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- TABLE DES MATIÈRES.
Pages.- Cent deuxième journée, lundi 8 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 41
- Cent troisième journée, mardi 9 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 114
- Cent quatrième journée, mercredi 10 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 162
- .......... Page(s) .......... 199
- Cent cinquième journée, jeudi 11 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 260
- Cent sixième journée, vendredi 12 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 296
- .......... Page(s) .......... 337
- Cent septième journée, samedi 13 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 375
- Cent huitième journée, lundi 15 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 408
- .......... Page(s) .......... 439
- Cent neuvième journée, mardi 16 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 499
- Cent dixième journée, mercredi 17 avril 1946.
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 577
12 avril 46
au cours de cette opération. Ce n'est pas moi qui ai donné ces
ordres à Hahn, mais ils lui étaient directement venus de Kalten-
brunner à Berlin. En ma qualité de chef des SS et de la Police de
Varsovie, je ne donnais aucun ordre à la Police de sûreté. Tous les
ordres destinés à Hahn venaient de Kaltenbrunner à Berlin. Ainsi,
en juin et juillet de la même année, je me trouvais avec Hahn dans
le bureau de Kaltenbrunner et celui-ci me dit que, quand Hahn et
moi travaillerions ensemble, tous les ordres importants adressés à
la Police de sûreté devaient venir de lui, à Berlin.
«Quand on eut fait sortir les gens du ghetto, au nombre de
50.000 ou 60.000, ils furent conduits à la gare. La Police de sûreté
était seule responsable d'eux et devait assurer leur transport vers
Lublin.
« Immédiatement après la fin de l'opération, environ 300 Juifs
étrangers furent rassemblés à l'hôtel Polski. Une partie de ces
gens s'y trouvait déjà, d'autres y furent amenés au cours de l'opéra-
tion. Kaltenbrunner donna à Hahn l'ordre de les évacuer. Hahn me
déclara lui-même qu'il avait reçu cet ordre de Kaltenbrunner.
«Toutes les exécutions furent ordonnées par l'Office principal
de la sécurité du Reich (RSHA), par Kaltenbrunner.
« J'ai relu cette déposition et en ai entièrement compris le sens.
Je l'ai faite librement et sans contrainte. Je jure devant Dieu que
j'ai dit la pure vérité. Jürgen Stroop. »
Qu'avez-vous à dire sur cette déclaration de Stroop. Est-elle
vraie ou fausse?
ACCUSÉ KALTENBRUNNER. — Elle est fausse et je demande
la comparution de Stroop.
COLONEL AMEN. — Vous voyez qu'au lieu de corroborer votre
version, elle confirme en substance tous les détails de la déclara-
tion de Kaleske, qui était à cette époque l'adjoint de Stroop. N'est-
ce pas vrai, accusé?
ACCUSÉ KALTENBRUNNER. — Ce n'est pas exact, en ce sens
que le témoin Stroop se rapproche de ce que je dis en déclarant,
dès la page 1, qu'il a reçu de Himmler cet ordre relatif au ghetto,
ce que le témoin Kaleske n'a jamais dit.
COLONEL AMEN. — J'admets cette explication.
ACCUSÉ KALTENBRUNNER. — Ce point pourrait être entière-
ment tiré au clair en interrogeant le général Stroop. Que Hahn
ait également reçu des ordres de la Gestapo à Berlin est tout à fait
normal ; je ne sais d'ailleurs pas s'il en reçut précisément pour cette
affaire, car les services de la Police de sûreté devaient également
être à la disposition de l'Amt IV, particulièrement en ce qui
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au cours de cette opération. Ce n'est pas moi qui ai donné ces
ordres à Hahn, mais ils lui étaient directement venus de Kalten-
brunner à Berlin. En ma qualité de chef des SS et de la Police de
Varsovie, je ne donnais aucun ordre à la Police de sûreté. Tous les
ordres destinés à Hahn venaient de Kaltenbrunner à Berlin. Ainsi,
en juin et juillet de la même année, je me trouvais avec Hahn dans
le bureau de Kaltenbrunner et celui-ci me dit que, quand Hahn et
moi travaillerions ensemble, tous les ordres importants adressés à
la Police de sûreté devaient venir de lui, à Berlin.
«Quand on eut fait sortir les gens du ghetto, au nombre de
50.000 ou 60.000, ils furent conduits à la gare. La Police de sûreté
était seule responsable d'eux et devait assurer leur transport vers
Lublin.
« Immédiatement après la fin de l'opération, environ 300 Juifs
étrangers furent rassemblés à l'hôtel Polski. Une partie de ces
gens s'y trouvait déjà, d'autres y furent amenés au cours de l'opéra-
tion. Kaltenbrunner donna à Hahn l'ordre de les évacuer. Hahn me
déclara lui-même qu'il avait reçu cet ordre de Kaltenbrunner.
«Toutes les exécutions furent ordonnées par l'Office principal
de la sécurité du Reich (RSHA), par Kaltenbrunner.
« J'ai relu cette déposition et en ai entièrement compris le sens.
Je l'ai faite librement et sans contrainte. Je jure devant Dieu que
j'ai dit la pure vérité. Jürgen Stroop. »
Qu'avez-vous à dire sur cette déclaration de Stroop. Est-elle
vraie ou fausse?
ACCUSÉ KALTENBRUNNER. — Elle est fausse et je demande
la comparution de Stroop.
COLONEL AMEN. — Vous voyez qu'au lieu de corroborer votre
version, elle confirme en substance tous les détails de la déclara-
tion de Kaleske, qui était à cette époque l'adjoint de Stroop. N'est-
ce pas vrai, accusé?
ACCUSÉ KALTENBRUNNER. — Ce n'est pas exact, en ce sens
que le témoin Stroop se rapproche de ce que je dis en déclarant,
dès la page 1, qu'il a reçu de Himmler cet ordre relatif au ghetto,
ce que le témoin Kaleske n'a jamais dit.
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ACCUSÉ KALTENBRUNNER. — Ce point pourrait être entière-
ment tiré au clair en interrogeant le général Stroop. Que Hahn
ait également reçu des ordres de la Gestapo à Berlin est tout à fait
normal ; je ne sais d'ailleurs pas s'il en reçut précisément pour cette
affaire, car les services de la Police de sûreté devaient également
être à la disposition de l'Amt IV, particulièrement en ce qui
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