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La chapelle St. Michel et son pelerinage
,K ... ■***■ 1. 11*- 'd
DIFIEE ä 374 m d'altitude sur
un soele massif de conglomerat,
gres truffe de galets quartzeux
et de grauwack, la chapelle
St. Michel dominant le village
de Saint-Jean-Saveme adoss6 si
avantageusement au flanc de la
montagne 1), compte depuis une
vingtaine d'annees parmi les
sites touristiques les plus visit6s
de la region. Il est vrai que
longtemps, bien longtemps ce
sanctuaire oublie des pelerins,
delaisse par les visiteurs cachait son denuement derrifere
les tilleuls et les chenes seculaires qui s'interrogeaient
sur cet abandon insolite ...
En 6t6 1948 deux habitants de Saint-Jean, MM. Victor
Kleiber et Antoine Ziller2, agissant en pleine commu-
naute d'esprit, devaient lancer le mouvement qui am-
plifi6 et elargi par le « Comit6 pour la renovation de la
chapelle St. Michel» S) puis repris par les « Amis du
Mont Saint Michel », group6s depuis 1962 en une sous-
section du Club vosgien de Saverne, remit en honneur
ce lieu de culte tres ancien et fit redecouvrir ainsi le
tres beau site.
Eblouissante de blancheur la chapelle se presentait
en 1950, pour la fete de son patron (29 septembre) 4)
dans son nouvel habit sur le rocher d6gag6 de l'6cran
de verdure. Depuis lors sa silhouette qui se dessine si
plaisamment sur les hauteurs rayonne ä des dizaines
de lieues ä la ronde. Quand on descend de Singrist
vers Marmoutier on la trouve comme fond de toile dans
l'axe de la route ; elle salue le touriste du Goeftberg
et du Bastberg ; on l' aper90it des murs demanteles
des vieux burgs qui dominent Saveme ; elle se d6couvre
encore de la crete du Schneeberg, se signale aux puis-
santes lunettes du visiteur de la plate-forme de la
cathedrale de Strasbourg et du belvedere de Ste Odile,
la montagne sacr6e de l'Alsace.
De St. Michel la vue est tres belle sur un panorama
qui s'inscrit entre les hauteurs boisees aux formes tres
douces de la region savemoise, le Maennelstein et les
sommets vosgiens du pays de Wissembourg, alors qu'ä
l'arriere-fond surgit massive et dominante la Foret-Noire.
Plac6e ainsi au premier rang du renouveau des sites
touristiques de la region on serait presque tent6 d'ou-
blier que la chapelle 6voque aussi un passe charge
d'histoire et une destinee remplie de multiples vicis-
situdes.
Premiere mention. — Dans l'6tat actuel des re-
cherches d'archives, la premiere mention de la chapelle
St. Michel comme lieu de culte chretien se trouve dans
un document d6couvert par A. Stenzel5). 11 s'agit d'un
registre de recettes de l' eveche de Strasbourg. Il y
est question en 1371 d'un «chapelain sur le mont
Hertenstein ». A l'6poque et bien auparavant d6jä, le mot
Hertenstein designait le rocher sur lequel s' eleve la
chapelle d6di6e a l'Archange. La d6signation Herten-
stein apparait d'ailleurs pour la toute premiere fois
dans un document ayant une incontestable valeur d'au-
thenticite, a savoir dans l'acte de fondation de l'abbaye
ben6dictine de Saint-Jean S), l'antique Meginhelmswilre.
Par extension le mot a fini par se rapporter ä l'en-
semble du massif montagneux et boise qui, a l'est, plonge
dans la « Winterhalde », et aboutit ä l'ouest dans le
« Wildtal » dont il forme l'un des flancs 7).
La montagne et le rocher connurent ainsi au cours
des siecIes diverses denominations, qui mettent tantöt
l'accent sur le sanctuaire, tantöt sur ceux qui etaient
charges de sa garde et de son entretien, les ermites.
Ainsi en 1553 apparait le mot « Michelsberg » ; en 1556
et 1569 la designation St. Johannesberg, donc la mon-
tagne qui domine le village de St. Jean.
Dans l'opuscule de la confrerie de St. Michel fond6e
en 1593, il est question en 1693 (centenaire de la fon-
dation) de la chapelle St. Michel « qui se trouve sur la
montagne Hertenstein dans le massif vosgien qu'on
avait appele autrefois le Bruderberg mais qui porte
maintenant le nom de St. Michel» 8). C'est cette deno-
mination que devait garder desormais la montagne avec
son rocher. Sur la carte etablie en 1576 par Daniel
Specklin le rocher est mentionne sous le nom de Bruder-
stein mais la chapelle n'y figure pas 9). Vers la fin du
seizieme siede le sanctuaire est abandonne et on n'y
celebre plus aucun culte. L'ann6e 1593 reste une date
exceptionnellement importante dans l'histoire de la cha-
pelle, puisqu'elle voit la reconstruction de l'edifice et la
fondation de la Confrerie de St. Michel qui est a vrai
dire le point de depart du pelerinage qui s'est developpe
alors autour de la chapelle et dont nous aurons ä
reparler.
Detresses et renouveau. — On ignore si la revolte
des paysans en 1525, qui causa a l'eglise abbatiale et
surtout a l'abbaye, des dommages et des pertes irrepa-
rables, etendit egalement ses exactions et exces a la
chapelle St. Michel qui etait propriete de l'abbaye de
St. Jean 10).
Pendant la guerre de Trente Ans, le sanctuaire dedie
ä l'Archange avait sombre dans le delabrement et les
ruines. Gräce au legs de 600 florins provenant d'un
bienfaiteur hors serie de l'abbaye de St. Jean, l'ecoutete
(Schultheiss) d'Eckartswiller, Martin Letz") decede le
27 septembre 1684, la renovation de la chapelle peut
etre entreprise. En effet, la renovation et l'agrandisse-
ment se font « ä partir des fondations » ; le sanctuaire
est beni le 20 aoüt 1686, les travaux ayant ete entre-
pris et menes ä bonne fin au cours de la meme annee.
Mais bien souvent aussi les elements ne menagent ce
que les hommes ne respectent pas, et la foudre, tom-
bant sur le choeur, incendie et detruit une bonne partie
de la chapelle 12).
En 1792, le lieu de culte eut a souffrir d'une expe-
dition de revolutionnaires savemois, qui pillent et de-
vastent le sanctuaire. A ce propos on peut avancer
l'hypothese que la Vierge en bois sculpte polychrome,
qui ä cette epoque se trouvait certainement dejä dans
la chapelle, avait pu etre mise en securite, car elle n'au-
rait sans doute pas echappe ä la fureur des iconoclastes
locaux. En effet l'abbe Aron eure de St. Jean note en
1805 dans son rapport sur la situation de la paroisse que
dans la chapelle St. Michel «les autels sont demolis et
detruits ». Il est etabli 6galement, et c'est tout ä l'hon-
neur de la municipalit6 de St. Jean-des-Choux de
r epoque, que celle-ci parvint ä sauver la cloche de la
chapelle qui fut suspendue plus tard dans le clocher
de l'6glise abbatiale ls).
Faut-il dire encore que 1'annee suivante la chapelle
entendit tonner tout pres d'elle le canon. Le general
Sauter charge de la defense du passage de Saveme
avait fait mettre en batterie plusieurs pieces d'artillerie
qui demontees avaient ete transportees tout pres du
sommet de la montagne. Elles furent d'ailleurs tres
efficaces, langant leurs salves sur les troupes ennemies
avangant de Steinbourg sur Saverne.
La chapelle reste alors de nouveau, et pour de
longues annees, abandonnee ä elle-meme. En 1826
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DIFIEE ä 374 m d'altitude sur
un soele massif de conglomerat,
gres truffe de galets quartzeux
et de grauwack, la chapelle
St. Michel dominant le village
de Saint-Jean-Saveme adoss6 si
avantageusement au flanc de la
montagne 1), compte depuis une
vingtaine d'annees parmi les
sites touristiques les plus visit6s
de la region. Il est vrai que
longtemps, bien longtemps ce
sanctuaire oublie des pelerins,
delaisse par les visiteurs cachait son denuement derrifere
les tilleuls et les chenes seculaires qui s'interrogeaient
sur cet abandon insolite ...
En 6t6 1948 deux habitants de Saint-Jean, MM. Victor
Kleiber et Antoine Ziller2, agissant en pleine commu-
naute d'esprit, devaient lancer le mouvement qui am-
plifi6 et elargi par le « Comit6 pour la renovation de la
chapelle St. Michel» S) puis repris par les « Amis du
Mont Saint Michel », group6s depuis 1962 en une sous-
section du Club vosgien de Saverne, remit en honneur
ce lieu de culte tres ancien et fit redecouvrir ainsi le
tres beau site.
Eblouissante de blancheur la chapelle se presentait
en 1950, pour la fete de son patron (29 septembre) 4)
dans son nouvel habit sur le rocher d6gag6 de l'6cran
de verdure. Depuis lors sa silhouette qui se dessine si
plaisamment sur les hauteurs rayonne ä des dizaines
de lieues ä la ronde. Quand on descend de Singrist
vers Marmoutier on la trouve comme fond de toile dans
l'axe de la route ; elle salue le touriste du Goeftberg
et du Bastberg ; on l' aper90it des murs demanteles
des vieux burgs qui dominent Saveme ; elle se d6couvre
encore de la crete du Schneeberg, se signale aux puis-
santes lunettes du visiteur de la plate-forme de la
cathedrale de Strasbourg et du belvedere de Ste Odile,
la montagne sacr6e de l'Alsace.
De St. Michel la vue est tres belle sur un panorama
qui s'inscrit entre les hauteurs boisees aux formes tres
douces de la region savemoise, le Maennelstein et les
sommets vosgiens du pays de Wissembourg, alors qu'ä
l'arriere-fond surgit massive et dominante la Foret-Noire.
Plac6e ainsi au premier rang du renouveau des sites
touristiques de la region on serait presque tent6 d'ou-
blier que la chapelle 6voque aussi un passe charge
d'histoire et une destinee remplie de multiples vicis-
situdes.
Premiere mention. — Dans l'6tat actuel des re-
cherches d'archives, la premiere mention de la chapelle
St. Michel comme lieu de culte chretien se trouve dans
un document d6couvert par A. Stenzel5). 11 s'agit d'un
registre de recettes de l' eveche de Strasbourg. Il y
est question en 1371 d'un «chapelain sur le mont
Hertenstein ». A l'6poque et bien auparavant d6jä, le mot
Hertenstein designait le rocher sur lequel s' eleve la
chapelle d6di6e a l'Archange. La d6signation Herten-
stein apparait d'ailleurs pour la toute premiere fois
dans un document ayant une incontestable valeur d'au-
thenticite, a savoir dans l'acte de fondation de l'abbaye
ben6dictine de Saint-Jean S), l'antique Meginhelmswilre.
Par extension le mot a fini par se rapporter ä l'en-
semble du massif montagneux et boise qui, a l'est, plonge
dans la « Winterhalde », et aboutit ä l'ouest dans le
« Wildtal » dont il forme l'un des flancs 7).
La montagne et le rocher connurent ainsi au cours
des siecIes diverses denominations, qui mettent tantöt
l'accent sur le sanctuaire, tantöt sur ceux qui etaient
charges de sa garde et de son entretien, les ermites.
Ainsi en 1553 apparait le mot « Michelsberg » ; en 1556
et 1569 la designation St. Johannesberg, donc la mon-
tagne qui domine le village de St. Jean.
Dans l'opuscule de la confrerie de St. Michel fond6e
en 1593, il est question en 1693 (centenaire de la fon-
dation) de la chapelle St. Michel « qui se trouve sur la
montagne Hertenstein dans le massif vosgien qu'on
avait appele autrefois le Bruderberg mais qui porte
maintenant le nom de St. Michel» 8). C'est cette deno-
mination que devait garder desormais la montagne avec
son rocher. Sur la carte etablie en 1576 par Daniel
Specklin le rocher est mentionne sous le nom de Bruder-
stein mais la chapelle n'y figure pas 9). Vers la fin du
seizieme siede le sanctuaire est abandonne et on n'y
celebre plus aucun culte. L'ann6e 1593 reste une date
exceptionnellement importante dans l'histoire de la cha-
pelle, puisqu'elle voit la reconstruction de l'edifice et la
fondation de la Confrerie de St. Michel qui est a vrai
dire le point de depart du pelerinage qui s'est developpe
alors autour de la chapelle et dont nous aurons ä
reparler.
Detresses et renouveau. — On ignore si la revolte
des paysans en 1525, qui causa a l'eglise abbatiale et
surtout a l'abbaye, des dommages et des pertes irrepa-
rables, etendit egalement ses exactions et exces a la
chapelle St. Michel qui etait propriete de l'abbaye de
St. Jean 10).
Pendant la guerre de Trente Ans, le sanctuaire dedie
ä l'Archange avait sombre dans le delabrement et les
ruines. Gräce au legs de 600 florins provenant d'un
bienfaiteur hors serie de l'abbaye de St. Jean, l'ecoutete
(Schultheiss) d'Eckartswiller, Martin Letz") decede le
27 septembre 1684, la renovation de la chapelle peut
etre entreprise. En effet, la renovation et l'agrandisse-
ment se font « ä partir des fondations » ; le sanctuaire
est beni le 20 aoüt 1686, les travaux ayant ete entre-
pris et menes ä bonne fin au cours de la meme annee.
Mais bien souvent aussi les elements ne menagent ce
que les hommes ne respectent pas, et la foudre, tom-
bant sur le choeur, incendie et detruit une bonne partie
de la chapelle 12).
En 1792, le lieu de culte eut a souffrir d'une expe-
dition de revolutionnaires savemois, qui pillent et de-
vastent le sanctuaire. A ce propos on peut avancer
l'hypothese que la Vierge en bois sculpte polychrome,
qui ä cette epoque se trouvait certainement dejä dans
la chapelle, avait pu etre mise en securite, car elle n'au-
rait sans doute pas echappe ä la fureur des iconoclastes
locaux. En effet l'abbe Aron eure de St. Jean note en
1805 dans son rapport sur la situation de la paroisse que
dans la chapelle St. Michel «les autels sont demolis et
detruits ». Il est etabli 6galement, et c'est tout ä l'hon-
neur de la municipalit6 de St. Jean-des-Choux de
r epoque, que celle-ci parvint ä sauver la cloche de la
chapelle qui fut suspendue plus tard dans le clocher
de l'6glise abbatiale ls).
Faut-il dire encore que 1'annee suivante la chapelle
entendit tonner tout pres d'elle le canon. Le general
Sauter charge de la defense du passage de Saveme
avait fait mettre en batterie plusieurs pieces d'artillerie
qui demontees avaient ete transportees tout pres du
sommet de la montagne. Elles furent d'ailleurs tres
efficaces, langant leurs salves sur les troupes ennemies
avangant de Steinbourg sur Saverne.
La chapelle reste alors de nouveau, et pour de
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