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- Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne
est plus récent. L'église de Tréflévénez (en partie du XVIe siècle) associe la
pierre de Logonna à un autre microgranite. L'église de Loc-Eguiner-Ploudiry
(XVIe et XVIIe siècles) a mis en œuvre le granite porphyroïde de Plounéour-
Menez, des schistes ainsi qu'un microgranite blanchâtre à beige clair (cordon,
élévations méridionale et septentrionale...). A Ploudiry, le porche (1665), le
bas-côté sud (1700) et le chevet ont été conservés, alors que la façade
occidentale a été reconstruite en 1854, avec le granite porphyroïde rose de
t'Aber-ttdut ; outre le microgranite de Logonna superbement ouvragé et associé
au kersanton dans le porche méridional, présent également dans une petite
porte sud, un autre microgranite de provenance proximale, de nuance blanc-
beige, a été utilisé dans l'abside en moellons informes, avec des schistes.
Toujours à Ploudiry, l'ossuaire (1635-1731) a utilisé un microgranite, à grain fin,
grisâtre, et surtout de grands moellons plats schisteux. L'église de Saint-Eloy,
qui remonte dans son ensemble au début du XVIe siècle, avec des
remaniements à différentes reprises, est typiquement polylithique : schiste bleu
en éléments pouvant atteindre deux mètres de long, pierre de Logonna,
kersanton d'aspect bréchique (en fait parcouru par des filonnets) et
microgranite local (élévation sud, sacristie). Datée en majeure partie du XVIIe
siècle, l'église d'Irvillac, en sus de l'emploi remarquable du kersanton (façade
occidentale..), montre également la mise en œuvre du microgranite de
Logonna, associé de manière aléatoire aux microgranites locaux blanchâtres ou
beiges, en pierres de taille. Les deux microgranites sont aussi utilisés dans
l'ossuaire, également en pierres de taille. L'église du Tréhou (XVIIe siècle, avec
remaniement au XVIIIe siècle) représente un excellent exemple de l'association
au kersanton et au Logonna, des microgranites proximaux, soit en bons
moellons beige ou blanchâtre, soit en pierres de taille blanc-beige (porche
méridional, entrée occidentale...). L'église de Dirinon (XVIe-XVIle-XVIIIe
siècles) est nettement polylithique : pierre de Logonna, microgranite local,
kersanton, quartzites gédinniens locaux, quartz... ; des pierres de taille
microgranitiques ont été utilisées dans l'ossuaire d'attache. Dans l'élévation sud
de l'église de l'Hôpital-Camfrout (XVe-XVIe siècles), près de la grande
verrière, les moellons microgranitiques altérés sont assez régulièrement
assisés. L'ossuaire de Pencran (1594, avec restauration en 1716) offre un
large emploi d'un microgranite à grain fin, de nuance gris clair, façonné en
pierres de taille ; une colonnette de fenêtre est très altérée. La pierre de
Logonna a été aussi mise en œuvre.
Edifiée sur les plans de J. Bigot dans les années 1870, l'église de
Plougastel-Daoulas a été sérieusement endommagée en 1944 et
partiellement reconstruite après la guerre. En sus du granite de t'Aber-ttdut, du
kersanton de la rade de Brest et de la pierre de Logonna, un autre microgranite,
très différent, a été largement mis en œuvre dans le bâti du XIXe siècle, en
assises alternant régulièrement avec le microgranite de Logonna. Ce
microgranite présente une patine superficielle grisâtre qui le ferait prendre, de
loin, pour un kersanton, mais la desquamation qui l'affecte assez fréquemment,
révèle une roche microgrenue bien caractérisée, très légèrement porphyrique,
de nuance gris clair à beige. Le cubage employé suggère que la carrière qui a
livré cette pierre présentait alors une activité importante ; elle n'a pu toutefois
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pierre de Logonna à un autre microgranite. L'église de Loc-Eguiner-Ploudiry
(XVIe et XVIIe siècles) a mis en œuvre le granite porphyroïde de Plounéour-
Menez, des schistes ainsi qu'un microgranite blanchâtre à beige clair (cordon,
élévations méridionale et septentrionale...). A Ploudiry, le porche (1665), le
bas-côté sud (1700) et le chevet ont été conservés, alors que la façade
occidentale a été reconstruite en 1854, avec le granite porphyroïde rose de
t'Aber-ttdut ; outre le microgranite de Logonna superbement ouvragé et associé
au kersanton dans le porche méridional, présent également dans une petite
porte sud, un autre microgranite de provenance proximale, de nuance blanc-
beige, a été utilisé dans l'abside en moellons informes, avec des schistes.
Toujours à Ploudiry, l'ossuaire (1635-1731) a utilisé un microgranite, à grain fin,
grisâtre, et surtout de grands moellons plats schisteux. L'église de Saint-Eloy,
qui remonte dans son ensemble au début du XVIe siècle, avec des
remaniements à différentes reprises, est typiquement polylithique : schiste bleu
en éléments pouvant atteindre deux mètres de long, pierre de Logonna,
kersanton d'aspect bréchique (en fait parcouru par des filonnets) et
microgranite local (élévation sud, sacristie). Datée en majeure partie du XVIIe
siècle, l'église d'Irvillac, en sus de l'emploi remarquable du kersanton (façade
occidentale..), montre également la mise en œuvre du microgranite de
Logonna, associé de manière aléatoire aux microgranites locaux blanchâtres ou
beiges, en pierres de taille. Les deux microgranites sont aussi utilisés dans
l'ossuaire, également en pierres de taille. L'église du Tréhou (XVIIe siècle, avec
remaniement au XVIIIe siècle) représente un excellent exemple de l'association
au kersanton et au Logonna, des microgranites proximaux, soit en bons
moellons beige ou blanchâtre, soit en pierres de taille blanc-beige (porche
méridional, entrée occidentale...). L'église de Dirinon (XVIe-XVIle-XVIIIe
siècles) est nettement polylithique : pierre de Logonna, microgranite local,
kersanton, quartzites gédinniens locaux, quartz... ; des pierres de taille
microgranitiques ont été utilisées dans l'ossuaire d'attache. Dans l'élévation sud
de l'église de l'Hôpital-Camfrout (XVe-XVIe siècles), près de la grande
verrière, les moellons microgranitiques altérés sont assez régulièrement
assisés. L'ossuaire de Pencran (1594, avec restauration en 1716) offre un
large emploi d'un microgranite à grain fin, de nuance gris clair, façonné en
pierres de taille ; une colonnette de fenêtre est très altérée. La pierre de
Logonna a été aussi mise en œuvre.
Edifiée sur les plans de J. Bigot dans les années 1870, l'église de
Plougastel-Daoulas a été sérieusement endommagée en 1944 et
partiellement reconstruite après la guerre. En sus du granite de t'Aber-ttdut, du
kersanton de la rade de Brest et de la pierre de Logonna, un autre microgranite,
très différent, a été largement mis en œuvre dans le bâti du XIXe siècle, en
assises alternant régulièrement avec le microgranite de Logonna. Ce
microgranite présente une patine superficielle grisâtre qui le ferait prendre, de
loin, pour un kersanton, mais la desquamation qui l'affecte assez fréquemment,
révèle une roche microgrenue bien caractérisée, très légèrement porphyrique,
de nuance gris clair à beige. Le cubage employé suggère que la carrière qui a
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