PHYSIONOMIES PARLEMENTAIRES.
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 318
- MOEURS PROVINCIALES DE L’ANGLETERRE.
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 359
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 359
- .......... Page(s) .......... 181
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 195
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 391
- .......... Page(s) .......... 394
- .......... Page(s) .......... 397
- .......... Page(s) .......... 401
- .......... Page(s) .......... 403
- .......... Page(s) .......... 406
- FIN DE LA TABLE
DE LA DETTE EN ANGLETERRE. 29
posé. Le fonds d'amortissement fut doté d'une somme d'un
million st., dotation destinée à s'accroître encore par la force
de l'intérêt composé jusqu'au moment 011 on aurait atteint
4,000,000 £. Pitt s'empressa d'adopter ce plan. Il y consacra
l'excédant des dépenses de l'année qui s'élevaient à environ
900,000 ¡£ , et compléta un million au moyen de quelques
nouveaux impôts.
Ainsi fut établi ce nouveau fonds d'amortissement (1786)'-
Ses effets semblèrent, pendant quelque temps, devoir réaliser
les vœux les plus ardens des amis de la réforme. Ce n'était
qu'une déception, mais jamais déception ne produisit des ré-
sultats plus étonnans; les fonds s'élevèrent aussitôt à 76, c'est-
à-dire de 26 p. 0/0. Non content de ce premier fonds, Pitt en
créa dans la même année un second qui fut nommé fonds con-
solidé. Il était formé du produit des taxes réunies sur les mai-
sons, les fenêtres, les voitures, les domestiques, les colpor-
teurs , etc. Dès ce moment, toutes les annuités dues aux créan-
ciers de l'état furent déclarées rachetables. Malgré de si bril-
lantes espérances, la dette n'éprouva dans un espace de sept
années qu'une réduction insignifiante de quatre millions et
demi environ. Toutefois, cet état de choses ne fut pas de
longue durée. Pitt, qui avait conclu naguère avec la France
le traité de commerce le plus libéral, changea tout-à-coup
de principes. Il fit mettre embargo sur les navires français,
força les navires neutres, dont les chargemens étaient des-
tinés pour la France, à se diriger sur d'autres points; et par
ses mesures violentes obligea la Convention nationale à déclarer
la guerre de 1793. Avant cette déclaration les fonds s'étaient
élevés à 96, moins par l'effet de l'amortissement qu'à cause
de l'état prospère de l'agriculture et de l'industrie. Bientôt
les emprunts succédèrent aux emprunts. Comme l'Angleterre
s'était, en quelque sorte, placée à la tête des puissances
européennes armées contre la France, celles-ci recoururent
à elle pour se procurer l'argent dont elles avaient besoin.
Les victoires de la République ruinèrent un grand nombre de
posé. Le fonds d'amortissement fut doté d'une somme d'un
million st., dotation destinée à s'accroître encore par la force
de l'intérêt composé jusqu'au moment 011 on aurait atteint
4,000,000 £. Pitt s'empressa d'adopter ce plan. Il y consacra
l'excédant des dépenses de l'année qui s'élevaient à environ
900,000 ¡£ , et compléta un million au moyen de quelques
nouveaux impôts.
Ainsi fut établi ce nouveau fonds d'amortissement (1786)'-
Ses effets semblèrent, pendant quelque temps, devoir réaliser
les vœux les plus ardens des amis de la réforme. Ce n'était
qu'une déception, mais jamais déception ne produisit des ré-
sultats plus étonnans; les fonds s'élevèrent aussitôt à 76, c'est-
à-dire de 26 p. 0/0. Non content de ce premier fonds, Pitt en
créa dans la même année un second qui fut nommé fonds con-
solidé. Il était formé du produit des taxes réunies sur les mai-
sons, les fenêtres, les voitures, les domestiques, les colpor-
teurs , etc. Dès ce moment, toutes les annuités dues aux créan-
ciers de l'état furent déclarées rachetables. Malgré de si bril-
lantes espérances, la dette n'éprouva dans un espace de sept
années qu'une réduction insignifiante de quatre millions et
demi environ. Toutefois, cet état de choses ne fut pas de
longue durée. Pitt, qui avait conclu naguère avec la France
le traité de commerce le plus libéral, changea tout-à-coup
de principes. Il fit mettre embargo sur les navires français,
força les navires neutres, dont les chargemens étaient des-
tinés pour la France, à se diriger sur d'autres points; et par
ses mesures violentes obligea la Convention nationale à déclarer
la guerre de 1793. Avant cette déclaration les fonds s'étaient
élevés à 96, moins par l'effet de l'amortissement qu'à cause
de l'état prospère de l'agriculture et de l'industrie. Bientôt
les emprunts succédèrent aux emprunts. Comme l'Angleterre
s'était, en quelque sorte, placée à la tête des puissances
européennes armées contre la France, celles-ci recoururent
à elle pour se procurer l'argent dont elles avaient besoin.
Les victoires de la République ruinèrent un grand nombre de
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