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- TABLE DES MATIERES
- Table des Matières
- Résumé
- Avant-Propos
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des spores"camerate" en plus grand nombre.
Au Siegenien supérieur et à l'Emsien, il y a diversification des spores zonales et "came-
rate" (Voir tableaux de répartition stratigraphique).
La taille des spores :
Les premières plantes dévoniennes sont homosporées. On considère que la limite microspores
mégaspores est environ à 200 microns. Aucune spore de plus de 200 microns n'apparaît avant
l'Emsien (Chaloner 1967).
Cependant, pour une même espèce de spores, les variations extrêmes de la taille peuvent dé-
passer ce chiffre. Chaloner (1967) a dressé des histogrammes montrant le nombre
des espèces aux étages successifs du Dévonien qui ont une variation dépassant cette taille.
Les premières apparaissent au Siegenien augmentent, en nombre au Givetien où elles atteignent
un maximum. L'explication qu'il propose est la suivante : ces spores représentent, en partie
des plantes en cours de différenciation entre homosporie et hétérosporie, ou des plantes qui
devaient être hétérosporées, mais chez lesquelles la variation de taille des microspores dé-
passe celle des mégaspores.
Aussi, la tendance à l'hétérosporie, qui est clairement mise en évidence à la fin du Dévo-
nien moyen et au Dévonien supérieur est sous-jacente au Dévonien inférieur terminal.
Signalons que nous avont trouvé une spore dépassant 200 microns : Biharisporites parviorna-
tus dès le Siegenien supérieur. Cela n'implique pas forcément l'hétérosporie. Dans le genre
Barinophyton, par exemple, proche des Psilophytes, on connait les spores correspondantes,
ayant 300 à 400u, donc de grande taille (mégaspores). Aucune microspore de ce végétal n'est
signalé en même temps. Aussi, il s'agit peut-être de spores géantes, mais isosporées.
L'hétérosporie est connue de façon certaine au Dévonien chez trois genres seulement :
- Le Lycophyte Cyclost'igma3 connu au Dévonien moyen mais que A. N i c o 1 -
L e j a 1 vient de trouver dans du Dévonien inférieur bien daté de Libye (communication
orale).
- Le Ptéropside : Archaeopteris.
- Le Paléophyllale : Enigmophyton dont on connait les mégaspores : Enigmophytos-
pova simplex V i g r a n et les microspores : Phyllothecotriletes microgranulatus
(V i g r a n).
En résumé, deux conclusions peuvent être données. Tout d'abord, il y a au Silurien et au
Dévonien inférieur un grand nombre de spores connues alors que celui des végétaux produc-
teurs correspondant est très faible. Cela provient du fait que les découvertes consistent
très souvent en fragments de feuilles et de tiges, et tout à fait exceptionnellement, en
sporanges.
Ensuite, l'évolution des spores suit celle des végétaux. Si les premières plantes vascu-
laires n'ont été observées que dans les couches de Pridoli, cependant, au Silurien, de
vraies spores trilètes existent un peu partout dans le monde. Au Dévonien inférieur, c est
l'explosion, mais il est encore extrêmement délicat de leur raccorder les spores isolées.
des spores"camerate" en plus grand nombre.
Au Siegenien supérieur et à l'Emsien, il y a diversification des spores zonales et "came-
rate" (Voir tableaux de répartition stratigraphique).
La taille des spores :
Les premières plantes dévoniennes sont homosporées. On considère que la limite microspores
mégaspores est environ à 200 microns. Aucune spore de plus de 200 microns n'apparaît avant
l'Emsien (Chaloner 1967).
Cependant, pour une même espèce de spores, les variations extrêmes de la taille peuvent dé-
passer ce chiffre. Chaloner (1967) a dressé des histogrammes montrant le nombre
des espèces aux étages successifs du Dévonien qui ont une variation dépassant cette taille.
Les premières apparaissent au Siegenien augmentent, en nombre au Givetien où elles atteignent
un maximum. L'explication qu'il propose est la suivante : ces spores représentent, en partie
des plantes en cours de différenciation entre homosporie et hétérosporie, ou des plantes qui
devaient être hétérosporées, mais chez lesquelles la variation de taille des microspores dé-
passe celle des mégaspores.
Aussi, la tendance à l'hétérosporie, qui est clairement mise en évidence à la fin du Dévo-
nien moyen et au Dévonien supérieur est sous-jacente au Dévonien inférieur terminal.
Signalons que nous avont trouvé une spore dépassant 200 microns : Biharisporites parviorna-
tus dès le Siegenien supérieur. Cela n'implique pas forcément l'hétérosporie. Dans le genre
Barinophyton, par exemple, proche des Psilophytes, on connait les spores correspondantes,
ayant 300 à 400u, donc de grande taille (mégaspores). Aucune microspore de ce végétal n'est
signalé en même temps. Aussi, il s'agit peut-être de spores géantes, mais isosporées.
L'hétérosporie est connue de façon certaine au Dévonien chez trois genres seulement :
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orale).
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pova simplex V i g r a n et les microspores : Phyllothecotriletes microgranulatus
(V i g r a n).
En résumé, deux conclusions peuvent être données. Tout d'abord, il y a au Silurien et au
Dévonien inférieur un grand nombre de spores connues alors que celui des végétaux produc-
teurs correspondant est très faible. Cela provient du fait que les découvertes consistent
très souvent en fragments de feuilles et de tiges, et tout à fait exceptionnellement, en
sporanges.
Ensuite, l'évolution des spores suit celle des végétaux. Si les premières plantes vascu-
laires n'ont été observées que dans les couches de Pridoli, cependant, au Silurien, de
vraies spores trilètes existent un peu partout dans le monde. Au Dévonien inférieur, c est
l'explosion, mais il est encore extrêmement délicat de leur raccorder les spores isolées.
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